POV DE BELLA
_ Tu as l'air contrarié ? Il s'est passé quelque chose pendant que je n'étais pas là.
_ Bella je t'aime. Souffla-t-il.
_ C'est pas vraiment la réponse à laquelle je m'attendais. Mais moi aussi. Edward dis-moi ce qui ne va pas s'il te plait.
_ Ca va, je réfléchissais c'est tout.
_ Tu mens aussi mal que moi.
_ En fait c'est juste que tu m'as manqué.
_ Et tu veux me faire croire que cette mine de déterré c'est à cause de ça ?
_ Bella ne me pose pas de questions. J'ai pas le droit de t'en parler.
Je savais ! La seule personne qui pouvait être responsable de la tête d'Edward c'était Aro. Mais qu'est-ce qu'il avait bien plus lui dire, nom d'un chien !? Il fallait que je le sache. Mais Edward ne dirait rien. Il était trop têtu. Mais dans l'absolu qui ne tente rien n'a rien. Je me redressai et me plantai devant lui.
_ Aro ! C'est pas la peine de faire celui qui est surpris. La seule personne à produire cet effet. C'est mon père. Qu'est-ce qu'il t'a raconté encore celui là !?
Il se redressa et s'avança vers moi d'un pas prudent. Il était gêné, ça se voyait. Il pinça l'arête de son nez et passa son autre main dans ses cheveux. Puis il m'embrassa.
_ Edward, tout ne se règle pas avec un baiser !
_ Ah bon ? Dit-il d'une voix suave.
Il avait plongé ses prunelles dans les miennes.
Non mais qu'est-ce qu'il essaye de faire là ! M'éblouir ? Ah non ! Si tu crois que ça va passer comme ça mon pote ! Tu te fourres le doigt dans l'œil et profond !
- Edward Antony Massen Cullen ! Tu fais quoi là ?
_ Moi rien. Dit-il innocemment.
Ah il voulait jouer à ça, alors on serait deux ! Je plongeai mes yeux dans les siens. Et lui fis mon regard le plus intense. Puis posai mon doigt sur son torse. Je commençai à jouer de mes doigts sensuellement sur son torse. Il déglutit. Je me mordis la lèvre inférieure. J'avais horreur d'éblouir les gens. Mais après tout c'est lui qui avait commencé. J'approchai mon visage encore plus du sien. Il avait cessé de respirer et s'était statufié. Il ferma les yeux et ouvrit la bouche. J'avançai ma bouche de son oreille et lui susurrai.
_ Dis-moi, ce que t'a dit mon père.
_ Bella…Soupira-t-il. Il a dit que…
_ Oui.
_ Il a dit que si tu ne t'arrêtais pas tout de suite j'allais te sauter dessus !
_ Oups !
_ C'est moi le cent pour cent vampire ici. Alors c'est vrai que tu arrives peut-être à m'éblouir. Mais pas aussi longtemps que moi.
_ Maudit vampire va ! J'aurais pu utiliser mon pouvoir sur toi. Mais je ne l'ai pas fait. Bon il vaut mieux rentrer ! Dis-je cassante.
On rejoignit les autres en courant. Edward devait penser que j'étais pressée de les retrouver. Mais je voulais surtout choper oncle Marcus. Nous arrivions devant sa famille. Alice était déjà en train de sauter dans tous les coins. J'avoue qu'elle me faisait un peu peur. Elle avait une idée derrière la tête, j'en étais persuadé. Edward souffla. Il me regarda d'une manière désolée. Elle prit mes deux mains, me fit bondir et danser avec elle. Sous l'œil amusé d'Esmèe et de Rosalie.
_ Super ! Super ! Super ! Génialissime ! Extraordinaire ! Sensationnelle !
_ Woo ! Woo ! Woo ! Du calme Alice. Tout doux. Je suis ravie de voir que tu connais les superlatifs.
_ Mais tu ne comprends pas.
_ Sincèrement non.
_ Demain, il pleut.
_ Et ?
_ Demain c'est jour de SHOPPING !! Cria-t-elle.
_ Oh seigneur pitié ! Pas ça !
_ Aller Bella, tu connais tous les magasins de luxe du coin. Sitepait ! Sitepait ! Supplia-t-elle de sa voix enfantine.
_ Arf…Je suppose que j'en mourais pas. Râlai-je.
_ Quel beau sacrifice mon amour. Je suis fier de toi.
Il venait de m'appeler « mon amour » devant tous le monde ! Oh seigneur ! Mes joues s'enflammèrent. Oubliant presque que je devais me taper une journée de shopping avec Alice et les filles le lendemain. Emmett et Jasper rigolaient comme des bossus. Edward me déposa un baiser sur le front. J'avais aussi omis un moment les raisons pour lesquels je voulais voir mon oncle.
_ J'ai une autre idée ! S'exclama Alice.
_ Aie ! Je crains le pire ! Dis-je.
_ Ce soir on va tous au club « la dolce Vita » ! On va danser ! Chanter ! S'éclater !
_ Moi qui pensais qu'il n'y avait pas pire que le shopping. Et ben je me suis bien planté. Maugréai-je.
_ Courage Bella, garde la tête haute. Je t'aiderai à passer cette étape douloureuse.
_ C'est bien ça qui m'inquiète justement, Emmett.
_ A moins que tu aies prévus des choses plus attractives avec mon frère.
_ Emmett ! Gronda Edward.
O seigneur vite un trou ! Pour que j'enfonce ma tête dedans ! Au feu ça y est je suis en pleine combustion spontanée ! Saleté de rougeur humaine !!! Grrr ! Faites-moi penser à gagner le prochain pari, Emmett va le regretter !!!! Trouve une sortie et vite avant que Jazz…Trop tard. Il se marre...
_ Bon vous m'excuserez mais là tout de suite. J'ai un truc urgentissime à faire. Ciao.
_ Eh Bella, tu viens ce soir hein. Me héla Alice.
_ Ouais, ouais à toute.
Je rêvais ou je venais d'accepter de sortir en boite. Cette famille avait vraiment une mauvaise influence sur moi !!! Bon c'était pas le moment de penser à ce qu'avait dit Emmett. Quoi ? Il pensait vraiment ce qu'il disait ? Bon Marcus. Il était à coté d'un olivier plusieurs fois centenaire en pleine réflexion.
_ Bonjour oncle Marcus. Dis-je en déposant un bisou sur sa joue.
_ Bonjour ma nièce. Tu rayonnes. Ah l'amour !
_ En parlant d'amour. Edward a vu mon père aujourd'hui. Affirmai-je innocemment.
_ Oui c'était prévu. Edward t'en a parlé alors. J'en doutais vu qu'Aro lui avait interdit.
_ Oui mais il n'aime pas mentir.
_ Tu n'as pas l'air très choqué. Qu'en penses-tu ?
_ A ton avis oncle Marcus. M'offusquai-je faussement.
_ J'avais dit à ton père de t'en parler. Il n'avait pas le droit de te cacher que tu deviendrais Reine de Voltera, s'ils nous arrivaient malheur. Et puis imposer à Edward de t'épouser s'il voulait continuer à vivre avec toi… C'est inacceptable. Soi-disant pour allier nos deux familles. Tout ça pour t'obliger à rester ! Tu connais ton père.
J'avais abusé Marcus pour ces renseignements. Je n'étais pas fier de moi. Mais il fallait que je sache. Et maintenant que je le savais, je sentais la colère envahir tout mon être. Des larmes silencieuses coulaient le long de mes joues à cause de celle-ci. Comment avait-il osé ? Mon propre père. Alors là ça allais barder. Mes yeux se dilataient, ils s'assombrissaient. Marcus le remarqua. Il venait de comprendre. Mes mains et mon corps étaient crispés. J'étais enragée. J'allais voir mon père de ce pas. Je courrai désormais. J'entrai dans le château, très énervée. Les gens me regardaient bizarrement mais j'en avais cure. Là, il avait dépassé les limites de ses prérogatives. J'arrivai enfin dans la grande salle. J' hurlai.
_ ARO VOLTURI COMMENT AS-TU OSÉ ! DEGAGER TOUS ! DEGAGER !!!! MAINTENANT !!
Les gens se précipitèrent vers la porte la plus proche. Mon père s'était levé. Il demandait aux gens d'excuser mon comportement
_ TU N'AS PAS A T'EXCUSER A MA PLACE. JE TE L'INTERDIS !
_ Mais calme toi mon ange. Qui y a-t-il ?
_ TU OSES POSER LA QUESTION. ESPECE DE SALE MANIPUALTEUR !! TA SOIF DE POUVOIR EST-ELLE PLUS GRANDE QUE TON AMOUR POUR MOI ! TU M'AS TRAHI ! TU M'AS MENTI ! TU T'ES SERVI DE LA SEULE CHOSE QUI A DE L'IMPORTANCE A MES YEUX ! TU AS UTILISE L'AMOUR QU'EPROUVE EDWARD POUR TON BENEFICE PERSONNEL. TU L'AS MENACE ! JE TE DETESTE ! EGOISTE ! IL EST HORS DE QUESTION ! TU M'ENTENDS ! HORS DE QUESTION QUE JE RESTE ICI AVEC TOI APRES CE QUE TU AS FAIT !!!! MA MERE DOIT SUREMENT APPRECIER LA OU ELLE EST ! Tu n'avais pas le droit de corrompre les sentiments que je ressens pour Edward. Tu l'as sali.
Ma voix n'était que murmure. Edward et Marcus venaient de rentrer. J'étais au sol. Je me sentais trahi. Mon propre père venait de vendre mes espoirs et mon avenir. Il avait scellé mon destin à cette ville et ces vampires. Il s'approcha de moi. Je le repoussai avec violence.
_ Ne me touche pas ! Tu m'as blessé ! LAISSE-MOI !! L'amour a si peu d'importance à tes yeux pour que tu le pervertisses ainsi. Quant à toi Edward tu aurais du m'en parler, cet après-midi.
_ Je suis désolé mon bébé. Je l'ai fait pour toi. Pour ton avenir. Pour que tu puisses vivre en sécurité.
_ Non Aro tu l'as fait uniquement pour Toi ! Je m'en vais ! J'ai besoin de…de réfléchir.
_ Tu ne peux pas. IL n'attend que ça ! C'est trop dangereux !
_ Qu'IL vienne et qu'on en finisse !
_ BELLA ! Cria mon père.
_ Non ! Lâche-moi ! Je dois prendre du recul. Il le faut. Murmurai-je.
Puis je partis, comme ça. Edward s'approcha de moi. Je ne voulais pas lui parler mais il insista.
_ Edward c'est toi qui me parlais de confiance et de respect ? Laisse-moi tranquille. Je suis… Désolée oncle Marcus de t'avoir abusé.
Je pleurai et je courrai. Oui je courrai. Oublier. Me calmer et courir. Comprendre. Pardonner.
POV D'EDWARD
Nous avions entendu Bella hurler après son père. Marcus était passé devant ma famille et moi, ses pensées étaient embrouillées, ça concernait Bella. Elle l'avait manipulé d'après lui. Elle avait prêché le faux pour savoir le vrai. Marcus répétait qu'elle savait tout. Qu'il était désolé. Nous décidâmes de le suivre. Avec la forte impression que cette histoire allait mal finir. Je rentrai dans la grande salle, Bella hurlait après son père. Aro l'avait trahi, m'avait manipulé, il avait corrompu mes sentiments. Son corps était déchainé par la rage. Elle voulait partir ! Je ne pouvais pas la perdre, pas une deuxième fois. Elle avait rejeté son père, moi aussi en me ressortant les phrases que je lui avais dite un peu plus tôt. Elle passa la porte et s'en alla. J'allais pour la suivre mais Alice m'en empêcha. Elle m'expliqua par la pensée que Bella accepterait de me revoir dans la soirée. Aro s'était affalé sur sa chaise. Il jurait. Il tempêtait.
_ Comment as-tu pu te laisser avoir par elle !
_ Je te signale mon chère frère qu'elle a de qui tenir !
Alors Marcus lui tendit sa main pour lui montrer ce qui s'était passé. Je le vis moi-même à travers eux. Elle avait joué finement. Marcus était tombé dans le piège. Il cherchait Démétri pour qu'il la ramène. Mais Démétri était parti en reconnaissance. Il cherchait celui qui traquait Bella. Alors contre toute attente Alice ouvrit la bouche.
_ Seigneur Aro, puis-je ?
_ Je t'en prie.
_ Bella reviendra j'en suis sure. On vous la ramènera. Mais laissez-lui quelques heures.
_ Ma fille a raison Aro. Elle a besoin de réfléchir. Veux-tu qu'on en discute ?
_ Si tu veux, Carlisle. J'avoue que je suis un peu dépassé avec elle.
_ Pas étonnant ! La psychologie vous connaissez ? Siffla Esmèe.
Je sortis de la pièce avec mes frère et sœurs.
_ Quand Bella se met en rogne, ça décoiffe.
_ Jazz, c'est pas le moment. Elle m'en veut. Dis-je
_ C'est de la dynamite cette fille. Rigola Emmett.
Je me demandai comment il pouvait rire de cette situation. Elle était partie. Elle avait quitté le château et peut-être même Voltera. Histoire d'en rajouter un peu, elle était en danger. Aro avait l'air tellement désemparé. Carlisle était surpris par les marques d'affections qu'il témoignait à sa fille. Mais malgré tout, il ne pouvait pas s'empêcher d'essayer de contrôler sa vie. J'aurais du lui dire ce qui s'était passé. Même si Aro me l'avait interdit. Je n'avais pas été honnête avec elle et je le regrettais. Toujours ce besoin de la protéger. C'était plus fort que moi. Même si Alice m'avait dit de ne pas m'angoisser. C'était impossible de faire autrement. Démétri arriva l'air sévère.
_ Aro vient de me dire ce qui était arrivé. C'est bien lui ça. Mais toi, Edward pourquoi tu ne lui as rien dit ? Demanda Dém'.
_ Il me l'a interdit et je savais qu'elle réagirai mal. Mais si tu savais comme je regrette. Elle est où maintenant ?
_ Ne t'inquiètes pas mon ami. C'est pas comme si ça n'était jamais arrivé. Je sais où elle est. Je sais aussi qu'elle finira par revenir. Bon, c'est vrai aussi que d'après ce que j'ai entendu, elle n'avait jamais été aussi virulente dans ses propos. Mais Aro n'aurait pas du. Il la connaît. Il devait se douter que ça finirait comme ça.
_ Alors on fait quoi ? Demandai-je.
_ Absolument rien. Si on y va, elle se braquera et ce sera pire. Elle doit savoir que j'étais au courant et ne voudra surement pas me voir. Alors je vais donner l'itinéraire à Alice. Elle ira lui parler. Je sais qu'elle a une affection toute particulière pour elle et Esmèe. Il faudrait qu'elles y aillent.
_ Son père sait où se trouve ce lieu ?
_ Non et il ne vaut mieux pas. Elle serait capable de le mordre ! Edward, elle est en colère mais ça ne durera pas. Aro risque de ramer un moment pour se faire pardonner. Mais elle lui pardonne toujours. C'est la seule famille qu'elle ait ! Enfin qu'elle avait !
Alice, Rosalie et Esmèe arrivèrent. Ma « mère » était hors d'elle. Si elle avait pu mettre deux paires de baffes à Aro, elle l'aurait fait. Elle m'en voulait aussi et me dispensa un cours de moral par la pensée salé. Alice était calme. Elle savait qu'elle rejoindrait Bella très bientôt. Démétri lui donna un petit papier avec l'itinéraire. Elle lui fit un sourire.
_ Bon les filles on y va ? Les garçons rendez-vous à la « Dolce vida » vers 22H.
_ Alice. Je ne crois pas que c'est vraiment le soir pour aller en boite.
_ Oh Edward arrête de faire l'idiot ! La réponse tient en cinq lettres B.E.L.L.A. Mais si tu ne veux pas la voir… Démétri, tu viens toi aussi naturellement.
_ Alors à toute à l'heure.
POV D'ALICE
Edward, à des moments, pouvait vraiment être idiot. Il savait que Bella ne laisserait pas courir une histoire pareille. Il aurait du lui dire la vérité. Quelle journée ! Mais je savais que tout s'arrangerait. Je distinguais Bella de mieux en mieux. La force de l'habitude sans doute. Nous étions parties en direction de Bella. Elle se trouvait dans un hôtel un peu en retrait de la ville. Elle avait besoin de se retrouver seule pour réfléchir.
Aro n'avait pas été malin sur ce coup. Surtout pour un vampire millénaire. Bella se sentait trahie par les deux hommes qu'elle aimait le plus au monde. Nous devions faire en sorte que les choses s'arrangent. Je savais qu'elle aimait trop Edward pour lui faire de la peine et se tenir éloignée de lui. J'étais persuadée que j'arriverai à la faire changer d'avis. Les filles aussi. Mais malgré tout je sautais de joie. Enthousiaste. Je ne pouvais pas m'en n'empêcher. La perspective de cette soirée me donnait des ailes. Le shopping de demain promettait d'être très intéressant. Je me voyais faire les boutiques de luxe avec Bella et le reste de la famille. Je voulais moi aussi participer à l'opération « Rendons le sourire à Bella ». Les choses allaient s'arranger pour mon frère. Plus vite qu'il ne croyait.
Nous arrivions à l'hôtel à bord de la Porsche jaune. Ca c'était de la bagnole ! D'ailleurs je comptais bien passer un marché avec Edward à ce propos… C'était un hôtel très luxueux. Curieux que Bella aille dans un tel endroit pour quelqu'un qui aimait la simplicité. Je pense qu'elle voulait brouiller les pistes. En logeant dans un endroit où personne ne se douterait qu'elle irait. Nous allâmes à la réception et demandâmes Isabella Swan. Je savais qu'elle avait reprit son nom de Forks. Puis nous montâmes à l'étage et toquâmes à la porte. Bella vint ouvrir, pas surprise du tout de nous trouver ici. Ses yeux étaient bouffis par le chagrin. Je savais que j'aurais du boulot pour la rendre présentable ce soir. Mais ça, c'était la deuxième partie de mon plan.
_ Salut. Souffla-t-elle.
_ Oh Bella. Ca va ? Demandai-je.
_ Tout est bien dans le meilleur des mondes. Je vois pas du tout de quoi tu parles.
_ C'est pas en faisant des sarcasmes que ça va s'arranger.
_ Mais qu'est ce que vous voulez à la fin ? Que je vous dise que j'ai pas du tout envie de régner un jour sur Voltera ! Que si je pouvais, j'irais aussi loin que possible ! J'en ai franchement marre des entourloupes de monsieur mon père. Que mon père n'a pas à forcer qui se soit à m'épouser ! Et que j'en veux à Edward de ne pas m'avoir dit la vérité ! Lui toujours si franc, si honnête, droit comme la justice. Qui me reprochait de ne pas lui avoir dit que je pouvais lire dans les pensées si je le voulais ! J'en ai ras le képi qu'on s'occupe de mes affaires ! C'est vrai j'suis plus un bébé !
_ Bella. Edward a eu tort. Il le sait. Mais ton père lui avait interdit de t'en parler. Il savait que s'il te disait la vérité. Tu te disputerais avec Aro. Expliquai-je.
_ Alors là c'est vrai. Il ne m'a rien dit. Et je me suis pas du tout disputée avec mon géniteur ! Merci Edward ! Quel sacrifice héroïque ! Mais tu sais Alice, des héros il y en a plein les cimetières. Ironisa-t-elle.
_ De toute façon c'est pas la peine de faire ta tête de mule ! Tu aimes Edward et tu es incapable d'être loin de lui. Alors si on passait directement à la phase réconciliation et gros câlins ? Proposa Rose.
_ Hey ! Bon c'est vrai que j'ai été un peu dure avec Edward. Mais… Je sais pas, j'ai l'impression de tout louper avec lui. Dès qu'on fait un pas en avant, je fais deux pas en arrière. A ce rythme là, on n'est pas arrivé.
_ Cette situation n'est pas simple. Ni pour toi ni pour Edward. Tu es perdue Bella, tout comme mon fils. C'est un monde inconnu que celui de l'amour pour vous deux. Toi, tu n'as pratiquement aucune référence. A part peut-être les souvenirs de Marcus. Tu es terrifiée ma fille et c'est normal. Ne crois pas qu'Edward soit à l'aise avec ça. C'est vrai qu'il peut être arrogant par moment. Mais en ce qui concerne vous deux c'est une façade. Il a peur comme toi. Peur de te blesser en en disant trop ou pas assez. Il faut que vous avanciez ensemble un pas après l'autre. La sincérité et l'amour sont les chefs de voute d'une relation harmonieuse.
_ Et le sexe ! Affirma Rose.
Esmèe et moi regardâmes Rose, abasourdies. Bella était devenue rouge écarlate. Bouche ouverte. Son cœur battait à trois cent à l'heure. Je crois que je n'avais jamais vu Bella aussi paniquée. Si elle avait pu, elle se serait terrée dans un trou de souris.
_ Rose !! Gronda Esmèe.
_ Bah quoi ? Osez dire que le sexe n'est pas aussi important que le reste quand on est vampire. Je parie que Bella et Edward y ont déjà pensé. On passe notre temps à ça. Enfin presque. Avec le lycée en fait ça…Coupe un peu. Quoi que même pas ! Non je me souviens de quelques fois avec Emmett ou nous…
_ ROSE STOP ! Hurla ma mère.
J'en revenais pas de ce qu'avait dit Rose ! Même si c'était souvent la réalité. Bella s'était effondrée sur le canapé. La tête en arrière. Les bras sur sa figure. Complètement choquée. Elle secouait sa figure comme si elle voulait en faire s'échapper des images. Je m'approchai de Bella interdite. Elle s'en rendit compte et me fixa de ses yeux incrédules. Je lui fis mon plus beau sourire. Elle se mit à rire très nerveusement.
Ca y est la pauvre petite nous lâche. Si Ed, apprend ça il nous tue !! Pensai-je
Elle se calma au fur et à mesure que le coup de stress diminuait. Alors, au bout d'un moment j'attaquai la seconde partie de mon plan. La sortie en boite.
_ Bella tu n'as pas oublié pour ce soir ?
_ Hein ! De quoi tu parles Alice ?
_ De notre petite sortie en boite !
_ Alice, si tu crois franchement que j'ai la tête à ça !
_ Allez Bella viens avec nous. Justement ça te changera les idées. Ca me ferait plaisir. T'es pas obligée de rentrer au château après. Puis comme ça tu pourrais peut-être…envisager…Que toi et mon frère…Enfin vous pourriez discuter. Et puis après un baiser, tu envisagerais de lui pardonner.
_ Alice j'en sais fichtrement rien. Il doit me prendre pour une tarée. Mais Esmèe a raison. Un pas après l'autre hein. Pour couronner le tout, j'ai rien à me mettre et j'aime pas danser.
_ Oui mais tu aimes notre frère. Alors, c'est décidé, tu viens ! Alice, je vais dans la voiture chercher ce qu'il nous faut. S'enthousiasma Rose.
_ Oh ! Santa Maria ! Mais qu'est ce que je t'ai fait !!!
Pendant que Rose était partie dans la voiture chercher la robe et le reste, j'avais fait couler un bon bain à Bella. Elle avait besoin de se détendre un petit peu. Je lui avais fait un masque à base de concombre, pour enlever les marques de cette tristesse qu'elle avait eu un peu plus tôt. Elle semblait fatiguée, ce n'était pas une fatigue physique, mais morale. Au bout d'un moment, elle s'était tellement détendue qu'elle dormait. Je tapai doucement contre la porte. Au bout d'un moment elle me répondit qu'elle s'habillait. Puis au bout de dix minutes je retournai devant la porte de la salle de bain et l'appelai.
_ Alice t'es malade. Tu veux ma mort ou quoi ? Je ne sortirai pas comme ça !
_ Bella, Primo, tu es immortelle. Secundo, tu es magnifique dans cette robe. Tercio, j'enfonce la porte si tu ne rappliques pas tes petites fesses ici tout de suite !! Je te préviens j'arrive ! Dépêche-toi on n'a pas fini !
Alors elle déverrouilla et sortis. Couvrant son décolleté d'une main et tirant sa robe vers le bas de l'autre. Je pris ses mains pour l'immobiliser afin qu'Esmèe et Rose puissent se rendre compte à quel point elle était jolie. Sa robe était magnifique, d'un bleu électrique. C'était une robe de haute couture que j'avais trouvé dans son dressing. Il était encore plus grand que le mien. J'en étais presque jalouse. Mais au vu des étiquettes sur la majorité des vêtements, je me doutais que ce n'était pas elle qui les avaient achetés. La robe n'avait pas de bretelles mais elle plongeait en arrondi vers le creux de sa poitrine, assez volumineuses malgré les apparences. Puis elle se resserrait sous celle-ci pour s'évaser jusqu'à mi-cuisse. Bella était d'une beauté stupéfiante.
_ Tu es…waouh. Dit Rosalie.
_ Tu es vraiment splendide Bella. Confirma Esmè.
_ Imaginez on n'a même pas fini. Dis-je.
Bella rougissait. Se mordait les lèvres nerveusement. Nous l'installâmes face à la coiffeuse. Rose s'occupa de ses cheveux et moi de son maquillage. Rosalie avait entrepris de faire un chignon lâche, permettant aux boucles brunes de Bella de s'exprimer librement. Mais tout en dégageant son cou. En moins d'une heure, nous avions terminé. Elle était absolument splendide. Mon frère avait su voir cette beauté qui émanait d'elle naturellement. Nous avions toutes emmené nos affaires. Sauf notre mère qui avait décidé d'une soirée en amoureux et Carlisle devait venir la chercher.
Nous avions décidé avec les filles de tester le sex apeal de Bella. Mais nous dûmes la pousser à l'extérieur de la chambre.
Bella refusait de sortir comme ça. Dans une heure nous devions rejoindre les garçons au club. Nous nous dirigeâmes vers le bar. Quand un jeune serveur croisa Bella, ne faisant plus attention au reste, il s'explosa le front contre une colonne. Le plateau vola et atterrit sur les genoux de la comtesse de machin chose qui hurlait tout ce qu'elle savait. Je sautais de joie face à l'effet que produisait Bella sur la gente masculine. Le hic c'est que j'étais sur de ce que Bella provoquerait chez Edward. Mais les pensées des autres seraient surement insupportables pour mon frère. Le pauvre Jazz allait encore souffrir. Mais je savais comment me faire pardonner. Puis l'heure s'annonça. Nous embarquâmes dans la Porsche jaune. Mon dieu cette voiture avait des courbes d'une telle sensualité. Il fallait que j'essaye ça avec Jazz un de ces jours !
POV D'EDWARD
Alice ne m'avait pas laissé le choix. Mes frères m'avaient emmené de force dans ce club. Franchement je leur en voulais. Plusieurs heures, déjà s'était écoulées depuis le départ de Bella. Je souhaitai qu'elle me pardonne. Même si Alice m'avait affirmé que je la reverrai plus tard, j'en doutais. Il y avait pire que la colère dans ses yeux. C'était de la déception. Je l'avais déçu. J'étais un idiot. Pourquoi avais-je obéi à la demande d'Aro ? Après tout, seule Bella m'importait. Son bonheur. Mais je pensais la protéger d'une nouvelle dispute avec son père. Alors qu'en fait c'était pire que je ne l'avais imaginé. Mais quel con ! On attendait Rose et Alice. Bella ne viendrait pas je le savais.
Alice et Rose arrivaient vers nous, la démarche gracieuse. Mais je sentais l'odeur de ma douce, si fort. Alice et Rose avaient du la serrer dans leurs bras respectifs pendant un moment. Je me giflai intérieurement quand mes sœurs s'écartèrent. Derrière elles, se trouvait la plus belle femme qui m'était donné de voir. Bella. Mes sœurs me firent un clin d'œil et embarquèrent leurs maris respectifs. Elle était sublime. On avait l'impression que la robe avait était cousu sur elle. Elle épousait parfaitement les lignes de son corps. Je déglutis. C'est à ce moment que je m'aperçus de son décolleté et de l'absence de sous-vêtement à cet endroit si charnu de son anatomie. Seigneur, Alice voulait ma mort ! C'était pas possible autrement. La robe lui arrivait mi-cuisse. Elle était belle à en damner un saint. Je sentais que Jazz allait encore m'en vouloir sur ce coup. Quand enfin mon regard rencontra le sien... Je la vis rougir. Elle se mordit la lèvre, anxieuse. Son cœur battait la chamade. Il fallait qu'on se parle parce que la situation devenait franchement très inconfortable.
_ Bella.
_ Edward.
C'est là, que tout a dérapé. J'entendis les pensées salaces des autres types. Ce qu'ils feraient. Si elle acceptait de sortir sur le parking. Un autre aussi voulait la ramener chez elle et boire un dernier verre. Je me levai. J'allai les étriper. De quel droit il se permettait de penser des choses pareilles, sur l'amour de ma vie ? Je grognai. C'était ma Bella. Personne n'avait le droit de la déshabiller du regard à part moi !
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