samedi 9 octobre 2010

34 Hawaï

EDWARD POV

Nous étions installés dans un bungalow au bord de l'océan pacifique. Cela faisait parti d'un grand complexe hôtelier. Mais qui respectait l'environnement. Tout le confort s'y trouvait, voire un peu plus. Une grande chambre, un grand salon, une cuisine. Une salle de bain immense, un Jacuzzi sur la terrasse. Ainsi qu'une piscine privative face à l'océan. C'était un coin tranquille.
(N/Spuffy: hum ! Tranquille !)

Bella m'avait encore une fois reproché de dilapider mon argent en dépenses inutiles. Elle ne comprenait pas que je souhaitais ce qu'il y avait de mieux pour elle. J'avais évité la dispute et c'était le plus important.

Pendant notre voyage en avion, nous avions été très silencieux. Un peu trop du reste. J'avais la sensation que tout ce qui se trouvait à l'intérieur de moi allait finir par exploser. Nous étions si éloignés l'un de l'autre. Jamais même quand j'étais loin d'elle physiquement je n'avais ressenti ça. 
(N/Spuffy: et bah ! Ça promet !)(N/Caro : ouais comme tu dis !)

Il était grand temps de faire quelque chose pour avancer dans notre relation. Pour discuter de nos envies, de nos besoins ensemble ou séparément. J'avais une dizaine de jours pour en discuter et comprendre ce que voulait ma Bella.

J'avais la sensation que c'était court et long à la fois. Je réfléchissais en l'attendant.

Elle venait de finir de vider les valises, elle avait insisté pour le faire toute seule. Elle sortit de la chambre.

_ Si on allait mettre les pieds dans l'eau ? Lui proposai-je voulant couper court à mes réflexions.

_ Bonne idée. Je vais me changer.

_ Moi aussi.

Elle prit des affaires dans la chambre et se dirigea en maugréant vers la salle de bain. Je mis mon boxer de bain. J'entendais Bella pester dans la pièce.
(N/Spuffy: Alice ! )

_ Je crois que je vais tuer Alice !
 (N/Caro : et one pount for spuffy ! mdr)

_ Y aurait-il un rapport avec ton maillot de bain ?

_ Maillot de bain ? On en est loin, cette chose ne cache pratiquement rien !

_ Montre-moi.

Je retins un fou rire qui menaçait d'exploser à tout moment. Bella et Alice étaient vraiment aux antipodes question fringue. Bella apparut, enroulée dans un paréo. C'était difficile de juger sous cet amas de tissus. J'approchai et défis le nœud.

Ok, je vois...

C'était un bikini de couleur bleu nuit. Merde ma sœur avait fait fort ! La culotte était fermée par deux nœuds de chaque côté. Quant au haut, que dire...c'était deux simples triangles recouvrant sa si belle poitrine.

Je devais me faire violence pour ne pas lui sauter dessus. J'allais avoir une petite conversation avec ma sœur. Sans compter que ça faisait plusieurs jours que nous n'avions pas fait l'amour, et avec tout ce qui venait de se passer entre nous, il ne valait mieux pas. On devait régler en priorité nos problèmes de couples avant toute chose...mais là...Arg...c'était de la torture.
(N/Spuffy: respire ! Ça n'en sera que meilleur! xd)
_ Ils sont tous du même acabit. Se plaignit-elle.

_ Je te promets d'en parler avec Alice en rentrant. Grognai-je.

_ En plus ça ne te plait pas. J'ai plus qu'à m'acheter un autre maillot.

_ Non, non, non. Ça me plait.

_ Vraiment ?

_ Putain Bella, tu es magnifique. Un peu trop même si tu veux mon avis.

Elle rougit, et baissa la tête.

_Tu n'as qu'à garder ton paréo pour marcher, si tu n'es pas à l'aise.

Connard ! Tu dis ça parce que c'est toi qui n'es pas à l'aise dans ton boxer ! Me hurle ma conscience.

_ T'es sûr ?

_ Oui mon amour. On y va ?

Elle me sourit franchement, nous nous rendîmes sur la plage. Je pris sa main et nous marchâmes les pieds dans l'eau. Il faisait beau et chaud, ça changeait de Forks que nous avions quitté il y avait à peine quelques heures. Les vagues s'échouaient sur la plage, c'était très calme et vraiment agréable. Sans parler du panorama.

_ Ça te plait ? M'enquis-je

_ C'est magnifique Edward.

_ Ce n'était pas une si mauvaise idée alors ?

_ Je n'ai jamais dit que ça l'était. C'est juste que vu les difficultés que nous traversons je..

Je fronçais les sourcils, et la pris dans mes bras. Elle posa sa tête contre mon torse. Il fallait que l'on arrive à surmonter ça.

_ Je sais.

Une légère houle se leva. Ses cheveux se soulevèrent. Je passai ma main sur sa nuque et l'embrassai avec tout l'amour que je pouvais lui offrir. Le même amour qui me consumait littéralement, violemment. Ses bras s'accrochèrent à mon cou, notre baiser s'approfondit.

Je l'aimais et je ne pourrais jamais vivre sans elle, c'était impossible. Inimaginable, in-envisageable.

Nous mîmes un terme à ce baiser. J'étais complètement haletant, et Bella était dans le même état.

J'avais prévu un pique-nique pour ce soir. J'espérai au fond de moi trouver le courage de lui parler, mais aussi trouver le courage de l'écouter. Je passai mes bras autour de ses épaules, nous continuâmes à marcher un moment.

_ Un bain de tente ?

_ Ce serait un crime de ne pas en profiter. Tu crois que je peux garder le paréo ?

_ Ne sois pas ridicule, il y a personnes à part nous.

Je défis à nouveau son nœuds et lui pris la main. Nous courûmes tous les deux et plongeâmes en même temps. Quand nous sortîmes la tête de l'eau, Bella riait aux éclats. Je ne pouvais pas m'empêcher de sourire.

J'aimais l'entendre rire, douce mélodie à mes oreilles. Ses cheveux étaient collés à ses épaules et à son visage. Je les lui replaçai tendrement et me noyai dans ses yeux. Elle replaça son haut de maillot de bain toujours en riant.

Je n'étais pas certain de pouvoir me pardonner la tristesse que je lui avais causé ces derniers temps. J'aurais simplement souhaité tout effacer d'un coup de baguette magique. Mais je savais la chose impossible.

Quand j'avais surpris la conversation entre ma mère et elle, mon cœur s'était serré à l'idée que Bella puisse ne serait-ce qu'envisager que je mette un terme à ma vie. Mais malgré tout, les faits étaient là. Beaucoup de vétérans avaient péri de cette façon, suite au traumatisme. Comment lui en vouloir pour ça ? C'était mon manque de communication qui lui avait mis ça dans la tête.

Je voulais vraiment voir le bout du tunnel, mais j'ignorai totalement par où commencer. Ni si j'en étais capable. La vérité, je crois que j'avais peur que ça puisse me faire encore plus de mal.

Je suis lâche voilà la strict vérité.(
N/Spuffy: encore et toujours le mode autoflagellation, ça faisait longtps xd) (N/Caro : ouais ça manquait ! lol)

Je reçus de l'eau sur le visage, me sortant de mes réflexions.

Bella voulait jouer. Je l'éclaboussai. Puis l'attrapai, et la jetai dans l'eau. Elle ressortit et sauta sur mes épaules en s'esclaffant. Notre jeu dura un bon moment. Il faisait presque nuit, au moment où nous rentrâmes à notre bungalow histoire de nous dessaler.

Je pris ma douche seul, il valait mieux car j'aurais été bien incapable de me raisonner et de me comporter comme il le fallait.

Bella fit de même juste après moi. Je pris le panier de pique-nique que j'avais fait faire et l'attendis. Il faisait tellement chaud et l'air était si surchargé en humidité que nous avions décidé de manger sur la plage en maillot. Enfin j'avais quand même une chemise et Bella un autre paréo.

Je préparai un petit feu, ça n'avait rien de sorcier quand on avait été un Marines. Bella me rejoignit. Le clair de lune se reflétait sur l'océan. 
(N/Spuffy: si tu as mis 'il nous entraîna dans les profondeurs je démissionne !)(N/Caro : et ben même pas ! lol)
_ Viens. Lui dis-je en tapotant la place à coté de moi.

J'avais étalé des serviettes par terre histoire que ça soit le plus confortable possible.

_ C'est toi qui a fait tout ça, Edward Cullen ?

_ Parfaitement mademoiselle.

_ Wow quel chance de t'avoir comme petit ami.

_ N'est-ce pas ?

De la chance j'avais un doute, surtout quand je voyais des larmes apparaître sur ses joues.

_ Comme je sais que tu aimes les fruits, il y a des bananes, des noix de coco, de la goyave, des mangues, des papayes, de l'ananas. Noix de macamadia en prime. Y a aussi des ailes de poulet, mais j'suis pas sûr qu'on le range dans la catégorie fruit, mais il est aux ananas.

_ C'est parfait.

_ Presque, disons que pour agrémenter le tout j'ai pensé à ça.

Je sortis une bouteille de champagne. Elle écarquilla les yeux de surprise.

_ Français ? Mais ça a dû te...

Je la fis taire d'un baiser.

_ On s'en fout Bella, ok ?

_ Oui mais...

_ Bella...la suppliai-je.

_ Ok, on s'en fout.
(N/Spuffy: ouais, pour le moment j'attends les profondeurs...Euh non pas les profondeurs !)

Je voulais surtout éviter une énième dispute sur l'argent. Je souhaitais simplement ce qu'il y avait de mieux pour elle.

_ Alors par quoi veux-tu commencer ? Lui demandai-je tout en servant le champagne.

_ Par ce que tu veux, je suis ouverte à toute suggestion.
(N/Spuffy: moi aussi ! Ah on demande pas ? Tant pis..)

C'était pas vraiment la réponse que j'attendais mais soit.

_ Ananas ?

_ Allons-y.

Je pris le fruit tout préparé et lui mis dans la bouche. Elle suça mes doigts. Ça me rappelait quelque chose cette histoire de fruits. Des fraises à la crème fouettée, une pêche...
(N/Spuffy: Oh oui !) (N/Caro : ouais...)

Mon esprit pervers était aux abois tapis dans l'ombre. Je déglutis difficilement à cette vue trop érotique à mon goût.

Discuter Edward ! Simplement.

Nous avions trinqué, et nous nous donnions à manger l'un et l'autre. Ça devenait vraiment chaud. Trop ! Le temps s'écoulait paisiblement et sincèrement je n'avais pas très faim au départ, mais là j'étais tiraillé par une faim différente. Tout mon être était happé par le corps de ma belle.

Je tentai d'y faire abstraction et m'allongeai sur le sable en observant les étoiles.

_ A quoi tu penses ? S'enquit Bella en venant de s'allonger près de moi.

_ A toi, à nous.

Je vrillai mon regard au sien, elle se mordillait la lèvre inférieure.

_ Oh.

_ Ouais. Oh

Bella posa sa main sur mon torse.

_ Edward, je t'aime sincèrement. Je ne peux pas m'empêcher de m'inquiéter, c'est un fait. J'ai besoin de comprendre ce que tu as vécu. Je ne peux pas faire comme si tes cauchemars n'existaient pas, c'est une réalité ils font partis de notre vie. Que l'on veuille ou non. Je dis notre, parce qu'à partir du moment où ça t'affecte, ça m'affecte moi aussi. Je n'y peux rien, c'est comme ça. Je veux que tu t'en sortes, que tu puisses enfin tirer un trait sur ton passé. Je refuse de te perdre à cause de cela.

Sa voix se brisa sur cette dernière phrase.

_ Bella. Il est hors de question que tu me perdes. Je ne suis plus rien sans toi. J'ai de grosses difficultés à admettre que j'ai besoin d'aide extérieure. Mais je n'y arrive pas, je...

Une de ses mains frôla ma joue.

_ Edward, justement. Je suis là pour te soutenir. Mais je me sens exclue de notre propre vie à deux. Je refuse de vivre avec un fantôme.

Comment lui dire que depuis que j'étais rentré j'avais l'impression qu'un vide abyssal m'enveloppait et que la seule et unique chose qui n'empêchait de sombrer était elle ? (N/Spuffy: si tu le disais, ça serait déjà un grand pas, Eddy !)

Elle avait rallumé cette flamme de vie que j'avais cru perdre en Irak avec Tommy. Mais cette plaie béante s'était réouverte avec la perte de Cookie. J'avais la sensation de me noyer.

_ Je comprends.

_ J'ai envie d'avancer avec toi, que notre couple s'épanouisse. Matt a besoin de nous deux et on doit être là pour lui. Parce qu'il est le plus important, malgré tout. Tu es son modèle Edward, et c'est normal. J'ai de plus en plus de mal à répondre à ses questions, parce que tu ne réponds pas aux miennes.

_ C'est simplement que je n'arrive pas à mettre des mots sur ce que je ressens.

_ Et c'est ce qui est en train de nous séparer. Souffla-t-elle.

Elle se détacha de moi, et se leva. Elle ôta son paréo et m'abandonna à mes propres réflexions. J'avais les yeux rivés sur cette femme que j'aimais le plus au monde qui partait en direction de l'océan. La lune illuminant son corps. J'allais la perdre, et cette constatation me fit encore plus mal que la balle que je m'étais prise dans l'épaule.

Je touchai du bout des doigts mon ancienne blessure. Le mal physique n'était rien en comparaison de la douleur de l'esprit ou des souvenirs. Je me pris la tête entre les mains, essayant de faire le tri dans mes pensées. 
(N/Spuffy: mais bon sang ! Bouge-toi! Là Bella ne veut qu'une chose !) (N/Caro : long à la détente l'animal)
Je me frappai le front, et sautai sur mes jambes. Je devais la récupérer par tous les moyens. Je me débarrassai de ma chemise, puis entrai dans l'eau. 
(N/Spuffy: bah il était temps ! Quoi ? Je bave, et alors ? Mdr) (N/Caro : moi j'ai rien dit *siffle*)

Bella me tournait le dos, je posai mes deux mains sur ses épaules et embrassai son cou. Sa peau frissonna. Je collai mon front contre l'arrière de sa tête.

_ Je suis désolé Bella. Je te promets de faire un effort. C'est juste que je me suis senti si impuissant face à leurs morts. Que ce soit avec Tommy ou Cookie. Dans un des cas j'y étais et je n'ai rien pu faire. Et pour le second, je n'y étais pas et peut-être que si...j'en sais rien. Tous ces gens qui sont morts par ma main me hantent. Je me souviens de chaque visage, de leurs expressions au moment où je les ai tués. Je n'arrive pas à m'en défaire...c'est...

Je ne m'étais jamais autant étendu sur le sujet. J'étais partagé, je refusais qu'elle voit quel monstre j'avais été. La honte me rongeait, la peur qu'elle puisse me rejeter le jour où elle ouvrirait enfin les yeux sur l'homme que j'étais. Un chien de guerre.

Elle fit volte face, ses doigts dessinant le contour de mon visage. Je pouvais lire l'immense compassion et l'amour qu'elle me portait dans ses yeux.

Je me sentais faible, mis à nu devant elle. Mon orgueil en avait pris un coup.

Je baissai un instant le regard, elle me releva le menton entre ses doigts. Puis déposa ses lèvres sur les miennes tendrement.

_ C'est déjà un début. Sourit-elle.

Elle se colla à mon corps, son nez enfouit dans mon torse. J' humai ses cheveux à plein poumon. Ses ongles griffaient doucement mon dos me procurant mille et un frissons.

Ma bouche reprit possession de la sienne. Mes bras encerclant ses reins. Je la désirai plus que tout, j'avais soif d'elle, de son corps, de sa beauté, de sa gentillesse, de son intelligence.

Ses mains se firent plus aventureuses et caressèrent mes fesses à travers mon boxer. J'avais l'impression que rien d'autre n'existait à part le clapotis de l'eau et nous.

_ Fais moi l'amour. Murmura-t-elle.

Je n'attendais que ça depuis des jours.
(N/Spuffy: et nous donc ! *s'installe*) Pouvoir l'aimer à nouveau. Je pris son visage en coupe et déposai des centaines de baisers légers sur son visage, mordillant tendrement son cou. Je me délectai du mélange d'eau salée avec la saveur de sa peau.

Bella s'accrochait à mes épaules, et rejetait sa tête en arrière. Ma langue dessinait une ligne imaginaire de son cou jusqu'au milieu de ses seins. Une de mes mains empauma son sein droit et le caressait. Un soupir de contentement sortit de notre gorge au même moment.

Je cajolai amoureusement ses deux seins chacun leur tour. Jouant avec ses mamelons dressés. Puis elle me repoussa un instant. Sa bouche parcourut mes épaules, mon torse, elle joua de sa langue sur mes pectoraux. La sensation était divine.

Ma main glissa sur son mont de Venus. Je dorlotai son intimité à travers son maillot. La faisant geindre. J'observai Bella s'abandonner à ma douce torture, un de mes doigts se perdit dans la couture et fouilla ses lèvres intimes. Mon index se logea sur son clitoris dessinant des petits cercles dessus. Bella s'arqua et son bassin se colla encore plus à ma main. Je la soutenais d'un bras dans son dos.

Sa main s'engouffra dans mon boxer et empoigna ma verge. Je gémis. Elle cajolai du bout du pouce mon gland avant de débuter des vas-et-viens sur ma hampe fièrement dressée.

Je retrouvai le chemin de sa bouche, ma langue venant taquiner la sienne avec ardeur, étouffant nos gémissements. Le corps de Bella s'arque-bouta.

_ Edwardddd ! Cria-t-elle au moment de jouir.

Je la soulevai, Bella encercla mes hanches de ses bras autour de mon cou. Je nous conduisis ainsi jusqu'à la plage. Je l'allongeai comme si c'était le bien le plus précieux que je possédais et c'était le cas.

Je défis le nœud du haut de son maillot de bain. Le feu se reflétait sur sa peau qui était recouverte de gouttelettes d'eau. Ses seins se découvraient et ma bouche les ravageait avec application.

Mais j'en voulais plus, beaucoup plus.

La paume de ma main se baladait sur son ventre mouillé, j'arrivai vers sa culotte. Sa respiration était erratique. Je descendis le long de son corps et posai ma tête sur sa cuisse. Les deux nœuds me narguaient, j'en défis un. Bella s'était relevée sur ses coudes et rigolait.

_ Je trouve qu'Alice n'a pas eu une si mauvaise idée finalement.

_ Vraiment Major ?

_ Ô que oui...

J'embrassai son aine et cajolai du bout des doigts ses cuisses.

Je fis subir le même sort à l'autre, en gratifiant son aine de la même attention. Je découvris le petit triangle. Je soufflai sur son intimité, Bella frémissait.

J'écartai ses jambes un peu plus. Ma langue longea sa fente humide.

_ Ô mon dieu !

Je lapai consciencieusement son jus, et fis tournoyer ma langue sur son clitoris tout gonflé. Bella se tortillait sous moi. Je maintins son corps en place avec mes bras.

J'accélérai la cadence, jusqu'à ce que le corps de Bella se soulève et qu'elle jouisse. Je la trouvais magnifique. J'absorbai tout ce que je pouvais.

Je remontai le long de son corps et me plaçai entre ses cuisses. La friction de nos deux intimités me rendait fou. Surtout que Bella mouillait abondamment. Elle passa ses mains derrière mon dos et glissa jusqu'à mon boxer.

_ Assez joué Major Sexe.

_ Tu crois que je joue ?

_ J'en suis certaine Major Cullen.

_ Vraiment ?

Elle abaissa mon boxer et libéra ma verge tendue à l'extrême.

J'entrai en elle d'un coup de rein.

_ Ouiiiii !

_ Et là je joue !

Encore un coup de reins.

_ Ouiiiiii !

_ Mauvaise réponse mon amour.

Mon dieu, j'avais eu peur d'oublier à quel point c'était merveilleux d'être en elle. Je m'y sentais tellement bien, j'oubliai tous mes tourments quand nos corps ne faisaient qu'un. Ma cadence s'amplifiait, Bella s'accrochait à mes épaules. Nos corps moites coulissaient parfaitement l'un contre l'autre.

Je relevai légèrement sa jambe droite et mes pénétrations se firent plus profondes. Bella criait, me griffait le dos, tandis que je m'enfonçai toujours plus loin en elle. J'étais tellement proche du bonheur absolu. Je sentais les muscles des parois intimes de Bella se contracter de plus en plus.

Quand enfin elle hurla mon nom. Elle vint avec violence.

_ EDWAAAAARDDDD OUIIIIII !

_ DIEUUUUU BELLAAAAA !

J'avais joui longuement en elle par plusieurs jets, la raison: nos plusieurs jours d'abstinences. Je retombai sur elle évitant soigneusement de l'écraser. Elle passait ses doigts dans mes cheveux et embrassait mon visage.

_ Je t'aime. Souffla-t-elle.

_ Autant que je t'aime.

Je roulai sur le côté et la pris dans mes bras. Le feu crépitait, les vagues s'écrasaient sur les rochers, et j'avais ma Bella dans mes bras. Nous nous endormîmes ensemble.
(N/Spuffy: wow fait chaud ! Sauvons la planète, moi je dis !) (N/Caro : Douche froide ou pas ?)
BELLA POV

Je venais juste de me réveiller. J'étais dans le lit, je ne me souvenais plus du tout de comment j'y étais arrivée. Il m'avait semblé que je m'étais endormie sur la plage. Edward n'était pas là et je fus vite inquiète.

Nous avions discuté la veille, j'avais saisi, et j'étais soulagée qu'enfin il commence à s'exprimer sur le sujet. Même si je savais qu'on était loin de l'arrivée, au moins il m'avait prouvée qu'il était capable d'avancer. 
(N/Spuffy: bravo Edward !)
J'avais l'impression par moment que nos difficultés étaient insurmontables, de me battre contre des moulins à vent. Je voulais y croire, plus que tout même. Croire que nous pouvions surmonter ça ensemble.

J'avais simplement demandé conseil à Carlisle pour pouvoir lui apporter toute l'aide que je pouvais lui fournir. Le père d'Edward avait commandé ce livre en m'expliquant que c'était une des références majeures pour ce genre de trouble. Je savais pertinemment qu'Edward n'apprécierait pas, mais je ne m'attendais tout de même pas à cette réaction excessive.

Il ignorait à quel point je m'angoissais pour lui, à quel point ses absences du lit la nuit me prenaient aux tripes. Je m'imaginai le pire, je savais que pour lui ça semblait ridicule. Mais je n'étais pas sourde et les informations relataient souvent des histoires de vétérans qui en finissaient. J'étais terrorisée à l'idée qu'il puisse envisager de nous quitter de cette manière.

Certaines fois il hurlait la nuit sans même s'en rendre compte. Je n'osais même pas le réveiller de peur qu'il culpabilise encore plus. Je l'avais même entendu parler une langue étrangère. Plus je tentais de me raisonner et moins j'étais rassurée.

Le plus souvent il se calmait au moment où je le prenais dans mes bras. J'étais là pour lui, mais est-ce-que lui serait toujours présent pour nous ? Je ne pouvais pas prendre le risque, je l'aimais trop pour le laisser nous abandonner. Il était donc essentiel qu'il s'occupe de lui et qu'il se soigne.

J'en avais discuté avec Lucas. Il se faisait suivre deux fois par semaine chez un spécialiste dans ce genre de cas. Il en avait beaucoup parlé avec So avant. Elle lui avait expliqué que c'était un mal nécessaire pour avancer dans sa vie.

Sans compter que son parcours d'enfant et d'adolescent avait vraiment été très compliqué, empli de beaucoup de souffrance.

Je soufflai, mesurant l'ampleur de la tâche. Je priai tous les jours pour qu'il ait la force de s'en sortir.

C'était sur cette dernière constatation que je me décidai à me lever. Je m'enveloppai dans le drap et rejoignis le salon. Edward n'y était pas, j'avais le nez collé à la grande porte fenêtre qui donnait sur l'océan, noyée dans mes pensées.

Cet endroit était paradisiaque, Edward avait vraiment bien choisi. Même si je n'aimais pas qu'il dépense son argent pour moi. Il avait beau m'expliquer qu'il en avait plus qu'il ne pourrait jamais en dépenser, je ne m'y faisais pas.

Je sentis des lèvres se poser dans mon cou, puis deux bras forts m'enlacer.
(N/Spuffy: ah bon ? J'ai rien senti moi ! Sniiiiif !)

_ Bonjour mon amour. Souffla-t-il.

_ Bonjour mon chéri. Tu m'as manquée au réveil.

_ Désolé, j'ai été me baigner et j'ai préparé le petit déjeuner. Enfin préparer est un grand mot. Rigola-t-il.

Il me fit pivoter pour que je me retrouve face à lui. Il m'embrassa sur la bouche et ses mains se posèrent mes hanches. J'avais le goût du sel sur la bouche. Je lui mordis la lèvre inférieure. Edward fit mine d'être outré et me souleva d'un coup pour me jeter sur son épaule, comme un vulgaire sac de patate.

_ Edwarrrrrddd ! Lâche-moi ! Hurlai-je.

_ Mais avec plaisir ! Rit-il.

Il me lâcha avec force sur le lit. Je rebondis et Edward me surplomba. On aurait dit un animal sauvage. Un félin avide de chair fraiche. Il grognait et commençait à me chatouiller. Je riais aux éclats.

_ J'ai faim ! Scanda-t-il. Il semblerait que je doive te déballer avant de pouvoir...

Il semblait s'être perdu dans la contemplation de mes jambes.

_ Pouvoir ?

_ T'honorer comme il se doit !

_ Programme fort intéressant Monsieur Cullen. Plaisantai-je

_ N'est-il pas ?

Il trouva aisément comment me débarrasser du drap encombrant.

_ Tu ne devrais jamais cacher à ma vue ce corps si magnifique. Murmura-t-il.

J'allais mourir de combustion spontanée.
(N/Spuffy: +1 ! Biiiiip ! Spuffygirl92 est morte en cette soirée de Bêtattitude...Paix à son âme) (N/Caro : Non faut que j'te réanime ! Ne me laisse pas !)

On était le 31 décembre. Nous avions passé six jours merveilleux, il en restait encore six. J'avoue qu'au bout du deuxième jour, Matt me manquait. On l'avait appelé plusieurs fois, et il m'avait expliqué qu'il s'amusait énormément avec ses grands-parents. Il avait fait de la luge avec Emmett et Jasper. Charlie avait pris quelques jours pour rester avec son petit-fils. J'étais contente que mon père prenne son rôle de grand-père à cœur. Matt n'avait qu'une hâte: découvrir les joies du ski et j'avoue que cette perspective ne m'enchantait guère. Mais que voulez-vous ? J'étais à des milliers de kilomètres de lui, difficile de m'y opposer. Je savais que jamais Carlisle ni Esmèe ne risqueraient la vie de mon bébé. Mais j'étais une mère avant tout, et une mère poule d'après les autres.

C'était la plus merveilleuse chose qui me soit arrivée avant Edward, la seule chose positive de mon passé.

J'observai Edward sortir de l'eau, ses cheveux collés à son front. Il passa une main dedans, j'allais devenir folle rien qu'en le voyant. L'eau dégoulinait le long de son torse musclée. Des gouttelettes d'eau perlaient sur ses cuisses, ses mollets. La simple vue de son corps m'électrisait. Mon cœur s'affolait toujours autant, ma respiration était plus hachurée.
(N/Spuffy: Non sérieux ! T'as décidé de me tuer ?)(N/Caro : je crois en effet ! lol)

Je repensais à toutes ces nuits que l'on avait partagé. Pour la première fois depuis son retour, il commençait à s'ouvrir de plus en plus à moi. Je l'écoutai religieusement, étant attentive à tout. Le ton de sa voix. Sa respiration. J'avais mal quand il avait mal. Il ne m'avait pas parlé que de ses mauvais moments. Les drôles aussi avec Lucas et les autres.

Edward s'avançait vers moi. Je ne pus m'empêcher de sourire bêtement. Il se jeta à genoux face à moi. M'arracha mon livre des mains, regarda la couverture et ébroua ses cheveux au-dessus de moi. Puis il prit possession de mes lèvres offertes pour lui.

Dieu que je l'aimais.
(N/Spuffy: Définitivement DEAD !)

_ Je t'abandonne dix minutes et tu m'oublies dans les bras d'Edgar Allan Poe ? 
(N/Spuffy: c'est inhumain ! Dégage Bella que je te montre comment on fait !)
_ C'est à cause de toi, je m'occupe l'esprit pour éviter de trop te déshabiller du regard.

Je mis ma main sur la bouche.

J'arrive pas à croire que j'ai pu te dire ça.

Son sourire en coin me fit fondre.

_ Personnellement j'aime quand tu me déshabilles tout court.

_ Edward. On a passé plus de temps à faire l'amour qu'à visiter. On va ramener quoi comme photos à Matt ? 
(N/Spuffy: à part ses deux parents nus sur la plage ? MDR)

_ Je sais pas, tous les endroit où on a fait l'amour. 
(N/Spuffy: t'es pire que moi !) (N/Caro : je crois bien) Il n'est pas obligé de le savoir. Mais je pense qu'on risque d'avoir un problème de carte mémoire.

_ Très drôle.

_ J'y peux rien si tu me fais perdre la tête. Le seul hic c'est que ton frère risque de comprendre et c'est pas un sceau d'eau qu'il nous balancera cette fois. Mais après tout on s'en fout.

Il m'allongea sur le sable chaud.

_ On s'en fout. Confirmai-je.

Il m'embrassa à nouveau.

_ Je crois qu'il vaut mieux arrêter là si on veut avoir une chance d'aller visiter le Mauna Loa.

_ Le quoi ?

_ Le volcan le plus grand du monde

_ Y'en a pour deux jours de marche. Me plaignis-je. Je suis déjà pas à l'aise à plat alors l'ascension d'un volcan très peu pour moi. J'suis pas un Marines entrainé !

_ Respire Bella, et tu sais très bien que je ne te mettrai jamais en danger sciemment. Alors on va prendre une douche et ensuite tu t'habilles normalement.

_ Pas de rangers ?

_ Pas de rangers. Rit-il. Des marches forcées j'en ai fait assez pour deux.

_ On va faire quoi alors ? 
(N/Spuffy: à part s'envoyer en l'air ? Ok je sors Wink )

_ Tu verras.

Après une douche à deux bien évidement, je m'habillai donc « normalement » pour rejoindre Edward qui avait loué un 4X4 pour l'occasion. Il portait ses RayBan et affichait un air satisfait et fier de lui. Je me demandai ce qu'il avait encore inventé. Il démarra.

La végétation luxuriante était vraiment magnifique. On arrivait aux abords de la ville. Il avait l'air de savoir parfaitement où il allait.

Deux jours avant, on avait visité Hilo et sa région. Entre les cascades, les fleurs aux couleurs chatoyantes et les parcs, on en avait pris plein les yeux. Hawaï était vraiment splendide.

On s'avançait vers une piste de décollage. Je regardai Edward avec suspicion. Il avait quoi en tête encore ? Il arrêta le 4X4 près d'un grand hangar. Il y avait des avions, des hélicoptères. 
(N/Spuffy: me dites pas que c'est pas vrai !)

Je restai interdite dans la voiture n'osant plus bouger.

_ Viens avec moi mon amour.

_ Edward tu...

Il me prit la main.

_ Suis-moi.

J'obtempérai. Il nous mena directement dans un bureau. Un homme d'une quarantaine d'années se trouvait derrière une table.

_ Bonjour. Salua mon amoureux.

_ Vous êtes le Major Cullen je suppose, et vous êtes Bella ?

_ Euh...moui. Couinai-je.

_ Je suis l'oncle de Brian enfin Lucky. Sam.

_ Ravi Sam.

_ Moi aussi Major, alors la retraite ?

_ Ça peut aller.

Edward me serra contre lui.

_ Mouais. Je sais ce que c'est, quand je suis rentré de la guerre du golf ça n'a pas été facile. J'étais pas le seul. Enfin, ça ne sert à rien de remuer le passé. N'est-ce-pas ?

Edward abonda dans son sens d'un signe de tête.

_ Alors prête pour votre baptême de l'air mademoiselle Bella ?

_ Mon qu..quoi ?

Je tournai la tête vers mon amoureux, il affichait un sourire narquois.

_ Disons que tu voulais visiter le volcan, mais c'est assez ardu et je tiens à te ramener en un seul morceau à la maison. Donc j'ai opté pour l'hélico, c'est plus sûr.

_ Je...je...

_ Tu ?

_ Mais c'est...je veux dire...t'es dingue.

_ Je sais.

Je n'osai imaginer la facture, même si c'était pour me garder en vie, quand même !

_ Je fais le plein et on y va. Aller Bella, vous allez adorer !

_ Ouais alors là c'est pas sûr. Grognai-je.

Edward m'aida à m'installer dans l'hélico. Je devais être folle d'accepter de voler là-dedans. J'avais confiance en Edward. Mais le crash. J'effaçai ces mauvaises pensées de mon esprit. Je tirai un coup sur la ceinture pour être certaine qu'elle me tenait correctement. Sam venait de monter et trouvait ça hilarant apparemment.

_ Courage, j'ai piloté des hélicos pendant la guerre du Golf. Alors là c'est de la rigolade.

_ C'est censé me rassurer ?

_ Mettez votre casque sur les oreilles, vous n'avez qu'à parler et le micro fera le reste.

_ Combien de fois as-tu pris l'hélicoptère Edward ?

_ De très nombreuses fois Bella, j'te jure que ça ne risque rien. 
(N/Spuffy: ça serait sal**** que ça risque justement à ce moment-là ! Oups! Me dis pas que j'ai donné une idée! Peur !)(N/Caro : NIARK ! NIARK !)

Il posa sa main sur la mienne. Ce type allait finir par me tuer.

Sam mit en route l'appareil, les pales prenaient de la vitesse et moi je m'accrochai à Edward de toutes mes forces. L'engin s'éleva dans les airs.

_ J'ai le vertige Edward.

_ Je sais, je suis là. Contente toi de regarder et le paysage te fera oublier le reste.

Bah voyons.

On prenait de l'altitude. J'avais fermé les yeux.

_ Bella mon ange, fais moi confiance.

Ok. La confiance, mot récurent ces derniers temps. J'ouvris les yeux et ce que je vis me coupa le souffle. On surplombait l'île, l'océan pacifique, la nature chatoyante. On pouvait même voir le Kilauea, et sa lave en fusion qui descendait pour se jeter dans l'océan.

_ C'est beau n'est-ce-pas ? Me demanda Sam.

_ Magnifique.

_ Bingo Major, elle n'a plus peur.

Plus peur. Fallait le dire vite, mais disons que mon esprit était surtout attiré par ce qui se trouvait à l'extérieur.

_ On dirait. Constata Edward.

_ On va se diriger vers le Mauna Loa, il n'est plus en activité depuis 1984. Mais il se réveillera certainement un jour.

_ Ouais bah si on pouvait éviter que ce soit aujourd'hui Sam, ça m'arrangerait.

_ Ça m'arrangerait moi aussi. S'esclaffa Sam. Regardez au nord.

Au nord, nan mais il en a de bonne lui ! J'suis pas un Marines ! Pensai-je.

Edward me fit signe du doigt. Il rigolait. Je lui donnai un coup de coude. Le Mauna Loa s'élevait. Il n'y avait rien autour. On se serait cru dans le désert, il n'y avait que du sable, enfin des restes de laves érodées. Du moins c'est ce que je supposais.

_ C'est le plus grand Volcan du monde, il s'enfonce jusque dans la plaque océanique.

Sam nous servait de guide touristique.

_ Wow ! Ok, ce truc est une bombe.

_ Non il n'est pas explosif Edward.

_ Ça me rassure. Soufflai-je.

Le volcan était couronné par une immense caldeira, on pouvait encore voir les canyon tracées par les dernières coulées de lave. Je me sentais toute petite.

_ C'est vraiment magnifique.

_ Je ne dirai pas magnifique quand tu es là à tenir la comparaison.

Je rougis jusqu'à la racine des cheveux.

J'admirai cette force de la nature si tranquille à première vue et prêt finalement à tout ravager sur son passage.

Sam nous fit faire le tour de l'île et même les autres. Edward prenait des photos de ce petit coin de paradis. Je posai ma tête sur son épaule, il ouvrit son bras et je me laissai porter par la magie du moment.
(N/Spuffy: en même temps tu veux faire quoi d'autre à cette altitude ? Oh ! Ok ! Oui, pourquoi pas ? Lol obsédée ? Non !)(N/Caro : Si peu...)

Mais il fallait bien que la magie s'arrête. Nous rentrâmes à l'héliport. Edward sauta de l'appareil et m'offrit sa main. Je descendis et il me colla contre son torse et frotta son nez contre le mien.

_ Merci.

_ De quoi mon amour ?

_ De tout, d'être là avec moi Edward, de me faire découvrir tant de chose.

_ Merci à toi.

Sam sortit à son tour.

_ Alors Bella, on est tous entier non ?

_ Merci Sam.

_ C'était un plaisir. Allez fêter la nouvelle année les jeunes.

Edward lui serra la main.

_ Euh juste un diner en amoureux. Expliqua Edward.

Il avait l'air gêner en disant ça. C'était pas son genre. J'étais simplement surprise.

Nous reprîmes la voiture, nous retournâmes à la maison sur la plage. Edward était silencieux et moi aussi.

_ Tu devrais aller prendre un bon bain mon amour.

_ Attends je vais t'aider à préparer le diner.

_ Non, je m'occupe de tout. Toi t'es en vacances.

_ Edward, tu l'es aussi. Tu me caches quelque chose ?

Il se raidit.

_ Mais non, je te jure que tout va bien. Fais ce que je te demande. S'il te plait.

Ok, il me cachait quelque chose. Je le sentais, je le savais.

J'entrai dans la salle-de-bain immense. J'ouvris l'eau chaude et tandis que le bain se remplissait, je retournai dans la chambre, afin de préparer mes affaires pour ce soir. Je riais jaune en trouvant un vêtement emballé où était inscrit de la plume d'Alice : Bella 31 décembre.

Je pris la housse et retournai dans la salle-de-bain. Je me déshabillai et entrai dans le bain. Il y avait des sels de bains différents. J'en pris quelques uns. Ils diffusaient une odeur agréable. Il y avait aussi toutes sortes d'huiles essentielles. Je prenais celle à la fleur de tiare. Je trouvais l'odeur tout à fait agréable. Mon corps se détendait doucement.

J'évacuai mes peurs profondes un instant. Évitant de trop penser à l'attitude d'Edward. Évacuant mon stress. Je restai un long moment avant de me décider à sortir.

Je me séchai, repoussant l'échéance de la découverte de ma tenue. Je pris une grande respiration et ouvris la housse. Je dépliai le tissu. C'était une robe bustier bleu en mousseline. Le tissu était très fin et léger. Elle avait même prévu le string et les chaussures. Je rougis encore et toujours. Si Edward ne me tuait pas, c'est Alice qui m'achèverait.

J'enfilai le tout. Je démêlai mes cheveux, et les montai en un chignon lâche. Je me maquillai légèrement. Je sortis de ma cachette et me rendis à l'extérieur. Edward se tenait face à moi en costume beige en flanelle. Je le trouvais époustouflant.

Il vint à moi et me fit un baise-main.

_ Tu es splendide.

_ Merci, toi aussi.

_ Et tu sens merveilleusement bon.

Je me mordis la lèvre inférieure en baissant la tête et remarquai qu'il n'avait pas mis de chaussures.

_ Acte de résistance contre ma sœur. Se justifia-t-il.
(N/Spuffy: MDR)

Je pris les miennes et les jetai derrière mon dos.

_ Acte de solidarité envers toi.

Nous rîmes, puis mon regard se posa derrière lui.

La table était dressée sur la plage. Elle avait une jolie nappe blanche. Un photophore rouge au milieu.

_ Ô mon dieu ! Comment as-tu fait ça aussi vite ?

_ C'est un secret.

Il me conduisit jusqu'à la table et me tira la chaise. Je m'installai, comme il ne pouvait pas la pousser, il la souleva.(N/Spuffy: Waouh ! *bave*)

Avant de s'asseoir il nous servit une coupe de champagne.

_ A nous. Trinqua-t-il.

_ A nous. Répétai-je.

_ On peut commencer si tu le souhaites. Me dit-il en montrant la cloche sur l'assiette.

Je la soulevai, et découvris un plat savamment préparé.

_ Ça s'appelle du saumon laumilomi, ce sont des dés de saumon mariné dans de la tomate et de l'oignon.

_ Comment tu sais ça ?

_ Sachez ma chère que je suis un homme plein de ressources.

_ Ça figure-toi que je le savais.

_ J'ai mes informateurs.

Un groupe d'homme nous rejoignit avec toutes sortes d'instruments à cordes. Je reconnus deux ukulélés et différentes guitares.

Edward leur fit signe de commencer. J'étais abasourdie par ce qu'avait préparé Edward. Comment et quand avait-il trouvé le temps de faire tout ça ? Je trouvais la musique vraiment très jolie, le son des vagues se mariant parfaitement. L'attention d'Edward à mon égard était si délicate. Sans compter que le saumon était délicieux.

Nous ne nous quittions pas du regard.

Un serveur débarrassa notre plat et un autre nous ramena la suite.

_ J'espère que tu as encore faim ?

_ Je vais faire un effort, mais si tu ramènes une baleine à ma place à Seattle, tu ne pourras pas te plaindre.

_ T'as encore de la marge, y a pas de risque.

Je soulevais le couvercle du plat.

_ Qu'est-ce que c'est ? M'enquis-je.

_ C'est du Poke.

_ Du Poke ? Répétai-je.

_ Oui c'est du calmars coupé en petits morceaux et mariné dans une sauce à base de soja avec de l'oignon et du limu.

_ Du limu ?

_ C'est des algues.

Je fis une grimace, mais me repris.

_ En tous cas ça sent bon.

_ Qui ne tente rien n'a rien.

J'avais la sensation qu'il avait dit cette phrase plus pour lui que pour moi. La musique m'envoutait, enfin d'après moi c'était l'ensemble qui m'envoutait. C'était vraiment très bon, fin. J'étais impressionnée par ce que j'arrivai à manger. Pas que moi vu l'expression d'Edward.

_ S'il te faut ce genre de nourriture pour manger, je veux bien nous faire livrer un cargo. Plaisanta-t-il.

Plaisanter était un grand mot. Edward savait pertinemment que la nourriture n'était pas mon truc. J'aimais cuisiner, mais n'aimais pas me sustenter. Ce qui l'inquiétait bien évidemment. Il avait tenté à plusieurs reprises sous des allusions cachées (enfin presque) de m'en parler.

A la naissance de Matt, entre les études et le reste, je ne prenais jamais le temps de manger. J'avais maigri c'est vrai, et mon organisme s'était habitué. Ce n'était pas de l'anorexie. J'en étais pas à ce point-là. Emmett aussi me faisait ce genre de remarque, j'avais beau lui expliquer que je n'étais pas comme lui, rien n'y faisait.

_ Mon dieu, je vais exploser ! J'ai mangé pour les dix ans à venir ! M'exclamai-je.

_ J'espère pas. Il y a le dessert.

_ Wow Edward, tu veux me gaver ?

_ Non, mais tu vas voir il paraît que c'est délicieux. On nous fait une fleur, ce dessert n'est jamais servi en dehors du lu'au. C'est une fête.

Le dessert arriva.

_ C'est un pudding à l'ananas et au lait de coco.

Le pudding n'avait jamais été ma tasse de thé. Mais je m'en remettais totalement à Edward.

Je pris une cuillère, tandis qu'Edward nous resservait du champagne. J'allais finir par chanter la Traviata, et rouler sous la table s'il n'arrêtait pas.

_ Alors ?

_ Excellent, léger. Sincèrement c'est un délice.

_ Je suis ravi que ça te plaise.

Il y goûta et confirma. La fin de repas approchait, les serveurs débarrassaient. Je me demandai comment il pouvait faire aussi vite. Nous étions très isolés. Quand Edward les remercia avec un pourboire, ils s'éloignèrent et j'entendis le bruit d'une camionnette.

_ Tu m'as bien eue.

_ Tu t'attendais à quoi ? Des elfes de maisons comme dans Harry Potter ?

_ Tu as lu Harry Potter ?

Il hocha la tête et passa une main nerveuse dans ses cheveux.

_ Disons qu'il fallait bien que je m'occupe quand les autres partaient « chasser ». Expliqua-t-il en mimant les guillemets.

Je posai mes coudes sur la table et mon menton sur mes mains.

_ Tu n'es jamais aller « chasser » pendant toutes ces années.

_ Non, enfin si on exclut la psy. Mais là c'est pas moi qui chassait.

_ Pauvre petite proie facile.

_ C'est curieux je ressens comme une pointe de sarcasme.

_ Vraiment curieux en effet.

Edward congédia les musiciens en leur donnant quelques billets. C'est certain il allait me tuer.

Il recula un peu sur sa chaise et m'invita à m'asseoir sur ses genoux. Je ne me fis pas prier. La chaise s'enfonça un peu dans le sable.

_ En effet va y avoir un sur-poids de bagages en rentrant. Commenta-t-il.
(N/Spuffy: Enf****)

_ Hey ! Je lui donnai un coup dans le plexus.

Lui, il riait et embrassait ma tempe.

_ Tu es parfaite Bella.

_ Mouais. TU es parfait. Insistai-je.

_ Ô que non ! Mais je tente de m'améliorer.

_ T'imagines que ça fait déjà six jours que nous sommes ici ?

_ Et ?

_ Le temps passe trop vite je crois.

Il me serra contre lui.

_ Six jours très intenses, on a beaucoup parlé.

_ Oui, et c'était vraiment nécessaire je pense.

_ Et où on a beaucoup fait l'amour. Rigola-t-il.

_ Ça aussi c'était d'une nécessité absolue ?

_ Bien évidement, et tu sais quoi ? Il nous reste encore six jours.

Je passai mes bras autour de son cou. Il souda son regard au mien.

_ Ce qui veut dire. Vu que nous avons beaucoup discuté et qu'il n'y a pas de gnomes de quatre ans pour nous interrompre, qu'on va pouvoir faire deux fois plus l'amour.

_ Deux fois plus. Dis-je pensive.

_ Ouep.

_ Autant dire que nous ne sortirons plus du tout du lit. Ris-je.

_ Y a plein de lieu où on ne l'a pas fait. Me contredit-il son sourire en coin accroché à son doux visage.
(N/Spuffy: ata ! Je change de culottes ! Gloups ! J'en ai plus, tant pis !)

Je dessinai d'un doigt fugace ses traits. Quand un bruit sourd pareil à une explosion le fit se lever avec moi dans ses bras. Il avait les yeux rivés sur le large. Le feu d'artifice.

_ Désolé, mauvaise habitude. S'excusa-t-il.

_ C'est pas grave. C'est pas comme si je détestais être dans tes bras. Sans compter que tes bras sont les meilleurs endroits du monde.

Il s'assit sur le sol, je me calai entre ses cuisses, mon dos sur son torse. Il passa ses mains sur mon ventre, il entrelaça nos doigts. Nous admirâmes le feu d'artifice.

_ Bonne année mon amour.

_ Bonne année mon chéri.

Je tournai la tête vers lui pour l'embrasser. Puis on reporta notre attention sur le spectacle qui s'offrait à nous. Toutes ces couleurs qui transperçaient le ciel, se reflétant sur l'océan. J'étais subjuguée par l'instant.

Le bouquet final embrasa le ciel. Edward resserra son étreinte sur moi. J'eus un pincement au cœur une fois le feu d'artifice terminé. C'était un moment magique, juste pour nous. Du moins c'était comme cela que je le ressentais. Edward s'écarta de moi. Je grognai face à cette perte.

Il était agenouillé devant moi. Il passa une main nerveuse dans ses cheveux, se pinça l'arête du nez. Je sais plus à quel moment j'avais paniqué. Il avait dégluti avec difficulté. Ses yeux fixaient mes mains qu'il triturait nerveusement.

Ok...

_ Y a un problème ? Paniquai-je.

_ Non, non. Aucun. Mais j'ai quelque chose à te dire, et je souhaiterai que tu ne m'interrompes pas s'il te plait.

_ C'est si grave que ça ?

_ Bella.

_ Ok, ok. Je me tais.

Plus nerveuse tu meurs. Je luttai contre l'envie de partir en courant, surtout quand ses deux émeraudes se mirent à me fixer intensément.

_ Bella. Tu sais combien je t'aime. Grâce à toi j'ai appris ce qu'était l'amour véritable. Tu m'as redonné le gout de vivre, alors qu'en revenant j'étais persuadé d'arriver à peine à survivre. Toi et Matt vous êtes ma vie désormais. Je n'en serais certainement pas là sans toi. Tu as été ma meilleure amie, ma maîtresse, ma petite amie. Mais...

Il fit une pause.

Aie c'est la que les choses se compliquent. Pourquoi y a toujours un mais ? Méditai-je.

_ J'aspire à d'autres choses. J'étais à deux doigts de fondre en larmes. Je sais que je suis incapable de vivre loin de toi. Épouse-moi.

Que je quoi ? Stop on rembobine. J'ai pas tout saisi, il a bien dit ce qu'il a dit ? Que je l'ép...

L'épouse Bella, l'épouse.

Ô merde alors...
(N/Spuffy: je dirais même plus ! Merde! Elle est où la suite ?) (N/Caro : l'auteur vous informe qu'elle est partie dans un coin reculé d'Hawaï sans connexion internet...Ciao)
Moi Sadique ? Qui a dit Sadique ! Je sens que ma côte va encore dépasser un niveau sur le Fo ! N'est-ce pas Maielle ? Mdr

Un chapitre tout en chaleur ! lol

Maintenant place à une autre nouvelle. Tout l'avance que j'avais réussi à acquérir pendant les vacances c'est envolé en fumé. Donc je ne sais pas quand le prochain chapitre arrivera. Je les avancé, mais je ne peux rien vous promettre.

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