mercredi 14 avril 2010

33 Une sortie très chaotique ? (S'éveiller)




POV D'EDWARD

On attendait tous ça, Emmett dansant le french cancan. Franchement Bella était très machiavélique par instant. Ce n'était pas la fille d'Aro pour rien. Alice et Rose étaient montées pour aider Em' à s'habiller. J'essayais de ne pas me focaliser sur les pensées de mes sœurs, mais ce n'était pas si aisé que ça. J'observai Bella, qui discutait avec Esmè dans la cuisine. Jazz modifiait l'ordi, encore une fois. Démétri et Jane étaient dans la même pièce, mais étaient séparés par une espèce de distance réglementaire. Démétri se posait de plus en plus de questions sur les sentiments qu'il éprouvait pour Jane, mais il ne savait pas les interpréter. Moi j'étais au piano, je jouais tout ce qui me passait par la tête, quand un air me revint. Il reflétait parfaitement mon état d'esprit pendant cette journée sans elle. Je sentis deux bras autour de mon cou. Bella déposa un baiser tendre dans mon cou, et se laissa bercer par la musique. Puis s'assit sur mes genoux, quand j'arrêtai.

_ Sonate au clair de lune, de Beethoven 1er mouvement ! Affirma t-elle.

_ Dix sur dix, princesse. Avec les félicitations du jury.

_ Pourquoi, tant de mélancolie ?

_ Disons que c'est ce que j'ai éprouvé aujourd'hui.

_ Oh ! Dans les bois ?

_ Non ! Avant !

Je croisai son regard, il était rempli de malice. Elle m'avait eu tout simplement.

_ Dites donc, vous savez que vous méritez la fessée, mademoiselle.

Elle glissa sa bouche vers mon oreille.

_ Vraiment, monsieur et c'est vous qui allez vous en charger, j'espère. Susurra t-elle.

Mon dieu, ce qu'elle déclenchait en moi, était indescriptible. Mon regard se noircit d'un coup. Elle sauta de mes genoux et se dirigea vers l'extérieur. Mais je la rattrapai et la plaquai sur un des canapés.

_ Oh pitié tous les deux, allez répandre vos hormones ailleurs. J'en ai assez, avec les sentiments ambigus des deux autres. Supplia Jazz.

Nous nous séparâmes à contre cœur. C'était pas facile de vivre tous les jours avec un empathe. Jane et Dém avaient relevé la tête. Mais je n'étais pas sur qu'ils avaient compris l'allusion. Alice et Rose descendirent enfinles escaliers en sautillant. Elles vinrent embrasser Bella.

_ Merci, sans toi rien n'aurait été possible. C'est un moment d'anthologie ! Affirma Alice.

_ Emmett Cullen ! Un pari est un pari ! Je sais que tu en as perdu deux aujourd'hui ! Mais fallait pas jouer ! Cria Rosalie.

_ Deux paris ? Qu'elle était le deuxième ? Demanda mon ange.

_ Oh, laisse tomber. Répondis-je.

_ Rose ! Alice !

_ Ok ! Emmett a parié que toi et Edward, vous n'attendriez pas la fin des cours pour vous envoyer en l'air. Expliqua Rose.

_ D'accord. Sympas ! La confiance règne !

_ D'ailleurs, merci tous les deux ! Grace à vous j'ai récupéré la moto que j'avais du lui acheter, après avoir perdu mon autre pari.

_ Mais de rien Jazz. Ravie de t'avoir rendu service. Répondit Bella sarcastique.

Je levai les épaules, en signe d'excuse. Bella rougissait furieusement. Je savais que ma famille était au courant de nos besoins physiques assez fréquent, mais Bella était très innocente sur ce coup. Puis Alice appuya sur le lecteur de cd. C'était le signe que ça allait commencer.

Emmett était affublé d'une robe rouge à frou frou noires, des bas, des talons hauts. Tout le monde était écroulé de rire. Il avait des plumes accrochées à une perruque. Mon dieu qu'elle grâce il avait ! Il commença le show en faisant des pas chassés, et soulevant sa robe, la secouant, nous dévoilant ses portes jarretelles, ainsi que sa culotte spéciale. Il levait une jambe après l'autre tout en pestant, contre lui-même pour avoir été exclu. Il avançait et reculait en rythme, avec la musique. Puis moment de franche rigolade pour nous, et de la honte du siècle. Il s'emmêla dans sa chorégraphie, ne sachant plus quelle jambe lancé, il jeta la droite et shoota dans un vase Ming, d'une valeur inestimable, s'apercevant de sa bêtise, il jeta sa jambe gauche et glissa sur le tapis.

Un bruit assourdissant, nous parvint au moment ou il se retrouva les quatre fers en l'air, nous dévoilant sa partie la plus intime, moulée à la perfection dans sa culotte en dentelles Jazz n'en pouvait plus, s'il avait été humain, il aurait mouillé son pantalon. Même Carlisle et Esmè rigolaient à gorge déployé. Rose tapait des mains pour l'encourager, elle était fière de lui. Dém' et Jane ne se contrôlaient plus et se regardaient en riant. Bella pleurait de rire, tout en s'excusant devant Emmett. Alice filmait la scène. La villa malgré le danger qui rodait, respirait le bonheur. Le final tant attendu arriva, Emmett nous tourna le dos, souleva sa robe et nous montra sa croupe. Nous applaudîmes, et Emmett salua son public.

_ Satisfaite, moustique ?

_ Très ! HI ! HI ! HI ! HA ! HA ! HA ! Désolée.

_ C'était très bien, mon chéri. Pouffa ma mère.

_ Le Moulin Rouge t'attend Emmett ! S'esclaffa Jazz.

Il bougonna, et monta se changer, sous une salve d'applaudissements, et de sifflets.

_ Merci, mon amour, pour ce bon moment. Dis-je en l'embrassant.

_ Non merci à Emmett d'être tout simplement Emmett !

POV DE BELLA

Ah Emmett, j'adorai ce type ! Franchement, quelles jambes, quel swing. Je devrai penser à remercier le prof de gym. La villa était bien gaie ce soir. Ca faisait plaisir à voir. Surtout après cette journée interminable. Jane se leva et se dirigea vers le jardin, je la suivis. Edward, soufflait et dodelinait de la tête, résigné. Je m'avançai et la cherchai. Elle était appuyée contre un arbre, elle semblait perdue dans ses pensées. Si j'avais osé… Mais non bien sur.

_ C'est dangereux de venir seule ici pour toi !

_ Démétri ! Sors de ce corps ! Maintenant ! Rigolai-je.

_ Très drôle !

_ Ecoute, du calme, zen !

_ Bella, c'est pas un jeu !

_ Tu crois que je ne le sais pas !

_ Bien sur que si mais…

_ Je ne suis pas là pour ça, mais pour te parler de Dém'. Tu ressens quelque chose pour lui, non ?

_ Ce n'est ni le lieu, ni l'endroit pour avoir ce genre de conversation.

_ 2025 en janvier, ça te convient ?

_ Grr, Bella c'est pas aussi simple. Depuis Heidi, Dém' est comment dire ? Distant.

_ Désolée, pour Heidi. Je… ne…

_ Bella, arrête de croire que tout est ta faute ! Elle a choisi et Sulpicia voulait la place d'Aro bien avant ta naissance. Dém' et Heidi ont été très proche à une période, disons qu'ils avaient des relations intimes. Ca n'a pas duré, c'est arrivé quand Félix t'as…Enfin. Il s'en veut d'avoir été manipulé. Je ne sais pas s'il a assez confiance en moi.

_ Il t'aime beaucoup, je le sais, je le sens

_ Il ne me voit pas comme ça. Pour lui je suis un garde qui à pour mission de te protéger, et accessoirement je suis la sœur d'Alec.

_ Et ben, à nous de faire en sorte qu'il te voit différemment. Dis-je en baillant.

_ Je crois que c'est l'heure d'aller au lit pour les princesses, jeune fille. Tu seras mariée avant que Dém se réveille.

_ Moi ! Mariée ! Tu rigoles ?! Vu les expériences autour de moi, c'est pas pour demain !

Jane rigola et m'accompagna jusqu'à l'intérieur. Edward m'attendait patiemment, tandis que Dém, jouait à la WII, aux sabres exactement avec Emmett et Jazz. Ils imitaient les samouraïs, mon dieu que c'était drôle. Edward vint m'enlacer et monta avec moi. Je rentrai dans la salle de bain pour me doucher, suivie de près par mon amoureux. D'après lui, nous avions quelque chose à finir. Après ce petit passage sportif dans la salle de bain, il entreprit de me sécher tendrement. Puis une fois au lit, je lui expliquai ce que m'avait dit Jane à propos d'Heidi et de Dém'.Il ne semblait pas surpris, le moins du monde. Je me redressai sur mes coudes et l'observai, il se pinça l'arête du nez, nerveusement.

_ Edward Anthony Cullen ! Tu le savais !

_ Mon amour, écoute…

_ Depuis quand ? Le coupai-je.

_ Quand Félix t'a enlevée. Démétri y a pensé, pendant qu'on te cherchait. Je lui ai promis de ne rien dire. Bella, c'est difficile pour lui. Il avait confiance en elle. Même s'il ne l'aimait pas, ils étaient proches. Heidi a cru que si il l'avait quittée c'était à cause de toi…qu'il t'aimait. C'est là qu'elle a décidé de couvrir les agissements de Sulpicia à ton père.

_ Mais c'est ridicule ! Démétri est un grand frère, pour moi. Il m'aime comme sa sœur !

_ Bella, tu es une femme magnifique. Les femmes, humaines ou vampires, te jalousent. Même Rose au début !

_ Edward les rideaux, c'est fait pour les fenêtres, ça se fument pas ! J'ai déjà du mal à croire que tu puisses me trouver de l'intérêt.

_ Bella, je crois que mon intérêt pour toi est flagrant. J'te le prouve plusieurs fois par jour non ?

Il m'embrassa langoureusement. Mais pourquoi avais-je la sensation que monsieur tentait de détourner la conversation. J'abandonnai ses lèvres à contre cœur.

_ Alors c'est pour ça que tu ne voulais pas que je parle à Dém'. Quand tu as dit qu'il n'était pas prêt, c'est a ça que tu songeais.

_ En effet.

_ Ok, j'ai saisi. Mais c'est pas une raison pour nous laisser abattre. Dis-je avec un sourire.

_ Bella, tu es incorrigible.

_ C'est pour ça qu'tu m'aimes !

_ Mouais, entre autre. Dodo mam'selle !

_ Je t'aime Edward.

_ Moi aussi, mon amour.

POV DE DEMETRI

J'étais là à jouer, comme un gamin à ce jeu vidéo, mais le plus drôle dans cette histoire, c'était que je m'amusais. Moi Démétri. Bella me reprochait souvent d'être un pince en rire. J'étais trop absorbé par mon job. Je devais la protéger. C'était mon rôle. Je redoublai de vigilance depuis que j'avais appris la trahison d'Heidi. Je ne comprenais pas, nous avions était si proche tous les deux…Comment avait-elle pu imaginer que j'étais amoureux de Bella ? Je ne l'aimais pas elle, voilà tout. Pendant tout ce temps elle cachait les intentions réelles de Sulpicia. Si seulement, j'avais été plus attentif. Peut-être que j'aurais évité le pire à Bella. 

Les choses avaient changé, je m'étais écarté des autres gardes depuis cette découverte. Même mon meilleur ami en pâtissait, je savais qu'Alec comprenait mon choix. Mais Jane devait se sentir seule, sans son frère et Heidi était sa meilleure amie. Nous n'avions que très peu parlé depuis ce jour. Je savais que ce premier jour au lycée avait été dur pour elle, et pour moi. Les ados et surtout les mâles étaient des vrais prédateurs pour le beau sexe : les filles, quoi. Et voir ces deux grands dadais, roder autour de Jane et Bella, m'avait énervé. Edward ne pouvait pas intervenir directement, pour les raisons que nous connaissions tous. 

Mais moi en tant que frère et ami, je le pouvais. Un des types avait même osé inviter Jane à ce fichu bal du nouvel an, et le pire c'est qu'elle ne lui avait pas dit non. Fréquenté des humains, mais où va-t-on ? Bon c'est vrai, il n'y avait que ça. Mais je ne savais pas ce que c'était, et à qui demander ? J'étais un solitaire, sans jeu de mot. Je l'avais toujours été. Bien sur j'avais eu des relations intimes d'un soir. Mais jamais rien de sérieux. Bella était heureuse, c'était ça l'essentiel. Mais Jane, elle, ne l'était pas. Et bizarrement, pour une raison que j'ignorais, mise à part l'amitié, ça m'attristais. Je laissai tomber le jeu et décidai de faire une ronde. Carlisle nous avait expliqués les termes du traité ainsi que la limitation de la réserve indienne. Je n'oubliais pas Sulpicia et je savais qu'elle allait réapparaitre très bientôt…

Je sentis une odeur familière et la suivis.

_ Tu chasses Jane ?

_ Non. Je… réfléchis.

_ A quoi ?

_ Depuis quand ça t'intéresse ?

C'est vrai, ça depuis quand ça me préoccupe ? Pensai-je.

_ Depuis que tu fricotes avec les humains ! Cinglai-je.

_ Non, mais ça va pas ! T'es fou ?

Pourquoi je réagis comme ça, moi ?

_ Tu aurais du lui dire non ! Bella a dit non ! Pourquoi tu ne lui pas répondu NON ?

_ EH ! TU VAS TE CALMER ! IL M'A PRISE AU DEPOURVU ! SATISFAIT !?

_ Non, on est en mission, alors…

_ Alors quoi ? Du coup on ne doit pas discuter avec les humains. Puis d'ailleurs, je vais peut-être accepter après tout, tant que le secret est gardé !

_ IL EN EST HORS DE QUESTION !

_ POURQUOI DONC !?

_ Parce que…Parce que…Je suis ton supérieur.

_ J'vois pas ce qui te gène. Si je ne te connaissais pas, je dirais que tu es jaloux. Trouve une raison valable, Démétri et on en reparlera peut-être. En attendant, je vais me préparer ! J'ai des mecs à éblouir !

_ JANE ! Reviens ici tout de suite !

Mais, merde qu'est-ce qu'il m'a pris ?

_ C'est la question qu'on peut s'poser en effet. Bravo ! Si tu voulais la pousser dans les bras de Tyler, c'est bien joué. Sinon laisse-moi te dire que c'est raté.

_ Très réconfortant Edward, merci. Par où t'es arrivé ?

_ De la fenêtre.

_ Bella ?

_ Réveillée et prête à te faire une tête au carré.

_ Elle a entendu ?

_ Oui, comme tous les habitants à 80 miles à la ronde.

_ Désolé, je ne voulais pas crier, je ne sais pas pourquoi, j'ai réagi comme un…

_ Un con ! Asséna Bella. Une espèce d'abruti, un sombre crétin…

_ Je crois qu'il a saisi le sens, mon amour.

Bella était d'une colère noire, comme ses yeux bleus/vert en tant normal. Elle s'avançait vers moi, me pointant du doigt. Nous nous disputions rarement en règle générale. Je connaissais son fichu caractère. J'arrivais en général à désarmer la situation avant que ça ne dégénère, mais là, elle n'avait pas tort. Edward se frotta le front, il avait déjà expérimenté, plusieurs fois ce coté de Bella.

_ Moi, j'en suis pas sure ! Elle avait besoin que tu la réconfortes. Que tu daignes enfin avoir une conversation ! Mais non, monsieur à peur de perdre son statut de super héros ! Ah ça, pour ça, vous faites la paire tous les deux ! Elle nous regardait Edward et moi. Tu penses qu'à ton job ! Tu n'es même pas foutu de voir ceux qui t'entourent ! Tu veux que je te dise ?! Tu vois, mais t'es aveugle. Les règles c'est tout ce qui compte, mais les sentiments…Cretinu !

Elle partit, seule. Je trouvais qu'elle exagérait. Je ne voyais pas pourquoi elle me parlait de sentiments. C'est vrai, j'aurais du être plus attentif à Jane. C'était la sœur de mon meilleur ami. 

L'adaptation loin de Voltera, n'était pas facile pour elle. Je m'en voulais. Emmett s'approcha, le pouce en l'air. Jasper siffla, et Edward était stoïque.

_ Bravo, mise à part Aro et Edward. J'ai rarement vu quelqu'un, mettre Bella en colère à ce point là ! Pouffa Emmett.

_ Elle est vraiment en rogne, tout comme Jane d'ailleurs. Confirma Jazz

_ Il faut que j'aille m'excuser auprès de Jane.

_ Ouais, bah je serai toi, j'attendrai un peu, il parait que la torture psychique, c'est son truc. Dit Jazz.

La journée va être très longue. Pensai-je.

_ Ah, qui le dis-tu !?

POV D'EDWARD

Ca c'était de la colère. Bella s'était réveillée, elle avait suivi la conversation. Je sautai du lit et lui expliquai que j'allais voir ce qui se passait. Elle était prête à mettre sa rouste à Dém, alors je passais un accord avec elle. Elle devait me rejoindre quelques minutes plus tard. Le pauvre Dém ne comprenait rien. Bella avait raison, (dixit celui qui ne s'était pas rendu compte qu'il était amoureux) enfin ce n'était pas de moi qu'il s'agissait.

Je rejoignis Bella, histoire de lui faire part de mon soutien.

_ Alors, tu vas m'aider, hein ?

_ A quoi ?

_ Faut que Dém' ouvre les yeux. Parle lui. Tu sais mieux que quiconque ce qui se passe. Dit-elle avec une moue pleine de tristesse.

_ Bella. Soufflai-je.

_ Siteplait, siteplait.

_ T'as pris des cours avec Alice ?

_ En échange, je ferai ce que tu voudras. Dans un temps limité bien sur.

Elle se mordait la lèvre, puis passait sa langue sur celle-ci. C'était à ce moment là que je craquais.

_ Ce que je veux, hein ?

_ Ouep !

Je me jetai sur sa bouche, pour un baiser langoureux. Elle s'accrocha à mon cou et enroula ses jambes autour de ma taille. Ca dégénérait, et j'adorais ça.

_ Edward ! Bella ! Arrêtez ça ou on va être en retard. ! Cria Alice

Bella et moi grognâmes à l'unisson, de frustration. Puis le temps d'une douche froide éclaire, je rejoignis Bella et les autres au salon. Jane voyageait avec nous, tandis que Dém était avec Alice et Jazz. C'était donc à trois voitures que nous nous rendîmes au lycée ce matin. Jane était fermée et ne pensait à rien, et ma belle ne disait mot. Arrivés sur le parking du lycée, nous nous rejoignîmes devant la voiture d'Emmett. Les lycéens nous observaient d'un œil qu'ils voulaient discrets. Newton et Tyler n'osaient pas approcher des filles, temps qu'on était avec elle. Bella croisa mon regard, elle comprit de suite et me murmura de me calmer.

Puis ce fut l'heure alors nous nous séparâmes. Jane avait cours avec Bella, et moi avec Alice et Jazz. Après nous être assis, le prof arriva et se posta devant le tableau. Quand le proviseur survint, ma sœur se figea. Je pénétrai son esprit, ce que je découvris, ne me plus pas du tout. Sous prétexte d'une sortie éducative, sur l'environnement, le proviseur avait décidé d'envoyer les élèves de premier cycle à la Push. Alice n'avait pas pu le voir, car la décision, venait d'être prise.

Ils attendaient l'arrivée des baleines. Le proviseur venait à l'instant d'en être informé. Impossible de reculer. C'était la catastrophe assuré, à moins que… Le prof, nous fit sortir. J'en profitai pour prendre mon portable et appelé Carlisle qui était de repos ce matin. On ne pouvait pas tous partir, cinq élèves qui partent d'un coup, ce n'était pas très discret. J'expliquai la situation à Carlisle. Il me répondit qu'il s'en occupait. J'aperçus Bella et Jane. Nous montâmes les premiers, et prîmes les cinq places à l'arrière. Bella était contre la vitre, moi à coté, je lui serrai la main, discrètement. Elle était tendue, vu sa seule et unique rencontre avec les Quileute, ce n'était pas étonnant du tout. Je lus le soulagement dans l'esprit de ma sœur, et mon téléphone vibra, je répondis. 

C'était Carlisle. Il était allé à la limite de la réserve. Il avait rencontré l'Alpha qui s'appelait Sam et lui avait expliqué la situation. L'alpha avait accepté qu'exceptionnellement, nous puissions nous rendre en terre Quileute. Sous certaines conditions, des loups seraient avec nous tout au long de la journée, et bien sur interdiction de nous nourrir. Evidemment « mon père » accepta. J'expliquai la situation aux autres, Bella se sentait un peu moins tendue. Mais j'avoue que l'idée d'avoir les loups comme nounous, ne nous enchantait guère. Nous arrivâmes, et descendîmes du bus. Il y avait au moins six loups, qui étaient là. Je scannais leurs esprits et j'appris leurs prénoms, je connaissais déjà Sam et Jacob. Mais il y avait, Quil, Embry, Seth et sa sœur Leah. Nous leur fîmes un signe de tête, au moment où nous entrions dans la réserve, poussé par Monsieur Banner. Le dénommé Seth nous fit un signe de la main, et se prit un coup de coude dans les côtes, par Embry.

_ Aie ! Bah, quoi, c'est parce que se sont nos ennemis naturels, qui faut pas être poli. Chuchota t-il.

_ Tu veux prendre le thé avec eux aussi. Marmonna Embry.

M. Banner fit plusieurs groupes, mélangeant les lycéens de la Push, avec ceux de Forks. En voyant l'ensemble que nous formions déjà, il décida de garder le groupe ainsi.

_ Je suis Sam, l'alpha, Jacob mon second que vous connaissez déjà, je crois ? Quil, Embry, Seth et Leah.

_ Edward, Alice, Jasper, Bella et Jane.

_ Vous êtes au courant de l'accord ? Demanda l'alpha.

J'acquiesçai, nous nous dirigeâmes, vers la plage. Dans un endroit un peu écarté des autres. Nous étions tous un peu nerveux, quand Seth approcha de Bella. C'était un gosse d'une quinzaine d'années environs, mais il avait déjà sa taille adulte, voir plus d'ailleurs.

_ Alors, comme ça c'est toi qui t'es battue avec Jacob. Tu ne l'as pas loupé.

_ Euh, ouais. Lui non plus. J'ignorais le traité et les frontières.

_ Tu es quoi au juste ? Tu ne sens pas aussi mauvais que les autres. Ton odeur n'est pas mauvaise en fait.

_ Seth ! Le réprimanda Sam.

_ Non, c'est rien. Merci, pour l'odeur. Je suis un demi-vampire. Ma mère était humaine.

_ Je ne savais pas que les sangsues, euh…Pardon. Que les vampires pouvaient avoir des enfants.

_ Les hommes, seulement avec des humaines.

_ Je dois l'avouer, tu te défends pas trop mal, mais je t'aurais battue.

_ T'as le droit de rêver.

_ Vous devriez remettre ça pour voir !

_ Quil !

La discussion tourna autour de différentes choses : notre alimentation, notre manière de vivre et comment on arrivait à vivre auprès des humains, sans les tuer. Mais Sam semblait préoccupé. Il s'approcha de moi, prudemment.

_ D'autres vampires rodent dans la région et ce ne sont pas des végétariens.

_ Vraiment !

_ On a senti leur odeur à Port Angeles, et même Seattle. Ne fais pas l'innocent ! Pourquoi ?

Je m'écartai des autres pour pouvoir discuter tranquillement, je savais que c'était à prévoir. Sulpicia avait beaucoup de partisans. Mais n'ayant aucune preuve, c'était un peu délicat. Sam avait le droit de savoir ce que je supposais.

_ C'est peut-être à cause de Bella, je ne peux pas rentrer dans les détails. Une femelle vampire veut la tuer, et nous avec. C'est à cause de ça qu'elle est partie, la première fois. Elle avait peur que nous soyons en danger, si elle restait.

_ Ce qui explique votre absence pendant ces trois semaines. Pourquoi lui en veut-elle ?

_Dans notre monde Bella est quelqu'un de très important, en fait c'est une princesse, elle est la fille d'un des rois des vampires. Etant la seule, c'est elle l'héritière, s'il devait arriver quelque chose aux trois souverains. Mais cette femme, qui était accessoirement sa belle-mère la hait et veut le pouvoir. Donc, elle veut la tuer.

_ Bien, et les deux nouveaux qui sont revenus avec vous, se sont… Quoi ? Ses gardes du corps ?

_ Oui.

_ Et vous comptiez nous informer du problème, un jour ?

_ Non, on voulait s'en charger nous même. Cela ne vous concerne en rien !

_ Bien sur que si ! A partir du moment où les humains de Forks risquent de ce faire tuer, par des suceurs de sangs, c'est aussi notre problème.

_ Sam a raison. Tu crois quoi, sangsue ?! Qu'on va vous laissez mettre la ville à feu et à sang. Pour cette…Fille !

Qui est vraiment, très jolie d'ailleurs. Ses yeux sont…Et ce corps… Jack reprend toi vieux elle est à moitié sangsue !

Ce qu'avait dit, Jacob, mêlée à ce qu'il pensait, me fit grogner. Cette fille, comme il disait était ma vie. Jacob grogna aussi. Nous nous menaçâmes du regard et tout risqua de mal finir. Quand Bella, intervint, entre nous. Sa main était posée à plat, sur mon torse, tandis qu'elle lui faisait face, le regardant dans les yeux. Une main devant lui en signe d'arrêt. Les autres vampires s'étaient postés derrière moi et les Quileute derrière Jacob. Jane se préparait à intervenir.

_ On se calme. Je suis désolée, pour tous ces ennuis auxquels je vous expose. Si vous le souhaitez, je partirai. Je refuse d'assister à une guerre entre vous et les Cullen. Jane arrête !

Voilà, elle recommençait à croire que tout était de sa faute. Sam fit un pas en avant, vers nous et ordonna à Jacob de se calmer.

_ Et tu crois que le fait que tu te fasses tuer, plus loin est acceptable. Tu es à Demi-humaine, alors je suppose que nous devons préserver cette partie de toi. Expliqua Sam.

_ Alors quoi, vous me coupez en deux et chacun des clans garde une partie !

_ Sacré caractère, je l'avais déjà remarqué, la première fois que nous nous sommes rencontrés. 
J'ai un marché à vous proposer. Nous continuons à surveiller Forks et la réserve. Si l'un de nous apprend quoi que se soit, il en informera les autres. Bien sur le traité tient toujours. Mais Bella étant à demi-humaine pourra venir se mettre en sécurité ici, malgré tout. Mais seulement elle. Exposa Sam.

_ Merci, mais je refuse de prendre le risque de laisser Bella, seule avec vous. Un accident pendant une de vos transmutations pourrait très bien arrivé. Mais pour le reste c'est correcte.

_ Ouais, c'est vrai qu'avec vous, sangs froids ! Il ne peut pas y en avoir ! Asséna Jacob.

_ Dites-moi. J'ai peut-être mon mot à dire. Non parce que, j'ai horreur, que l'on fasse comme si, je n'y étais pas !

Je me retournai vers Bella et posai mes deux mains sur ses épaules. Ce qui déclencha ma libido débridée. Je me ressaisis et l'écartai des autres. Je souhaitais qu'elle comprenne, mais refusai de l'angoisser. Je m'arrangeai pour que personne ne nous remarque.

_ Bella, on ne sait même pas ce qui nous attend, alors plus on sera nombreux et mieux se sera. Ca ne me fait pas plaisir, bien au contraire. Ils sont dangereux, pour nous. Comme nous le sommes pour eux. Fais-moi confiance.

_ Edward, ce ne sont que des gamins, pour la plupart. Je ne veux pas que des mômes, ni qui que se soit… Perdent la vie. Mais, comme aurait dit César « garde tes amis proches et tes ennemis encore plus proches »

_ Tu sais au point de vue année terrestre, j'entends, ils sont plus vieux que toi. Rigolai-je.

_ Et toi tu fais dans le détournement de mineur. Vieux satyre !

La mâtinée, passa relativement vite. Démétri avait été prévenu, par mon père, et nous avait donc appelés. Après l'avoir rassuré, nous déjeunâmes, enfin le lycée avait prévu des sandwichs. Nous les offrîmes à nos alliés qui acceptèrent avec joie. C'est qu'ils dévoraient. Après le déjeuner, nous avions un parcours à réaliser, dans la réserve. Trouver certains arbres, certaines plantes. Alice si bavarde et enjouée à son habitude ne disait rien. Elle ne distinguait plus le futur et ça l'angoissait. Jacob, lui appréciait vraiment Bella, un peu trop d'ailleurs. Seth était ravi de discuter avec nous, et il était de loin le plus sympathique. Leah, elle, nous détestait, parce qu'elle était devenue louve à cause de notre présence, et avait tout perdu, à commencer par Sam. Ils sortaient ensemble et ils s'aimaient. Mais, une vieille tradition indienne qui se nommait l'imprégnation, les séparait. En effet, chaque loup devait trouver sa moitié, celle qui serait à même de faire perdurer la lignée. Sam avait eu « un coup de foudre » inévitable, pour la cousine de Leah, Emily. Leah avait perdu Sam, et se focalisait dessus, refusant d'avancer. Puis sa transformation, lui interdisant d'être heureuse. Mais le temps ferait surement son œuvre et l'espoir un jour. J'avais bien trouvé Bella. Finalement, nous nous baladions en discutant sachant que nous avions répondu à toutes ces questions, à vitesse vampirique.

L'heure du départ sonna, nous saluâmes nos « hôtes » et remontâmes dans le bus. Bella s'était endormie contre la vitre, de coté, les jambes légèrement relevées. Ne voulant pas que les autres jasent, je ne fis que l'observer dormir. Ses cheveux, la ligne de son cou, son décolleté. Son string dépassait un peu de son jean et cette vision m'incendia. Après un grognement de Jasper, je repris contenance. Tandis qu'Alice discutait mode et chiffon, ayant retrouvé sa bonne humeur en même temps que ses visions. 

Je caressai le bras de Bella, pour la réveiller. Elle frissonna, allant pour m'embrasser, puis se souvint du lieu où nous étions, et se ravisa. Nous descendîmes, et rejoignîmes Emmett et les autres. Ils soufflèrent de soulagement, nous leur expliquâmes ce qui s'était passé, ainsi que notre nouvel accord. Et enfin nous rentrâmes. Du moins presque. Je me souvenais de ce que Bella avait dit « je ferai tout ce que tu voudras » et ce que je voulais, c'était lui faire l'amour dans notre clairière. Je sortis Bella de la voiture, et la montai sur mon dos, je la voulais, maintenant. Trop de frustration. Je la déposai et me jetai avec passion sur ses lèvres, douces comme de la soie. Elle semblait, surprise par cette fougue soudaine. Comme hier j'avais besoin d'elle, de son corps, de son âme, de sa chaleur, de ses cris dans la jouissance.

_ Monsieur Cullen, quelle fougue, quelle ardeur. Haleta t-elle.

_ Tu m'as dit « en échange, je ferai ce que tu voudras », non ? Il me semble ? Susurrai-je.

_ Hum…Oui…

_ Et, bien tu vois c'est maintenant. J'ai besoin de toi, de te toucher.

Je l'attirai vers moi, une main sur sa nuque, et l'embrassai langoureusement, mordillant doucement sa lèvre inférieure. Je passai, ma langue sur celle-ci, lui demandant l'accès à sa bouche. Alors, nos langues dansèrent ensemble, érotiques, d'un même tempo. Elles se livraient une bataille torride et charnelle. Elle haletait. Je pouvais sentir l'odeur de son excitation. Mon érection était douloureuse, demandant à être soulagée. Je quittai ses lèvres et descendis dans son cou, la goutant, la suçotant. Elle se cambra sous mes baisers. Une de mes mains caressait ses seins à travers le tissu de son chemisier. Elle gémissait. Oui je voulais dévorer chaque parcelle de son corps. Je défis les boutons de sa chemise, avec empressement, voulant voir sa poitrine ronde, dressée pour moi. 

Je lui ôtai son haut et dégrafai son soutien gorge. Je la poussai avec précaution contre un arbre et admirai, ses monts de Venus. Elle rougit, son rythme cardiaque s'accéléra. Je souris, face à elle, mes mains se posèrent sur chacun de ses seins, d'abord pour un frôlement. A ce simple contact, ses pointes durcirent encore plus. Puis je commençai à les masser, en titillant ses mamelons entre mes doigts, ses yeux étaient clos, elle mordait sa lèvre inférieure.

_ Bella, regarde-moi, tu es tellement belle.

Ses yeux se rouvrirent. Je posai mes lèvres sur ses mamelons, sous son regard plein de désirs. Les aspirants, les cajolant avec tendresse, elle s'abandonnait totalement à mes caresses. Et moi je savourai de ma bouche sa peau laiteuse. Puis une fois ma douce torture terminée, je me redressai et lui donnai un baiser langoureux, tout en déboutonnant son pantalon. Elle gémit fortement. Une de ses mains était dans mes cheveux, les fourrageant. Je pris son autre main et la posai, sur mon érection, à travers mon jean. Je fermai les yeux quand elle commença à frotter ma verge contre sa paume. Je sentais la chaleur se diffuser sur mes parties intimes. Je plongeai ma main dans son string en caressant ses lèvres intimes. Son humidité me rendit encore plus dur. J'aimais l'effet que je lui procurais.

POV DE BELLA

Son envie de me faire l'amour dans la clairière m'avait surprise. Agréablement, je dois dire. Cette passion, qui l'envahissait, m'exauçait. J'appréciais son désir pour moi. Il pouvait être doux et animal en même temps, et ça me plaisait, parce que j'avais moi-même cet instinct bestial. Sa main flattait mes lèvres intimes, mais mon corps en voulait plus. Toujours plus. Il descendit mon pantalon, jusqu'à mes cuisses, puis câlina mon clitoris, faisant de petit cercle, tout en cajolant le bas de mes reins. Mon corps ondulait et se collait à lui demandant encore plus d'attention. Il embrassa mon cou, et ma tête se rejeta en arrière. Je gémissais bruyammentalors qu'il grognait face à ma caresse, sur son sexe tendu. Je défis sa ceinture et les boutons de son pantalon, pour passer ma main dans son boxer et empoigner son membre. Je fis passer mon pouce sur son gland, il émit un râle de plaisir. Ce qui m'encouragea à continuer. 

Edward inséra deux doigts en moi, et continua à masser mon petit bouton de rose. Mes jambes tremblèrent, nos respirations se firent haletantes et mon cœur tambourina dans ma poitrine. Mon amoureux se frictionnait encore plus contre ma paume, il fit des vas et viens avec ses doigts merveilleux dans mon vagin. Mon corps n'allait pas tarder à exulter, et le sien aussi. J'accélérai mes mouvements, sa verge était complètement sortie de son sous-vêtement. Je criai de plus en plus fort, lui, gémissait. Quand l'orgasme me frappa, Edward se délesta dans ma main, dans un grognement assourdissant. Nous restâmes là un moment dans les bras l'un de l'autre, ma respiration retrouva une allure normale. Enfin nousnous réajustâmes. Notre besoin étant assouvi pour l'instant.

Nous nous allongeâmes dans l'herbe, et parlâmes de tout de rien. Le silence s'installa, un silence reposant, agréable. Puis au bout d'un bon quart d'heure, je me levai, Edward derrière moi. Il encercla ma taille, embrassant ma nuque, et mes épaules. Mon corps frémit de plaisir. Il remonta ses mains pour atteindre mes seins, qu'il caressa religieusement. Je sentais sa verge tendue, sur le bas de mon dos. Je geins juste à cette découverte.

_ Tu es tellement sexy, si désirable. Dit-il d'une voix rauque.

_ Hum, Edward. Balbutiai-je

Je passai mes bras par-dessus ma tête et encerclai la sienne, caressant ses cheveux, mon corps se collant encore plus à lui. Puis je me retournai face à lui, déposant des milliers de baisers sur son visage. Je lui ôtai son teeshirt, et glissai mes mains le long de son torse, caressant sa peau froide, mais néanmoins douce comme de la soie. J'embrassai son cou, ses épaules, ses mamelons, jouant de ma langue, les suçant, mordillant ses tétons. Il grogna. Enhardie par ce son, je lui ôtai son pantalon à vitesse surhumaine, ce qui le fit sourire. Je fis courir ma langue de son cou, jusqu'à son boxer. Il avait cessé de respirer. J'étais à genoux devant l'objet de ma convoitise. Je fis glisser le boxer le long de ses jambes et le lui arrachai. Il pouffa (petite vengeance personnel). Je soufflai sur son érection qui se souleva, il geignit de plaisir. Puis je déposai un baiser chaste, sur son gland, qui le fit tressaillir.

POV D'EDWARD

Bella m'avait arraché mon boxer. J'avais ri devant cet acte puéril, mais néanmoins excitant. Son souffle si chaud, et son baiser sur mon gland m'avaient fait trembler. Elle lécha ma verge sur toute sa longueur et je fermai les yeux. Puis elle le prit en bouche enroulant sa langue autour de mon sexe, et débuta sa douce torture avec sensualité. J'avais l'impression qu'elle me savourait. Elle posa une de ses mains sur la partie qu'elle ne pouvait pas prendre en bouche. Puis amorça ses vas et viens, dans sa bouche si chaude. La chaleur se diffusait doucement dans mon corps, descendant sur ma verge et mes testicules. Mes mains se posèrent délicatement sur sa tête. Je caressai ses cheveux, tandis que mon bassin accompagnait les mouvements de Bella. 

Elle m'aspirait, plus profondément dans sa bouche, avalant avec délectation mon sexe. Je grognais, je gémis. Je rejetai ma tête en arrière les sensations étaient fortes. J'avais de plus en plus de mal à me contenir. Je frissonnais, ma respiration était saccadée. Je la suppliai de continuer, alors que je souhaitai l'inverse. Alors sa succion se fit intense, elle aussi gémit, elle prenait du plaisir, à m'en donner. J'étais au bord de l'explosion. Une dernière aspiration causa ma perte au moment où elle caressait mes fesses, enfonçant ses ongles dedans. Je criai mon plaisir et son nom, au moment de l'orgasme. Entre les mains de Bella, je n'étais plus rien, juste un pantin. Elle me nettoya, de sa langue, et se redressa. Elle m'embrassa langoureusement, tandis que mes mains caressaient ses reins et remontaient le long de sa colonne vertébrale. 

Je voulais lui faire l'amour, l'honorer, lui prouver que c'était la plus belle femme du monde. Je voulais que l'orgasme la frappe, plusieurs fois d'affilée. Mais elle était machiavélique, se retourna et fit des mouvements érotiques avec son corps. Elle frottait ses fesses contre ma verge, qui redevint dur. Elle sourit et je la sentis fière d'elle. Mes mains déboutonnèrent sa chemise, lentement passant un doigt sur sa peau nue entre chaque. Je posai ma bouche sur son cou. Bella geignit de plaisir. Je lui ôtai totalement. Je souhaitai qu'elle se retourne, mais elle refusa, s'accrochant à mes cheveux. Je frôlai ses côtes du bout des doigts, et son corps s'arqua. Je m'attaquai à son pantalon, et lui retirai faisant glisser ce dernier le long de ses cuisses. L'odeur de son excitation me durcit un peu plus. J'embrassai ses fesses, faisant courir ma langue. Le gout de sa peau sucrée était un régal. Je descendis son string avec délicatesse. Tout en continuant de parcourir sa croupe de ma bouche. Elle se pressa contre moi, sa peau fine, et blanche comme la neige, me rendait fou de désir. Je délaissai ses fesses et remontai ma bouche le long de son dos. J'embrassai ses épaules avec envie, mes mains caressaient sa toison.

POV DE BELLA

Edward était tendre, me faisant partager tout l'amour qu'il ressentait pour moi. J'aimais sentir son souffle sur mon cou, son érection dressée dans mon dos. Il m'excitait. Il frôlait mes lèvres intimes, mon clitoris, mais sans les toucher réellement. Je grognai de frustration, et lui, souriait dans mon cou. Puis enfin il se décida à appuyer ses caresses, mon corps réagit directement, se frottant plus fort contre son membre tendu. D'une main, il cajola mes seins, pinçant légèrement mes mamelons durcis. Mon sexe se frotta de lui-même contre sa main, voulant accentuer cette sensation. Il introduisit un doigt en moi, mais ce n'était pas ça que je voulais, je le voulais lui à l'intérieur de mon ventre. Un deuxième doigt alla rejoindre le premier, et lui aussi se frictionna contre mes fesses. Ses doigts étaient magiques, il les recourbait en mon centre, ce qui me fit grogner de plaisir. Il aimait me faire cet effet, mon coté animal lui plaisait. Des murmures, puis des sons incompréhensibles, sortirent de ma bouche bien malgré moi. Je sentis mon vagin se resserrer autour de ses doigts, et criai son nom. Sa verge était humide, le liquide pré-éjaculatoire se rependait sur ma croupe. Je souhaitai le sentir en moi différemment. Quand mon cœur reprit un rythme plus normal, il tenta de me retourner.

_ Edward, fais-moi l'amour comme ça. Le suppliai-je.

_ Bella, tu es sur, je…dit-il d'une vois rauque

_ Tais-toi et prends-moi !

Il écarta mes jambes délicatement, et abaissa ses hanches pour se positionner à mon entrée, je gémis d'anticipation. Il me pénétra doucement, ce qui nous fit crier ensemble. Je ne l'avais jamais senti comme ça. Mes pieds se soulevaient à chaque vas et viens, sentir son corps froid comme le marbre, le long de mon dos était incroyable. Il était doux, caressant mes seins. Mais je le voulais plus profondément. Je me penchai en avant en posant mes mains, sur un arbre.

_ Oh Bella !

Il s'accrocha à mes hanches, il s'enfonça en moi si profondément que ce que je ressentais était indescriptible. Touchant le fond de mes entrailles à chaque coup de reins. Mais je trouvai le rythme trop lent à mon goût. Je vins taper ma croupe fortement à l'encontre de sa verge, touchant mon centre de plein fouet, ce qui déclencha en moi, un bien être profond. Je gémis et lui aussi.

_ Bon dieu Bella !

_ Oh Edward ! Plus fort ! Plus vite !

Alors, il daigna, enfin intensifier ses coups de reins.

POV D'EDWARD

Bella voulait ma mort. Ce n'était pas possible autrement. Elle était si sexy, si désirable. Je ne pouvais rien lui refuser. Cette position était tout bonnement irréelle, je ne l'avais jamais sentie, comme ça. J'avais du faire un effort terrible pour ne pas succomber, au moment où elle s'était empalée sur mon sexe. J'augmentai la force de mes pénétrations, comme elle me le demandait. La sensation était divine, elle était si serrée, si humide autour de ma verge, que ça en était incroyable. A chaque assaut, je butais en son point G. Bella criait, se soutenant de ses mains, contre l'arbre. Je caressai son dos, tandis que mon autre main s'accrochait à sa hanche. 

Elle me supplia d'aller encore plus profondément, on devait être pas loin de la vitesse vampirique. Mon amour avait ses jambes qui tremblaient. Je grognai de plus en plus fort, la délivrance était proche et la sienne aussi. Je la redressai par son cou, tout en continuant, mes vas et viens. Je posai une main sur l'un de ses seins, et l'autre sur son clitoris. Nous étions collés l'un à l'autre. J'embrassai sa gorge, avec délectation. Bella avait le dos cambré. Se soutenant toujours à l'arbre. J'appuyai un peu plus fort sur son petit paquet de nerf. Ses fesses frappaient violemment contre mes hanches. Je savais quoi lui dire, pour qu'elle jouisse, et j'avais besoin qu'elle s'abandonne, pour que je puisse exploser.

_ Mon amour, viens pour moi, maintenant ! Susurrai-je, en accélérant mes pénétrations.

_ Bon dieu ! EDWAAAAARD !

_ BELLAAAAA !

Ses parois s'étaient tellement refermées sur ma verge qu'elle me fit jouir en même temps. Nous étions essoufflés, je la serrai contre moi, mon érection toujours en elle, Bella tremblait dans mes bras.

POV DE BELLA

WAOUH !

Je venais d'avoir un orgasme fulgurant. Edward était un dieu du sexe. Mais je pensais, plutôt que c'était notre amour réciproque, qui nous donnait un tel plaisir. Mais Edward était quand même un dieu. Cette impression de ne faire qu'un avec lui. D'après Marcus nous étions plus que des âmes sœurs, mais nos corps devaient l'être aussi. Il m'entoura de ses bras, et je ressentis encore une fois tout l'amour qu'il éprouvait pour moi. Il se retira de moi, me rendis mes affaires. Nous nous rhabillâmes. Mais quand je vis qu'il ne remettait pas son boxer, je ne pus m'empêcher de rigoler. Il m'attira par terre, s'allongea. Je posai la tête dans son bras tout en continuant de rigoler.

_ Pauvre boxer, je l'aimais bien moi. Dit-il faussement sérieux.

De toute façon je te préfère sans. Ca me fait une excuse pour t'en racheter d'autres.

_ Dis-moi, mon ange, pourquoi ai-je l'impression, d'un air de déjà vu ?

_ j'sais pas, j'vois pas du tout de quoi tu parles !

Il m'embrassa, et ici dans notre clairière, nous étions bien, simplement heureux d'être ensemble.
Nous repartîmes à la villa, la soirée fut très calme et assez tendue. Jane ne voulant toujours pas parler à Dém. Carlisle et moi eûmes une conversation. Bella avait discuté une bonne partie de la soirée avec les filles, et alla se coucher. Finalement la sortie n'avait pas été si chaotique que ça.

Aucun commentaire: