jeudi 15 avril 2010

38 Joyeux Noël ! Noël joyeux ? (S'éveiller)



BELLA POV

On ne pouvait pas dire que l'ambiance était très joyeuse. Malgré les efforts de tout le monde. Démétri et Jane étaient d'humeur maussade. Mon père ayant refusé que Jane puisse rester. Edward était rongé par la peur de me toucher. Alice était toujours à l'affut d'une nouvelle vision. Carlisle, Marcus et Eleazar restaient enfermés dans la cave ou dans le bureau du docteur. Cette situation commençait franchement à avoir une incidence sur mon caractère.

Emmett était mon sauveur. J'inventai une envie de me promener, et Emmett se porta garant. Edward avait trop peur de céder aux plaisirs de la chair s'il m'accompagnait, mais ce qu'on faisait avec Em' était génial. Il m'entrainait à me battre. Bon la contre partie c'est qu'Emmett tentait par tous les moyens d'éviter Edward. J'en avais marre d'être surveillée. Enfin le moment que je préférai était là.

_ Bon moustique ! On y va, ou tu dors ?

_ J'suis prête.

Emmett se jeta sur moi. Je sautai sur la branche d'un arbre. Seulement Emmett fonça dedans. L'arbre trembla sous l'impact. Je fus déséquilibrée. Je me rattrapai aux branches du sapin d'à coté. Je redescendis sur le plateau des vaches. C'était à mon tour de l'attaquer. Je m'accroupis en position. Emmett avait un sourire entendu sur le visage. D'un bond j'atterris derrière lui. Je sautai sur ses épaules, le coinçant de mes jambes. Mes deux mains de chaque coté de sa tête, comme si j'allais la lui arracher. Il me fit basculer vers l'avant. Je m'accrochai à lui. Dans une galipette très stylée, nous nous retrouvâmes tous les deux par terre. Mes fesses collées à un pin et mes pieds levés le long du tronc. Nous partîmes à rire.

Démétri et Jane nous rejoignîmes. Je savais que Dém était au courant. Il me fit signe de me lever. Ce que je fis. Il grogna, pliant les genoux. Il avait décidé de parfaire mon entrainement. Enfin quelque chose d'intéressant ! Après tout c'est lui qui m'avait tout appris. Emmett s'écarta. Je savais qu'ils retenaient tous leurs coups. Mais pour battre Sulpicia j'avais mon arme secrète. Nous nous toisâmes, soudant nos regards, tandis que nous nous tournions autour. Ce cirque dura un moment, quand d'un coup nous attaquâmes en même temps. Le bruit du choc fut assourdissant. Jane ferma les yeux. Nous roulâmes l'un sur l'autre. Je pris Dém par surprise. Il était sur le ventre. Je m'assis sur ses fesses (N/R :je vois trop la scène ! MDR). Retournai les bras dans son dos, le maintenant d'une main, tandis que l'autre lui enserrait sa gorge. Il grognait. Il me donna une ruade, qui m'envoya directement la tête dans la boue. Je sautai sur mes jambes.

_ Vas-y mon Pitt Bull ! Mords-le ! Rigola Em'

Ce type était désespérant de bêtises. Démétri rigolait. J'en profitai pour lui donner un coup de pied circulaire. Il valdingua directement dans une branche. Emmett profita de mon inattention et me plaqua au sol, durement. Je ne pus m'empêcher de couiner de douleur. Emmett me releva et me regarda dans le fond des yeux.

_ Je suis désolé Bella. Je t'ai fait mal ? J'aurais du…

_ Ca va Em'. Zen. J'ai rien.

_ EMMETT T'ES COMPLETEMENT INCONSCIENT !!! T'AURAIS PU LA TUER ! Hurla Edward.

_ Merde ! L'empêcheur de se battre en rond vient d'arriver. Ca va Ed ? Plaisanta Em'

_ Bella !!

_ Puisque tu ne me touches plus ! Il faut bien que j'm'occupe ! Dis-je acerbe. (N/R :wow ! prends ca dans les dents)

J'ouvris mon esprit.

Dans les dents Ed ! Pensais-je. ( N/R :mais elle lit dans mes pensées !!)

Bella c'est pas le moment !

Bah voyons c'est jamais le moment ! C'est bien ça le problème !

_ Ca suffit ! Assena Edward.

_ Bon…bah nous on va vous laisser. Hein ? Dém', Jane. On y va.

Ed j'te préviens, la fais pas pleurer, ou j'te botte le cul. Tu pourrais lui foutre la paix cinq minutes ! Pensa Em'

Edward grogna. Les autres filèrent. Je restai donc seule avec Edward. J'avais mes poings sur les hanches. Je dégoulinai de boue, mais j'en avais rien à faire.

_ Bella…Souffla t-il

_ Non ! Il n'y a pas de Bella ! Bella, elle en a ras la casquette ! Capito ! Smettere di voler proteggere me da qualsiasi (Compris ! Arrête d'essayer de me protéger de tout)

_ Je fais ça pour toi ! J'ai besoin de te protéger !

_ Edward, j'ai besoin de respirer, et de ton amour ! De me sentir utile ! Je refuse d'être spectatrice de ma vie ! Tu dois apprendre à me faire confiance. Je t'aime plus que ma vie, plus que tout. Tu le sais. Mais cette histoire de prophétie plus le reste nous fait du mal. Je m'entraine avec Emmett parce que je sais que Sulpicia voudra se battre avec moi. Donc je veux être prête.

Il s'approcha de moi, et prit mon visage en coupe.

_ Bella, je suis désolé. Les choses ne se passent pas comme je l'aurais voulu. Il y a une énorme tension entre nous. Chez les autres aussi. C'est de mon fait. Mais, je n'arrive pas à m'imaginer que tu doives te battre. Je t'aime.

_ Alors prouve le moi. S'aimer, c'est faire confiance à l'autre. Partager le bon et le mauvais. Tu ne dois rien me cacher. Je n'aime pas être dans l'ignorance. Je ne suis pas une tête brulée. Enfin je ne le suis plus. La seule chose dont j'ai besoin c'est de toi, de tes sentiments. Pas d'un garde du corps. J'ai ce qu'il faut de ce coté là. On a avancé ensemble. Alors souviens-toi. Un pas après l'autre.

Enfin, il déposa un baiser sur mes lèvres. J'en voulais plus, toujours plus. Des jours qu'on n'avait pas fait l'amour. Mon être le réclamait à corps et à cris. Mes mains s'accrochèrent directement dans ses cheveux, doux, soyeux. Il posa ses mains sur ma taille, et me serra contre lui. J'avais gagné. Quand son portable sonna. (N/R : A MORT ALICE !!!)

Il mit un terme à notre effusion. Je ressortis encore plus frustrée. J'en avais marre de ces interruptions. Il décrocha, moi je filais vers la villa. Ca commençait franchement à m'énerver toute cette histoire. Je débarquai dans le salon, quand je croisais le regard grimaçant de Jasper.

_ Quoi ? Dis-je agressive.

_ Bella, attends ! M'interpella Jazz.

POV D'EDWARD

Ca devenait de plus en plus difficile de résister à Bella. Alice avait appelé pour me dire que Sulpicia allait bien attaquer rapidement. Mais nous avions une fourchette de plus d'une semaine. Elle n'avait pas pris de date. Elle le faisait exprès.

Bella devenait de plus en plus irascible. J'arrivais pas à croire que mon frère était rentré dans son jeu. Bon à la réflexion, c'était Emmett. Bella n'avait pas tout à fait tord. Après tout, s'il devait arriver quelque chose, au moins qu'elle puisse tenir jusqu'à notre arrivée. Même si je ne pouvais pas imaginer qu'elle soit en danger. Et puis, notre frustration grandissait au fur et à mesure des jours qui passaient. Combinée à la bataille imminente, ça faisait beaucoup pour nos caractères belliqueux de vampires.

On s'aimait plus que tout, mais l'impossibilité d'exprimer notre appartenance à l'autre, nous rendait fou. Bella était partie en courant. Ne supportant plus mes rejets. Dieu savait que ça me tuer de lui refuser mon amour physique. J'aurais tout donné pour un instant dans ses bras. Elle était partie, je savais qu'elle ne supportait plus la situation. Moi non plus d'ailleurs. Je rentrai moi aussi, bien décidé à trouver une solution. J'arrivai dans la maison, les pensées de Jasper me parvinrent.

J'me demande bien ce que tu as fait avec Bella. Elle est à cran. Edward ! Arrête la frustration ! Fais quelque chose bon dieu !

_ J'y travaille Jazz !

_ Pas assez à mon goût !

_ Où est Bella ?

_ Avec Rose et Alice. Elles ont décidé de sortir pour acheter les déco de Noël. Esmè et Carmen veulent qu'on aille chercher un sapin.

_ Quoi ?? On en a jamais pris.

_ Bah ouais, Esmè a dit que cette année était différente.

_ Youpi ! On va en déraciner un ! S'exclama Emmett.

_ Non au magasin ! Comme les gens normaux ! Expliqua Jasper.

_ Mais, on n'est pas des gens ! On est des vampires !

_ Je sais Em' ! Confirma Jasper.

_ Chic ! On prend mon 4X4 !

_ Oui Em', il semblerait. Maugréai-je

Emmett sautait dans tous les coins, comme un gamin. Faisant trembler les murs. Bon tout ça ne réglait pas mes problèmes avec Bella. Mais après tout, au moins ça me permettait de penser un peu à autre chose. Puis après tout, nous étions la veille de Noël. Il me fallait une trêve avec l'amour de ma vie. Les femmes étaient compliquées à suivre. Mais la mienne encore plus. Nous arrivions à Port Angeles. Le marchant de sapin était immanquable. La musique d'ambiance jouait « Jingle Bells ». J'observai les gens, ils avaient tous le sourire. Leurs pensées étaient joyeuses. Je me pris à sourire aussi. Je n'avais jamais aimé cette période. Les humains me crachant leurs bonnes humeurs, et leur joie dans ma tête. Moi, le paria de Dieu. Mais ce Noël était différent, j'avais une raison d'être heureux. Je l'étais comme jamais. Malgré la difficulté. Je savais que notre amour était immortel. Que nous survivrions à tous les caprices du destin.

Emmett et Jazz se disputaient pour savoir quel sapin nous allions prendre. J'avais décrété que j'étais la Suisse. Ne voulant pas me mêler de leur conflit ridicule. J'avais acheté des roses en pagailles chez le fleuriste ainsi que des bougies. Je pensais avoir trouvé une issue à notre conflit intime. Mais pour ça, il fallait que j'en parle à Carlisle. Je regardais Emmett et Jazz se chamailler, quand je sentis deux bras m'enlacer la taille. Je me retournai. Bella déposa un baiser chaste sur mes lèvres. Un sourire en coin se forma sur mon visage. Quel caractère versatile ! Je n'allais pas me plaindre de ce changement d'humeur, bien au contraire. Elle sautillait, on aurait dit Alice. Là elle m'inquiétait. Elle rit dans mon cou.

_ Qu'est-ce qui te rend si gaie ?

_ Il va neiger !

_ Oh ! Florence…Soufflai-je nostalgique.

_ Ouep ! Tu te souviens de ce qu'on a dit ?

_ Oui, c'était un jour spécial et heureux pour nous. Je t'aime.

_ Moi aussi, mon amour. Je suis désolée d'avoir était si dure avec toi. Je sais pourquoi tu fais tout ça.

_ Et si on les laissait avec leur sapin cinq minutes, et qu'on allait se promener, tous les deux ?

Je passai mon bras par-dessus ses épaules, elle m'enserra la taille, posant sa tête sur mon épaule. Voilà, ce que je souhaitais pour l'avenir. Elle et moi, ensemble et heureux. Au diable les complots, et le reste. Je déposai un baiser sur son front. Elle se colla encore plus à moi. Je déposai un autrebaiser sur son front, quand je lui donnais une tape sur l'épaule. Bella me regarda, fronçant ses sourcils, suspicieuse. Je lui fis un signe de tête, en direction de la boutique d'antiquité. Mike et Laurène tentaient de se cacher dans la ruelle pour s'embrasser. Mais Newton avait glissé, faisant basculer Laurène dans un tas de sacs poubelles puants. Bella et moi éclatâmes de rire devant le spectacle. Nous voulions qu'ils sachent qu'on était là. Newton voulut l'aider à se relever, mais elle grogna, en tapant la main de Mike.

_ Tout le monde ne peut pas avoir les réflexes d'Edward Cullen. Pouffa Bella.

_ Tout le monde n'a pas ta grâce quant tu tombes. En rajoutai-je.

Nous laissâmes les deux obsédés ensemble. Nous nous dirigeâmes vers la plage. La neige commençait à tomber. Je m'assis sur le sable, invitant Bella à s'installer entre mes jambes. Nous n'avions pas beaucoup de temps avant que les gens se demandent, qui était ces deux fous sous la neige. Les flocons se noyaient dans l'océan, au couleur inquiétante. J'enserrai Bella, voulant la garder au plus près de moi. Bella se retourna et s'assit à califourchon sur moi. Elle vrilla son regard au mien. Je passai une main dans ses cheveux, puis penchai sa tête. Je déposai une myriade de baisers dans son cou. Elle s'accrocha à mes cheveux, voulant prolonger notre étreinte. Bon dieu j'le voulais aussi. Mon cellulaire sonna, mais j'en avais fichtrement rien à faire. J'étais Moïse et Bella ma terre promise. Le portable de Bella vibra, et la musique indiquait que c'était Alice. Ma fiancée se défit de notre fusion, et le sortit de sa poche. Elle décrocha, tandis que moi je continuais de dévorer son cou. Elle tenta de me repousser, sans succès. Elle appuya sur le haut parleur, comme si c'était nécessaire.

_ Edward Antony Massen Cullen. Arrête tout de suite surtout si tu ne veux pas rentrer à pied !

Je grognai. La frustration commençait à avoir raison de moi. J'écartai mes bras de Bella, elle se releva, et je fis de même. J'enlaçai mes doigts aux siens. Les autres nous attendaient de pied ferme. J'observai le 4X4, ahuri. Bella s'esclaffa.

_ C'est quoi ça ? Demandai-je

_ Bah, frérot tu sais plus reconnaître un sapin quand tu le vois ?

_ Emmett, je sais ce que c'est ! Mais pourquoi y en à deux ?

_ En fait, on a pas réussi à se décider donc…

_ Vous êtes grave. Vous l'savez ça !

Bella rentra avec les filles, et moi avec les deux tarés qui me servaient de frères. Arrivées à la maison, les filles jubilaient. Elles avaient battu Emmett à la course. Elles vidèrent le coffre de la voiture, et appelèrent Esmè. Notre mère sortit, et me regarda.

_ Ne me regarde pas comme ça ! J'y suis pour rien ! Vois ça avec les deux idiots derrière moi. Grognai-je

_ Edward, tu es le plus vieux ! C'est à toi de…Laisse-tomber.

_ Merci.

Je courus en direction du bureau de Carlisle, j'avais besoin d'un conseil, d'un avis « médical » et « paternel ». Enfin j'avais besoin de lui, quoi ! Je frappai à la porte, même si j'étais persuadé qu'il savait que j'étais là. Il m'autorisa à rentrer. Ce que je fis. Marcus et Eleazar semblaient se prendre la tête avec « un vieux manuscrit puant, écrit par des types à poils » Comme aurait dit Bella. Cette femme était à mourir de rire par moment. Tandis qu'Aro faisait les cent pas.

_ Tu veux quelque chose Edward ?

_ Te parler, en privé. S'il te plait.

_ De toute manière, une pause ne nous serait que salvatrice. Affirma Eleazar.

Ils se levèrent et quittèrent la pièce. J'avais l'impression d'être un ado, qui avait fait une connerie, et n'osait rien dire à son père. Carlisle m'encouragea de la main.

_ Vas-y je suis tout ouïe.

_ Voilà, c'est un peu délicat.

_ Mais encore.

_ C'est à propos de Bella et moi. Sur nos relations intimes. Enfin non intimes justement.

_ Oui. Je sais que tu refuses toutes relations, tant que tu n'auras pas de réponse. Mais sache que tu en auras peut-être jamais.

_ Je sais.

_ Alors c'est stupide.

_ Merci. Raillai-je.

_ De rien. (N/R : lui aussi a fait l'école du rire ?)

_ J'ai pensé à quelque chose. Le cours d'éducation sexuel.

_ Edward, pour quelqu'un qui a obtenu plusieurs fois son diplôme de médecine. Tu me déçois. Se moqua t-il.

_ Carlisle, c'est déjà pas facile de parler de ça. Alors évite de me couper. Les préservatifs.

_ Hein ? Les préservatifs ?

_ Tu sais, les trucs pour éviter les maladies. Raillai-je

_ Merci, Edward je sais ce que c'est.

_ J'me suis dit que peut-être, on pourrait en utiliser ? Dis-je penaud.

Bien sur ! Pourquoi, n'y ai-je pas pensé plus tôt ? Le reste des contraceptifs ne marchera pas. Mais ça oui ! Pensa-t-il.

_ Merci ! Je le savais !

Je sortis du bureau, prêt à mettre mon plan en marche. Alice me tomba dessus. Elle me tendit une boite de capotes, avec un grand sourire.

Amuse-toi bien frérot !

Alice, tu sais que j't'aime toi !

J'le fais pour Jazz ! Vous le rendez dingue !

J'embrassai ma sœur sur le front et descendis au salon. Je cherchai Bella du regard, mais elle n'était pas là. Démétri avait comprisce que je voulais.

Elle est dehors avec Aro, mais vaut mieux éviter d'y aller je crois que ça chauffe. Médita t-il.

Je retournai dehors afin de préparer ma surprise à ma douce. Je savais qu'Alice l'avait vue, et qu'elle trouverait une excuse pour que Bella ne vienne pas dans le coin.

POV DE BELLA

J'étais dans la cuisine. J'observai Jane. Elle semblait si malheureuse que j'en avais mal pour elle. Je savais exactement ce que je ressentais quand j'étais éloignée d'Edward. Ce vide au fond de moi. Cette non-vie qui me parcourait. Démétri avait pris sa décision, il démissionnerait après cette mission. Je savais qu'il aimait son travail. Qu'il le regretterait. Il avait été créé pour ça. Il ne savait que faire ça. Mais qu'est ce qu'on ne ferait pas par amour ? Je trouvais que mon père avait été dur, trop dur. Ils méritaient d'être heureux tous les deux. Je décidai de discuter avec lui, calmement. Enfin d'essayer du moins. Je proposai à Aro de sortir un instant avec moi. Je passai mon bras sous le sien. Nous marchions. Nos rapports étaient très conflictuels, c'était rien de le dire. Mais je l'aimais, et malgré tout je le respectais. Il avait compris que je souhaitais m'entretenir avec lui. Démétri ne voulait pas que j'm'en mêle. Mais Jane me l'avait demandé.

_ Papa ?

_ Sì, il mio angelo. (Oui, mon ange)

_ Je voulais te parler de…

_ De…

_ Démétri et Jane. Soufflai-je.

_ Bella. Dit-il une pointe d'exaspération dans la voix.

_ Papa, écoute-moi. S'il te plait. Ils s'aiment. Jane attend qu'il se manifeste depuis des siècles. Enfin, quand Monsieur se décide à avouer ses sentiments, tu veux les séparer.

_ Bella c'est mon rôle, de veiller à l'équilibre de notre monde. Ils n'ont pas besoins de ça, ils doivent être concentrés sur ce qu'ils font !

_ C'est dégueulasse ! Tu crois sincèrement qu'en les séparant ils seront plus à même de nous protéger ? Moi j'crois que ça sera pire, ils n'arrêteront pas de s'inquiéter pour l'un et l'autre. Démétri et Jane ont toujours travaillé méticuleusement.

_ *So che consideri Démétri come il vostro fratello. ma è il capo della guardia reale! Il est sous tes ordres !

_ Merde, Ar…Papa ! Il m'a sauvé la vie plusieurs fois. C'est grâce à lui, si on peut avoir cette conversation. S'il ne m'avait pas trouvé, je ne serais plus de ce monde depuis longtemps. De plus, c'est le chef de ta garde. Je sais qu'il démissionnera après cette guerre, si tu ne reviens pas sur ta décision. T'es sur de vouloir prendre ce risque ? Celui de perdre ton meilleur élément ? En plus je suis persuadée que Jane le suivra, et si Jane part, Alec…

_ Ho compreso! (j'ai compris) Pesta t-il

_ Je crois qu'ils s'aiment profondément, peut-être autant qu'Edward et moi. Démétri est sérieux ! Un peu trop d'ailleurs. Mais tu vas les briser si tu t'obstines. Tu dois….

_ *Bene, hai guadagnato! Che restano insieme! T'es dur en affaire ma fille ! Tu devrais faire des études d'avocat ! Cracha t-il

_ *Molte grazie, mon papounet !!!! Ti amo ! M'exclamai-je en lui sautant au cou.

_ Après tout c'est Noël ! Alors autant faire preuve de générosité. Ma ti ivi abituato non troppo ! Non è Natale tutti i giorni ! Grogna t-il.

Enfin, une bonne nouvelle. Mon père avait accepté. Il allait annoncer la nouvelle à Démétri, dès ce soir. Nous rentrâmes à la villa. La neige tombait de plus en plus fort. Edward attendait qu'Esmè décide quel sapin choisir. Il semblait dépité. Marcus m'enlaça, et embrassa le sommet de mon crâne. Il se doutait de ce qui venait de se passer, et il était fier de moi. Après tous les miracles à Noël sont choses communes ! Esmè se décida enfin. Jasper exulta. Le sien avait gagné. Emmett, lui, grogna. Alice sautait partout en criant que c'était Noël. Dès fois que l'on ne le sache pas ! Alice sortit les décorations, les partageant avec nous tous. Emmett commença à enrouler une guirlande autour de son cou, et commença à chanter. C'était un vieux standard français. Mon truc en plumes, de Zizi Jeanmaire, en se déhanchant.



Mon truc en plumes

Plumes de zoiseaux

De z'animaux

Mon truc en plumes

C'est très malin

Rien dans les mains

Tout dans l'coup d'reins.



Il donna un coup de hanches à Rose, qui fit un bon de trois mètres. Edward courut vers le piano et l'accompagna.



Mon truc en plumes

Rien qu'en passant

Ça fouette le sang

Mon truc en plumes

Ça vous caresse

Avec ivresse

Tout en finesse.



Emmett caressait le visage d'Alice et de Jasper avec la guirlande. Nous rigolions tous.



Moi je vis d'ma plume

Et je plume

Le bitume

Et c'est au clair de la lune

Que j'allume les Pierrots.





Mon truc en plumes

Plumes de panthère

A milliardaires

Mon truc en plumes

Ça fait rêver

Mais c'est sacré

Faut pas toucher.



Il claqua la main de Rose, de manière très efféminé. Ce qui nous fit redoubler d'hilarité. Il avança vers moi, me prit la main pour me faire tournoyer. Il entoura la guirlande autour de mas hanches pour les frotter avec.



Mon truc en plumes

Viens mon brigand

Dormir dedans

C'est pas sorcier

Viens l'essayer

J'vais t'faire danser.



Il finit par se jeter sur la table qui s'écroula. Esmè se prit la tête dans les mains. Les deux rois profitaient du spectacle. Je rigolai tellement que j'avais dû m'assoir. Encore un bon souvenir, à conserver.

Alice nous donna le top départ. Mais interdiction de le faire à vitesse vampirique. Donc nous prenions notre temps ! Tandis que Jasper, Emmett et Edward faisaient une bataille de bombe à neige. Quand on additionnait leur âge terrestre, ça faisait peur. Alice se posta devant moi, d'un coup. Jasper et Em' avaient décidé que l'heure de mon baptême de neige artificielle avait commencé. Esmè les interrompit. Leur donnant de quoi nettoyer. En moins de cinq minutes, tout était terminé. Il restait plus qu'à mettre l'étoile. Esmè me la tendit, je fis un geste de la main, pour refuser. Mais elle la posa dans ma main, en embrassant mon front.

_ C'est grâce à toi, si on fête Noël. Dit-Esmè émue.

_ A moi ? Dis-je des trémolos dans la voix.

_ Grâce au bonheur que tu apportes à Edward et à toute notre famille. M'expliqua t-elle.

Je ne pouvais plus rien dire. Une boule se forma dans ma gorge. Je sentis des larmes d'émotions embuer ma vue. C'était aussi mon premier Noël. J'avais trouvé un équilibre. Une nouvelle famille. Je m'étais rapprochée de la mienne. Quand je sentis des bras me soulever, sous mes fesses. Je déposais le symbole au sommet du sapin. Carlisle illumina le sapin. Edward me fit descendre, il enserra ma taille. Posant sa tête sur mon épaule. Je sentis la neige artificielle, dégouliner de ses cheveux. Mais peu m'importait, j'étais là où je voulais être. Avec les personnes que j'aimais le plus au monde. Esmè décida d'allumer un feu de cheminée. Puis appela Em'.

_ Mon chéri, va chercher une nouvelle table à la cave.

_ Une nouvelle table ? M'interrogeai-je.

_ On a un stock, à la cave. Rigola mon amoureux.

_ Ça arrive si souvent que ça ?

_ Oui, à tel point qu'Alice nous a fait investir dans une usine de meuble.

_ Oh, la vache ! M'exclamai-je.

Edward enlaça nos doigts pour m'emmener au piano. Il commença par "Go Tell It On The Mountain" un chant traditionnel américain. Je ne connaissais pas. Mais Alice la chantait merveilleusement bien. Elle m'avait donné la chair de poule. Edward continua avec « Jingle bells ». Mais quand il entama, « Silent Nigth » Je n'avais pas pu m'empêcher de l'accompagner avec ma voix. Aux dernières notes, mon esprit semblait au-delà du temps, de la vie et de la mort. La musique d'Edward était divine. On aurait pu entendre une mouche voler. Je m'étais même pas rendue compte que je chantais. Je sentis mes joues s'empourprer, et me cachai dans le cou de mon fiancé. Edward releva ma tête du bout des doigts. Il déposa un doux baiser sur mes lèvres. Tandis que les autres applaudissaient.

_ Ca vaut pas ton interprétation de « So excited». Mais c'était pas mal.

_ Emmett ! Cria Edward (N/R :Oh mais dans le genre boulet ce Emmett !!)

_ « So excited » C'est quoi ça Bella ? Demanda son père (N/R : oups^^)

Il s'approcha d'Emmett, et tendit la main pour le toucher. Je m'interposai entre eux. Ah non ! Tout mais pas ça !

_ Fais moi confiance, tu ne veux pas le savoir papa !

POV D'EDWARD

Aro lui fit les gros yeux, mais recula. Marcus rigola. Aro se retourna et annonça à Démétri qu'il souhaitait lui parler. Eleazar était en pleine discussion avec Carlisle. Il parlait de leur recherche. Je sentais ma douce se tendre comme un arc. Je fis un signe à mon « père » de stopper. Ils comprirent, et allèrent enlacer leurs femmes respectives. Bella s'était approchée de la baie vitrée, elle regardait la neige tomber de plus en plus dru. Elle semblait absorbée dans ses pensées.

_ A quoi penses-tu ? Demandai-je.

_ A Tanya.

_ A…Tanya ? Elle est surement loin, tu n'as pas à t'inquiéter. La rassurai-je

_ Je ne m'inquiète pas pour moi. Mais pour elle. Edward, elle est seule. Alors que c'est Noël. Sa famille est là, mais pas elle. Je m'en veux. C'est de ma faute. J'aurais dû…j'en sais rien. Elle t'aime, je peux comprendre ce qu'elle peut ressentir. Si j'étais à sa place. Je crois…

C'était bien Bella, ça. Se préoccuper de quelqu'un qui avait failli la tuer.

_ Bella, mon amour. Elle ne m'aime pas ! Elle me veut ! C'est différent. Elle n'aurait jamais dû t'agresser, comme elle l'a fait. Aussi bien oralement que physiquement. Elle était prévenue. Elle reviendra dans quelques temps.

_ Mais tu ne lui pardonneras pas, n'est ce pas ?

_ Non. C'est impossible. Dis-je sans appel.

Elle me scruta de ses yeux bleus-verts, passant une main délicate sur ma joue. Je ne pus me retenir de l'embrasser. Malgré son caractère impétueux et borné, son âme était d'une pureté incroyable. Elle ressemblait à Carlisle de ce coté là.

Alice décréta que tout le monde devait se changer pour la distribution des cadeaux. Alice embarqua Bella, dans sa chambre pour la préparer. Après m'être changé, je rejoignis les autres au salon. Les hommes étaient en costume. Esmè et Carmen en robe de cocktail. J'attendis impatiemment que l'amour de ma vie descende. Je savais que mes cadeaux allaient surement la mettre en rogne. Mais aurais-je le courage de lui offrir le deuxième, là était la question.
Ma douce arriva, vêtue d'une robe, drapée en georgette de soie de couleur framboise, à fines bretelles, avec de légers volants en bas de la robe et d'un bustier décoré de deux roses en soie brodée. Elle était magnifique. 

Devant mon expression, Bella rougit. Puis la distribution commença. Avec Bella, nous avions décidé de nous les offrir plus tard. En tête à tête. Je savais que je ne devais rien lui prendre de très onéreux. En fait, le cadeau de ma famille à Bella était plus ou moins regroupé. Bella avait fait un présent personnalisé, pour chacune des personnes se trouvant ici.

A Carlisle, la première encyclopédie médicale grecque. A Alice. Une série de patron original de haute couture française, de différents styles et décennies. A Rose, des pièces de voitures très rares, et des nouvelles qui n'étaient pas sur le marché. Rose décida de s'en occuper dés le lendemain. Jasper avait reçu un véritable journal intime, d'un soldat datant de la guerre de Sécession. Emmett un grizzli en peluche de la même taille que lui. Il était fou de joie, comme un vrai gamin. Son oncle avait reçu la première étude égyptienne sur les âmes sœurs. Il était au comble du bonheur.

Elle s'approcha d'Esmèe avec un grand objet plat et rectangulaire. Je savais ce que c'était. Un tableau de toute la famille. Bella l'avait fait faire dans une école de peinture à Florence. D'après nos photos. Mais ce qu'elle ignorait c'est que je l'avais faite rajouter. Elle faisait partie de notre famille désormais. Au même titre que moi et des autres. Pour ma « mère » elle était sa fille. Esmè lâcha un sanglot sec, et enlaça Bella avec amour. Bella avança vers son père, l'air espiègle. Elle lui tendit un paquet cadeau. Il l'ouvrit, elle éclata de rire. Je dû me retenir, c'était un Dvd de Charlie Chaplin « Le dictateur ». Mais je savais qu'elle lui avait offert quelque chose de plus personnel. 

Démétri était parti essayer son sabre de samouraï. Jane était heureuse avec sa robe. Mais ce qu'il la touchait le plus, était le fait qu'ils puissent rester ensemble. Bella et moi avions décidé de leur offrir des vacances en Irlande. Pour tous les deux. Il fallait convaincre Aro, mais après leur mission, plus rien ne s'y opposait. Tout le monde avait échangé leurs cadeaux. Je pris la main de Bella, et l'emmenai au garage. Elle me regarda, suspicieuse. Je me doutais qu'elle n'apprécierait pas, mais mieux que son camion se serait toujours. Je soulevai le drap, et Bella découvrit sa voiture. Elle grogna, et me fit un regard désapprobateur.

_ Vu ton empressement à me piquer la mienne l'autre jour. Je me suis dit, que quitte à t'enfuir autant que t'aies une voiture qui te le permette. C'est une Volvo C70 CC. Ris-je

_ Mais, t'es malade. J't'avais dit rien d'extravagant. Maugréa t-elle.

_ C'est utile, c'est une voiture.

_ J'en ai déjà une.

_ Oh arrête ! C'est pas une voiture, c'est un char d'assaut ! La contredis-je.

_ Hey ! Merci quand même.

Alice me sauta dans les bras quand elle vit la sienne. Je lui avais promis. Elle s'installa au volant de sa Porsche jaune. Mais ce que Bella ignorait c'était la surprise du reste de la famille.

POV DE BELLA

Edward était un grand malade. Il m'avait offert une voiture. Superbe, j'admets. Mais certainement pas devant lui. Esmè et le reste des Cullen m'embarquèrent dehors, les yeux bandés. Je me demandai bien ce qu'ils leur étaient passés par la tête. On stoppa devant. Les autres s'en allèrent en nous laissant seuls avec Edward. Mon fiancé ôta mon bandeau. Je restai interdite et sans voix devant ce spectacle. C'était un petit cottage en pierre, au milieu d'une clairière. Un de ses murs était couvert de chèvrefeuilles. Une allée de pierre, s'étendait jusqu'à la porte d'entrée.

_ Esmè a pensé que nous aimerions avoir un endroit à nous.

_ Je…

_ Tu n'aimes pas.

_ Si bien sur…mais c'est trop.

_ Bella, ce n'est qu'une maison.

_ Bah voyons.

Il me tendit les clefs. Après une grande inspiration, j'ouvris la porte. Edward me souleva en riant pour nous faire rentrer. Je ris devant son excès. L'intérieur était à la fois simple et sophistiqué. Les poutres apparentes du plafond étaient grandioses. Les murs alternaient bois et pierre. Dans un coin de la pièce une cheminée était allumée. Le bois crépitait. Les flammes dansaient sur les murs. Les meubles en bois étaient rustiques. Edward me prit par la main et m'amena devant un coin de la pièce. Je n'avais d'yeux que pour lui. Des lumières jaillirent d'un sapin. Voilà donc où était passé le deuxième. Sous le sapin se trouvait les cadeaux que je souhaitais offrir à Edward. Plus un autre que je ne connaissais pas. Nous nous assîmes sur le sofa, mes cadeaux en main. Je les donnai à Edward, tandis qu'il m'offrait le mien. C'était un cd avec ma berceuse. J'avais les larmes aux yeux. Tandis qu'Edward écarquillait les siens , face aux miens.

_ Dieu ! Se sont des partitions originales ! Chopin ! Bach ! Debussy ! Merci mon ange. Dit-il en m'embrassant.

Il chercha quelque chose dans sa poche de veste. On aurait dit qu'il tremblait. Il sortit une petite boite. Je savais ce que c'était. Je me demandais pourquoi. Il prit ma main dans la sienne. Et souda nos regards. Il déglutit, prit une grande inspiration inutile.

_ Bella, tu es la chose la plus merveilleuse, qui me soit arrivé dans ma vie. Je ne sais pas comment j'ai pu survivre avant notre rencontre. C'est toi qui m'as sauvé. Je veux passer le reste de mon immortalité avec toi. Peu importe le reste. Voltera, ton père…J'ai besoin de t'avoir à mes cotés, tout le temps. Je t'aime Bella. Tu es ma vie. Veux-tu m'épouser ?

Alors, si j'm'attendais à ça ! L'épouser ? Le voulais-je ? Vu l'expérience de mon père, pas vraiment. Mais j'avais compris que ce qui nous unissait Edward et moi n'avait rien avoir avec son histoire à lui. J'aimais Edward, viscéralement. Nous étions incapables de vivre l'un sans l'autre.

_ Oui. Soufflai-je.

Bon dieu ! J'voulais lui demander du temps et je venais de lui répondre oui ? Mon cœur avait parlé pour moi. J'en avais envie, oui. Après toutes ces épreuves. Je le voulais jusqu'à la fin des temps.

_ Oh mon amour, tu ne pouvais pas me faire plus beau présent. M'expliqua t-il ému.

Il ouvrit l'écrin. Une magnifique bague s'y trouvait. Mon cœur battait à tout rompre. Il me prit la main gauche et la passa à mon annulaire. Tout en m'expliquant qu'elle avait appartenu à sa mère. Il avait conservé quelques bijoux de cette dernière grâce à Carlisle. Des larmes d'émotions jaillirent de mes prunelles. Il m'embrassa amoureusement. En me répétant qu'il m'aimait et que c'était le plus beau jour de sa vie. Nous profitâmes de l'un et l'autre un moment. Puis il m'aida à me lever pour que je le suive dans une autre pièce.

_ C'est notre chambre. Ferme les yeux et ouvre la porte. Soupira t-il.

Il avait posé ses mains sur mes yeux, m'envoutant de son parfum. L'odeur d'Edward avait toujours autant d'effet sur moi. Il me demanda d'ouvrir la porte. Je m'exécutai trop impatiente de voir ce qui se trouvait derrière. Ca faisait déjà plusieurs jours que nous n'avions pas fait l'amour. Prétextant cette histoire de prophétie à la gomme. Mon corps n'en pouvait plus. Je ne voyais rien, mais plusieurs odeurs vinrent à moi. La cire, la rose. La chaine hi-fi avait été allumée. C'était « Lady » de Kenny Rogers. Cette chanson d'amour, était une des plus belle, qui m'étais donnée d'entendre. Il ôta ses mains de mes yeux, et je restai sans voix devant ce spectacle. Edward avait étalé des pétales de roses multicolores, sur le sol. Des dizaines de bougies étaient allumées. Il posa la tête sur mon épaule, et m'enserra la taille. Je priai ardemment qu'il daigne enfin me toucher. Mon corps était en ébullition. Jazz devenait dingue. Mon amoureux embrassa mon épaule tout en écartant de ses doigts la fine bretelle de ma robe. Je frissonnai. Laissant courir sa langue il fit la même chose avec mon autre bretelle. Parcourant la base de ma nuque de ses lèvres froides. Cette sensation m'électrisait.

Il me pencha la tête délicatement à gauche, et embrassa mon cou. Il faisait glisser ses mains de chaque coté de ma robe, frôlant ma peau avec le tissu. Embrassant et mordillant mon cou, mes épaules. Je sentais son désir s'exprimer à travers son pantalon sur mes fesses. Il dé-zippa ma robe avec lenteur, effleurant ma colonne vertébrale de ses pouces. Des millions de frissons me parcouraient l'échine. Je soupirai d'aise. Edward fit glisser délicatement ma robe le long de mon corps, laissant ma peau en feu sur son passage. Il posa ses mains sur mes seins à travers le soutien gorge. Dessinant du bout des doigts le contour de mes seins, puis s'attardant sur mes pointes durcies. Mes mains s'accrochèrent à ses cheveux dans un geste instinctif. Il détacha mon soutien gorge par l'avant. Merci à Alice pour cette trouvaille. Il cajola mes mamelons avec une douceur incroyable. C'était comme s'il les idolâtrait. Mon corps s'arquait, sous ses caresses.

Puis une de ses mains parcourut mon ventre, ébauchant des arabesques imaginaires. Il fit le tour de mon nombril. Quand ses doigts frôlèrent mon intimité, je ne pus retenir un râle de satisfaction. Il fit passer son index sur la couture de mon boxer. Edward passa celui-ci sous le tissu. Flattant mes lèvres intimes un long moment. J'étais humide comme jamais. Une de mes mains glissa sur la bosse de son pantalon. Edward grogna, pour mon plus grand plaisir. Je cajolai son membre tendu à travers le tissu. Tandis que son index trouvait mon bouton de rose. Il alternait ses cajoleries, tantôt des petits cercles, tantôt il le pinçait, ou appuyait dessus. Je gémissais, il faisaitde même. Edward stoppa sa douce torture, et me retourna face à lui. Il défit la barrette que j'avais dans les cheveux. Puis joua de mes boucles entre ses doigts. Je ne pouvais détacher mon regard de ses yeux. Il passa une de ses mains au niveau de mon cou, caressant ma nuque de ses doigts. Puis m'offrit le baiser le plus langoureux de ma vie. Me collant à lui, grâce à sa main de libre. Nos langues se mélangeant, dansant ensemble. Il me mordit et aspira ma lèvre inférieure. Mon cœur allait exploser.

Il me prit dans ses bras sans lâcher ma bouche, et me déposa doucement sur le lit à baldaquin, au centre de la chambre. Se positionnant au dessus de moi. Je m'assis. Il s'agenouilla et je profitai de ce moment pour enlever les boutons de sa chemise, déposant au fur et à mesure de doux baisers sur sa peau de marbre. Sa respiration était haletante. Une fois son torse dévoilé, je ne pus m'empêcher de l'admirer. La lumière feutrée des bougies accentuaient son éclat. Tel Adonis, il était d'une beauté mythique. Mes mains caressèrent ses épaules et firent glisser sa chemise de celles-ci. Puis parcourant du bout des doigts son torse, j'appréciai chaque muscle, m'attardant sur ses pectoraux. Approchant ma bouche de ses mamelons je les léchai avec délectation, les suçotant. Edward avait cessé de respirer. Ma langue fit le tour de son nombril. J'aimais plus que tout le goût de mon amoureux. M'attardant à la limite de son pantalon, je relevai les yeux vers lui. Il les avait fermés. J'enlevai sa ceinture, et descendis sa braguette, puis fis glisser son pantalon. Edward sauta sur ses jambes pour m'aider. J'abaissai aussi son boxer. 

Je ne pouvais pas m'empêcher de rester admirative devant sa verge fièrement dressée. Je me léchai les lèvres avec envie. N'y tenant plus, je déposai un baiser sur son gland. Son membre tressaillit. Ma langue parcourut son sexe sur toute sa longueur. Je le pris en bouche, Edward gronda de plaisir. J'enroulai ma langue autour de l'objet de ma convoitise, et démarrai ma douce torture. J'aspirai son pénis le plus profondément possible. Flattant de ma main, la partie que je ne pouvais pas absorber. J'accentuai mes sucions, tandis qu'Edward caressait mes cheveux d'une main. Ses gémissements étaient rauques. Il me fit reculer de son sexe, et se retrouva entre mes cuisses à vitesse vampirique.

Il m'embrassa fougueusement, avec sensualité. Il délaissa ma bouche, s'attaqua à mon cou. Sa langue me procurait des décharges électriques. Edward continua ses baisers mouillés à la naissance de mes seins. Il s'attarda sur mes mamelons dressés, me provoquant un geignement, descendant vers mes côtes. Puis il libéra ma toison de son carcan, soulevant une de mes jambes, embrassant ma cheville, le derrière de mon genou, et dévorant littéralement mes cuisses. Mon corps était en ébullition, s'arquant sous le plaisir. Je sentis son souffle froid sur mon intimité. Il écarta mes lèvres intimes de ses doigts, déposant un baiser chaste sur mon bouton d'amour. Puis me cajola de sa langue. Savourant mon goût, lapant, aspirant mon clitoris gonflé par le plaisir. Mes hanches se soulevaient. Il me les plaqua gentiment. 

Mon corps se soulevait face à mon plaisir. Il inséra deux doigts m'arrachant un cri de pur bonheur. Sa langue alliée à ses doigts me transportait de plus en plus vers le gouffre de la félicité. J'haletai, mon cœur tambourinait dans ma poitrine. Mes mains s'accrochant à ses cheveux. Quand une immense vague de pure jouissance me frappa. Mes parois intimes se resserrant sur ses doigts, dans un orgasme incontrôlable. Edward continua plus posément, afin que mon rythme cardiaque redevienne à peu près calme. Mon amoureux se retrouva, à vitesse éclaire entre mes cuisses. M'embrassant avec amour, il se redressa et m'observa.

POV D'EDWARD

J'avais trouvé un moyen de lui faire l'amour sans risquer de la mettre enceinte. Des jours que nous n'avions rien fait. Ca me rendait dingue. Je voulais lui faire l'amour amoureusement. Ces derniers jours n'avaient pas été facile. Je voulais la couvrir de tendresse. J'avais préparé notre nouvelle chambre avec des bougies, et des pétales de rose. J'observai Bella à la lumière des bougies. Son corps parfait m'éblouissait. J'avais beau la voir nue tous les jours, je ne pouvais pas m'en lasser.

_ Tu es magnifique Bella. Si tu savais combien je t'aime.

_ Oh Edward, je t'aime tellement.

J'embrassai son cou, sa mâchoire, ainsi que ses merveilleuses lèvres. Je frottais mon sexe érigé contre son intimité. Je tendis le bras vers la table de nuit, et en sortis un préservatif (putain, à mourir de rire ! Des préservatifs pour des vamp ! hihihi !) . Bella sembla surprise. Elle me prit la protection des mains, me forçant à m'agenouiller. J'avais l'impression de me retrouver en classe de bio. Elle l'ouvrit. Pinçant le réservoir avec ses doigts, elle l'appliqua sur mon érection, et le déroula délicatement, tout en se mordant la lèvre inférieure. Bella était la plus sexy de toutes les femmes. Je me repositionnai entre ses cuisses. Je frictionnai ma verge contre son entrée. Puis la pénétrai délicatement. M'enfonçant au plus profond d'elle. Nous avions tous deux émis un râle de satisfaction. J'avoue que je préférais la sensation de nos intimités sans entrave. Mais j'avais vraiment trop besoin de me retrouver en elle, chez moi. Je commençai donc mes lents vas et viens. Elle enroula ses jambes autour de mes reins. Fourrageant mes cheveux, caressant mes épaules, frôlant de ses ongles mon dos.

Nos regards étaient soudés l'un à l'autre. Plus rien ne comptait à part nous. Bella gémissait, moi je grognais, et tentais de maîtriser mes pénétrations. Même notre première fois n'avait pas était aussi douce. Ma fiancée roulait des hanches, nous bougions d'un même mouvement. Nous ne faisions qu'un. Puis Bella donna un coup de reins. Me forçant à inverser la position. Elle se retrouva à califourchon sur moi, et glissa ma verge en elle. Bella enlaça ses mains aux miennes, et les passa au dessus de ma tête. Elle commença ses mouvements, embrassant mon front. Cette sensualité qu'elle dégageait aurait pu me faire jouir immédiatement. Ses vas et viens étaient lents, mais à chaque fois mon sexe butait au fond d'elle. Je n'avais d'yeux que pour son corps, se mouvant au dessus de moi. Nos mains toujours liées, elle plongea sur mes lèvres pour un baiser fiévreux. J'avais besoin de la toucher. Je lâchai ses mains, et caressai sa poitrine voluptueuse. Tandis que Bella imprimait toujours sa lente cadence, je levai légèrement la tète, et pris l'un de ses mamelons en bouche, jouant avec. Bella gémit, je me redressai donc complètement.

Passant mes mains sur ses fesses, je soulevai Bella pour l'aider à s'enfoncer plus profondément. Ma tête reposant sur son cœur. Bella s'accrochant à mes cheveux. Son cœur battait à tout rompre. Nos respirations saccadées n'étaient couvertes que par nos gémissements. Bella commençait à trembler. Je savais que sa délivrance, ainsi que la mienne était proche. Elle rejeta sa tête en arrière, me donnant libre accès à ses seins. Je sentais Bella au bord du délice. Je l'aidai à accélérer légèrement la cadence. Au moment de jouir, elle cria mon prénom. Ma verge se trouva enserrée dans son vagin. Ce qui déclencha automatiquement mon orgasme. Criant moi aussi le prénom de mon aimé. Malgré nos respirations haletantes, nos bouches se trouvèrent instinctivement, pour un baiser passionné. Au bout d'un instant, je la retournai et me dégageai de notre étreinte. Je me débarrassai de ma protection et retournai auprès de ma Bella. Elle souriait, j'étais heureux de la voir dans cet état de grâce. Les vampires sont prétentieux ? Pensez-vous… Elle se lova contre moi et s'endormit presque automatiquement. Elle serait bientôt ma femme, je ne pouvais effacer se sourire niais de mon visage.

_ Joyeux noël mon amour. Chuchotai-je.

Le romantisme et l'amour avait un nouveau nom : Edward Cullen. (N/R : c'est-il pas beau tout ça ?XD)






Trad
_Sì, il mio angelo. (Oui mon ange)
_So che consideri Démétri come il vostro fratello.Ma è il capo, della guardia, reale ( Je sais que tu considères Démétri comme ton frère. Mais c'est le chef de la garde royale)
Ho compreso! (J'ai compris !)
_Bene, hai guadagnato! (Che restano insieme! Bien tu as gagné ! Qu'ils restent ensemble !)
_Molte grazie,mi papounet ! (Merci beaucoup, mon papounet !)
_Ma ti ivi abituato non troppo ! Non è Natale tutti i giorni ! (Mais ne t'y habitues pas trop ! C'est pas Noël tous les jours !)

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