jeudi 15 avril 2010

43 Attention chaud devant ! (S'éveiller)



ALICE POV

Dans une semaine, Bella et Edward allaient se marier. Tout était prêt pour ce jour merveilleux. Bella allait mieux. Elle était obligée de se nourrir de pochette de sang quatre fois par jour, mais elle était en meilleure santé. Elle devait même revenir au lycée. Nous avions fait un test au milieu de Seattle pour voir si elle résisterait au sang humain. Mais tout s'était bien passé. Edward était rassuré. Nous aussi. Elle était très sereine, et semblait heureuse. Edward la couvait encore plus. Il ne pouvait pas s'empêcher de ressentir une pointe d'angoisse.

Que de chemin parcouru pour eux depuis le début. Elle n'était plus la Bella, qui débordait de souffrance au point d'en faire s'agenouiller Jasper de douleur. Mais à présent la maison explosait d'une douce béatitude. Esmè et Rose étaient surexcitées par la venue de ce nouvel être dans notre famille. Mais moi je restais frustrée par le fait de ne pas voir l'avenir de Bella et du bébé. Emmett, lui boudait un peu, Edward avait interdit les paris stupides entre Bella et lui. Démétri, de son côté, commençait à lâcher du leste. Il se préparait psychologiquement à passer le flambeau à Edward. Mais Jane et lui avaient bien l'intention de rester jusqu'à la naissance du bébé.
Nous attendions plein d'invités pour le mariage, beaucoup devait arriver jeudi, les autres vendredi. Bien sûr les Denali seraient présents, mais sans Tanya. 

D'autres clans aussi, des amis de Carlisle ou d'Aro. A dire vrai, Edward et Bella s'en fichaient royalement. S'ils avaient pu se marier en catimini, ils l'auraient fait. Mais c'était important comme sacrement. Edward avait attendu presque quatre-vingt-dix ans, pour trouver l'être qu'il aimait le plus au monde. Alors oui c'était sérieux. Et Bella méritait elle aussi, un beau mariage. Malgré sa joie apparente pour le bébé, elle était frustrée au possible. Sans parler d'Edward. Jasper faisait tout pour les éviter. Edward refusait catégoriquement de la toucher. La raison : le bébé. Ils en étaient malades. D'après ce que je supposais, et connaissant mon frère, il devait avoir peur de faire mal au petit. Il ne changerait jamais. Par moment, il pouvait être vraiment têtu et casse pieds ! Bella tentait de le bouder, mais sans succès, ses hormones la trahissant.

Jazz et Emmett avaient fait un pari stupide qui s'était soldé par la perte définitive d'un vase Ming. Esmè était en colère, parce que ce n'était pas la première fois. Elle avait forcé les garçons à regarder « Bambi » et un deuxième dessin animé choisi par leurs soins. Emmett avait demandé « Cendrillon » mais s'était pris un coup derrière la tête. L'histoire de la belle-mère se rapprochait un peu trop de Bella.

Mais ils optèrent pour « la Belle et la Bête », une idée géniale de mon mari. Bien sûr, Emmett et Jazz n'avaient pas pu s'empêcher d'extrapoler l'histoire entre Edward et Bella ! Ah les mecs j'vous jure ! Toujours est-il que Bella avait passé sa soirée à pleurer comme une madeleine. Même en voyant Panpan et Bambi sur la glace. Mais elle utilisa un paquet de mouchoirs entier rien que pour la mort de la mère de Bambi. Sans parler de la chemise à Edward. Son futur mari lui proposa d'aller faire un tour, mais elle refusa avec véhémence. Pour la « Belle et la Bête » ce fut pas mieux. Elle trouvait trop injuste ce qui arrivait à la bête. A la fin de l'histoire ses pleurs redoublèrent d'intensités. Après cette séance, Em' proposa de voir un film culte des années 8O. Mais quel film ! « Emmanuelle » le plus beau des films érotiques d'après lui. Jasper s'y opposa fermement. Tandis que Bella s'éclipsait. Elle n'avait pas tout à fait tort. Rien qu'à la pensée de ce film, la tension sexuelle était montée d'un cran. Jasper avait bondi du canapé et pris la main. Edward leva les yeux au ciel, et sortis de la pièce.

EDWARD POV

Mais quels gamins ces deux-la par moment ! Comme si je n'avais pas assez de problème avec Bella. Notre frustration était à son comble. J'en étais grandement responsable. Mais mes craintes étaient réelles. Autant que mon envie de me fondre en elle. Bella ne comprenait pas cette peur que j'avais de leur faire du mal. Je n'étais pas prêt à payer le prix que ça me coûterait s'il leur arrivait quoique ce soit par ma faute. Mais j'avais aussi du mal à assumer ma décision. Je ne pensais, et ne rêvais qu'à ça ! Ses formes s'arrondissaient, personne ne le voyait. Mais moi oui. Je connaissais son corps par cœur, mieux que le mien. Me dire que j'allais faire abstinence pendant au moins huit mois encore me rendait dingue. 

Le pire étant que Bella ne manquait pas un instant pour me séduire ! C'était ma plus grande tentation. Elle passait à moitié nue devant moi. Mettait des jupes tous les jours. Elle oubliait soi-disant de porter des soutiens-gorges. Sans parler des nuisettes qu'elle enfilait pour dormir. J'avais même du me délester une fois, tout seul. Ca ne m'était jamais arrivé de toute ma longue vie. Comme un ado. J'étais au point où je devenais littéralement obsédé par elle.

Le fait qu'elle n'était pas au lycée me soulageait un peu dans un sens. Mais dès demain, elle devait y retourner. Je savais qu'elle en profiterait. Mais comment lui en vouloir ? Si c'était l'inverse, là, c'est sur que je me poserais certainement des questions. Demain soir, nous avions rendez-vous avec le pasteur Weber et sa femme, dans un restaurant de Port Angeles, afin de parler de nos souhaits pour l'avenir, ainsi que notre façon de voir notre future vie de couple. On allait devoir se comporter en parfaits petits humains, que nous n'étions pas. Je savais qu'on pourrait le supporter quelques heures. On commençait à être rodés de ce coté là.

Wow ! C'est sur, elle veut que je meure d'auto-combustion !

Bella venait de rentrer dans notre chambre. Elle portait une nuisette bustier bleu électrique. Elle avait un décolleté pigeonnant. Il fallait que je pense à n'importe quoi, sauf à cette vision féérique qui s'offrait à moi. Je déglutis difficilement et fronçai les sourcils, tout en me pinçant l'arête du nez. Elle me dévisagea.

_ Ca ne te plait pas ? Dit-elle l'innocence même, tout en tournant sur elle-même.

Comme si la voir en déshabillé ne pouvait pas me plaire. J'étais un vampire d'accord. Mais n'étant pas moins homme. Voir surhomme dans ce genre de circonstance.

_ Tu es…délicieuse. Dis-je d'une voix beaucoup trop rauque à mon gout

_ Vraiment ? Dit-elle sensuellement en montant sur le lit.

_ Trop. La gourmandise fait partit des sept pêchés capitaux. Donc dodo !

_ La luxure aussi, il me semble…Ca ne te dérangeait pas jusqu'ici.

_ Bella…Je…t'en prie. L'implorai-je

_ Edward ! J'en peux plus ! Bon dieu ! Touches-moi ! Supplia t-elle en se mettant à califourchon sur moi.

Résistes Edward ! Résiste ! Soit un homme ! Et ben justement j'en suis un ! (N/R : hihihi, je veux le mm homme :p)

Bella se frottait à moi. Tout en fourrageant dans mes cheveux. Elle plaqua ma tête contre sa poitrine. Je la repoussai gentiment avant de ne plus pouvoir résister. Mon entre-jambe me faisait horriblement souffrir. Bella grogna et lâcha une vraie bombe.

_ Edward ! J'te préviens ! Si tu ne me touches pas dans les dix secondes ! Je me donnerai du plaisir moi-même.

Du calme ! Elle ne fera pas ! Pas la peine de t'exciter !

Bella me fixa un moment dans les yeux. Puis elle se mordit la lèvre inférieure. Faisant courir ses mains le long de son corps. Elle lâcha un soupir de contentement quand elle arriva à sa féminité.
Nom de dieu !

_ T'as pas le droit ! Bon dieu Bella !

_ Touches-moi…et…j'arrête…Souffla t-elle

_ Non ! Bella ! Non !

_ Alors…hum…tant pis…pour toi !

Je me dégageai de son étreinte, et sautai par la fenêtre. Mais la séductrice ouvrit son esprit, afin de partager son ressenti. Bella allait me tuer. J'entendis sa respiration saccadée. Tandis qu'elle me montrait par la pensée, comment elle relâchait la pression. Je ne pouvais même pas lui en vouloir. J'avais moi-même pratiqué le plaisir solitaire.

Voilà qu'elle murmure mon prénom maintenant. Oh pitié seigneur achevez- moi !
N'y tenant plus je retrouvai Bella. Je décidai de la caresser un peu, et qu'elle fasse pareil pour moi. Après tout il n'y a pas que la pénétration dans le fait de faire l'amour.

_ Enfin…Soupira t-elle

_ Tu es une vilaine fille. Lui susurrai-je (N/ R : moi, aussi ! Edward ! moi aussi !!!)

BELLA POV



Ma frustration était à son comble, quinze jours qu'Edward ne m'avait pas touchée. Mes hormones étaient complètement déglinguées. Je rêvais de ses mains et de différentes positions toutes les nuits. Je devenais folle. J'avais décidé de tenter le tout pour le tout. J'avais une petite nuisette bustier, avec un décolleté pigeonnant. Elle m'arrivait au raz des fesses. Je voulais qu'il cède à mes avances. Voilà pourquoi j'étais à califourchon sur lui.

_ Edward ! J'te préviens ! Si tu ne me touches pas dans les dix secondes ! Je me donnerai du plaisir moi-même. Affirmai-je sérieusement

Je le fixai, un moment dans les yeux. Puis me mordis la lèvre inférieure. Faisant courir mes mains le long de son corps. Je n'avais jamais fait ça. Mais il devait craquer. Quitte à l'exciter, jusqu'à ce que les boutons de son pantalon sautent. Je commençai par caresser ma poitrine, du bout des doigts. Mes mamelons étaient durcis par l'anticipation. Au vue de sa bosse au niveau de sa braguette, je n'étais pas très loin. Mon désir coulait allégrement sur son jean. Je frottai mon bas ventre au sien. Je descendis une de mes mains vers ma féminité. Débutant la douce caresse entre mes lèvres intimes. Je ne pus retenir un soupir de contentement.

_ T'as pas le droit ! Bon dieu Bella !

_ Touches-moi…et…j'arrête…Soufflai-je

_ Non ! Bella ! Non !

_ Alors…hum…tant pis…pour toi

Il s'échappa de mon étreinte et sauta par la fenêtre. Mais je n'avais pas dit mon dernier mot. Je me positionnai face à la psyché. Me regardant dedans. Je rougis de honte, rien qu'à l'idée de ce que j'étais en train de faire. J'ouvris mon esprit pour en faire profiter mon amoureux. J'étais dans un premier temps à genoux, en relevant légèrement devant le miroir. Caressant mes seins, avec une de mes mains, pinçant mes tétons. Tandis que l'autre flattait mon clitoris. Effectuant des petits cercles dessus. Mon dos s'arqua. Tandis que j'enfonçais deux doigts en moi. Ma respiration était saccadée. Je ne pouvais m'empêcher de prononcer le prénom de mon amoureux. J'augmentai la force de pénétration. Tout en m'allongeant, mes cuisses relevées. Je continuai à me faire du bien. Je discernais ses pensées. Il allait craquer. Je l'entendis revenir, mes yeux étaient clos. Je perçus simplement sa respiration saccadé.

_ Enfin…Soupirai-je

_ Tu es une vilaine fille. Susurra t-il

_ Tu ne sais pas à quel point…

J'allais pour arrêter, afin qu'il prenne la relève.

_ Non continue. Caresse-toi pour moi. Je veux te voir. Dit-il d'une voix rauque, qui me fit frissonner.

_ Alors toi aussi. Répondis-je

Il était debout face à moi. Il se défit de sa ceinture et fit sauter les boutons de son jean. Je ne pouvais détacher mon regard de sa verge gonflée au maximum. Il enroula sa main autour de son sexe, et débuta ses vas et viens. J'étais excitée, rien que de le voir se masturber. Je m'étais adossée contre la tête du lit. Lui était à genoux face à moi. Mon intimité était trempée. Je sentis les prémices de la jouissance arriver. Je venais de réintroduire deux doigts dans mon vagin.

EDWARD POV

La voir sur ce lit en train de se caresser, m'avait rendu d'humeur joueuse. Je trouvai ça tellement excitant. Elle pensait à moi, tandis qu'elle se donnait du plaisir. Elle m'avait demandé de faire de même. Je m'étais exécuté. Mon sexe m'implorait de le libérer. Bella ne le quittait pas des yeux, tandis que mes yeux ne quittaient pas sa féminité. J'aurais voulu y plonger.

_ Oh oui Bella. Comme ça. Imagine que c'est ma verge qui te pénètre.

_ Edward…Oh oui ! Plus vite !

_ Putain Bella ! Je vais …Jouis mon amour.

_ J'y suis presque…Edw…ard

Je décidai de l'aider quelque peu. Je caressai son bouton de rose. Tout en me masturbant de plus en plus vite. Bella arqua son dos, son corps tremblait. Mais elle ne perdait pas mon sexe de vue. Elle gémit fortement, quand elle s'aperçut qu'une goute de liquide pré-éjaculatoire était sorti. J'en pouvais plus, je n'allais pas tarder. Je pinçai son clitoris, ce qui déclencha son orgasme. Tandis que le mien se déversait sur sa toison. Dans un grognement sourd.
Je me jetai sur ses lèvres avec passion, puis pris des mouchoirs afin de nous nettoyer. Bella s'endormit dans mes bras le sourire aux lèvres.


**************
Bella sortit du dressing en dessous sexy avec ses vêtements. Elle avait remis la même jupe que la dernière fois qu'elle était allée au lycée. Les images de la douche me revinrent en mémoire. J'avais à moitié cédé la nuit dernière. Mais à priori elle avait décidé de ne pas s'avouer vaincue. Elle m'embrassa chastement. Je lui pris la main et nous rejoignîmes les autres à la villa. Elle affichait un large sourire.
_ T'es contente de toi, on dirait ?

_ Oui, enfin en partie. Mais t'étais plutôt satisfait la nuit dernière. Il me semble.

_ Bella à force de jouer avec le feu ! On se brule.

_ Très intéressante ta métaphore, mon chéri.

Je grognai, et pressai le pas. Elle lâcha ma main et fila dans la cuisine. Elle devait se nourrir, et prendre quelques pochettes, juste au cas où. Esmè l'embrassa sur le front et elle nous rejoignit. Je lui ouvris la portière, elle s'y engouffra. Je pris ma place au volant. Bella avait croisé ses jambes l'une sur l'autre. Me dévoilant ses cuisses parfaites. Je secouai la tête, et me concentrai sur la route plutôt que sur son corps si proche. Trop proche pour sa sécurité.

Nous arrivâmes au lycée. J'accompagnai Bella jusqu'à Angela. Elle l'embrassa.

_ Bonjour !

_ Bonjour ! Répondîmes de concert

_ Alors tu te sens mieux ? S'enquit Angela

_ Oui, merci. Cette grippe donne vraiment la fièvre. Répondit-elle en me regardant suggestive.

_ Je suis heureuse que tu sois de retour. L'italien sans toi c'est pas drôle ! Enfin le lycée tout court.

_ Oh arrête tu as Ben !

_ Mouais, mais c'est pas pareil !

Je m'excusai et les laissai partir bras-dessus, bras-dessous. Cette image me donna un pincement au cœur. Avec Bella nous savions pertinemment que cette amitié ne pourrait pas durer. Arriverait un moment où Bella serait obligé d'être enfermée à la maison. Puis nous devrions partir, dans une autre ville. Je rejoignis les autres.

La matinée fut interminable. A l'heure du déjeuner, j'attendais Bella à la table. Newton matait ses jambes. Mais quand il croisa mon regard, il détourna la tête. J'embrassai Bella, avec passion et l'assis sur mes genoux. Croisant mes bras sur son ventre, et plongeant ma tête entre ses omoplates. Dans un geste possessif. Elle rit. Jasper leva les yeux au ciel. Emmett pouffa. Puis ma douce descendit de mes genoux et s'installa auprès de moi. Pour « manger » c'était beaucoup plus pratique. Bella posa sa main délicate sur mon genou dans un geste totalement anodin. Mais je ne pus m'empêcher de tressaillir. Sentant mon trouble, elle ôta sa main et se leva. Elle me fit signe qu'elle voulait jouer du violon.



BELLA POV
J'en avais franchement marre de cette situation. Je me consumais littéralement de l'intérieur. Edward était dans le même état. Franchement c'était pas possible d'être aussi têtu. Il avait peur de faire mal au bébé. N'importe quoi. Le petit était beaucoup plus fort que moi. Je le sentais grandir et s'épanouir au fond de moi. Au déjeuner, je décidai de jouer un peu, histoire de penser à autre chose. 

Déjà que depuis un moment j'avais un appétit sexuel débordant, mais alliés à la frustration, c'était pas le cocktail idéal, bien au contraire. Après avoir pris mon violon, je sortis et me dirigeai à la lisière de la forêt. Je surpris une conversation entre Laurène et Jessica, qui me fit mourir de rire. Elles parlaient des performances sexuelles de Newton. C'était à se pisser dessus, tellement c'était comique. Finalement elles m'avaient remonté le moral sans le vouloir.

Je commençai à jouer, tout en fermant les yeux. J'avais beaucoup pratiqué pendant les quinze derniers jours à la villa. Ca m'aidait à m'apaiser. Je savais que les lycéens aimaient se promener après le repas. C'était pour cette raison, que je m'étais un peu éloignée. J'étais complètement perdue dans mon air, ne faisant plus attention à rien. Quand je sentis une odeur désagréablement familière. Les loups n'étaient pas loin. Je savais qu'ils continuaient de me surveiller, et j'avouais que je trouvais Seth très drôle, et naturel. Quand j'eus fini mon morceau, j'ouvris les yeux et tombai nez à nez avec Mike. Ce qui me fit sursauter.

_ Bon dieu Newton ! Mais t'es maso ! Qu'est ce que tu fous là !?

_ Bella, il faut que je te parle. S'il te plait !

Mais quel crampon celui là !

_ Accouche avant qu'Edward ne t'écrase comme une grosse merde ! Tu vis dangereusement ! Tu le sais ça ?

_ Je suis amoureux de toi.

_ Hein ? Quoi ? Ha ! Ha ! Ha ! Hi ! Hi ! Hi !

J'avais pas pu m'empêcher de penser à la conversation des deux pimbêches. Devant sa mine déconfite et ses poings serrés, j'arrêtai de rire, redevenant sérieuse.

_ Bella ! C'est pas drôle ! J'suis sérieux !

_ Tu te drogues ?

_ Bella ! Je pense à toi tout le temps ! Tu peux pas épouser Cullen ! T'avais pas la grippe ! J'en suis sur ! Il te fait du mal ! Je prendrai soin de toi !

_ MAIS T'ES MALADE ! J'DEVRAIS T'ARRACHER LA LANGUE, RIEN QUE POUR AVOIR DIT CA !

_ Bella, je t'aime moi. Dit-il en attrapant par le bras.

_ NE ME TOUCHE PAS ESPECE DE BARGE ! SACHE QUE J'AIME EDWARD ! TU N'ES RIEN ! UNE MOUCHE, PARMI TANT D'AUTRE ! DEGAGE ! Hurlai-je en le poussant violemment.

Je sentis mon corps trembler de rage. Je tentai de canaliser mon accès de violence, mais je savais que s'il ne se barrait pas dans les trente secondes. Il serait mort avec ses insinuations.

_ J'te ferai grimper au 7ième ciel !

Alors là s'en fut trop.

_ COMMENT ? EN COINCANT TON PENIS DANS TA FERMETURE ECLAIR, DE PEUR DE TE FAIRE CHOPER ! J'TE REMERCIE MAIS J'CONNAIS MIEUX !

_ Putain Bella comment ? Cullen est un monstre, toi aussi et vos futurs gosses seront pareils ! Cracha t-il

J'allai lui écraser son nez, quand tout à coup, sans crier gare, je vis un poing s'abattre sur le nez de Newton. Puis un deuxième. Le tout dans un grognement assourdissant. Je reconnus immédiatement celui d'Edward. Ses lèvres étaient retroussées, ses yeux couleur onyx. Sa respiration était erratique. Ses poings serrés au point de se blesser. (N/A : Voilà c'est fait Spuffy) Le temps que je réagisse Emmett était intervenu avec Démétri, ceinturant Edward. Jazz s'étant placé face à lui. Edward répétait qu'il allait le tuer. Newton était au sol, saignant comme un cochon qu'on aurait égorgé. Je retins ma respiration, Jasper fit de même. Mike fit demi-tour et s'enfuit à quatre pattes. J'entendis des applaudissements et des éclats de rire. Newton courait aussi vite qu'il pouvait. Je me retournai vers Edward. Emmett et Jazz ne l'avaient toujours pas lâché. Je m'approchai, prenant son visage en coupe, pour le forcer à me regarder. Il leva les yeux vers moi. Ils débordaient de colère. Mais son regard fuyait vers la direction qu'avait prise Newton.
_ Mon chéri, regarde moi. Je t'aime, mon amour. S'il te plait.

_ J'aurais du le massacrer. Tu n'es pas un monstre et notre futur enfant non plus. Murmura t-il

_ Lâchez-le, et laissez-nous !

_ Bella ! Contesta Démétri.

_ Il est trop en colère. Intervint Jazz

Je sais, faites-moi confiance !

Ils le lâchèrent, et s'éloignèrent prudemment. Les lycéens vaquaient à nouveau à leurs occupations. J'étais soulagée. Je pris sa main droite, et essuyai le sang avec un mouchoir. Puis le portai à ma bouche pour un baiser. Il observa mon geste. Je posai ma main sur sa joue, pour une caresse pleine de tendresse. Il la frotta à sa joue. Puis il me serra contre lui. Posant son menton contre mon front. Il inhala fortement, et embrassa mes cheveux. Je respirai à plein poumon son odeur apaisante.

_ Je suis désolé. J'aurais pas du te laisser seule. Si j'avais été là, il n'aurait jamais rien tenté. J'aurais du lui en foutre une depuis longtemps. Mais c'est l'envie de le tuer qui…

Je posai un doigt sur sa bouche, pour le faire taire.

_Je crois qu'il est fou. Je t'aime Edward d'une manière complètement démesurée. Mais j'm'en fous. J'te mérite pas.

_ Non c'est moi qui ne te mérite pas. Je suis un monstre. Il a raison.

_ Non Edward, tu n'es pas un monstre et tu ne l'as jamais été. Newton est plus monstrueux que nous deux réunis.

_ Ma Bella. Dit-il en me serrant contre lui

_ Tu risques d'avoir des problèmes à cause de moi.

_ Non Bella, c'est à cause de Newton. Pas de toi mon ange. Je t'aime. Me souffla t-il en m'embrassant.

Il me prit la main, et nous prîmes la direction du cours de biologie. Nous nous installâmes à notre paillasse. Monsieur Banner entra, mais Newton n'était pas là. Le professeur débuta son cours, et au bout d'un long moment le proviseur Monsieur Sharks arriva. Il murmura quelque chose à notre prof. Et ça ne sentait pas bon du tout.

_ Monsieur Cullen, mademoiselle Swan. Pourriez-vous m'accompagner, je vous prie.

_ Bien sur Monsieur le proviseur. Répondit mon futur époux.

Je m'étais levée, sans mot dire. Je refusai d'ouvrir mon esprit. Je suivis Edward. Me demandant ce qui allait bien se passer. Nous arrivâmes devant la porte de son bureau, il nous fit rentrer. Nous étions debout face à lui, au garde à vous. On frappa à la porte, Edward eut un sourire rapide.

_ Entrez.

La porte s'ouvrit sur Carlisle et Esmè. Je fis les yeux ronds. Ils s'assirent, tandis qu'Edward et moi restions debout. Le proviseur se racla la gorge. J'ouvris mon esprit

_ Vous savez pourquoi vos parents ont été convoqués jeune homme ? Ce qui m'étonne de vous. Nous n'avons jamais eu à nous plaindre de vous
.
Jeune homme ? J't'en collerai des jeunes hommes

Bella. S'il te plait !

Bah quoi t'as genre une cinquantaine d'années de plus que lui !

Bella !

D'accord.

Je repositionnai mon bouclier.

_ En effet.

_ Alors expliquez leur.

_ J'ai donné une correction à Mike Newton. Dit-il fièrement

_ Oui je suis au courant. Il est venu se faire soigner. Expliqua Carlisle

_ Edward, pourriez-vous nous expliquer, peut-être.

_ Il harcèle Bella depuis un moment. Je l'avais prévenu. Mais aujourd'hui il a été très insultant, envers elle. Il a dépassé les limites. J'ai perdu mon sang froid.

_ Bien. Isabella vous confirmez.

_ Oui. Ses propositions ont été plus que choquante.

_ Ecoutez Edward, je peux comprendre que vous ayez été excédé par le comportement de Monsieur Newton. Mais vous devez savoir qu'il y a beaucoup de rumeur qui courent sur votre couple au lycée. Je vous mentirez en vous disant que le fait que vous vous mariez n'attise pas les ragots.

_ Dites-moi Monsieur Sharks. Edward et Bella sont amoureux. Mon fils a eu notre approbation. 
Tandis que Bella a obtenu celle de son père. D'ailleurs libre à vous de demander un rendez-vous, pour lui expliquer cette fâcheuse histoire.

Je rêve ? Elle vient pas de suggérer qu'Aro le rencontre ! Elle est malade ! Et pourquoi pas Newton !

_ Madame Cullen, je dis juste que les jeunes de leurs âges, ne comprennent pas leurs raisons.

_ Sauf votre respect, ils n'ont aucun compte à rendre à qui que ce soit en dehors de leurs parents (N/R : et toc !)

Le proviseur en resta bouche bée. Il ne s'attendait pas à ça. Il se frotta le menton nerveusement. Edward affichait un petit sourire narquois.

_ Bon passons. Entendons-nous, je ne peux pas laisser passer cette histoire sans vous punir Edward.

_ Hey !

_ Bella ! Me gronda Carlisle

_ Vous serez exclu à partir de maintenant jusqu'à lundi prochain. Ainsi que Monsieur Newton ! 
Maintenant vous pouvez retourner en classe Mademoiselle Swan.

_ Non. S'il est exclu, moi aussi. Je suis la cause de cette bagarre.

_ Mademoiselle Swan ! En cours !

Je claquai la porte du bureau avec force. Quand je croisais Laurène qui rigolait de tout son saoul.
_ Alors ! Pauvre petit Eddy ! Comment vas-tu faire pour te défendre sans lui !? Sale petit monstre.

_ Laurène ! Ferme ton clapet, merde ! Dis-je en la giflant

_ Aieeeeuuu ! Couina t-elle.

_ Mademoiselle SWAN ! Hurla le proviseur

_ Je sais ! j'suis virée ! Criai-je victorieuse. C'est fou ce que ça fait du bien ! Merci Laurène, de m'en avoir donné l'occasion. Oh un dernier truc. Lui dis-je d'une voix mielleuse.T'approches plus de mon mec, ou je t'arrache tes couettes. Lui dis-je froidement

Elle tremblait. Je jubilai. J'entendis le rire tonitruant d'Emmett. Avec un « bien joué ». Je savais que Carlisle et Esmè ne m'en voudraient pas. Après tout cette grognasse l'avait pas volé.

EDWARD POV

Cette fille était merveilleuse. Quel talent. J'avais adoré la voir coller une baffe à Laurène. Tout ça pour se faire virer, pour moi. Emmett et les autres n'avaient pas perdu une miette. Ils avaient profité de l'intercours pour observer la scène. Ils étaient fiers d'elle. Moi aussi du reste. Newton n'était franchement pas passé loin, cette fois. Je crois qu'il avait compris. A cause de ma frustration, mon agressivité était accrue. Mais Newton était encore en vie, il devait s'estimer heureux. Je n'avais jamais été convoqué dans le bureau d'un proviseur avant ça. Viré encore moins.

J'approchai de la Volvo, Bella m'attendait assise sur le capot. Carlisle et Esmè repartirent 
ensemble. Carlisle voulait me parler. J'applaudis Bella.

_ Sortie très théâtrale mon amour. Bravo le métier d'actrice t'attend.

_ C'est mon coté italien qui ressort !

_ Tu sais combien j'aime ce coté. Lui susurrai-je en l'embrassant

_ Edward ! Pas touche ! Ou va jusqu'au bout !

La voir en colère m'avait toujours fait énormément d'effet. Je la gratifiai de mon petit sourire en coin, lui ouvris la portière, et nous ramenai à la villa. Bella passa la porte de la maison, Esmè vint l'enlacer. Carlisle m'appela dans son bureau. Je montai rapidement, et rentrai.

_ Edward, assieds-toi. Il faut que je te parle.

Je m'exécutai. Il reprit.

_ Je n'ai jamais interféré dans ta relation avec Bella. Mais là, tu m'y obliges.

_ Je suis désolé pour Newton.

_ Edward ! On s'en fout de Newton !

Je ne l'avais jamais entendu prononcer ce genre de mot. Il m'avait fermé son esprit. Il continua.

_ Il faut que tu arrêtes de rejeter Bella !

_ De rejeter ?

_ Oui ! Tu refuses de lui donner des moments intimes.

_ Mais…je…

_ Mon fils. Je sais que tu as peur. Beaucoup de futur père connaisse ce genre de crainte. Le bébé ne risque rien. On n'arrive déjà pas à le voir avec l'échographie. Il est protégé par une membrane très épaisse. Il est plus vampire que Bella. Si elle a survécu jusque là ! J'vois pas où est le problème ! C'est le docteur qui te parle. File ! (mdr ! sympa le médecin !!)

_ Mais…

_ Y'a pas de mais ! Tu rends tout le monde dingue ! Bella, Jasper…Et toi. Tu aurais surement réagi différemment avec Newton. T'as besoin de décompresser et Bella aussi ! Alors…Fait ce qu'il faut ! Une dernière chose. Sache que si Bella va bien, le bébé va bien aussi. Mais ce qui est valable dans un sens l'est aussi dans l'autre !

Alors là j'en croyais pas mes oreilles de vampire. Celui que je considérais comme mon père me jetait dans le saint des saints de Bella. Je sortis du bureau, complètement abasourdi. Esmè me donna une tape derrière la tête.

Idiot ! Pensa t-elle.

Les autres étaient rentrés. Emmett me raconta que tout le monde parlait de la gifle que s'était prise Laurène par Bella. Les lycéens étaient heureux que quelqu'un ait eu le courage de le faire. Alice avait embarqué ma Bella pour la préparer à notre rencontre avec le pasteur. On n'exprimait pas vraiment l'envie d'y aller. Mais bon, dire non à un pasteur équivalait à dire non à Dieu. J'allais donc me changer et revenais aussi vite que je pus. Bella descendit les escaliers. Je manquai de me décrocher la mâchoire. Elle portait une robe rouge décolletée. Ses épaules étaient sublimées par des bretelles doubles. La robe en forme ballon lui arrivait aux genoux. La taille était haute, de style empire, avec un tout petit nœud devant. Elle avait une petite veste en maille noire. Carlisle avait peut-être raison finalement. Elle me lança un regard aguicheur. Moi j'avais arrêté de respirer depuis un bon moment.

_ Tu es magnifique. Soufflai-je

_ J'avoue que je te trouve très sexy, dans ton costume. Murmura t-elle en caressant mon torse, à travers ma veste.

Je l'embrassai et lui proposai mon bras, elle l'accepta. J'avais décidé que nous prendrions sa voiture. Le chemin jusqu'à Port Angeles fut rapide. Mais mon esprit était ailleurs. Sur le corps de Bella. La conversation avec Carlisle me revenait en boucle. Je la désirai encore plus. Quand j'eus stoppé la voiture, je ne pus m'empêcher de goûter ses lèvres. Une main dans ses cheveux ondulés qui descendaient en cascade sur ses épaules. J'approfondis le baiser, tandis qu'elle fourrageait mes cheveux, avec force. Elle s'écarta de moi. Sentant que tout ceci allait fortement dégénérer. Elle replaça sa robe et ses cheveux. Je lui ouvris la porte. Je posai sa veste sur ses épaules, et lui donnai la main, entrelaçant nos doigts. Je lui fis, un baise-main. Puis l'invitai à rentrer.

C'était un restaurant très romantique. Le pasteur Weber avait bon goût. Nous nous présentâmes à l'accueil. Une jeune femme nous invita à la suivre. Elle nous conduisit vers une table, un peu en dehors du reste des gens. Le restaurant n'était éclairé que par de grandes bougies sur chaque table. Donnant une ambiance tamisée. Je tirai la chaise pour que Bella puisse s'asseoir. Elle me remercia d'un hochement de tête, et d'un sourire. Il y avait même une petite scène. La serveuse revint et nous proposa de quoi boire. Nous décidâmes d'attendre le pasteur. Je pris la main de ma douce. Embrassant le bout de ses doigts. Puis les parents d'Angela arrivèrent. Nous nous levâmes. Ils nous serrèrent la main. Grimaçant à la froideur de la mienne. En pensant que c'était dû à la température extérieure.

Voilà ça pouvait commencer « la comédie humaine » Acte 1 !

Bien sur, ils étaient au courant des événements de l'après midi. Il ne n'attarda pas sur le sujet. Angela lui avait expliqué les raisons de ces débordements.

_ Vous respirez l'amour, mes enfants. Il n'y a pas plus doux comme parfum.

_ Merci. Répondis-je

_ Alors quels sont vos projets ?

_ Après notre diplôme, nous comptons aller à la fac.

_ Bien, très bien. C'est difficile de tout gérer à votre âge.

Et encore vous ne savez pas un quart de ce que l'on doit gérer. Pensa ma douce

_ C'est sur, mais l'amour fait des miracles. Expliquai-je

_ Vous comptez avoir des enfants ? Demanda Madame Weber

_ Oui. Répondis ma fiancée

_ Ils seront surement magnifique.

_ Merci, Madame Weber

Nous parlions de nos futurs vœux, tout en faisant semblant de manger, et de boire. Les Weber étaient des personnes de qualités, en tous points. Mais quand on connaissait Angela, on ne pouvait que s'en douter. Monsieur Weber reçut un appel. Il décrocha. Une urgence, une de ses ouailles était sur le point de trépasser. Ils s'excusèrent et partirent.

_ Finalement, tout s'est bien passé.

_ Oui. Dit-elle en s'installant auprès de moi.

_ T'ai-je dit à quel point je t'aimais aujourd'hui, mon amour ?

_ Non. Je ne m'en souviens pas. Dit-elle espiègle

_ Je t'aime.

Une femme se dirigea sur la scène. Elle commença à chanter. « You've got away » de Shania Twain. Cette chanson était écrite pour nous.



you've got a way with me (Tu as une manière avec moi )

Somehow you got me to believe (tu m'as appris d'une façon ou d'une autre à croire )

In everything that I could be (En tout ce que je pourrais être )

I've gotta say-you really got a way (Je dois dire-tu as vraiment une manière )

You've got a way it seems (Tu as une manière cela se voit )

You gave me faith to find my dreams (Tu m'as donné la foi pour trouver mes rêves )

You'll never know just what that means (Tu ne sauras jamais ce que cela signifie )

Can't you see... you got a way with me (Ne peux-tu voir... tu as une manière avec moi )



Bella posa sa tête sur mon épaule. Puis sa main se posa délicatement sur mon genou. Elle remonta le long de ma cuisse. Je sentis ma virilité s'éveiller. Sous sa caresse. Je feulai d'anticipation.


_ Bella…

_ Edward ?

_ C'est pas raisonnable.

_ J'ai pas envie de l'être. Me susurra t-elle

Elle remontait toujours sa main le long de ma cuisse. Puis arriva à la bosse de mon pantalon. Elle la pressa entre ses mains. Je déglutis avec grande difficulté
_ Bel…la.

_ Tu m'as l'air tendu mon chéri. Il faudrait penser à te détendre.



Elle remontait toujours sa main le long de ma cuisse. Puis arriva à la bosse de mon pantalon. Elle la pressa entre ses mains. Je déglutis avec grande difficulté

_ Bel…la.

_ Tu m'as l'air tendu mon chéri. Il faudrait penser à te détendre.

Elle dé-zippa ma fermeture éclair. Je tentai de l'en dissuader. Mais mon esprit luxurieux ne pensait qu'à ce que pouvait me faire Bella. Elle glissa sa main dans mon boxer et caressait mon membre avec douceur. Mes dents étaient serrées, je scannai l'esprit des gens, mais personne n'imaginait ce que nous étions en train de faire. Puis Bella fit tomber sa serviette.

_ Oups. Je suis vraiment maladroite.

Je la vis passer sous la table, très rapidement.

Bonté divine ! Tu vas pas faire ce que je crois ?

Arrête de penser et apprécie.

Je sentis le souffle chaud de Bella sur mon membre. Je tentai de me concentrer sur la chanson. Elle donna un coup de langue sur toute ma longueur. Heureusement les humains semblaient tous accaparés par la scène. Bella me prit en bouche. Quinze jours que je n'avais pas eu ce genre de caresse. J'enfonçai mes mains sur les bords de la chaise. Quand elle commença à aspirer ma verge.

Dis-moi que ça te plait, mon amour. Pensa t-elle

Dieu Bella ! T'arrêtes pas !

J'en avais pas du tout l'intention

Ma respiration était chaotique. Elle alternait les coups de langue avec des légères morsures. Mon sexe tressaillait dans sa bouche. Bella m'emportait de plus en plus vers le gouffre du plaisir. Je baissai les yeux. Regardant ma future femme me travailler avec sa bouche. D'une de ses mains, elle flattait mes testicules, et de l'autre elle masturbait la base de mon pénis. Puis elle se mit à suçoter mon gland avec avidité. Un feulement inaudible des humains sortit de ma gorge. Les autres avaient toujours les yeux rivés sur la chanteuse. Bella allait de plus en plus vite. Je posai une de mes mains sur ses cheveux, pour imprimer le mouvement. Elle enfonçait mon sexe de plus en plus profondément. Quant elle m'aspira encore plus fortement. Je vins en plusieurs jets dans sa bouche. J'avais retenu un gémissement en serrant mes dents, et j'avais arraché un morceau de la chaise. Elle me nettoya jusqu'à la dernière goutte. Puis referma ma fermeture éclair, et revint s'asseoir auprès de moi, comme si de rien n'était. Elle se mordit la lèvre inférieure. Je déposai un baiser sur sa bouche. Mais elle me mordit gentiment la lèvre. Je redevins dur immédiatement.



It's in the way you want me (C'est dans la manière dont tu me veux )



It's in the way you hold me (C'est dans la manière dont tu me veux )

The way you show me just what love's made of (la manière dont tu me montre juste ce que peut faire l'amour )





It's in the way we make love (C'est dans la manière dont nous faisons l'amour )



You've got a way with words (Tu as une manière avec des mots

You get me smiling even when it hurts (Tu me feras sourire même quand c'est dur) 

There's no way to measure what your love is worth (il n'y a aucune manière de mesurer combien ton amour en vaut la peine

I can't believe the way you get through to me (Je ne peux pas croire la manière dont tu lis en moi)





_ J'ai envie de te faire l'amour, maintenant. Lui chuchotai-je à l'oreille

_ Hum Edward…

La chanson n'était toujours pas terminée. Je me levais l'adition avait été payé gentiment par le pasteur. Je pris la main de Bella, et l'entrainai dehors. Nous allâmes dehors dans une petite ruelle sombre, derrière le restaurant. Je ne pouvais pas tenir plus longtemps et Bella non plus.

BELLA POV

J'avais réussi à le faire craquer. Enfin. Il me poussa délicatement contre le mur. La chanson raisonnait toujours dans mon esprit. Ses yeux étaient noircis par le désir. Il prit mon visage en coupe. Replaçant au passage, une de mes mèches de cheveux, frotta son nez au mien et déposa un baiser tendre sur ma bouche. Après plusieurs baisers d'une infinie douceur, il m'embrassa plus fougueusement. Mes mains vinrent fourrager ses cheveux. Il fit courir sa bouche le long de mon cou. Mon corps frémissait. Il était si doux, si aimant. Je rejetai ma tête en arrière. Il fit glisser une de ses mains sur ma cuisse. Soulevant ma robe, délicatement. Puis arriva à mes hanches. Il stoppa tout et me regarda avec intensité.

_ Dieu Bella ! T'as pas de culotte ?!!

_ J'ai oublié ? J'ai un peu la tête en l'air.

_ Perverse.

_ Obsédé.

Il caressa un long moment l'intérieure de ma cuisse, et remonta sa main à plat contre mon pubis. La fraicheur de ses mains me fit gémir. Il dessinait le contour de mes seins avec ses doigts. Mes pointes étaient dressées au possible. Il passa un de ses doigts entre mes lèvres intimes. Mon dieu, j'étais trempée. Il semblait apprécier. Il appuya sur mon clitoris, avec son pouce. Mon bassin se colla contre sa main. Je voulais plus de frottement. Il commença à effectuer des petits cercles sur mon bouton de rose. J'haletais fortement.

Il inséra directement son index et son majeur dans mon vagin. Un geignement s'échappa de moi. Il débuta ses vas et viens, tout en m'embrassant avec tendresse. Ses doigts faisaient un travail délicieux dans ma féminité. Je sentais mon bas ventre s'embraser littéralement. Je posai ma paume sur sa virilité tendue, et la frictionnai. Edward recourba ses doigts, et toucha mon point sensible. J'étouffai mon cri dans sa bouche. Il continua sa manœuvre, jusqu'à ce qu'un orgasme fulgurent emprisonne ses doigts dans mon vagin. Ma respiration était saccadée. Il baissa son pantalon et son boxer, tout en soudant nos regards. Je jouissais presque rien qu'à l'idée de l'avoir en moi, et sans barrière en plus. Il passa sa main sous ma cuisse et me la souleva très lentement, de façon à ce que ma jambe enroule ses hanches. Je sentis sa verge appuyer contre mon entrée. Je m'accrochai à son cou. Il prit mes fesses en coupe, et me souleva.

Il me fit glisser lentement sur son membre. Nous gémissions de concert, au moment où il se retrouva complètement en moi. Il s'immobilisa, sans doute pour ne pas jouir tout de suite. Mais je m'impatientai, travaillant mes muscles internes, afin de comprimer son sexe. Il grogna.



It's in the way you want me (C'est dans la manière dont tu me veux


It's in the way you hold me (C'est dans la manière dont tu me veux )

The way you show me just what love's made of (la manière dont tu me montre juste ce que peut faire l'amour )

It's in the way we make love (C'est dans la manière dont nous faisons l'amour )



EDWARD POV



Enfin j'étais en elle. Chez moi. Je me sentais entier pour la première fois depuis deux semaines. J'avais du me retenir de ne pas jouir immédiatement. La sensation d'être en elle sans barrière, allié à l'abstinence avait failli avoir raison de moi. Je débutai de lents vas et viens, profonds. Je voulais lui faire l'amour avec tendresse. Qu'importait le lieu. Bella posa ses lèvres sur les miennes. Ses gémissements me rendaient fou. Elle s'accrochait à mon cou. Tandis que je la pénétrais en profondeur. Butant au fond de son antre charnel à chaque fois.

_ Hummm Edward…

Elle était toujours accroché à moi, je nous déplaçai et m'assis sur une échelle de secours. Je voulais qu'elle prenne le contrôle. J'embrassai la naissance de sa poitrine, pendant que Bella me chevauchait. Elle fourragea mes cheveux, et rejeta sa tête en arrière. Me donnant un meilleur accès à son cou, et à sa poitrine. Elle augmenta son mouvement. Moi je l'imprimais avec mes mains sur sa croupe magnifique. Je sentis ses muscles vaginaux se resserrer autour de mon membre. Elle s'empalait de plus en plus vite sur ma verge. Nous étions au bord de l'explosion. Elle se tenait à mes épaules désormais, son cœur tambourinant dans sa poitrine si voluptueuse. Quand elle hurla mon prénom. Ses parois intimes se resserrant tellement, fortement sur ma verge, qu'elle me fit jouir instantanément en elle. Je posai ma tête entre ses seins, ne voulant pas briser notre lien. Bella embrassant et caressant mes cheveux. Puis je retrouvai le chemin de ses lèvres. Pour un baiser emplit de tendresse et d'amour. Nos respirations étaient complètement désordonnées. Une larme coulant le long de sa joue.

_ Je t'ai fait mal, mon amour. M'enquis-je

_ Non, mon chéri. Merci de me prouver à quel point tu m'aimes à chaque fois.

_ Si tu savais combien je t'aime ma Bella. Lui dis-je. Merci Carlisle. Murmurai-je

_ Remercie Carlisle pour moi. Me souffla t-elle

_ J'm'en occupe personnellement, mon ange.




Nous rejoignîmes le cottage. Mais à peine arrivé, je l'aimais à nouveau. Quinze jours à rattraper, la nuit serait longue, sans parler de la journée. Grace à notre exclusion temporaire. Devais-je envoyer des fleurs à Newton pour le remercier ? (N/R : alors, là ! mdr ! j'aimerais voir la tête de Newton en recevant le petit mot avec les fleurs : merci pour ces merveilleux moments que tu nous as offerts hihihi)

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