vendredi 9 avril 2010

31 Retour à Forks (S'éveiller)



POV DE BELLA

Je m'étais assoupie un bon moment pendant le voyage. Mon corps était vraiment épuisé. Je savais qu'à mon arrivée, je devais chasser. Je sortis un petit miroir de mon sac et observai mes tuméfactions. Elles s'étaient déjà beaucoup atténuées depuis la veille. Je posai la main sur ma morsure, ce qui m'arracha un léger grognement de douleur. Je savais qu'elle ne durerait pas.

_ Bella, ça va. S'inquiéta Edward.

_ Oui, je vais très bien.

_C'est toujours douloureux ?

_ Un peu, mais ça va passer.

J'observai du coin de l'œil Jane et Démétri. Démétri regardait par le hublot, l'air songeur tandis que Jane le regardait lui. J'eus comme une révélation. Edward me scrutait, une moue rieuse sur son visage. Je tentai de lever mon bouclier, pour que l'on puisse communiquer, mais sans succès. Alors, je revins à la bonne vieille méthode en lui écrivant un petit mot.

Jane a des sentiments pour Dém ?

Il me répondit

Bella, t'es trop curieuse.

Tu es au courant depuis quand ?

Mon amour, je ne t'ai pas dit que c'était vrai.

Si, tu viens de le faire !

Il s'approcha de mon oreille et me murmura.

_ Bella, Démétri et Jane sont assez grand pour savoir ce qu'ils ont à faire.

_ Oui, mais tu ne connais pas Dém'. Il est capable de passer à coté, sans même s'en rendre compte. Pour ce genre de choses il ne verrait même pas un éléphant dans un couloir.

_ Bella, c'est son choix.

_ Mais, je…

Il déposa un baiser sur mes lèvres pour me faire taire. Puis appuya son front contre le mien. Il ouvrit son bras, me serrant contre lui. La conversation avait peut-être tourné court, mais je ne désespérai pas. Il fallait que je le sache, d'une manière ou d'une autre. Je continuai mon observation, je n'en démordais pas. J'étais persuadée que Jane ressentait quelque chose pour Dém'. Je me retournai vers Jasper, avec un œil conspirateur.

_ Ne lui dis rien. Dit Edward.

_ Je serai muet comme une tombe Edward. Rigola Jasper.

_ Eh ! J'ai encore rien demandé ! M'insurgeai-je.

Je me retournai et croisai les bras sur ma poitrine affichant une moue boudeuse. Edward rigola, je lui flanquai un coup de coude dans l'estomac pour le principe. Il fit mine d'avoir mal. Je continuais à bouder la tête sur le hublot. Edward plaça sa tête sur mon épaule. Je sentis son souffle dans mon cou, ce qui me fit frissonner. J'étais donc incapable de lui résister. Je fermai les yeux et me laissai envahir par son odeur. Je me retournai, nous étions qu'à quelques centimètres l'un de l'autre. Il souda son regard au mien, je me laissai envahir par ses pupilles couleur ambre. Je cessai de respirer. Il m'éblouissait.

_ Bella, mon ange, laisse tomber et respire.

Je secouai la tête vigoureusement etinhalai un grand bol d'air.

_ Oh, Edward tu triches ! Je me vengerai !

Il partit d'un rire gutturale. Je décidai de me lever, mais fut retenu par la manche. Edward me fit rassoir et m'embrassa avec fougue. Mais je savais que je me vengerai.

Oh oui Edward Cullen ! Tu verras ! Je te réserve un chien de ma chienne !

Non, mais il avait osé m'éblouir, satané vampire ! J'avais horreur de ça. Nous amorcions notre descente en direction de Seattle. Le ciel était chargé d'épais nuages noirs. Les turbulences étaient de la partie. Emmett était mort de rire, faisant mine d'être malade. Il avait sortit son gilet de sauvetage et l'avait enfilé, tirant sur le fil. Le gilet se gonfla d'un coup. Emmett ressemblait à un bibendum chamalow tout jaune. Il n'arrivait plus à s'en défaire, alors il se leva et dans une mauvaise imitation arracha son gilet à la manière de Superman. Puis se rassit sous l'œil désapprobateur de Rose.

L'avion se posa sur le tarmac, Emmett sautait dans tous les coins et Alice semblait folle de joie. Esmèe et Carlisle s'enlaçaient tendrement. Démétri et Jane étaient sur le qui-vive. Je pris une grande inspiration, et avançai d'un pas sûr, main dans la main avec Edward. Mon amoureux m'ouvrit la porte de sa Volvo et s'installa au volant. Jane et Démétri rentrèrent avec Emmett et Rose. Alice et Jasper montèrent avec Carlisle et Esmèe. Edward posa sa main sur ma cuisse. Il roulait comme à son habitude.

_ Edward, j'aimerai m'arrêter chez moi, si tu le permets.

_ Bella, les instructions de ton père sont claires.

_ Oui, oui, je sais. Je veux juste y aller un moment et puis j'ai ma voiture à récupérer.

_ Bella, ce que tu appelles voiture, moi j'appelle ça un tacot !

_ Hey ! Je t'interdis d'insulter ma Chevrolet ! C'est ma voiture !

_ Bella, je pourrai t'en offr…

_ Ah non Edward ! Commence pas ! Tu fais assez comme ça ! Je ne veux plus en entendre parler !

Nous arrivions devant ma maison. Je n'attendis pas que mon fiancé m'ouvre la portière et me dirigeai directement vers la porte. Je rentrai et observai. Rien avait bougé, j'ouvris le frigo et jetai un œil sur les poches de sangs encore intactes. Je pouffai devant les événements de ses dernières semaines. Je trouvai tout ça tellement dérisoire.

_ Moi, je serai toi, j'éviterai d'avaler ça. La date de péremption est dépassée depuis un moment.

Je me retournai et plaquai mes lèvres sur les siennes pour un baiser langoureux. Il passa sa main sous mon pull et remonta le long de mon dos. Je frissonnai et gémis. Je m'accrochai à ses cheveux. Il me souleva et m'assit sur le plan de travail. Il embrassa mon cou, je resserrai mes jambes autour de lui. Il s'arrêta. Je me demandai si ce n'était pas à cause de Félix et de ce qu'il lui avait montré. Je me mordis la lèvre furieusement.

_ Je comprends. Soufflai-je.

_ Mais non Bella, je ne veux pas te brusquer.

_ Edward, je pensais qu'après ce que Félix t'as fais voir, tu ne voulais peut-être pas…

_ Bella, j'ai très envie de faire l'amour avec toi.

_ Alors, agis.

Il fondit sur ma bouche, et nous transporta tous deux vers la félicité.

_ Je crois que je suis bonne pour changer la porte du placard. Dis-je taquine.

_ Le matériel n'est plus ce qu'il était. Dit-il penaud.

Alors nous partîmes à rire, j'allai me changer. Mon pauvre jean et mes sous-vêtements n'avaient pas résisté à notre passion. Arrivée dans ma chambre, je marquai un temps d'arrêt. Je me retournai et croisai le regard gêné de mon adonis. Puis, je me souvins de ce qui c'était passé. Je le revoyais allonger sur mon lit, recroquevillé. Emmett essayant de trouver une solution, devant l'état de son frère. Il l'avait transporté avec mon matelas jusqu'à la villa. Il ne voulait pas quitter mon odeur. Je ne pouvais m'empêcher de m'en vouloir. Je lui avais fait de la peine...Malgré tout j'avais la sensation que toutes ses choses étaient arrivées il y avait des siècles. Je baissai la tête, j'étais envahie par la culpabilité. Je pensai à ce moment précis que c'était la seule solution. Mais au vue de l'évolution de notre relation, j'avais vraiment était stupide.

_ Je suis désolée. Je t'aime tellement. Dis-je en posant ma tête sur son torse.

_ Bella, c'est du passé. Alors n'en parlons plus. Ça ne compte pas, ce qui est important, c'est nous maintenant.

Il déposa un baiser chaste sur ma bouche, puis sortit de la chambre. Je me préparai et descendis. Je n'avais rien à prendre, mis à part quelques affaires. Nous sortîmes de la maison, je montai dans mon camion et démarrai. Je suivis Edward jusqu'à la villa. J'avoue que ça ne me dérangeait pas trop d'habiter chez les Cullen. Mais ce qui me gênait, c'était d'être dépendante de quelqu'un. Edward m'ouvrit la portière et m'aida à descendre. Il se chargea de mes affaires, et me poussa vers la porte d'entrée.

_ Bah Edward, je crois que tu n'as jamais mis autant de temps pour arriver de Seattle ! T'es tombé en panne ? Pouffa Em'

_ Non tu veux dire qu'il lui a fait le coup de la panne. S'esclaffa Jasper.

Nous soufflâmes d'exaspération, et montâmes dans la chambre d'Edward. Il déposa avec douceur mon violon, sur une étagère et ma valise. J'observai sa chambre et pris la lettre de Nahuel dans mon sac en soupirant. Je m'assis sur le lit et l'ouvris. Edward se dirigea vers la porte, voulant me laisser un peu d'intimité. J'avais besoin de lui, n'ayant pas le courage de l'ouvrir seule.

_ Reste avec moi, s'il te plait.

_ Bella, c'est ton ami et ta vie privée.

_ Edward tu fais parti de ma vie privé, j'ai besoin que tu sois là.

Alors il s'assit près de moi, posant la main sur ma cuisse. Je commençai ma lecture.
Ma Bella,

Je suis désolé d'être parti ainsi, mais tu comprendras que de te voir dans d'autres bras, m'ait insupportable. J'aimerai pouvoir te dire que de te voir heureuse me suffit. Mais ce serait mensonge. Je t'aime Bella et ça je ne peux rien n'y faire. J'ai tenté de combattre ce sentiment, mais j'en suis incapable. Je ne désespère pas que tu puisses m'aimer un jour et j'attendrai. Peut-être qu'un jour prochain, je viendrai te rendre visite. Je t'aime. Nahuel.

Les larmes roulèrent le long de mes joues, j'avais la sensation d'avoir perdu un ami. Jamais, je n'aurais pu m'imaginer une chose pareille. Je ne comprenais pas. Je m'étais toujours comportée en amie avec lui. Comme lui par rapport à moi. Ce revirement était incroyablement stupide. Edward me prit dans ses bras un bon moment, le temps que mes sanglots se calment. Puis décidant que ma crise avait assez duré, je me levai d'un bond, sous le regard interloqué de mon fiancé.

_ Il faut que je chasse ! Affirmai-je.

_ Quel entrain !

_ Connais-tu l'expression 'se vider la tête' ?

_ Là, ce serait plutôt se remplir l'estomac ! Enfin, façon de parler. Rigola-t-il.

_ Il vaut mieux y aller tant que je suis décidée !

POV D'EDWARD

Bella était triste, la voir pleurer était pour moi le plus dur des calvaires. Elle se demandait comment cette histoire en était arrivée là. Maintenant elle voulait chasser, c'était bien la première fois qu'elle en exprimait l'envie. Demain, nous devions réintégrer le lycée. Nous avions trouvé une excuse pour expliquer notre absence. En fait, Bella avait du partir pour une urgence familiale suite à un deuil, mais nous avions appris que Carlisle et le Père de Bella étaient amis depuis des années. Carlisle inquiet pour son ami avait décidé de tous nous emmener en Europe, pour soutenir la famille de Bella. Aro souhaitait que ça fille vive chez nous et en grand ami, Carlisle avait accepté. Démétri serait le frère de Bella et Jane une cousine des Cullen. Concernant notre relation, nous étions juste amis, du moins pour le moment. Nous voulions éviter que les ragots s'installent. 

Je savais que cette partie de l'histoire serait la plus dur à faire avaler. Rien qu'à l'idée de ne pas pouvoir la toucher, durant le lycée était un véritable enfer. Je pensai aux autres ados surexcités, je sentis la jalousie s'emparer de moi. J'avais chassé avec Bella, la voir se nourrir était tout bonnement sexy. Cette grâce qu'elle avait dans ses déplacements et cette sensualité qu'elle dégageait me rendait dingue. J'allais devoir tenir pendant plusieurs heures, tous les jours pendant les cours. Autan dire que c'était mission impossible. Elle avait les yeux dans le vague, regardant droit devant elle. Je passai mes bras derrière elle et entremêlai ceux-là avec les siens. Je posai ma tête sur son épaule.

_ Ils sont là ! Affirma-t-elle.

_ Oui, en effet. Ils nous surveillent. C'est dans le pacte.

_ Des loups en guise de nounou, il fallait y penser. Je suis sur que mon père apprécierait. Ironisa-t-elle.

Je déposai un baiser dans son cou, elle frissonna. Je fis glisser mes doigts le long de son ventre dessinant des arabesques invisibles. Elle gémit, je ne pouvais pas me passer du goût de sa peau, sucrée, douce et délicate.

_ Edward. Souffla-t-elle.

_ Hum…

_ On nous observe.

_ Et alors, c'est les plus gênés qui s'en vont.

Je repartis à l'assaut de sa peau avec délectation. Bella soupirait d'aise, quand un grognement sourd nous parvint. Les Quileute venaient de nous laisser tranquille. Je continuai donc ma manœuvre quand Alice débarqua comme une furie.

_ Salut vous deux ! Bon, vous venez, on a une chambre à repeindre et à décorer. Alors on arrête de se bécoter et on y va !

_ Mais de quoi parles-tu Alice ?

_ De votre chambre.

_ Hein ? Quoi ? Mais la chambre d'Edward est très bien comme elle est.

_Oh Bella c'est ta chambre aussi et puis il faut faire l'isolation sonore !

_ Alice !! Criai-je.

Bella était devenue rouge comme une pivoine, elle était affreusement gênée. Je passai mon bras autour de ses épaules, pour la rassurer. Puis nous nous orientâmes vers la villa. Bella se cachait dans mon torse, n'ayant pas retrouvé sa couleur normal. Ma sœur semblait ravie de rafraichir ma chambre, pour en faire notre petit nid d'amour. J'étais comme Bella, peu m'importait l'endroit où j'étais, du moment qu'elle se trouvait auprès de moi. Nous montâmes directement dans ma chambre. Emmett et les autres étaient déjà en tenue, prêts au combat. Esmè et Carlisle avaient quant à eux attaqué la transformation des pièces à coté pour Jane et Démétri. Bella était partie se changer avec les filles, elle sortit au bout d'un moment en râlant. Elle portait un top blanc qui lui arrivait au nombril et un pantalon taille basse de la même couleur. 

Bella ne comprenait pas pourquoi elle devait être habillée comme ça, pour faire des travaux. Alice lui expliqua qu'il fallait être au top dans n'importe quelle situation. Moi j'étais persuadé que ma sœur voulait me rendre dingue tout simplement. Emmett et Jazz amenèrent les plaques isolantes, en faisant un certain nombre de commentaires. Nous les installâmes dans chacune des pièces avec rapidité. Après les joins, nous commençâmes à peindre les murs. Esmè avait choisi un bleu pastel pour la nôtre. Terre de feu, pour Démétri et parme pour Jane. Ma mère avait installé un lit dans chacune des chambres. Jane semblait très mal à l'aise devant cette attention et Dém' semblait surpris, ce qui ne passa pas inaperçu aux yeux de mon amour. Elle fronçait les sourcils et se mordillait la lèvre inférieure.

Nous avions tout terminé en moins de temps qu'il en faut pour le dire, et emportâmes les pots de peintures et le reste dans le garage. J'attrapai Bella par la main et la retournai face à moi. Je déposai un baiser langoureux sur ses lèvres, elle s'accrocha à ma nuque. Je la soulevai et la déposai avec passion sur le plan de travail, je fis courir mes mains le long de ses côtes. Bella haletait, son cœur s'emballait. J'avais envie d'elle.

_ Tenez ça vous rafraichira les idées !

Je n'avais pas entendu Emmett arriver, et nous dégoulinions de peinture couleur terre de feu. Je me retournai, furieux face à mon frère qui arborait un sourire satisfait, je sentis la colère émaner de ma douce comme un volcan prêt à entrer en éruption. Elle saisit un marteau de la main gauche et l'envoya dans la tête d'Emmett. Il l'évita avec un rire tonitruant. Mais ce dontil ne se doutait pas c'est que c'était une diversion. Bella était droitière. Elle lui balança un pot de peinture de son autre main sur la tête. Il explosa sous l'impact et mon frère prit un très joli teint bleu. Bella sauta de son perchoir avec une mine ravie etse dirigea vers lui.

_ Alors schtroumpf farceur, tu te sens mieux ? Attend je crois qu'il en manque un peu là !

Bella attrapa le pot au sol, et vida ce qui restait sur un Emmett qui ne réagissait pas d'un poil. Tout le monde avait rappliqué et rigolait à gorge déployée. Elle prit le visage de mon frère en coupe et approcha de son visage.

_ Très peu de personne porte le bleu avec autant de classe que toi !

Bon dieu que j'aimais cette fille, même son fichu caractère était un véritable bonheur. Bella le toisa et s'en alla avec classe malgré la peinture qui coulait le long de son corps.

_ Emmett Cullen, tu es bon pour nettoyer le garage ! Assura Esmè

_ Ehhh… mais…Bella aussi…Elle a…

_ Oui mais c'est toi qui as commencé !

_ C'est pas juste. Bougonna-t-il.

Bella et moi nous dirigeâmes vers la salle de bain. Je la laissai entrer en premier, mais elle m'attrapa par le col et me fit entrer avec elle prestement.

_ Bien joué pour Emmett. Dis-je.

_ On s'en fout d'Em'.

_ Et pourquoi ? Demandai-je.

_ Premièrement, j'ai besoin de toi. Il y a certain endroit que j'ai du mal à atteindre. Puis, je veux que l'on finisse ce que l'on a commencé. Souffla-t-elle, en m'embrassant.

POV DE JASPER

Et bien une chose était sur, c'est que l'on n'allait pas s'ennuyer avec Emmett et Bella. J'adorais cette fille, elle était extraordinaire de sincérité, entière et quel caractère ! Emmett avait trouvé une adversaire à sa taille, au grand dam d'Edward. J'avoue que les paris d'Emmett avant son arrivée manquaient un peu de piment. Même si dernièrement j'y étais d'une moto. Mais la tête d'Emmett après le coup de Bella, ça valait cent fois son pesant d'or. La seule chose qui m'embêtait était leurs besoins intimes l'un envers l'autre. Ca me mettait dans tous mes états. Alice en pâtissait directement, quoi que je ne suis pas sur que ça la dérangeait tant que ça. Leur appétit était impossible à canaliser. Mais l'amour qui se dégageait d'eux était profond et éternel. J'avais décidé de faire tout mon possible pour protéger Bella de Sulpicia.

En attendant je regardai Emmett s'affairer au nettoyage du garage, il était toujours bleu.

_ Dis-moi Em', quand deviens-tu vert de rage. M'esclaffai-je.

_ Très drôle, dis-moi un ou deux petits paris, ça te tente ?

_ C'est quoi ce coup-ci ?

_ J'te pari qu'Edward ne pourra pas attendre les fins des cours, pour s'envoyer en l'air avec Bella.

_ Em' t'exagères ! Je tiens le pari, parce que personnellement, j'en ai déjà assez à la maison avec eux deux ! J'espère bien avoir la paix au lycée, j'en ai assez avec les ados. Mais c'est trop facile.

_ J'te pari aussi qu'il ne tiendra pas trois jours avant d'annoncer à tout le monde qu'il sort avec elle.

_ Pari tenu, moi je pense une semaine.

_ Que le meilleur gagne frérot !

Ouais, j'avoue que pour le premier pari Emmett avait toutes les chances de gagner. Mais pour le second, je souhaitais vivement qu'il se trompe. Edward voulait protéger Bella comme un parfait gentleman. Je m'approchai de la maison quand un violent désir m'atteignit. Edward et Bella semblaient s'en donner à cœur joie. Je croisai Alice qui pouffait comme une dingue.
_ Mon pauvre chéri, t'as pas fini d'en baver avec ces deux-là !

_ Mouais je me demande si je ne préférais pas la frustration à ça ! Ils sont pires qu'Emmett et Rosalie

_ Non quand même pas, c'est impossible.

_ En tous cas, ils n'en sont pas loin !

Alice embarqua Rose pour une partie de shopping, je restai donc à la villa n'ayant vraiment pas envie d'affronter ça. En ce qui concernait Dém' et Jane, leur situation était différente. Jane ressentait beaucoup de sentiments pour Dém', elle l'admirait et l'appréciait énormément. Démétri, lui, était partagé entre son devoir et ses sentiments. Je pense qu'ils étaient amoureux l'un de l'autre mais ils l'ignoraient. Bella s'en était rendu compte, Edward ne voulait pas qu'elle s'en mêle. Pourtant elle souhaitait simplement que Démétri soit heureux. Elle se sentait coupable de la solitude de Dém'car depuis qu'elle était née il n'avait fait que veiller sur elle. Bella ne l'admettait pas. Elle se sentait égoïste depuis qu'elle était avec Edward. Bella avait l'impression de lui cracher son bonheur en pleine figure. Mon frère avait raison, Bella trouvait toujours un moyen de se culpabiliser, pensant qu'elle ne méritait pas ce que la vie lui avait accordé. Nous savions que ça prendrait des années avant que les choses ne changent.

POV DE BELLA

J'étais enfin débarrassée de cette satanée peinture, etmes cheveux avaient retrouvé leurs couleurs d'origine. Je me dirigeais vers le jardin. Edward devait voir Carlisle et j'en profitais pour avoir une petite conversation avec Démétri. Ce que j'avais aperçu dans l'avion me perturbait. Etait-ce de l'amour que j'avais vu dans les yeux de Jane ou simplement de l'admiration et du respect ? Dém' était auprès d'un arbre, un bouquin à la main. Il lisait à vitesse vampirique. C'était un bouquin de math, mais plusieurs étaient disposés autour de lui. Je l'observai un moment, le livre fini, il leva les yeux vers moi. Je m'assis à ses cotés.

_ Salut, je vois qu'il n'y a plus de trace des méfaits d'Emmett ! Rigola-t-il.

_ Ouais, je préfère cette couleur. Alors tu bosses ?

_ Il faut bien rattraper mon retard et vu que je n'ai jamais été à l'école. Y'a du boulot !

_ Je suis désolée de t'imposer ça.

_ Mais non, en fait, je trouve cette idée assez drôle.

_ Le lycée ?

_ Oui, c'est une expérience de plus.

_ Et Jane ? Je veux dire comment prend-elle la chose ?

_ Plutôt bien, je crois.

_ Comment ça tu crois ? Vous n'en avez pas parlé ?

_ Pas vraiment non.

_ Je peux savoir ce qui se passe entre toi et Jane.

_ J'vois pas du tout de quoi tu parles.

_ J'sais pas, vous m'aviez l'air d'être plus proche à Volterra.

_ Ecoute Bella, nous sommes en mission, pas en vacances.

_ Oh arrête le coup du chevalier blanc, cinq minutes. J'en ai assez avec Edward. Puis j'en ai marre de te servir d'excuse, alors bouge toi le cul avec Jane !

J'y suis peut-être allée un peu fort avec lui. Pensai-je.

Dém me regarda complètement abasourdi, j'avais l'impression qu'il ne comprenait pas ce que je venais de lui dire. Je levai les yeux au ciel et fit semblant de prier.

_ Laisse tomber ! Lançai-je.

_ Mais…De…De quoi… Tu parles.

_ De rien, elle parle de rien, je crois que les vapeurs de la peinture lui ont grillées quelques neurones. Bella on a des choses à faire. Expliqua mon amoureux d'un ton ferme.

_ Hey ! Mes neurones vont très bien ! Contredis-je.

Il m'avait déjà embarquée par le bras, et nous nous enfoncions dans la forêt. Mais bon dieu qu'elle mouche l'avait piqué. Il semblait en colère après moi. Il se retourna face à moi, avec son regard de prof non satisfait ou de pasteur prêt à faire son sermon. Rhooo qu'est ce qu'il pouvait m'énerver quand il faisait cette tête là.

_ Il a fallu que tu ailles lui parler hein ! Malgré ce que je t'ai dit. Bella ouvre les yeux, il n'est pas prêt à affronter cette vérité !

_ Eh Oh ! On se calme mon révérant ! Arrête de me faire la morale ! Démétri a le droit de tomber amoureux.

_ Bella, tu vas trop vite pour lui. Laisse-le réaliser. Tu l'as embrouillé maintenant. Démétri est perfectionniste, il ne pense qu'à ta sûreté.

_ Et bien je ne lui ai rien demandé, il ferait mieux de penser à lui !

_ C'est son rôle en tant que garde des Volturi. Ta sécurité est plus importante que tout le reste.

_ C'est pas juste ! Il n'a pas à se sacrifier pour moi !

_ Laisse faire le temps et ne t'en mêle pas. Même si tu penses bien faire.

_ Mais…

Il ne me laissa même pas finir ma phrase qu'il avait déjà fondu sur mes lèvres. Qu'est ce qu'il pouvait m'agacer quand il se comportait comme ça ! Comme si tout pouvait s'arranger juste avec un baiser. Sauf qu'encore une fois il avait gagné. Je commençai à bailler, la journée n'avait pas été de tout repos. La fatigue s'emparait de moi. Edward me fit son plus beau sourire, et me prit dans ses bras.

_ Tu sais que je sais marcher et depuis un bon moment.

_ Je sais, mais tu es éreintée. Alors laisse-moi faire ça pour toi.

_ Lâche-moi Edward !

Alors il se mit à courir vers la villa à vitesse vampirique. Nous étions déjà arrivés à la porte de sa chambre, il ouvrit et me jeta sur le lit. Satisfait de lui.

_ Vos désirs sont des ordres, princesse. Pouffa-t-il.

_ Dis-moi. Tu as fréquenté, la même école du rire qu'Emmett ? Raillai-je.

_ Ma Bella, j'adore te voir bouder.

_ Ouais, bah si tu continues ! Je retourne bouder dans ma maison, d'abord.

_ Alors, je serais obligé de te séquestrer dans ce cas-là.

Alors je fis le truc le plus mature qui me venait à l'esprit. Je lui tirai la langue, et m'enfuis dans la salle de bain pour me changer pour la nuit. Mais j'avais décidé de le faire tourner en bourrique. Je lui avais piqué une de ses chemises. Je sortis et croisai le regard noirci de mon amoureux, il déglutit. Je m'installai dans le lit, lui tournant le dos, sous son regard ébahi. Il s'allongea près de moi. Posant son menton sur mon épaule. Puis il caressa le haut de ma cuisse en faisant remonter les pants de la chemise. Je ne voulais pas réagir, mais mon corps, lui, en avait décidé autrement. Je frissonnai et arrêtai de respirer, sous ses doigts délicats.

Je luttai intérieurement pour ne pas gémir et restai stoïque. Mais merde, c'était Edward Cullen, autant dire que c'était mission impossible. Alors je tentai de respirer lentement.

_ Ma Bella…Susurra-t-il.

_ Pas ce soir chéri, j'ai la migraine. Grognai-je.

Oh la vache ! Je rêve où je viens de dire non à Edward Cullen ! Mais je suis barge où quoi !? Pensai-je.

_ Alors c'est ça ma punition ! Dit-il, outré

_ Je ne vois pas du tout de quoi tu parles. Mentis-je.

_ Mouais, comme si les demi-vampires avaient la migraine.

_ Bah qu'est-ce que t'en sais, t'en es pas un à ce que je sache ?

Il sauta du lit d'un air décidé. Je me retournai face à lui, surprise.

_ Que fais-tu ?

_ Il vaudrait mieux que j'appelle Carlisle, c'est peut-être grave.

_ Bon t'as gagné, c'est ta punition ! T'es content !

Voilà la différence entre Edward et moi : quatre-vingt-dix ans d'entourloupe face aux pauvres humains ! Alors je me levai à mon tour, et me dirigeai vers la porte, bien décidée à rentrer chez moi. Rien que pour lui faire les pieds. Il me plaqua gentiment sur la porte enserrant mes mains au dessus de ma tête. Puis parsema mon cou de baisers fiévreux et glissa dans mon oreille.

_ Nous sommes tous les deux à la villa ce soir.

Voilà j'suis foutue, je rends les armes. Méditai-je.



_ Et je trouve que mes chemises sont définitivement mieux sur toi. Susurra-t-il.

Il continua sa douce torture dans mon cou, tandis que de sa main libre, il caressait mes cuisses, dessinant des arabesques invisibles sur celles-ci. Je frissonnai, mon cœur s'emballait. Je pouvais sentir son érection le long de mon ventre. Puis il frôla ma peau en remontant sa main sous ma liquette, atteignant un de mes seins, me faisant geindre. Il le cajola avec douceur, titillant ma pointe durcie par le plaisir, le pinçant, le roulant entre ses doigts. Je tentai de me défaire de son emprise, voulant le toucher. Mais Edward avait d'autres plans.

_ Laisse-moi faire.

_ Mais je…

Il déposa un doigt sur mes lèvres et en dessina les contours. J'ouvris ma bouche et le happai, le suçant avec sensualité. Il grogna et ses yeux se fermèrent sur la sensation. Je voulais qu'il comprenne où je voulais en venir. Au vue de sa réaction, il avait très bien saisi. Je le mordillai avec volupté. Sa turgescence était encore plus proéminente. Mon vagin s'humidifiait de plus en plus contre mon boxer. Il ôta son index de ma bouche et défit les premiers boutons de ma chemise, laissant apparaître ma poitrine dressée pour lui.

_ Je te libère, si tu me promets d'être sage, Isabella. Dit-il avec fermeté.

J'adorais quand il lâchait un peu le coté gentleman. Je trouvais ça très excitant. Mon nom complet dans sa bouche me rendait folle de désir. J'hochai de la tête en signe d'accord. Il défit son emprise, et malaxa ma poitrine de ses deux mains. Puis ilplongea ses lèvres sur mes seins, sa langue suçotant et léchant mes mamelons. Je gardai les bras le long de mon corps comme il me l'avait ordonné. Je gémis, il me rendait dingue. Mon corps s'arquait sous la sensation. Il fit glisser sa main sous la chemise et atteignit mes fesses qu'il palpa avec ardeur. Je voulais qu'il me prenne tout de suite contre cette porte. Edward posa une de ses mains sur mon pubis si chaud, trempé par le désir et frotta de sa paume cette partie si sensible de mon anatomie. Ensuite, il fit glisser sa main dans ma culote. Sa bouche délaissa ma poitrine.

_ Tu es si excitée, si humide pour moi. Souffla-t-il.

Oh bon dieu, il voulait ma mort ou quoi ? Il caressa mes lèvres intimes un moment et trouva mon bouton d'amour sans difficulté, y fit des cercles. Il m'embrassa avec passion, passa la barrière de mes lèvres. Nos langues jouant ensemble d'un même rythme. Mon corps tremblait, je gémis dans sa bouche, de plus en plus fort. Il inséra un doigt en moi puis un deuxième. De son autre main, il me malaxait fermement les fesses. Je ne maitrisais plus mon corps, qui ondulait et s'arquait sous cette douce torture. Je posai mes mains sur ses épaules pour me soutenir, j'avais l'impression que j'allais m'évanouir tellement le ressenti était fort. Ses doigts gelés dans mon vagin si bouillant étaient tout simplement indescriptibles. La jouissance me frappa de plein fouet, mes parois intimes se contractant sur ses doigts. J'hurlai de plaisir, criant son nom. Je croisai son regard satisfait, tandis qu'il diminuait la pression sur mon intimité. Mon cœur et ma respiration se calmèrent légèrement. Il défit les derniers boutons de la chemise, sans pour autant me l'ôter. Je tentai de glisser ma main sur son érection, mais il me stoppa.

_ Je n'en ai pas fini avec toi, mon amour. Regarde moi Susurra-t-il.

Il faisait glisser sa bouche le long de mon corps, déposant des baisers mouillés sur mes seins, mon abdomen. Au fur et à mesure de sa descente je sentais mon excitation croitre. Il était désormais accroupi face à mon sexe, il souffla dessus déclenchant une vague de frisson et désir intense. Il souleva une de mes jambes et embrassa l'intérieure de ma cuisse. Puis posant son nez sur ma toisonl'inhala fortement. Edward inséra délicatement un doigt et le sortit immédiatement pour le porter à sa bouche. Je me mordis furieusement la lèvre, ce geste était tellement érotique! Il arracha mon boxer avec force, sous ma protestation. Il posa ma jambe sur son épaule et embrassa mon sexe. Je posai ma main sur ses cheveux l'incitant à approfondir. Ce qu'il fit promptement, léchant avidement mes lèvres intimes. Le voir entre mes cuisses me rendait encore plus humide. Du bout de la langue il flatta mon clitoris. Je tremblai, alors il commença à jouer de sa langue, sur mon bouton de rose, le suçant, l'aspirant, le mordillant tendrement. Mon cœur continuait à tambouriner dans ma poitrine avec force. Ma respiration devenait erratique, alors que je fourrageais dans ses cheveux, m'y accrochant. Mes muscles étaient tendus au maximum quand l'orgasme me frappa. Il reposa ma jambe à terre, se releva et m'embrassa avec ardeur.

POV D'EDWARD

Bella me repoussa et me plaqua contre la porte, la voir nue dans ma chemise était d'un érotisme incomparable. Elle déboutonna ma chemise lentement, en mordillant mon cou, ce qui me fit grogner. Elle caressa mon torse du bout des doigts, m'électrisant. Continuant sa longue descente, jusqu'à mon pantalon. Elle embrassa mes mamelons, jouant avec. Laissant ma peau brulante à chaque passage de ses mains. Elle posa sa paume sur mon érection, tout en me regardant dans les yeux. Je sentis la chaleur se diffuser sur mon membre, oùelleentama de lents vas et viens, me faisant languir. Mon bassin suivait les mouvements de sa paume. Elle continua un bon moment, me faisant gronder. Puiselle délaissa mon sexe et posa chacune de ses mains sur mes épaules pourfairetomber ma chemise. Elle m'embrassa, je pus me délecter de ses lèvres avec ferveur, goûtant sa langue.

Elle entreprit de me défaire de ma ceinture, prenant de plus en plus d'assurance dans ses mouvements. Bella fit sauter les boutons de mon jean avec une lenteur insoutenable et engouffra sa main dans mon boxer, faisant glisser de l'autre mon jean. Elle passa son pouce sur mon prépuce me faisant tressaillir. Je fermai les yeux afin d'apprécier chaque sensation. Elle lécha le contour de mes lèvres avec sensualité. Puis elle déposa des milliers de baiser sur mon corps, elle était désormais accroupie face à mon bas ventre, faisant rouler mon boxer de chaque coté de mes hanches. Je ne pouvais détourner mes yeux de ce spectacle. 

Elle embrassa mon gland, flattant mes testicules de ses doigts bouillants. Puis lécha mon sexe de la base jusqu'au sommet, m'arrachant un soupir de contentement. Ensuite,je la vis me prendre dans sa bouche. La chaleur de sa bouche sur mon pénis froid était une sensationdivine. Elle enroula sa langue autour de mon membre et commença à l'aspirer d'abord doucement puis de plus en plus goulument. Elle appuyait ses mains sur mes fesses pour renforcer son mouvement. Je savais que je ne tiendrai pas bien longtemps. Mes doigts caressaient ses cheveux, replaçant une de ses mèches de temps en temps. Elle accéléra son mouvement, etje sentis la jouissance arriver. Je tentai de me dégager, mais elle refusaavec force, s'accrochant à mon sexe. J'haletai même si mon corps mort n'avait pas besoin d'air.

_ Bella…Je…Je vais…Balbutiai-je

Ma fiancée accentua la succion sur mon sexe ce qui me fit venir presque automatiquement dans un grondement sourd, rejetant ma tête en arrière. Enfin, elle se redressa et vint m'embrasser. Ma saveur dans sa bouche me fit redevenir dur immédiatement. Ce qui lui arracha un petit sourire satisfait. Je voulais jouir avec elle. Je me débarrassai de mes chaussures, et du reste de mes vêtements à vitesse vampirique et la soulevai. Elle enroula ses jambes autour de moi et je la déposai sur le bureau, l'envie était trop forte. Mon amour s'allongea, je ne pouvais pas me lasser de la regarder, ses joues rosies par le plaisir, sa poitrine ronde et magnifique dressée pour moi. Je caressai ses seins, elle gémit.

_ Edward. Souffla-t-elle.

_ Oui, mon ange, que veux-tu ? Dis-je d'une voix rauque.

_ Edward, prends-moi. Haleta-t-elle.

Comment ne pas fondre à cette demande ? Je soulevai ses jambes et les plaçai sur mes épaules. Je dirigeai mon érection à son entrée et la pénétrai. Elle cria. Bon dieu, cette fille avait un corps fait pour moi. Je posai les mains sur ses seins, les caressant pendant les pénétrations. Elle posa les siennes sur les miennes. Son bassin se soulevait et ses hanches roulaient au même rythme que mes vas et viens.

POV DE BELLA

Je n'en pouvais plus, j'avais besoin de le sentir à l'intérieur de moi. Nous étions faits l'un pour l'autre, nos corps s'emboitant parfaitement. Cette position était tout bonnement incroyable. Je ne l'avais jamais senti autant profondément en moi. Le voir face à moi de tout son long était très érotique. Il me pénétrait avec vigueur, mais pas encore assez à mon gout. Il s'allongea un peu plus sur moi et prit un de mes seins en bouche. Moi qui pensais qu'il ne pouvait pas être encore plus en moi, je me trompais fortement. Je m'accrochai à ses cheveux tandis que ses coups de reins s'intensifiaient en même temps que mes cris. Il se redressa et s'accrocha à mes hanches pour intensifier ses pénétrations. Ma poitrine virevoltait. Il grognait fortement à chaque mouvement. Il prit une de mes mains et la déposa à l'endroit où nous ne faisions qu'un.

_ J'ai besoin que tu viennes. Viens pour moi Bella.

Alors je fis ce qu'il me demandait en faisant en sorte de me caresser. C'était bien la première fois que je faisais un truc pareil. J'exerçai une pression sur mon clitoris, tout en faisant des petits cercles. J'avais l'impression que la verge de mon fiancé était encore plus volumineuse. Les mouvements d'Edward en moi combinés à la masturbation m'envoyèrent littéralement sur une autre planète. J'observai Edward, il regardait ce que je faisais et ça l'excitait. Je sentais mon cœur tambouriner dans ma poitrine, ma respiration était saccadée. Mes muscles vaginaux se resserraient de plus en plus sur sa verge. Mon amoureux grognait, s'enfonçant plus fort et plus vite dans mon antre. Je ne me contenais plus.

_ Oh Edward! Oh oui! Plus fort! Plus vite!

Il accentua ses mouvements, me faisant jouir comme jamais. Il vint en même temps que moi en criant mon nom et son plaisir. Il s'affala sur moi prenant garde de ne pas m'écraser. Nous restâmes un moment ainsi, puis il me prit dans ses bras et me déposa sur le lit.

POV D'EDWARD

Jamais je n'avais eu un orgasme pareil. Je voulais qu'elle se caresse pour moi. Cette vision m'avait fait devenir encore plus dur. Elle était si sexy à ce moment-là. Et ces mots qu'elle avait prononcés, me demandant d'aller plus fort et plus vite avaient eu raison de moi. Se rendait-elle compte de l'effet que cela avait sur moi ? J'aurais pu passer ma vie à faire l'amour à Bella, et c'est vrai que notre besoin mutuel était bien plus fort que notre raison. Je m'allongeai près d'elle.

_ Au moins ma chemise a survécu. Rigolai-je.

_ Oui, mais pas mon boxer !

_ De toute façon je te préfère sans. Ca me fait une excuse pour t'en racheter d'autres.

_ Mouais t'as tout calculé, pervers va !

Elle se lova contre moi, et s'endormit profondément. Demain retour au lycée.

Aucun commentaire: