vendredi 9 avril 2010

30 Disparue (S'éveiller)





POV D'EDWARD

Elle s'était évaporée. L'amour de ma vie avait disparu. Je ne pouvais pas m'empêcher de me sentir coupable. Je revoyais la scène encore et encore, et j'avais l'impression que quelque chose d'important m'échappait. J'étais complètement paniqué. C'était comme si on m'avait arraché le cœur. Je souffrais de son absence. Je pensai à Félix et la façon dont j'allais m'en occuper. Mais avant toute chose, il fallait que je la retrouve. J'étais terrorisé rien qu'à l'idée de ce qu'il pouvait lui faire. Aro et ses frères arrivèrent.

_ Edward ! Démétri ! Où est ma fille ?

_ Maitre, nous n'en sommes pas sur ! Répondit Démétri.

_ Elle…a…Disparu. Soufflai-je.

_ DISPARU ! COMMENT CA DISPARU ! JE TE L'AI CONFIEE EDWARD ! DEMETRI OU EST FELIX ?

_ Je l'ai retrouvé maitre, mais il m'a envoyé trois vampires, il en a profité pour s'enfuir.

_ TU N'ES QU'UN INCAPABLE ! S'IL LUI ARRIVE QUOI QUE SE SOIT JE….

_ La paix mon frère, on va la retrouver.

_ MARCUS, TE RENDS TU COMPTE DE CE QU'IL VA LUI FAIRE !

Moi je m'en rendais tout à fait compte. J'allais perdre Bella. Je devais la retrouver, mais comment ? Un serviteur accourut vers nous.

_ MAITRE ARO ! MAITRE ARO !

_ QUOI ENCORE ?!!

_ Une missive pour vous mon maitre !

_ Donne-la-moi, vite !

Il l'ouvrit et pesta, je lus en lui que Félix avait Bella. Il disait qu'il avait gagné, que rien ni personne ne l'empêcherait de faire ce qu'il voulait d'elle, qu'elle était sa petite chose. Ensuite il la tuerait. Je ne pus retenir un grognement de rage. Aro passa la missive à ses frères. Puis Caius prit la parole.

_ Avec tous les moyens dont on dispose, on devrait avoir des renseignements. Il n'a pas pu aller bien loin. Bella n'est pas du style à se laisser faire. Elle a du faire du bruit.

_ A moins que…

_ Bien sur que non Aro, il la veut ! Je sais c'est dur de l'entendre mas c'est la vérité. Affirma Caius.

Caius avait raison, Félix était obsédé par Bella. Il voulait la posséder. Il devait la garder en vie pour son bénéfice personnel. Je souhaitais de toutes mes forces arriver à temps. Il fallait que je la sauve pour me sauver moi-même. Merde, ça ne pouvait pas être vrai ! Et pourtant l'absence de Bella, je la ressentais comme un grand vide au fond de moi. Bella faisait partie intégrante de moi. Marcus avait raison, sans elle, je n'étais rien. Je ne pouvais survivre à sa perte.

_ Démétri, tu peux tracer l'odeur de Bella, quant à toi Edward tu connais son odeur autant que la tienne. Expliqua Caius.

_ Mais rien est moins sur Caius. Le bouclier de Bella m'a fait plusieurs fois défaut.

_ Démétri, j'ai réussit à entendre Bella par la pensée. Si elle se concentre, et si elle le peut. Je sais qu'elle lèvera son bouclier… Hâtez-vous !

Alors d'un commun accord, nous nous dirigeâmes vers l'odeur de Bella. Après tout nous étions des prédateurs. Notre odorat était le sens le plus développé chez nous, les vampires. Nous la suivîmes, à priori Félix avait décidé d'emprunter les sous sols. Nous arrivâmes à l'extérieur, et Démétri me tendit une cape noire avec une capuche.

POV DE BELLA

Félix m'avait trainée dans les ruelles de Voltera. Comment en étais-je arrivée là ? Je tentai de me souvenir. J'étais avec Edward, nous arrivions dans la grande salle, quand des vampires arrivèrent pour nous attaquer. J'étais derrière Edward, quand un de nos ennemis se jeta sur lui. J'avais du m'écarter un moment, pour ne pas me retrouver écraser par eux. Je m'étais vite retrouvée à l'écart, trois vampires étaient devant moi, en position d'attaque. Quand ils se décalèrent, c'est là que je l'avaisvu. Félix. Il était là, affichant un sourire satisfait sur son visage. Je me reculai, j'étais face à mon pire cauchemar. J'avais eu peur. Puis je m'étais ressaisie, inspirant très profondément. Je m'étais faite une promesse. Je ne tomberai pas entre ses mains sans me battre.

Alors je me mis en position défensive et me jetai sur lui tremblante de rage. Mais au moment où nos corps allaient se percuter, il m'envoya un violent coup de poing, au niveau de ma tempe. Mon dos explosa le mur derrière moi, je me sentais mal, légèrement dans les vaps. Alors j'avais la sensation que l'on me chargeait sur une épaule, comme un vulgaire sac. Mes forces étaient amoindries depuis ma rencontre avec Sulpicia. Je n'avais pas complètement récupéré. Je commençai enfin à refaire surface, je me débattis de toutes mes pauvres forces sachant pertinemment où ça nous mènerait si je le laissais faire. Il m'asséna un autre coup au même endroit, et je m'enfonçais pour la deuxième fois de la journée, vers le néant.

Néanmoins, je savais que j'étais toujours à Voltera, nous n'avions pas parcouru une distance suffisante pour nous en éloigner. Peut-être qu'il souhaitait me tuer ici, dans cette ville. Mais me tuer ne lui suffisait pas, il voulait assouvir ses besoins. Mais je ne le laisserai pas faire, il était hors de question que je me laisse toucher par qui que se soit d'autre qu'Edward. Plutôt crever !
On me balança au sol, j'entendais des goutes d'eau frapper contre ce dernier. L'odeur de Félix me revenait, j'étais comme prise de nausées. Son parfum me rendait malade. J'entendis enfin la porte se refermer, et j'ouvris enfin les yeux, sachant que j'étais seule. Je me levai et je portai ma main au niveau de ma tempe, un filet de sang descendait le long de ma tête. Il n'y était pas allé de main morte. J'étais à moitié humaine, donc je pouvais saigner, même s'il fallait une force surhumaine pour entailler ma peau. 

Ce sang me rappelait cette nuit, deux ans en arrière. Je savais que Félix ne résisterait pas longtemps à ses pulsions perverses. Je savais aussi que je serai dans l'incapacité de le repousser. Alors si les choses devaient vraiment mal tourner, je le forcerai à me tuer. Plutôt que de subir ça à nouveau. J'étais épuisée, il fallait que je dorme un moment. Je devais recouvrer mes forces. C'était vital si je voulais m'en sortir. Je devais trouver un moyen de tenir bon contre Félix, pour laisser du temps à Démétri et aux autres de venir. Mon père ferait tout pour me trouver et Edward. Mon Edward, je gardais à l'esprit son visage, son odeur et la douceur de sa peau. Puis je m'écroulai, éreintée.

Je me réveillai en sursaut, un cauchemar. Vu le contexte, le contraire m'aurait étonnée. J'ouvris mon esprit et me concentrai sur les bruits derrière la porte. J'ignorai totalement depuis quand j'étais enfermée. Je n'avais plus aucune notion de rien. Des pas s'approchaient de la porte, je savais que c'était Félix. J'attendais la confrontation, j'étais prête à tout pour survivre. Ces pensées étaient encore plus claires.

Isabella, me voilà ! Je vais te montrer ce qu'est un homme et à quel point tu m'as manqué

Je sentis mon corps se coller par réflexe contre le mur. J'observai mes mains, elles tremblaient. Je pris une grande inspiration au moment où la porte en acier s'ouvrit. Il s'approcha de moi, un sourire carnassier sur le visage. Le véritable prédateur avançait vers sa proie. Je me relevai, toujours collée contre le mur. Il s'avança, me prit le visage entre ses doigts et plaqua son front contre le mien, puis descendit vers mon cou. Sa respiration était irrégulière. Je repoussai sa main violemment. Il me plaqua les deux mains au dessus de ma tête férocement, puis tenta de m'embrasser sur la bouche, je bougeai la tête dans tous les sens, essayant de lui échapper. Alors je lui assenai un coup de genoux brutal dans ses parties intimes et me dégageai. Je courus vers la porte mais une de ses mains alpaga mes cheveux, et me projeta contre le mur. Je m'écrasai lourdement. Je croisai son regard haineux et plein de souffrance. Un sourire sadique s'étendit sur mon visage. Il me gifla avec force, je rigolai nerveusement, incapable de m'arrêter. Il me fit remonter.

_ Ca te fait rire sale garce ! Tu rigoleras moins quand j'en aurai fini avec toi. Tu va voir ce qu'est un homme !

Il posa la main sur mon sein droit.

_ Toi un homme ! Laisse-moi rire ! Edward est un homme ! Un homme n'a pas besoin de violer une fille pour tirer son coup ! Maintenant sors tes mains de là gros porc ! Dis-je en les lui repoussant.

_ Mon Isabella, je reconnais bien là ton caractère fougueux. Je pense que je vais encore plus m'amuser que la première fois. Le goût de ta peau m'a manqué. Dit-il en léchant mon cou.

_ Je ne suis pas ton Isabella ! Plutôt crever que de sentir ton corps dégueulasse sur moi !

_ Tu crois quoi, mon chaton ? Tu m'appartiens, tu n'avais pas le droit de coucher avec un autre. Je vais devoir te punir !

_ Va te faire foutre, je n'ai pas couché avec Edward. Nous avons fait l'amour. Tu m'as violée Félix! Tu n'es qu'un pervers ! Démétri et Edward te feront cramer ! J'appartiens corps et âme à Edward! Je n'ai plus peur de toi ! Vas-y qu'on en finisse !

Je voulais qu'il enrage. Félix devait comprendre que je n'avais plus peur de lui. Je devais aussi gagner du temps. L'espoir, il fallait que je garde espoir. Je sentais mon sang couler le long de mon visage.

_ Tu vas voir, petite allumeuse !

Il porta ses doigts sur ma blessure, et les suçota. Il m'empoigna et colla son corps contre moi. Il me força à m'allonger par terre, pesant de tout son poids contre le mien. Il m'arracha mon haut, je commençai à lui taper dessus de toutes mes forces. Je devais garder mes jambes souder l'une à l'autre, ne voulant pas lui donner le moindre accès à cet endroit. Je le griffai, le frappai et lui déracinai les cheveux. Puis ma main atteignit son oreille gauche. Je lalui arrachai. Il gronda de fureur et, de douleur, il se releva légèrement. J'en profitais pour lui assener un autre coup de pied en écrasant à nouveau ses testicules. Il s'écrasa le dos contre le mur. Je ravalai mes larmes, je ne voulais pas lui montrer mes faiblesses. Il grogna en se relevant difficilement, dévoilant ses crocs. Il était furieux.

_ Tu va me le payer ! Tu es à moi ! Ou à personne ! Je vais te posséder ! Sale bâtarde ! Je t'ai marqué à vie !

_ Et ben vas-y ! Qu'est ce que t'attends ?! Tu veux prendre ton pied ! Ma belle mère ne te suffisait plus ! Pas assez de violence ! Mais tu crois quoi ?! Que ma vie tourne autour de toi ! Va te faire voir ! Ma vie c'est Edward et oui j'ai pris énormément de plaisir avec lui et j'en prendrai encore quand tu seras mort 

_ Alors tu n'appartiendras à personne ! Cracha-t-il.

Voilà, j'y étais. Il ne se contrôlait plus. Mon corps était épuisé. Je voulais que tout s'arrête enfin. Il sauta à nouveau sur moi et planta ses crocs au niveau de mon épaule. J'hurlai de douleur, ses dents déchirant ma chair. Le venin commençait à s'infiltrer dans mes veines, une chaleur étrange se dissipait dans mon corps. Mon cœur ralentissait bizarrement. J'entendais des bruits curieux derrière la grande porte. Je ne distinguais pas grand-chose. J'étais trop concentrée sur ce que faisait Félix pour me concentrer sur autre chose. La porte vola en éclat dans un grand fracas. L'odeur de la chair brulée, me monta au nez. Dans un dernier sursaut, je repoussai mon agresseur. Plusieurs alliés de Félix entrèrent dans la pièce. Je me jetai à corps perdu sur un des vampires, poussée par l'adrénaline. C'était Félix que je voulais, mais je ne le trouvais pas, c'était comme si tout mon être était pris d'une terrible envie de déchiqueter tout ce qui se présentait. Je sautai sur les épaules du dit vampire et lui arrachai la tête, dans un craquement assourdissant. Je le démembrai avec une facilité déconcertante et une joie non dissimulée.

POV D'EDWARD

On suivait l'odeur de Bella depuis un moment déjà. J'humai plus fort quand l'odeur du sang de Bella me frappa. Démétri se pencha vers le sol. Il essuya son doigt sur la tâche et la porta à son nez. Il confirma d'un hochement de tête. Bella était blessée. Je bouillonnai, il avait osé la toucher. Quant à Démétri, son esprit était clair : retrouver Bella et tuer Félix. Nous courions en direction des traces, l'odeur se faisait plus forte. Nous arrivâmes devant l'entrée d'une cave. D'un accord tacite, nous enfonçâmes la porte. Quatre vampires se trouvaient là, ils étaient en position d'attaque. J'étais prêt à tout. Je m'adressai à Démétri.

_ Les autres vont arriver !

_ En attendant, on trouve Bella !

Alors les vampires nous attaquèrent, je décochai un coup de poing à l'un d'eux et l'envoyai s'écraser contre la porte en fer qui s'écrasa sous son poids. Mes yeux vinrent se poser sur Félix qui était allongé sur Bella. Mon sang ne fit qu'un tour, au moment où j'allais intervenir je sentis deux bras m'encercler et tenter de me broyer, je me baissai et le fit passer par-dessus moi. Il s'écrasa sur le sol. Je le relevai et lui arrachai les bras. Je finis par lui arracher la tête et sortis l'arme des Volturi pour le réduire en cendre. Je relevai mes yeux et vit Bella envoyer valdinguer Félix vers moi. J'étais surpris. Il retomba sur ses pieds, nous nous faisions face. Mais j'observai Bella derrière lui, elle venait d'étêté un de nos ennemis. J'avoue qu'elle m'avait impressionné.

_ Elle est à moi Edward ! Je l'ai eu le premier !

_ Bella n'appartient à personne et encore moins à toi !

_ J'ai vraiment hâte de t'arracher ta jolie petite tête. Mais d'abord, j'ai un cadeau pour toi Eddy !

_ Non ! Hurla Bella de désespoir.

Eddy. Je ne supportais pas ce surnom ridicule. Il me fit plonger en repensant à cette fameuse nuit, deux ans en arrière. Je le voyais approcher du lit de Bella, il frôlait ses cheveux, son corps. Elle tentait de fuir, Félix la rattrapa enfonçant des doigts dans sa peau pour la marquer. Cette ordure repensait à chaque détail, insistant sur les blessures qui lui avait infligés. Je ne pouvais plus supporter ces images répugnantes. La colère et la haine, commençaient à prendre le contrôle de mon corps. Je savais que Bella avait revu son passé par son intermédiaire. Je l'abhorrais pour ça. Je n'étais que fureur. J'avais saisi pourquoi mon amour ne voulait pas que j'assiste à ça. L'animal, le monstre en moi prit le dessus. Je ne voulais qu'une seul chose : prendre du plaisir en le tuant. Je m'accroupis en position d'attaque et lui sautai dessus. Nous étions collés l'un à l'autre, le parfum de Bella était sur lui, son halène avait l'odeur de Bella. 

J'étais dans une rage folle. J'avais promis à ma belle que jamais je ne le laisserai s'approcher d'elle. J'avais échoué. Alors je n'étais plus qu'hargne et violence. Je tenais ses bras au dessus de sa tête, j'avançai mes dents le long de son cou. Je le mordis de toutes mes forces et lui arrachai un morceau de sa gorge. Il cria de douleur, pendant que je le retournai. Je lui extirpai le bras droit dans un craquement assourdissant. Il était à genoux devant moi mettant son autre main, sur l'épaule de son membre amputé. C'était la première fois que je prenais un réel plaisir à tuer. Il me regarda avec un rictus. Je lui balançai un coup de pied dans la tête, il s'écrasa contre le mur. Je sentis une main sur mon épaule. Je me retournai haineux et vis Emmett derrière moi. Je ne savais même pas qu'ils étaient arrivés. Lui aussi se battait, d'autres alliés de Félix étaient venus pour lui prêter main forte.

_ Edward ! Achève-le ! Maintenant !

_ Mais, ce qu'il a fait, c'est…

_ Tu n'es pas comme lui mon frère ! Alors tire un trait !

Je sentis une autre main et croisai le regard de Carlisle, plein de compassion.

_ Ton frère a raison, rappelle toi qui tu es ! Bella a besoin de toi !

J'écoutai les sages paroles d'Em' et de Carlisle. J'approchai de Félix, mis les deux mains de chaque coté de son visage, en lui promettant l'enfer et lui dévissai la tête. Son hurlement de souffrance n'arrivait même pas à calmer ma haine. Je finis de le démembrer,méticuleux. Puis avec l'arme des Volturi, je le réduisis en cendre. Je me sentis mal. Je voulais sa mort et maintenant que je l'avais, je comprenais que ça ne changeait rien à ce qu'avait vécu Bella. Qu'elle garderait toujours cette souffrance en elle. Je la cherchai, elle était en train de se battre avec un autre vampire, on aurait dit que sa force était décuplée. Son haut était déchiré, du sang coulait le long de son doux visage. Je vis une morsure sur son épaule. J'eus un haut le cœur en voyant ses meurtrissures. Puis quelque chose de bizarre se produisit. Elle chancela de droite à gauche alors qu'un vampire se jetait sur elle. Je courus vers eux. J'arrachai Bella à son agresseur, et me mis dans un coin de la pièce avec elle dans les bras, elle me fixait de ses grands yeux larmoyants. Je ne voyais plus le sang, je ne le sentais même plus. Bella était dans mes bras et c'était tout ce que je voulais. Je déposai un baiser sur son front et la serrai contre moi. Elle émit un piaillement de souffrance, je desserrai mon emprise. Elle semblait fatiguée.

_ Oh Bella, je suis vraiment désolé, tout est de ma faute, j'aurai jamais du…

_ Chhuuut, je t'aime. Souffla-t-elle, difficilement.

Mes yeux se posèrent sur sa morsure. Je savais qu'elle la garderait pour l'éternité. Il l'avait marqué pour la seconde fois et je ne pouvais pas m'empêcher de m'en vouloir. Je gardai Bella contre moi. Quand je me rappelais qu'elle était à moitié nue, je la redressai légèrement de façon à ce que je puisse enlever ma cape et ma chemise. Je lui ôtai les derniers lambeaux de tissus, mes yeux s'attardant sur sa poitrine, marqué par un bleu. L'image de Félix sur Bella me revint, je souhaitai ardemment qu'il ne l'ait pas à nouveau violentée. Je la retournai délicatement face à moi et boutonnai ma chemise sur elle. Elle était deux fois trop grande pour elle, mais au moins elle gardait sa dignité. Nous avions gardé nos regards soudés pendant ce moment, elle approcha sa tête de la mienne, colla son front au mien et me remercia. J'ouvris mes bras où elle se blottit. Je l'aidai à se relever et la pris dans mes bras. Pendant que Démétri achevait le dernier traitre, je m'avançais vers Emmett et les autres. Bella se lovait contre moi.

_ Comment va-t-elle ? Demanda Emmett.

_ J'en sais rien.

_ Il a eu le temps de la…S'enquit Emm'.

_ Je ne crois pas…Non…Il s'en serait vanté, je suppose.

Carlisle arriva prestement, j'écartai doucement les bras pour qu'il puisse l'examiner rapidement. Il semblait perplexe.

_ Il l'a mordu.

_ Vraiment ?

_ Oui sur l'épaule.

_ Nous verrons cela au château.

Démétri était en pleine conversation téléphonique avec Aro : il lui expliquait que nous les avions retrouvés. Que Félix était mort ainsi que les rebelles, et que Bella était blessée. Il fallait que les autres vampires s'éloignent le temps que Carlisle la soigne. Car même si Bella était à moitié vampire, il ne fallait pas tenter le diable. Comme l'avait fait remarquer Emmett, très intelligemment, il ne valait mieux pas secouer un bon steak saignant devant des lions et s'étonner de ne plus avoir de bras. Sacré Emmett c'était à se demander où il allait chercher tout ça. Démétri une fois qu'il eut terminé s'approcha de nous. Il caressa le front de Bella et déposa un baiser sur celui-ci. Elle souffla son prénom, ce qui eut l'effet de me mettre en mode jaloux et bien sur Jazz ne manqua pas de me le faire remarquer par la pensée.

Edward, arrête d'être jaloux comme un tigre !

Je sortis Bella de cette cave infernale, je n'avais qu'une envie : quitter cette ville. Je voulais éloigner ma fiancée de toute cette histoire. Enfin pouvoir faire ce que l'on avait envie. Vivre ensemble et heureux. Loin de toute cette turpitude. Reprendre le lycée et vivre notre histoire d'amour. Jazz m'ouvrit la porte arrière de la voiture et je m'y engouffrai avec Bella. Elle se serra encore plus à moi. Je ne pouvais m'empêcher d'observer son visage tuméfié. Je me dégoûtais, comment avais-je pu la laisser se faire attraper comme ça ? Je devais la protéger, et je n'avais pas tenu ma promesse. J'avais failli.

_ Edward, cesse de te culpabiliser cinq minutes.

_ Jasper, c'est impossible. J'aurai du être vigilent. Bella avait raison, nous aurions du partir comme elle me l'avait proposé ! Je ne pourrai jamais me le pardonner !

_ Il serait surement venu jusqu'à Forks, comme la première fois.

_ On aurait pu…

_ Rien du tout Edward, il avait tout calculé.

Nous arrivions enfin au château, je suivis Démétri et conduisis Bella directement dans sa chambre. La demeure des trois rois était propre et rangée. Jamais personne n'aurait cru qu'une bataille sanglante avait eu lieu ici quelques heures auparavant. Aro se précipita vers nous et la prit dans ses bras, pour la serrer contre lui.

_ Oh mon bébé, je suis tellement désolé. J'aurai du t'écouter plus tôt, tout est de ma faute.
Entendre Aro s'excuser et reconnaître ses tords semblait surréaliste. Il la berça et la déposa sur son lit, en lui baisant le front.

_ Carlisle, peux-tu faire quelque chose ?

_ Oui, mon ami je m'en occupe. Pourriez-vous tous nous laisser, s'il vous plait. Esmèe, Edward je vais avoir besoin de vous.

Je sais que tu ne la quitteras pas, alors autant que tu m'aides.
Pauvre petite. Pensa ma mère.

Carlisle demanda à Esmèe de la soulever, pour que nous puissions lui ôter la chemise. Il observa sa morsure. Il me demanda d'aller chercher un peu d'eau, ce que je fis. Je lui donnai. Il me tendit des compresses, et je commençai à nettoyer ses plaies sur son doux visage. Sa tempe droite était ouverte sur plusieurs centimètres. Sa lèvre inférieure aussi, ainsi que sa pommette gauche. Je rageai devant son visage ravagé par la violence d'un homme. Ses belles boucles brunes étaient recouvertes de sang. Bizarrement je résistai aisément à l'appel de celui-ci. J'observai mon père purifier sa morsure à l'épaule, sous le regard attendri d'Esmèe. Sa poitrine était couverte de bleus. Imaginer Félix la touchant me rendait dingue. Puis nous rhabillâmes Bella avec ma chemise. Carlisle prit dans ses mains les poignets délicats de mon amour, ils étaient couverts d'ecchymoses. La blessure de la veille semblait avoir presque totalement disparu. Carlisle s'adressa à moi.

_ Je suis désolé Edward, mais elle gardera la cicatrice de cette morsure. J'aimerai savoir comment son organisme a réagi avec le venin.

_ J'en ai aucune idée, si ce n'est que j'ai vu Bella arracher la tête d'un vampire avec une aisance peu commune.

_ Ce pourrait-il que le venin décuple sa force ? Ce serait tout bonnement incroyable ! Mais cela expliquerait aussi le fait qu'elle dorme désormais. Son corps a du déployer une énergie phénoménal et maintenant il est épuisé. Je vais expliquer aux autres qu'elle a besoin de repos, cela te permettra de rester auprès d'elle tranquille jusqu'à son réveil.

_ Merci.

_ De rien, mon fils.

Ma presque mère se leva et vint m'embrasser sur le sommet de mon crane, dans un geste maternel. Elle caressa affectueusement les cheveux de Bella et sortit en compagnie de Carlisle. Alors je pris Bella dans mes bras et nous dirigeai vers la salle de bain. Je la déshabillai et fis couler un bain. Je ne voulais pas qu'elle refasse surface avec du sang dans ses beaux cheveux. Je la lavai à vitesse vampirique. J'observai son corps meurtri et la rhabillai avec une de mes chemises propres aussi vite que je pus. Je n'avais pas le temps de chercher dans son dressing. J'ouvris les couvertures et la déposai dessous. Je m'installai à coté d'elle et attendis qu'elle se décide à ouvrir les yeux. Je ne pouvais détacher mes yeux d'elle. Je pensais que le fait de tuer Félix m'aurait soulagé, c'était le cas sur le moment. Mais maintenant, je ne ressentais que l'envie de le tuer sans fin.

J'écoutai les battements de son cœur, par moment son visage se crispait, ses battement s'accéléraient. Sa respiration devenait erratique, j'avais l'impression d'être revenu à Forks. Bella était en plein cauchemar à nouveau et j'avais l'impression de l'avoir moi-même jetée dedans. Des larmes coulaient désormais le long de ses joues. Je les essuyai doucement et les goûtai, c'était ma façon de partager sa tristesse. Je déposai un doux baiser sur son front, elle se serra contre moi et murmura mon prénom. J'aurai voulu qu'elle oublie cette dernière journée, que sa souffrance cesse. Elle commença à remuer, signe que son éveil était proche. Elle ouvrit enfin les yeux, se serra encore plus à moi et plongea sa tête dans mon torse. Je sentis les larmes humidifier mon buste. J'entourai Bella de mes bras et la berçai. Elle était prise de spasmes, je tentai de la rassurer en lui disant que tout était terminé et que tout danger était écarté. Je n'étais pas dupe, je savais pertinemment que Sulpicia reviendrait.

_ Oh Bella, j'ai pas tenu ma promesse, je suis vraiment déso…

Elle sereleva d'un coup, posa sa main sur ma bouche et me fit taire. Son regard empli de colère. Elle m'en voulait et je ne pouvais que la comprendre.

_ Je te préviens Edward Cullen, que je ne t'entende plus dire une chose pareille. Je refuse que tu te sentes coupable ! Tu n'es pas responsable ! Je préfère que tu me quittes, plutôt que d'entendre des inepties pareilles !

_ Ma Bella, je t'aime, j'ai cru que….Soufflai-je.

_ Edward, je sais. Mais Félix il est…

_ Mort. Bella, je m'en suis occupé. Il ne te fera plus jamais de mal.

_ Oh Edward, je suis désolée qu'il t'aie montré ce qu'il m'a …

_ Ah non ! Si moi j'ai pas le droit de m'excuser ! Toi non plus ! On en parle plus ! Ca ne change rien à ce que je ressens pour toi ! Mais dis-moi plutôt comment te sens-tu ?

_ J'ai un peu mal à l'épaule. Mais dans l'ensemble je crois que je vais bien.

Elle ouvrit les premiers boutons de la chemise et observa sa morsure. Puis referma celle-ci d'un seul coup. Elle se cachait.

POV DE BELLA

Edward s'en voulait, il n'avait aucune raison, il n'était en aucun cas responsable de la perversité d'un homme. Je refusais de voir la culpabilité dans son regard. Je lui avais menti, en lui assurant que je n'avais pratiquement pas mal. Mais je savais qu'il ne pourrait que s'inquiéter. Je n'avais qu'une envie rentrer avec lui à Forks. J'avais observé brièvement mon épaule, je m'interdisais de la scruter plus longtemps. Il m'avait marqué pour la seconde fois et je savais qu'elle resterait incrustée dans ma peau pour toute l'éternité. Je portais la chemise d'Edward, tous les événements me revenaient en mémoire. Mon enlèvement, les coups que j'avais reçu, instinctivement je portai mes mains sur mon visage. Je sautai du lit, j'étais chancelante. Edward me soutint. Je lui fis signe de me laisser quelques minutes pour moi. 

Je m'engouffrai dans la salle de bain et examinai mes blessures. Ma lèvre, ma pommette gauche ainsi que ma tempe étaient tuméfiées. J'ouvris la chemise d'Edward et contemplai les dégâts. Je me dégoûtai. Je m'effondrai dans la salle de bain en étouffant un sanglot. Je me demandai comment Edward pourrait m'aimer avec la marque d'un autre homme sur mon corps. Cela n'avait pas suffi à Félix de me marquer au niveau de ma hanche, il avait fallu qu'il me morde. La porte de la salle de bain s'ouvrit avec fracas. Mon adonis s'agenouilla devant moi. Il prit mon visage en coupe et effleura du bout des lèvres chaque meurtrissure de mon visage, puis il me porta dans ses bras et s'assit délicatement sur le lit. Je m'accrochai à son cou et pleurai sur son torse. C'était ma façon d'extérioriser ma haine et ma douleur. Au bout de quelques minutes, mes sanglots se calmèrent. Je sentis Edward tendu, il avait une question qu'il souhaitait me poser, pour sa tranquillité personnelle. Alors je relevai la tête et l'observai.

_ Edward, il ne m'a pas…Tu es arrivé à temps…Soufflai-je.

_ Je t'aime, tu es merveilleuse, courageuse, forte et magnifique. Tu m'as tellement manqué.

Je plaquai mes lèvres sur les siennes amoureusement. J'avais besoin qu'il me le dise.

_ Edward, Sulpicia ?

_ Elle a réussi à s'échapper dans la confusion.

_ Je veux rentrer à Forks, le plus vite possible. Je dis au revoir à ma famille et à Nahuel, et on part. Je t'en prie. Suppliai-je.

_ Mon cœur, il faut que je te dise, Nahuel est parti.

_ Comment ça parti ?

_ Juste après le bal, il a laissé une lettre pour ton intention à Marcus.

_ Pourquoi ? Depuis quand le sais-tu ?

_ Tu liras la lettre, je l'ai appris le lendemain matin, juste avant que l'on se fasse attaquer.

_ Il me déteste !

_ Mais non, je dirai plutôt que c'est tout le contraire.

Je me défis de ses bras, et me levai. J'allais pour sortir de la chambre, quand Edward me héla.

_ Bella, où tu comptes aller comme ça ?

_ Voir mon père, pour lui dire mon intention de partir. Affirmai-je.

_ Dans cette tenue ?

Je baissai mon regard, sur la chemise, et vis que je ne portais que ça et une culotte. Je sentis mes joues s'empourprer et relevai les yeux vers Edward. Il affichait son petit sourire en coin.

_ Euh, non, mais pourquoi j'ai une de tes chemises propres ?

_ En fait, je ne voulais pas que tu te réveilles ensanglantée. Alors je t'ai lavé, et j'ai pris la première chose qui me passait entre les mains. Je suis désolé, je ne…Dit-il gêné.

_ Merci Edward c'est très attentionné. C'est pas comme si tu ne m'avais pas déjà vu nue. Balbutiai-je.

Je me dirigeai vers mon dressing et choisis une tenue appropriée. Je rendis la chemise à Edward. Il m'attrapa gentiment par les hanches et posa son front sur le mien.

_ Je trouve que mes chemises ont meilleur allure sur toi. Souffla-t-il.

Je déposai un baiser sur ses lèvres. Il me tint par l'épaule et m'ouvrit la porte. Je sortis et ne vis personne dans le couloir. Ce qui était assez étonnant. Edward me rapprocha contre lui et m'amena dans la grande salle. Mon père se précipita et m'enlaça, je lui rendis son étreinte. J'étais heureuse de le revoir, simplement.

_ Ma chérie, je suis tellement heureux que tu sois là.

_ Ca va papa, ne t'inquiète pas.

Puis ce fut le tour de Marcus et Caius. Ils déposèrent chacun un baiser sur ma tempe. Alice me sauta au cou. Elle était prise de sanglots secs.

_ Alice, je vais bien, je t'assure.

Elle me sourit, Jazz et Rose m'étreignirent. Rose me dit qu'elle était fière de moi, mais j'avoue que sur le moment, je ne compris pas tout. Esmèe et Carlisle firent de même. Esmèe m'embrassa sur le front et passa une main dans mes cheveux. Démétri ne pouvant montrer devant mon père et les autres rois son attachement, à cause de l'éthique m'envoya un sourire complice. Jane et Alec me firent un clin d'œil. Athenadora m'offrit un vrai câlin, le premier en huit ans. Une larme unique s'écoula le long de ma joue. Je l'essuyai rapidement, avant qu'Emmett me fasse virevolter dans les airs. Sacré Emmett.

_ Je suis fier de toi moustique !

_ Hein ?

_ Tu as un sacré style quand tu arraches des têtes. Rappelle-moi de faire gaffe à la mienne quand j'te mets en rogne ! S'esclaffa-t-il.

_ Emmett ! Grogna Edward.

_ D'ailleurs, comment tu as fais ? Demanda Em'.

_ Je crois que c'est le venin. Dis-je en regardant Marcus.

_ Le venin, c'est une possibilité que l'on a envisagé avec Edward. Expliqua Carlisle.

_ Est-ce que quelqu'un pourrait expliquer ? Demanda Edward

_ Nous avions émie, nous aussi cette hypothèse avec Bella avant qu'elle parte. Nous ne savions pas comment son organisme réagirait.

_ Marcus, après tout c'est logique. Bella n'a pas le même sang que n'importe quel être humain. J'en ai analysé un petit peu, hier. Il s'avère que tu as une proportion égale entre le sang humain et le venin vampirique. Du coup quand il t'a mordue, c'est comme si tu avais pris une dose d'amphétamine. Ta force s'est décuplée, mais juste pour un moment. Ton corps a absorbé toute ton énergie. Ce qui explique que tu te sois effondrée de fatigue.

J'avoue que cette explication était logique, car ça correspondait à ce que j'avais ressenti au moment où le venin s'insinuait en moi. C'était grâce à lui que j'avais pu éloigner Félix de mon corps. Je regardai mon père et Edward, ils étaient pensifs. Marcus était un passionné de sciences, nous avions fait un tas d'expériences ensemble sur ma condition. Il avait même trouvé le moyen de fabriquer une seringue qui traversait ma peau.

Mais, j'avais pris ma décision et je me devais de l'annoncer à mon père et mes oncles. Je ne pouvais plus rester longtemps à Voltera. J'avais besoin d'air. J'avais même envie de retourner au lycée. Je l'avais quitté dix-sept joursplus tôt. Les vacances de Noël approchaient, mais j'avais envie de reprendre les cours avant.

_ Papa. Il faut que je te dise.

_ Parle ma fille je t'écoute.

_ Je souhaite, rentrer à Forks le plus rapidement possible.

_ Mais tu…Avec ce qui vient de se passer…Tu…

_ Justement papa, je vous aime tous les quatre, mais j'ai besoin d'air. M'éloigner d'ici.

_ Mais Bella tu viens à peine d'arriver.

_ Oui, je sais. Papa n'oublie pas notre arrangement.

_ Je le connais !

_ Alors accepte !

_ Bella, Sulpicia va revenir.

_ Et alors tu comptes m'enfermer jusqu'à temps qu'elle arrive !

Alors il s'approcha de moi et sonda mes yeux. Il vit la détermination. Il savait que je m'enfuirai s'il ne me laissait pas partir. Il accepta à contre cœur. Demandant à Carlisle et à Esmèe l'autorisation de venir pour les fêtes de Noël. Les Cullen acceptèrent bien évidemment. Je devais donner des nouvelles au moins une fois par semaine. Démétri et Jane allaient m'accompagner, pour me protéger. Il était convenu que Jane reparte avec mon père après son séjour à Forks. Alice sautait dans tous les coins. Mon père nous offrit son jet pour le retour. Les valises étaient bouclées moins d'une heure après. Je passai par le bureau de Marcus, j'avais quelques petites choses à récupérer. Mon père m'avait promit de lui raconter la vérité sur la mort de Didyme, je ne m'en sentais pas capable. Puis ils nous accompagnèrent jusqu'à l'enceinte du château. J'embrassai mes oncles et ma tante avec tendresse. Caius m'offrit un énième bouquin sur Jules César. Marcus, un sur les sciences. Mon père semblait ému.

_Je t'aime, ma fille.

_Je t'aime aussi papa.

Après un dernier câlin, nous prîmes la direction de l'aéroport où le jet nous attendait. Edward ne lâchait pas ma main. Démétri était impassible. Jane semblait excité comme une puce. Il était convenu que Démétri se fasse passer pour mon grand frère et Jane pour une cousine des Cullen. Carlisle s'occupait de l'inscription au lycée. Je me pelotonnai contre Edward et m'endormis rapidement, la lettre de Nahuel dans mes mains, je n'avais pas eu le courage de l'ouvrir… J'avais quand même versé une larme. Ma famille et mon père allaient me manquer. Mais c'était ma décision et le départ était moins dramatique que la dernière fois.

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