jeudi 15 avril 2010

40 La fin ? (S'éveiller)



POV D'EDWARD

Serait-ce possible ? Serait-ce possible qu'elle meurt. Non, je ne pouvais pas l'imaginer. Elle n'avait pas le droit de m'abandonner. Elle n'avait pas le droit de me laisser. Jamais je ne survivrais. C'était ma vie.

Carlisle et Marcus étaient avec elle. Ils n'avaient pas voulu que je reste. Mais ses hurlements étaient réels. Ils me cachaient leurs pensées. Emmett était avec elle. Il était responsable de son état. J'étais incapable de lui pardonner. Il aurait dû refuser la demande de Bella. Même pour me sauver. Son cœur s'affaiblissait de plus en plus. S'il devait s'arrêter, je serais seul sans elle. Perdu. Sans amour. J'avais envie d'hurler ma douleur. Vingt quatre heures de souffrance, d'absence.
Bella avait gagné certes, mais à quel prix. Juste avant qu'elle ne s'effondre dans mes bras, une liesse de cries de joies, et d'embrassades s'était faite entendre. Les Quileutes, les Dénali, tout le monde était heureux de l'issu de cette bataille. Mais, à peine un instant après je tenais le petit corps inerte de Bella. Carlisle, Marcus, Emmett et Aro m'avait rejoint. Tandis que nous étions rentrés à la villa, les autres avaient fait le ménage. Je ne pouvais pas savourer cette victoire, pourtant. Personne ne pouvait le faire.

Démétri ne bougeait pas de devant la porte. Il s'était statufié. Moi je ne pouvais pas le faire. L'angoisse me rongeait. Elle avait accepté d'être unie à moi pour l'éternité. Et sa récompense était d'être à côté, au supplice. Alice se trouvait dans sa chambre avec Jasper, qui tentait de l'apaiser. Aro et Esmè se trouvaient avec moi. Comment pouvaient-ils tous être aussi calme ? Je me levai, je ne pouvais plus. L'attente me tuait. Quand enfin Carlisle et Eleazar sortirent de la chambre. Je me précipitai vers eux. Alors qu'Esmè et Aro se levaient.
_ Bella ?

_ C'est assez compliqué, Edward. Elle en a pris assez pour en être affectée d'un point de vue organique. Mais pas assez pour une transformation. Elle est entre deux mondes. Dans un coma profond. Si son cœur lâche…Je ne sais pas…Je…

_ Comment ça « transformation » ? S'inquiéta son père

_ Ce n'est qu'une supposition, rien de plus. Avec Eleazar nous avons émis l'hypothèse qu'au vu de ses symptômes, ça ressemblait beaucoup à une transformation. Mais son corps ne réagit pas comme celui d'un être humain normal. La dose n'était assez forte. Mais trop pour son coté humain.

_ Donc ?

_ On ne sait pas, on va tenter quelque chose.

_ De quel genre ? Demanda Aro

_ Transfusion sanguine. répondit Marcus

_ Quoi ?

_ Edward, nous pensons qu'en réintroduisant du sang dans son organisme, le venin se dissoudra plus facilement dans son corps. Mais il nous faut du sang humain. Il est plus nutritif. Je dois aller à l'hôpital pour ça.

_ Si ça ne marche pas ? Murmurai-je.

_ Alors…Il faudra surement augmenter la dose du venin. Expliqua Carlisle.

_ Non… Si elle…

_ Edward, on n'en est pas là. Pour l'instant, va la voir. Aro tu peux y aller aussi, si tu le désires. Mais s'il te plait, Edward, ne te disputes pas avec ton frère.

_ Mais…Il a…

_ Non Edward. Pense au libre choix. Bella a choisi. Emmett n'y est pour rien. Il a voulu l'aider, c'est tout.

_ En la tuant !!! Hurlai-je.

Je savais qu'il avait raison, mais j'avais besoin d'un responsable. D'un coupable. Mon père partit, Aro demanda à être seul avec Bella. J'étais impatient de la voir, mais il était son père. Esmè me prit dans ses bras, elle me réconfortait, comme elle seule savait le faire.

POV D'ARO

Emmett avait sauté par la fenêtre pour me laisser un peu d'intimité avec Bella. A la différence d'Edward, j'étais incapable de lui en vouloir. Je connaissais assez bien mon Isabella, pour savoir qu'elle obtenait toujours ce qu'elle voulait.

Elle était allongée là, face à moi, se contorsionnant sous la douleur. Sa peau était encore plus blanche que d'habitude. Mon enfant, la chair de ma chair. Mon bébé. Je n'étais pas un bon père. Je ne l'avais jamais été. J'aurais du préserver son innocence. Lui faire confiance, lui prouver que je l'aimais. Mon monde lui avait apporté le malheur et la peur. Mais il lui avait aussi procuré l'amour. Ma pauvre petite fille souffrait et je ne pouvais rien faire. Malgré les siècles qui s'étaient écoulés, je n'avais aucun moyen de l'aider. De la soulager.

J'aurais du ouvrir les yeux beaucoup plus tôt, à propos de Sulpicia. J'étais rongé par la culpabilité. Mais elle m'avait trahi. Ma soif de pouvoir était-elle plus importante que ma fille ? Quel père se conduirait ainsi ? J'avais manipulé ma propre fille, pour pouvoir ressouder notre clan avec celui de l'Olympic. Quel droit avais-je alors ? Le bonheur de ma fille, voilà ce qui devrait prédominer. Et non pas Volterra et sa cour d'imposteurs ! Le pouvoir m'avait tout donné. Mais le pouvoir risquait de me prendre ma seule raison de vivre. Mon enfant. J'avais fait une seule chose de bien dans ma vie. Elle risquait de disparaître, elle et son humanité.

(N/R : J'adore cette introspection. Aro est bien plus humain chez toi. Et puis, ça peut correspondre à tout le monde, les priorités, les erreurs de jugement…absolument parfait d'un point de vue littéraire (ok, je me tais !XD))

Sulpicia avait raison. Bella m'avait changé, mais pas en être faible comme elle le disait. Elle m'avait rendu plus humain. Nous étions humains avant de devenir des êtres assoiffés de sang et de pouvoir. Je l'avais simplement oublié. Je caressai ses cheveux magnifiques, qui lui venaient de sa mère. Renée, rien que de penser à elle, je sentais ma gorge se serrer. Je n'avais survécu que grâce à ma fille. Je l'avais perdue elle aussi, à cause de mon égoïsme. J'aurais du tout abandonné, et partir avec elle. Loin, très loin. Nous aurions pu être heureux. J'aurais pu sauver Renée, si je n'étais pas parti. Si j'avais été moins lâche. J'étais resté à Voltera dans l'espoir de la protéger. Non bien sur que non. J'étais resté pour moi, uniquement pour garder mon trône. J'embrassai son front, et posai ma tête contre son ventre. Des sanglots secs parcourraient mon corps. Pour la première fois depuis que j'étais vampire, je pleurais. J'étais frustré de ne pas avoir de larmes pour exprimer ma peine. J'avais besoin de me retrouver avec elle. Avec ma fille. Je promettais que si elle s'en sortait, je serais plus aimant. J'arrêterais de diriger sa vie. Je me rendis compte que je devais la quitter. Edward attendait. Je n'avais pas besoin de le toucher pour savoir que cette situation le mortifiait. Je me levai, déposant un dernier baiser sur son front déformé, par la douleur et sortis de la chambre. Edward se leva et nous nous croisâmes devant la porte de sa chambre.

POV D'EDWARD

Aro venait de me laisser sa place. Je m'engouffrai dans la chambre. Je me mis à genoux au pied du lit de Bella. Je pris sa main et la posai contre ma joue. J'avais besoin de sentir sa chaleur. Mais elle était plus froide que d'habitude. L'amour de ma vie se mourait et je ne pouvais rien faire contre ça. Je relevai la tête, son beau visage était torturé par le supplice qu'elle endurait. Je n'avais pas la possibilité de me dire que j'allais me réveiller de ce cauchemar, parce qu'il était réel, tout autant que les larmes qui coulait sur ses joues. Les spasmes qui la parcouraient aussi. J'aurais voulu lui prendre un peu de sa douleur, pour la soulager. Je ne pouvais même pas exprimer physiquement mon enfer. Les larmes ne couleraient jamais sur mes joues. Bella n'aurait jamais du venir. J'aurais trouvé une solution. Pourquoi le sort s'acharnait-il à vouloir nous séparer ? La transformer !? Comment aurais-je pu l'envisager ? Ne plus entendre son cœur battre, ne plus voir ses joues rosir quand elle était gênée. Mais dans un sens, c'était peut-être la solution pour éviter les risques qu'elle tombe enceinte. Rien ne valait un tel sacrifice. Son humanité était précieuse, je ne pouvais pas me résoudre à la lui ôter. Son humanité m'avait rendu plus humain moi-même. Je dégageai son front, d'une mèche de cheveux. Elle ouvrit les yeux un moment.

_ Bella ! Mon amour, je suis là. Reviens.

_ Edward. Dit-elle presque inaudible.

Mais elle hurla tandis que son corps était parcouru de tremblement. Je posai mes mains sur elle. Afin de la stabiliser. Je la suppliai de ne pas m'abandonner. Mon père entra dans la chambre avec Marcus, une perfusion à la main, ainsi que des poches de sang. Marcus posa tout dans un coin, et vint m'aider. Carlisle installa le matériel. Le corps de Bella commençait à s'apaiser. Nous relâchâmes notre prise. Je lui avais faitdes bleus supplémentaires mêmes'il restait quelques stigmates de sa bataille avec Sulpicia. Mon père me fit lever. L'oncle de Bella sortit une aiguille énorme, c'était la même que pour sa prise de sang. Une fois la perf mise en place, Carlisle me demanda de tenir le bras de Bella. Il avait décidé de lui poser dans la pliure du coude. En temps normal, on les posait sur la main. Mais elle risquait de tout arracher. Voir cette chose s'enfoncer dans la peau de mon amour me fit mal. Il régla le débit de la perf. Puis recula doucement.

_ Edward, reste avec elle. Regarde qu'elle n'arrache rien. Je reviens dans un moment.

_ Dis-moi que ça va marcher ?

Il ne répondit rien, se contentant d'acquiescer de la tête. Je m'installai sur le lit. La prenant dans mes bras. Humant ses cheveux. M'imprégnant de son odeur fruitée. Je fermai les yeux, et plongeai dans mes souvenirs heureux avec elle. Notre rencontre, le jour où nous nous étions avoués nos sentiments. Le match de rugby. Florence, les plus beaux jours de ma vie. La première fois où nous avions fait l'amour. Nos fiançailles, le retour à Forks. Il y a deux jours, quand elle avait accepté d'être ma femme. Je ne voulais surtout pas penser aux jours sombres. Ils y en avaient eu beaucoup. Bella recommença à se tortiller dans tous les sens. Je tentai de maintenir mon emprise, mais elle avait vraiment énormément de force. Démétri, qui avait du entendre, se précipita et m'aida à la maintenir. Quand la crise fut passée, il se colla au mur et se figea. Carlisle revint, il changea la perfusion. Les heures s'écoulaient comme des siècles. Elle était moins agitée, reprenant une couleur plus rosée. Je priai Dieu de nous laisser encore du temps.

POV D'EMMETT

Jamais je n'aurais du accepter. J'étais mille fois coupable de ce qui arrivait à Bella. Je n'aurais pas du céder. Je savais que c'était une très mauvaise idée, et pourtant j'avais accepté. Mais quel con ! C'était dangereux, Bella allait surement mourir empoisonnée par mon venin. Edward me détestait, mais beaucoup moins que je ne me haïssais moi-même. C'était mon devoir en tant que grand frère de la protéger. Je n'avais pas joué mon rôle. Au contraire, j'étais responsable de son état. J'aurais donné ma vie, si ça pouvait la ramener. J'avais causé la détresse de ma famille. Ils auraient du me tuer. Je n'étais qu'un sale gamin sans aucune jugeote. Merde ! J'aurais du refuser et sauvé Edward. Mais non il avait fallu que je flanche, que l'agneau ait eu raison du lion, comme aurait dit Edward. Je n'avais jamais été aussi mal qu'aujourd'hui. Je méritais d'aller mal. J'aurais du subir pire. Une fusée brune arriva.

_ Emmett, arrête ça tout de suite ! Cria t-elle

_ Arrêter quoi Alice ?

_ De te morfonde. Dit-elle en posant sa petite main sur mon épaule.

_ Mais c'est de ma faute ! Hurlai-je

_ Bien sur que non ! Bella aurait trouvé un autre moyen. Elle était déterminée.

_ Peut-être, mais en attendant c'est mon venin qui la tue !

_ Elle n'est pas encore morte ! Elle respire encore ! Ils ont peut-être trouvé quelque chose. Ne baisse pas les bras, Emmett ! Pas toi ! Tu n'as pas le droit !

_ Je savais que c'était dangereux ! Mais je n'ai rien fait pour l'en dissuader ! Et maintenant elle souffre le martyre, et va peut-être mourir à cause de moi.

Elle me prit dans ses bras et me consola. Moi, le grand baraqué qui se battait contre des ours. Je ne pourrais jamais me le pardonner.

POV DE CARLISLE

Cela faisait trois heures que nous avions débuté le traitement. Certes il y avait eu quelques améliorations. Son corps se réchauffait un peu. Son cœur battait un peu plus vite, mais rien d'extraordinaire. Elle n'avait pas recouvré ses esprits depuis qu'elle avait prononcé le prénom de mon fils. Je changeais la perfusion très souvent. Marcus avait décidé de se mettre au sang animal pour m'aider. Il préférait ne pas être trop tenté. Ce n'était pas la première fois qu'il soignait Bella. Mais jamais avec des poches de sangs sous le nez.

Edward semblait si fatigué. S'il avait été humain, je l'aurais envoyé se coucher. Il se sentait aussi responsable qu'Emmett, pour s'être laissé prendre. Comment faire pour apaiser sa conscience ? J'avais beau lui dire que nul n'était responsable, mise à part Sulpicia, il ne m'écoutait pas. Je pouvais comprendre que Bella ait pu souhaiter régler seule cette histoire avec elle. J'étais persuadé aussi que même si Edward ne s'était pas retrouver au milieu, Bella et Sulpicia se seraient retrouvées de toute façon l'une contre l'autre. Je ne pouvais même pas la soulager de ses douleurs. Je sortis de la chambre un moment. Je rejoignis Esmè qui semblait être en pleine détresse. Elle aimait Bella comme sa fille, elle l'avait adoptée dès qu'elle l'avait rencontrée. Aro se tenait la tête entre les mains. Nous n'étions que tous les trois dans cette pièce. Quant aux autres, ils étaient dehors. L'ambiance était lourde à la villa.

_ Vous n'êtes pas les parents biologiques de ces enfants, mais vous êtes bien meilleurs que moi avec ma propre fille. Lâcha Aro.

_ La paix mon frère. Je crois que tu te sous-estimes. Tu aimes Bella, tu prends soin d'elle.

_ J'ai fait de graves erreurs avec elle. Je n'ai pas été assez attentif. Je ne suis pas un bon père. Vous avez montré plus d'amour pour elle en quelques mois, que moi en huit ans.

_ Il n'est jamais trop tard, Aro. Surtout quand il s'agit d'amour. Expliqua ma femme.

_ Je ne sais pas…elle va peut-être mourir.

_ Non ! Elle va s'en sortir ! Elle est obligée de survivre ! Assena Esmè dans un sanglot sec.

POV D'EDWARD

J'entendais Carlisle et Esmè discuter avec Aro. Le père de Bella avait peur qu'elle meurt. Il avait l'impression d'avoir tout rater. De ne pas avoir été à la hauteur. Je savais que Bella ne pensait pas ça, mais tout le contraire. Il nous avait manipulés, mais il avait aussi sauvé Bella, en la recueillant chez lui. S'il avait été un monstre, il s'en serait débarrassé. Mais au contraire, il avait adapté le château en fonction de sa fille. C'était énorme. Il n'en restait pas moins manipulateur, mais il aimait Bella, d'un amour inconditionnel.

Je n'étais plus dans le lit avec ma Bella. J'étais agenouillé par terre. Ma tête reposant sur son cœur. Me laissant bercer par ses battements réguliers et harmonieux. C'était la plus belle des mélodies. Elle semblait apaisée désormais. Mais elle ne bougeait plus. Elle n'avait rien dit depuis des heures. Démétri venait de sortir de la chambre. Souhaitant nous laisser seul. Je fredonnai sa berceuse. Essayant de croire à un miracle. Même dans son sommeil, elle n'avait jamais été si calme. C'est bien ce qui m'angoissait. Quand, soudain, je sentis une caresse tel une plume dans mes cheveux. Je levai la tête vers elle. Bella avait les yeux ouverts, elle me scrutait. Elle caressa ma joue, avec tendresse.

_ Hey, bonjour mon amour. Soufflai-je

_ B'jour. Chuchota t-elle

Je me relevai et déposai un baiser sur son front. Elle ferma les yeux, mais quand elle les rouvrit, elle vit la perfusion. J'allais pour lui expliquer, quand Aro, Carlisle et Esmè rentrèrent dans la chambre. Je m'écartai de Bella, et laissai mon père l'ausculter. Il vérifia que tout allait bien, puis lui fit un sourire.

_ Bon retour parmi nous !

_ Merci.

Son père vint l'enlacer. En lui disant de ne plus jamais faire une chose aussi stupide. Elle acquiesça. Marcus arriva et ce fut le défilé dans la chambre. Ils s'éclipsèrent tous, sauf Carlisle. Il lui ôta son cathéter, et la perfusion. Il le remplaça par un bandage. Pas vraiment nécessaire. Il lui expliqua pourquoi nous avions dû la mettre sous perf. Elle grimaça. Puis il sortit à son tour. Elle se redressa un peu plus, mais ne soufflait mot. Elle attendait surement que je lui fasse des reproches. Elle n'avait pas tout à fait tort.

_ Bella…Murmurai-je

_ Vas-y qu'on en finisse. Soupira t-elle

_ Tu aurais pu mourir. Ou te transformer. Te rends tu compte que c'était complètement inconscient ?
_ Je sais, mais pas plus inconscient que de te laisser dans les mains de Sulpicia.

_ Ils seraient venus me chercher.

_ Mais il aurait été trop tard. Elle l'aurait fait, Edward ! Elle t'aurait exécutée. Je ne pouvais pas vivre avec ça.

_ C'était une idée stupide ! J'arrive pas à croire qu'Emmett ait participé à ça ! Enfin si, le connaissant...

_ Edward ! Je t'interdis d'en vouloir à Emmett ! Je lui ai forcé la main ! Alors laisse le tranquille. D'ailleurs où il est ?

_ Il s'en veut ! Il est resté un moment avec toi et il est parti quand Aro est arrivé.

_ Oh…Il faut que j'le vois.

POV DE BELLA

Edward était en rogne, plus après Emmett que moi ! C'était complètement illogique ! D'après Carlisle, j'aurais pu devenir un vampire à cent pour cent. Mais bizarrement ça ne me dérangeait plus. J'avais évolué depuis que j'avais rencontré mon Edward. Peut-être que si j'étais devenue totalement vampire, il arrêterait de jouer les Super protecteur ! Mouais je sais l'espoir fait vivre ! J'avais toujours haïs cette partie de moi. Je n'acceptais pas d'être vampire. Mais j'étais amoureuse d'un de ces êtres. Il m'aidait à accepter cette partie de moi. En plus j'allais me marier. L'histoire était t-elle sensé finir comme ça ? Avais-je définitivement tourné le dos à mon passé, avec la mort de Sulpicia ?

Je me levai et me dirigeai vers la salle de bain. J'observai mon reflet dans le miroir. Je déboutonnai la chemise d'Edward. Je regardai mon épaule. La cicatrice de la morsure de Félix était toujours là. Comme une piqure de rappel de mon passé. Je grimaçai, la marque ne disparaîtrait jamais. Je ne pourrai jamais totalement oublier cette histoire. Je pensais avoir tourné la page. Mais je me leurrais. Edward avait raison, ce n'était pas en me débarrassant de mon ex belle-mère que tout irait bien d'un seul coup ! Comme par magie. Mes fantômes seraient toujours présents, malgré l'amour d'Edward. Mais après tout l'essentiel était là ! J'étais en vie. Et à la différence d'il y a quelques mois, je voulais vivre. 

Je soupirai et me déshabillai entièrement. J'avais besoin de prendre une douche pour me débarrasser des douleurs qui restaient dans mon corps à cause de ces dernières heures. Puis me vêtis correctement, je sautai par la fenêtre bien décider à parler à mon bonobo préféré : Emmett. Je le cherchai dans les environs, laissant mes sens prendre le dessus pour le trouver plus rapidement. Alors, je sentis une odeur venir à moi. Je ne réfléchis pas, et me mis à sa poursuite pour trouver un cerf. J'eus immédiatement l'eau à la bouche, et je ne pensais à plus rien qu'à cet instinct qui remontait du fond de mon être pour attaquer cet animal. En moins de trois secondes, mes crocs s'enfonçaient dans son cou. Je me délectai de son sang chaud. La chaleur du liquide réchauffait mon corps. Une fois ma basse besogne terminée, je repoussai le gisant loin de moi. Je me demandai bien pourquoi je m'étais nourri de ce cerf. Mon organisme débordait pourtant de sang grâce aux perfusions.

Je continuai mon chemin tout en cherchant une explication à cette soudaine soif, quand enfin je le vis. Il était assis sur un rocher, ses coudes reposant sur ses genoux et la tête dans ses mains.

_ Comment-vas mon ours brun préféré ? Lui lançai-je.

_ Bella ??!!! Moustique ???!!

_ On dirait bien. Rigolai-je.

Il me prit dans ses bras, embrassant le sommet de mon crâne. Son corps était parcouru de spasmes dû à ses sanglots secs. C'était la première fois que je le voyais pleurer. Mon cœur se serra. Je m'en voulais d'être la cause de son chagrin.

_ Je suis désolée, Emmett.

_ De quoi ?

_ De ne pas avoir pris conscience du mal que je te ferais en te demandant ça. Tu as souffert par ma faute. J'ai été égoïste. Je sais qu'Edward est en colère après toi.

_ Ce n'est rien, le schtroumpf grognon se calmera bien un jour. (N/R : OH MY GOD ! Mais où t'es allée chercher ça ?!! Tu vas me le payer saleté d'auteuze !!)

_ Je lui parlerai. Je le harcèlerai jusqu'à temps qu'il m'écoute. J'ai encore mis la pagaille, histoire de changer.

_ Disons que tu voulais le sauver. On fait des trucs dingues par amour.

_ Mouais.

Je l'attrapai par le bras. Il était temps qu'il rentre auprès des siens. Nous arrivâmes à la villa. Tout le monde était là. Je sentais bien que ma petite escapade par la fenêtre pour retrouver Em' ne faisait pas l'unanimité. Loin de là. Edward me regardait durement. Carlisle avait ses bras croisés devant lui. Je leur fis un sourire gêné.

_Bella, tu n'es pas raisonnable. On ne saute pas par la fenêtre après un coma. Tu as perdu beaucoup d'énergie. Tu dois te reposer. L'humaine qui est en toi doit souffler. Tu l'as malmenée. Tu t'en es bien sortie, mais ça aurait pu être beaucoup plus grave que ça. M'expliqua Carlisle.

_ Je sais, mais je devais parler à Emmett. Pour m'excuser. J'ai encore mis la pagaille. J'en suis désolée. Mais si c'était à refaire, je le referais.

_ Je suis ravi, que le traitement ait marché. Affirma Carlisle, en déposant un baiser sur mon front.

_ Ne nous refait plus un coup pareil ! Me disputa Esmè, en m'enserrant.

_ Ma fille. Souffla Aro, pendant notre étreinte.

Je croisai le regard de mon oncle. J'avais l'impression de l'avoir trahi, en lui volant sa seringue. Je m'approchai de lui. Passant mes petits bras autour de sa taille, posant ma tête sur son torse.

_ Je suis désolée, oncle Marcus.

_ Ce n'est rien, mais tu aurais du m'en parler. J'aurais pu t'aider.

_ Je sais, mais j'avais peur que personne ne me laisse faire.

_ Pour sur qu'on t'en aurait empêché. Décréta Démétri

Je lâchai les bras de mon oncle, et me réfugiai dans ceux de mon « frère ».

_ C'est fini, hein ? Lui demandai-je dans une supplique.

_ Oui, Bella c'est fini. Souffla t-il dans un sourire.

J'avais tout partagé avec Démétri, depuis ma naissance. Il était mon ange gardien. Il veillait sur moi avec une telle dévotion. Puis il me lâcha, tout en déposant un baiser au sommet de mon crâne. Alec et Jane nous regardaient tendrement. Même mon père semblait attendri. A son tour, Alice m'offrit un câlin. Mais juste après, elle se mit à sauter de joie dans tous les sens. Je croisai le regard d'Edward, qui n'était toujours pas calmé par rapport à Emmett.

_ On a pleins de choses à faire ! Se préparer pour le bal de fin d'année. L'organisation du mariage !!! S'enthousiasma t-elle

_ Alice…respire ! Du calme ! On a le temps !

_ Mais non ! Pas le temps !

_ Quoi ?? Comment ça ?? Demandai-je ahuri.

_ Vous vous marierez dans un mois, ici à la villa ! Ce sera le temps idéal. En plus tout le monde sera disponible ! Je l'ai vu ! C'est comme ça ! Bon j'vous laisse ! Moi j'ai pleins de trucs à faire !

_ ALICE !!!! Hurlai-je

_ J'suis déjà partie. Me héla t-elle d'une voix lointaine.

_ Grrr ta sœur elle me Grrr… Dis-je en me retournant vers Edward.

Tout le monde pouffait, même Edward. Alice avait tout prévu comme d'habitude. Elle était désespérante. Mon père vint m'enlacer dans un geste compréhensif. Je me demandais pourquoi il n'avait pas proposé à ce que je me marie à Voltera ? C'était bizarre, lui, et sa volonté de tout diriger. Il fallait que j'en ai le cœur net. Je pris mon père par le bras et l'entrainai dehors.

_ Papa, ça ne te dérange pas que je me marie à Forks ?

_ Ma chérie, je te mentirai en te disant que non. Mais après tout, peu importe. Bien sur il faudra que vous veniez à Voltera pour que je présente les nouveaux époux à la cour. Enfin à ceux qui restent. Les autres sont partis en fumée. Ecoute mon bébé, j'ai beaucoup réfléchi quand tu étais dans le coma. Je n'ai jamais agi comme un vrai père. J'ai toujours voulu contrôler ta vie. J'ai failli te perdre. Alors que je ne t'ai jamais dit à quel point j'étais fier de toi, mon ange. Tu as du courage, de la volonté, et tu te bats pour ceux que tu aimes. Je te promets de faire un effort, et de m'améliorer. Edward t'aime profondément, c'est quelqu'un de bien. Je suis heureux que vous vous soyez trouvés. Profite de ta vie ! C'est mérité. Puis de temps en temps, tu rendras visite à ton vieux père.

_ Papa. Soufflai-je en me jetant dans ses bras.

J'étais dans l'ancienne chambre d'Edward. Nous y étions. Le bal du nouvel an aurait lieu dans moins de deux heures. J'avais une envie d'y aller comme de me pendre. Bien sur Alice ne m'avait pas donné le choix. J'avais hâte que cette année se termine. Je voulais que la nouvelle soit heureuse en tous points. Fini les catastrophes, les attaques, et les complots. Mon père était reparti avec oncle Marcus, et Alec. Je regardai les merveilles qu'avaient faites Alice et Rose sur ma personne. Mes cheveux étaient remontés dans un chignon lâche. Elles m'avaient légèrement maquillée. Ma robe était une robe bustier de couleur chocolat. Il y avait de longs plis devant, le tissu était froncé sur la poitrine. La robe était assez courte, elle arrivait aux genoux. Elle était légèrement fendue devant.

Je regardai la bague que j'avais au doigt. J'étais fiancée et j'allais me marier à la fin du mois. Alice avait commencé à tout préparer. La liste des invités était prête. Les cartons d'invitation étaient envoyés. Il n'y avait que très peu d'humains d'inviter. En fait, il n'y avait qu'Angéla et sa famille, ainsi que Ben, son petit ami. Le père d'Angéla, M. Weber était pasteur. C'était lui qui était sensé nous marier. Les autres, il valait mieux évité, un accident est si vite arrivé. Nous avions même demandé aux Quilleute de se joindre aux festivités, pour les remercier de nous avoir aidés. Mais de là à ce qu'ils viennent… Alice devait m'emmener lundi après les cours, pour choisir ma robe de mariée. Enfin choisir est un grand mot. Alice savait depuis un moment qu'Edward allait me le proposer, elle l'avait déjà commandée il y a plusieurs semaines. Prétextant le délai d'attente trop important. Après avoir soufflé pour la centième fois de la journée, je me décidai à descendre. Edward m'attendait en bas de l'escalier. Je plongeai mon regard dans le sien. Il dégageait un tel désir. C'en était incroyable.

_ Oh c'est pas vrai ! Vous allez vous calmer tous les deux ! Alice tu pouvais pas lui mettre une burka ! Râla Jazz.

_ Tu es…Magnifique.

Je rougis à m'en bruler les joues. Il était si sexy dans son costume noir, j'en avais des frissons. Il me passa un bracelet avec une fleur sur mon poignet. Une histoire de tradition. Puis m'offrit son bras. Esmè nous prit en photos. Elle avait photographié tous les couples de la maison. Ils nous accompagnaient. Ils étaient chaperons, cette année. Je trouvais la situation cocasse.

Edward m'ouvrit la portière comme à son habitude. J'avais abandonné depuis un moment mes ronchonnements devant sa galanterie. Je savais pertinemment que ça ne changerait rien. Il déposa une main sur ma cuisse pendant le trajet. Ce qui me fit frissonner.

_ Edward, arrête ça tout de suite. Ou fait demi-tour.

Il avait toujours un effet dévastateur sur moi. Il m'offrit son sourire en coin, et se mit à rire. Et dire que j'allais bientôt être uni pour l'éternité à cet homme si parfait. J'eus un soupir de contentement face à cette évidence. Si on m'avait annoncé ça il y a quelques mois ! J'aurais rigolé en les traitant de tarés ! Je rigolais toute seule. Edward m'observa un moment.
_ Quoi ?

_ Non rien.

_ Bella, pourrais-tu me faire partager ton hilarité ?

_ C'est juste que je pensais à nous. Le fait qu'on se marie. J'veux dire, c'est dingue.

_ Qu'est ce qui est dingue ?

_ Nous !

_ Nous ?

_ Pourquoi cette sensation d'être sur de notre amour ? Moi j'suis sur de t'aimer pendant toute l'éternité. Alors qu'il n'y a pas si longtemps, j'voulais juste arrêté de souffrir. Mais aujourd'hui tout est différent.

_ Qu'est ce qui a changé ? Demanda t-il avec un sourire

_ Edward, ne fait pas l'idiot, tu sais très bien. Raillai-je.

Il stoppa la Volvo sur le bord de la route. Il se pencha vers moi. J'étais perdue dans ma contemplation. J'avais cessé de respirer. Il souffla à mon oreille.

_ Dis-le. Dis-le à voix haute.

_ Toi ! Affirmai-je

_ Je t'aime Bella. Toi aussi, tu as tout changé.

_ Jamais, je ne pourrai me lasser de toi, ou même vivre sans toi.

Il m'embrassa avec passion. Mes mains s'accrochèrent à son cou. Il m'attrapa, et je me retrouvai à califourchon sur lui. Il caressait mes épaules, descendant le long de mes reins. Nos lèvres toujours soudées. J'avais envie de lui. Nos respirations devinrent saccadées. Quand mon portable sonna. Nous nous stoppâmes tout en nous regardant dans le fond des yeux.

_ Alice. Dîmes tous deux.

Nous rigolâmes, je nichai mon nez dans son cou, tout en pouffant. Puis je repris ma place. Cinq minutes plus tard, nous y étions. Edward se gara, m'ouvrit la portière. Me donnant la main pour que je sorte. Il passa mon châle sur mes épaules, m'embrassa et me conduisit jusqu'à l'entrée. La musique braillait littéralement. Ses frères et sœurs ainsi que ses parents étaient déjà arrivés. J'avais l'impression que les regards étaient braqués sur nous. Ce n'était pas vraiment une impression. Edward resserra sa prise sur mes hanches, dans un geste de possessivité. J'avouai aisément apprécier cette marque d'affection. Je nichai ma tête dans son cou et y déposai un baiser. Il me conduisait vers Angela, elle m'embrassa amicalement. Ben se contenta d'un hochement de tête. On échangea quelques mots. Je laissai naviguer mon regard dans la foule. 

Jessica dansait avec un terminal, tandis que Laurène se frottait comme une chienne en chaleur après Mike. Je ne pus m'empêcher de rire, en repensant au moment où elle s'était vautrée dans les poubelles. « Love don't let me go » de David Guetta les survoltait. J'aimai bien aussi. Pourtant on ne pouvait pas dire que les paroles étaient très gaies. Emmett et Rose sautaient dans tous les sens ! Enfin surtout Emmett. Alice tournoyait gracieusement dans les bras de Jasper.


POV D'EDWARD

Bella avait le sourire, elle était heureuse, donc moi aussi. Sa joie n'avait aucun rapport avec la soirée. Mais peu importait. Elle était dans mes bras et c'était le plus important. J'allais l'épouser pour l'éternité. Je comptais bien la rendre heureuse pour une durée illimitée ! Je l'embrassai sous le regard fier de Carlisle et Esmè. J'avais trouvé mon équilibre avec Bella, c'était ce qui manquait dans mon cœur mort. Il y avait toujours cette histoire de prophétie qui nous obstruait la vue. Mais j'avais décidé que rien, ni personne nous empêcherait d'être heureux. Démétri et Jane venaient d'arriver. Tyler ouvrit la bouche à sans décrocher la mâchoire. Démétri colla Jane encore plus à lui. Ils se regardaient amoureusement. Eux aussi étaient heureux. La musique changea, elle fut remplacée par Gwen Stephani « the sweet escape » J'aurai bien tenté le titre de la chanson avec Bella. Je plongeai dans ses cheveux, m'enivrant de son parfum. Je me promenai avec Bella entre les ados qui dansaient et les parents qui surveillaient. Je proposai à Bella de sortir un moment. Je savais qu'elle avait du mal à supporter ce genre de chose. La musique s'était adoucie. Je collai Bella contre moi. Elle me scruta.

_ Je souhaiterai danser avec ma future épouse. Vois-tu un inconvénient ?

_ Non aucun. Sourit-elle

Je la calai contre mon torse. J'entrelaçai nos doigts contre mes pectoraux. La chanson qui passait était faite pour nous. C'était « (Everything I do) I do it for you » de Bryan Adams.

Look into my eyes, you will see.(Regarde au fond de mes yeux, tu verras)

What you mean to me. (Ce que tu représentes pour moi)

Search your heart, search your soul(Cherche au fond de ton cœur, au fond de ton âme)

And when you find me there you'll search no more. (Et quand tu m'y trouveras tu ne me chercheras plus)



Je relevai son menton pour plonger mon regard dans ses pupilles magnifiques.

Don't tell me it's not worth tryin' for. (Ne me dis pas que ça ne vaut pas la peine d'essayer)

You can't tell me it's not worth dyin' for. (Ne me dis pas que ça ne vaut pas la peine de mourir pour ça)

You know it's true (Tu sais que c'est la vérité)

Everything I do, I do it for you(Tout ce que je fais, je le fais pour toi)



C'était un appel à l'espoir et au destin, c'était l'exacte vérité. Tout ce que je faisais c'était pour elle. Pour nous.

Look into your heart, you will find (Regarde au fond de ton coeur, tu trouveras)

There's nothin' there to hide (Qu'il n'y a rien à cacher)

Take me as I am, take my life (Accepte-moi tel quel, prends ma vie)

I would give it all, I would sacrifice (Je donnerais tout, peu importe le sacrifice)



Cette phrase me fit comprendre pourquoi elle avait fait cette folie pour me sauver. La vérité : j'aurai fait pareil pour elle.

Don't tell me it's not worth fightin' for (Ne me dis pas que ça ne vaut pas la peine de se battre)

I can't help it, there's nothin' I want more (Je n'y peux rien, c'est tout ce que je veux)

Ya know it's true (Tu sais que c'est la vérité)

Everything I do, I do it for you (Tout ce que je fais, je le fais pour toi)



Oui, nous allions nous battre pour être heureux, pour notre amour. Prophétie ou pas.

There's no love, like your love (Il n'y a pas d'amour qui n'égale le tien)

And no other, could give more love (Et personne d'autre ne pourrait aimer davantage)

There's nowhere, unless you're there (Il y a nulle part, sauf si tu y es)

All the time, all the way (Tout le temps, de toutes façons...)


Je la voulais pour l'éternité. Passer les moindres minutes avec elle. Ne jamais me séparer d'elle.
Oh, you can't tell me it's not worth tryin' for (Oh, tu ne peux pas me dire que ça ne vaut pas la peine d'essayer)


I can't help it, there's nothin' I want more (Je n'y peux rien, c'est tout ce que je veux)

Yeah, I would fight for you, I'd lie for you (Yeah, Je me battrais pout toi, je mentirais pour toi)

Walk the wire for you, yeah, I'd die for you (Traverserais le feu pour toi, ouais, je mentirais pour toi)



Notre amour valait la peine que l'on surmonte toutes ses épreuves. Nous avions mené déjà beaucoup de combat. Oui je ferai tout pour elle.

Ya know it's true (Tu sais que c'est la vérité)

Everything I do, I do it for you (Tout ce que je fais, je le fais pour toi)




POV D'EDWARD

Je déposais un baiser rempli d'amour sur ses lèvres douces et sucrées. Mais bientôt, nous avions besoin de plus. Je la pris par la main. Je courus pour retrouver ma voiture. Bella s'esclaffait devant mon impatience. Je l'aidais à y monter. Je m'installai au volant. Mais fondis encore sur ses lèvres. Elle me repoussa gentiment. Je démarrai sur les chapeaux de roues. J'en pouvais plus. J'avais besoin de me fondre en elle. De ne faire plus qu'un avec elle. Nous arrivâmes dans le garage, Elle m'embrassa fougueusement. Il était dit que nous ne devions pas atteindre le cottage. Notre volonté s'arrêta ici même.

Elle prit place sur mes genoux, embrassant chaque parcelle de mon visage. J'étais déjà très à l'étroit dans mon pantalon. Je sentais son humidité à travers son sous-vêtement. Dans ces moments, nous étions incontrôlables. Elle s'accrochait à ma nuque. Se délectant de mon cou. Je caressai son dos, ses cuisses. D'une main je reculai le siège, pour avoir plus d'espace. J'embrassai la naissance de ses seins. Elle se cambra, me laissant un meilleur accès. Elle déboutonna ma chemise. J'avais toujours ma veste. Elle fit courir ses doigts le long de mon torse. Dessinant mes abdominaux. Elle frottait son sexe au mien, créant ainsi une friction vitale. L'espace dans l'habitacle, nous faisait cruellement défaut.

J'ouvris la portière, et fis passer mes pieds à l'extérieur, ma douce, toujours accrochée à moi. Elle encercla ses jambes autour de mon bassin. Je nous extirpai de la Volvo. Je la déposai sur l'établi. Faisant courir ma langue sur son cou, ses épaules. Lui mordillant le lobe de l'oreille. Elle gémit. Elle fit glisser ma veste et ma chemise. Caressant mes épaules, les mordant. Je fis descendre le haut de sa robe, dévoilant sa poitrine durcie d'excitation. Je les flattai allégrement de mes mains, faisant rouler ses tétons entre mes doigts. Bella se cambra, sous la sensation. Sa main droite se posa sur mon érection, la frictionnant de sa paume. J'eus un râle de plaisir. Je l'allongeai un peu, ma bouche se rua vers ses mamelons, les dévorant avec délice. Les suçant, les aspirant. Elle fourrageait mes cheveux, son corps se collant au mien.

Mes doigts descendirent jusqu'à son antre charnel. Passant la barrière de son string, ils caressaient ses lèvres intimes. Elle était tellement mouillée. Je flattai son bourgeon, le pinçant. Faisant des cercles dessus. J'en profitai pour insérer mon index en elle, puis le majeur. Son corps s'arqua. Sa respiration était erratique. J'aimais la voir dans cet état. Je débutai mes vas et viens en elle. Tout en continuant ma douce torture sur ses seins et son clitoris. Je sentis ses parois intimes commencer à se resserrer. Je stoppai ma manœuvre avant qu'elle atteigne son paroxysme. Elle gronda de frustration. Je voulais qu'elle se languisse. Je savais que son orgasme serait deux fois plus fort. Je me redressai, Bella m'ôta ma ceinture et défit mon pantalon. Puis elle plongea sa main dans mon boxer. La douceur et la chaleur de sa peau sur mon membre le fit tressaillir. Je fermai les yeux, et sifflai d'approbation. Mes hanches avançaient vers elle demandant plus de contact. Je sentais que j'allais venir dans ses mains. Au moment où j'allais jouir, elle retira sa main. Un sourire narquois accroché à son visage.

_ Tu vas me le payer. Lui susurrai-je.

_ Parole, parole, parole…

Elle jouait avec moi. J'écartai les pans sa robe fendue, engouffrant ma tête entre ses cuisses. Mon nez à quelques millimètres de son sexe. Je soufflai dessus, et inspirai un grand coup. Elle frissonna. J'arrachai son string d'un mouvement brusque... Je déposai un baiser chaste sur son petit paquet de nerf. Je fis glisser mon doigt le long de sa fente. Puis donnai un coup de langue sur son clitoris.

_ Edward ! Lâcha t-elle dans une supplique.

_ Oui, que veux-tu ?

Je redonnai un coup de langue. Je voulais qu'elle perde pied.

_ Oh Edward !

_ Dis-le.

_ Continue ! Encore !

_ Je veux t'entendre Bella. Dis-je d'une voix rauque.

POV DE BELLA

Il me rendait dingue. Il le savait, ça l'excitait de m'entendre le supplier. J'adorai qu'il me parle comme ça. Sa langue faisait des merveilles, de temps en temps il aspirait mon bourgeon, tandis que ses doigts me travaillaient de l'intérieur. Mes mains étaient posées sur sa tête. J'avais décidé de le rendre fou, moi aussi. Je posai une main sur ma poitrine et commençai à me caresser. Il releva la tête à ce moment là, et émit un feulement appréciateur. Ses coups de langues redoublèrent d'intensités. J'étais au bord du précipice.

_ Humm…Oh…Mon dieu ! Edward. Continue !

Mon bas ventre était en feu, il savourait chaque partie de mon intimité, s'abreuvant de mon nectar. Lapant, comme un animal. Mon cœur explosait dans ma poitrine. Mais l'apothéose fut quand il me pénétra de sa langue froide, contraste parfait avec mon corps en ébullition. Je ne pouvais retenir mes gémissements et mes cris face à ses assauts. Mais au moment où j'allais venir il stoppa, et se redressa. Me laissant frustrée et incomplète. Je sautai de mon estrade, mes jambes avaient du mal à me porter. Il arborait un sourire satisfait, je le poussai jusqu'au capot de sa voiture, et l'embrassai avec passion, me goûtant à travers lui. Je fis glisser son boxer le long de ses jambes, puis pris sa verge érigée dans ma main. Je fis courir ma langue le long de ses tétons, de son torse, et ses abdos, me délectant de son goût merveilleux. Je me plaçai à genoux, face à sa verge dure et lisse. Il avait fermé les yeux.

_ Regarde moi ! Lui intimai-je.

Il baissa ses yeux vers moi, tandis que je prenais son membre en bouche. Il grogna, son érection tressaillait dans ma bouche. J'enroulai ma langue autour de son membre, et débutai mes aspirations. D'une main je caressai ses bourses, et de l'autre masturbai la partie que je ne pouvais pas atteindre. J'enfonçai sa verge au maximum, tapant au fond de ma gorge son sexe divin. J'alternai en suçant le bout de son gland, le mordillant. Puis recommençai.
_ Oh…Bella…si tu savais…C'est tellement bon…

Ses hanches bougeaient au même rythme que mes succions. C'était un réflexe. Sa respiration était saccadée. Il s'abandonnait petit à petit, au plaisir suprême. Au moment où il allait venir, je me retirai. Il émit un râle, me releva par les bras. Il me calla contre la voiture. Et enfila un préservatif à vitesse vampirique. Il écarta mes cuisses, et me pénétra d'un seul coup de reins. Nous criâmes ensemble devant la sensation. Mes mains s'accrochèrent à ses épaules, tandis qu'il me remplissait puissamment. Mon dieu j'aimais ça. Nos corps s'imbriquaient parfaitement. Il m'allongea sur le capot, il souleva mes jambes, et les passa sur ses épaules. Accélérant ses coups de reins. Je ne contrôlai plus mes cris. Ma tête se balançait de droite à gauche. J'arrivais à mon paroxysme, mais il stoppa net. Puis sortit complètement de moi. Je grognais face à ce vide. Il caressa ma poitrine, tout en s'enfonçant lentement dans mon vagin. Jusqu'au fond. Je me mordis la lèvre inférieure. Il voulait ma mort. Puis il reprit un rythme beaucoup plus soutenu.

_ Tu vas me supplier de te faire jouir. Susurra t-il.

Il jouait avec mes nerfs. Mais j'étais bien décidée à jouer avec les siens. Je glissai ma main à l'endroit où nos corps étaient soudés et titillai mon clitoris.

_ Tricheuse ! Grogna t-il en m'assenant un violent coup de reins

_ Oh mon dieu…Edward ! Criai-je

Il me redressa, me retourna. Il posa ses mains sur mes hanches et reprit ses assauts. Cette position était un délice. Je le sentais tellement bien. Sa verge frottait mes parois intimes avec force. Mes paumes reposaient sur le capot. Je perdais pied, je ne retenais plus aucun de mes gémissements. Ses grognements étaient assourdissants. Je me soutenais d'une main au capot, et dirigeai l'autre vers ses bourses, afin de le torturer à mon tour. Je sentis son membre tressaillir en moi. Il m'attrapa et m'emporta jusqu'au salon. Il m'allongea sur le ventre, sur le sofa. Je sentis sa verge frotter le long de mes fesses. Il souleva légèrement mon bassin.
_ Vous êtes une vilaine fille, Miss Swan Volturi. Grogna t-il.

_ Oui…Très vilaine. Confirmai-je

Mon excitation était à son comble, il dirigea sa verge à mon entrée, puis me pénétra. Mes fesses étaient surélevées sensiblement. Ses bras étaient posés de chaque coté de ma tête. Je resserrai un peu mes jambes. M'allongeant totalement, tandis que son sexe, entrait et sortait de moi, à un rythme effréné. Si je trouvais que la position d'avant était bonne, celle là était encore meilleure.

POV D'EDWARD

Bella connaissait mes points faibles. Elle savait comment arriver à ses fins. Je voulais qu'elle explose de plaisir. Bon dieu, cette position, la rendait encore plus étroite. Au son de ses geignements je savais qu'elle appréciait tout particulièrement. Je me fondais en elle avec passion. C'était meilleur à chaque fois. Je savais que je ne pourrai plus tenir très longtemps. Mais je souhaitais l'entendre me demander de la faire jouir. Je la pénétrai plus lentement, ce qui ralentissait mon envie de jouir en elle.

_ Tu es si étroite…C'est tellement bon…Supplie moi de te faire jouir.

_ Hummm Edward ! J't'en prie !

_ Oui mon amour. Dis-je en m'enfonçant durement en elle

_ Fais moi jouir ! Edward ! J'en peux plus ! Hannn !!

_ Oh oui ! Jouis pour moi mon amour ! Maintenant ! Je veux t'entendre crier mon nom !

Je repris mes coups de butoir. Bella s'accrochait au sofa avec force. Je sentais ses muscles se contracter de plus en plus sur mon sexe engorgé.

_ OH OUI ! EDWARD ! PLUS FORT ! JE VIENS !!!

_ Viens pour moi mon ange !

Je m'exécutai. Dans un dernier coup de reins, elle hurla son plaisir, tandis que j'hurlais le mien, en me déversant dans la capote

_ EDWWWAAARDD !!!

_ BELLAAAAA !!!!

Je me collai à elle, sans l'écraser. La faisant basculer sur le coté. La serrant dans mes bras. Sans dessouder nos corps. Nos respirations étaient haletantes. Son cœur battait à tout rompre. J'embrassai son cou. Elle ouvrit son esprit.

_ Wow ! J'avoue que tu as fait fort !
_ C'est pas ce que tu voulais ?
_ Edward, c'était tellement wow !
_ Je vois ce que tu veux dire. Je t'aime miss Volturi.
_ Je t'aime monsieur Cullen.

Nous restâmes un moment dans les bras l'un de l'autre. Puis après avoir mis un peu d'ordre. Nous rentrâmes au cottage, pour finir notre nuit.

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