mardi 13 avril 2010

32 Boulot ! Ragots ! Dodo (S'éveiller)








POV DE BELLA





Je venais tout juste de me réveiller et j'avoue que je n'étais pas tout particulièrement ravie d'aller en cours. Enfin ce n'était pas les cours à proprement parler qui me dérangeaient, mais le faite d'être obligée de jouer la comédie humaine. Nous devions tous raconter la même histoire et officiellement, Edward et moi n'étions pas ensemble. Ce qui voulait dire interdiction de se montrer démonstratif l'un envers l'autre. Ce serait vraiment un calvaire. Je renfournais ma tête sous l'oreiller en grognant.





_ Bonjour, mon amour. Chantonna Edward.





_ C'est pas un bon jour ! Râlai-je.





_ Mon ange, le lycée ne durera que quelques heures.





_ Mouais, bah c'est des heures de trop. Mais si toi ça ne te fait rien…Grognai-je.





_ Mon amour, tu sais pertinemment que ça ne me plait pas non plus.





_ Bella ! Si tu ne sors pas tout de suite ta tête de ce foutu oreiller ! J'envoie Emmett ! Cria Alice.





_ Oups ! Emmett avant le p'tit Déj ! C'est franchement pas cool ! Sorcière ! Maugréai-je.





Alors je sautai du lit et courus vers le dressing. Je trouvai un postit d'Alice comme à son habitude depuis Voltera. C'était une jupe écossaise rouge et noire. Un pull noir et des bas de la même couleur, sans compter le béret rouge. Je m'observai un moment devant le miroir et soufflai d'agacement. Je sortis en claquant la porte.





_ Alice ! Je trouve les fringues en parfaite harmonie avec mon humeur ! Merci ! Ironisai-je.





Edward siffla et me prit dans ses bras. Il m'embrassa avec amour et soutien sachant que nous ne pourrions plus le faire avant un bon moment. Je me lovai contre lui et inhalai son odeur. Il sourit et me tendit une écharpe rouge. Je le regardai, surprise quand je compris. J'humai l'écharpe, elle avait son parfum.





_ Disons que c'est juste pour que tu puisses supporter la journée. Moi je te verrai à travers les autres.





_ Merci, mais tu comptes me surveiller toute la journée 

?

_ Non, seulement quand je ne serai pas avec toi.





_ Edward…





Alors nous descendîmes tous deux vers le séjour. Jane était vêtue d'un pull moulant de couleur parme ainsi que d'une jupe de la même couleur avec un Leggins noir. Démétri portait un teeshirt manche longue avec un pull, et un jean. Comme le reste des males de la famille. Esmèe s'approcha de nous et nous enlaça tous les uns après les autres. J'observai Jane et Dém, ils semblaient anxieux. Emmett allait pour faire un commentaire, je pointai un doigt accusateur vers lui.





_ C'est pas le jour, à la moindre remarque je te dévisse la tête !





_ Mais j'ai rien dit. S'offusqua-t-il.





_ Ouais bah continue, c'est très bien !





Je montai dans la Volvo d'Edward avec Jane et Démétri. Les autres voyageaient avec Alice et Jazz. Mon amoureux posa une main rassurante sur ma cuisse qu'il serra délicatement. Puis nous arrivâmes sur le parking du lycée. Beaucoup d'élèves étaient déjà là, dont Angie et Ben. Jess, Lauren et les autres n'étaient pas encore présents. Nous sortîmes de la voiture et Angéla se précipita vers moi, m'enlaçant. Je restai surprise mais lui rendis son étreinte.





_ Oh Bella ! Tu m'as manqué. Je suis vraiment désolée pour ta tante.





Pour ma tante ? J'allai lui demander pourquoi, quand l'alibi me revint.

_ Merci, Angie je suis très touchée.





Touchée, je l'étais. Devant tant de gentillesse, on ne pouvait que l'être. Quand j'entendis quelqu'un derrière moi tousser. J'en avais oublié « mon frère »





_ Angela, je te présente Démétri, mon frère.





_ Ravie de te rencontrer.





Dém hocha la tête. Il était un peu gêné. Puis il s'éloigna de nous pour rejoindre les Cullen, Edward et Jane étaient déjà avec eux.





_ Ton frère est comment dire… Waouh… J'ai trouvé que ça. Rigola-t-elle.

_ Il paraît.





_ C'est qui la jeune fille avec eux ?





_ Jane c'est une cousine des Cullen.





_ Oh seigneur ! Je deviens curieuse, je crois que Jess et Laurène m'ont contaminé. Plaisanta-t-elle.





Angie me prit le bras pour rentrer au lycée. Quand je croisai sur mon chemin Newton qui arborait son petit sourire suffisant.





_ Bella, tu es de retour ? Et pas seule à ce qu'il paraît ?





_ Non, mon frère est avec moi.





_ Et tu vis chez les Cullen, quelle coïncidence ?





_ Et oui, mon père et le docteur Cullen sont des amis de longue date. Ils s'étaient perdus de vue. Le monde est petit.





_ Comme tu dis que le père de ton mec soit copain avec le tien, c'est curieux en effet.





_ Edward n'est pas mon mec ! On est ami. Affirmai-je.





_ Alors, tu es seule ?





_ Non, enfin oui. J't'en pose des questions, moi ?





_ En tout cas, tu es encore plus jolie qu'avant. Susurra-t-il.





Je reconnus le feulement d'Edward. J'avais une furieuse envie de mettre mon poing dans la tronche à Newton. Non mais pour qui il se prenait cet âne ? Quel boulet ce type ! Dans le genre 'je comprends pas quand une fille n'est pas intéressée', il battait des records. Peut-être qu'une petite séance de volley avec Emmett lui rafraîchirait la mémoire. Comme par hasard je vis Laurène et Jess en pleine discussion. Elles me montraient du doigt et bavaient littéralement sur « mon frère » et Edward. J'observai les lycéens autour de moi. Les garçons mataient avec insistance Jane, qui la connaissant, ne devait pas du tout apprécier cette situation. Le cours d'Italien allait commencer, nous nous dirigeâmes vers celui-ci. Je me retrouvai donc assise aux cotés de Jess, comme avant, alors que Jane était la voisine d'Angie. Je savais que l'inquisition pouvait débuter. Elle me sourit faussement et engagea la conversation.





_ T'es enfin revenue, l'Italie c'était bien ? Alors et ton frère, il a une copine ? Toi et Edward vous sortez toujours ensemble ? Tu vis chez lui ? Ton père et le docteur Cullen sont proches ? Alors comment ils vivent ? Ils ont des secrets ?





Et bien au moins les choses ne changeaient pas au lycée.





_ Déjà tu commences par respirer Jess. Pour l'Italie c'était pas une visite touristique !





_ Ouep désolée.





_ Quant à mon frère pose lui la question ! Oui, je vis chez les Cullen. Mon père et Carlisle sont amis depuis leur jeunesse. Ils sont comme toutes les familles, ils s'aiment et se soutiennent. Ils n'ont pas plus de squelette dans le placard que toi et moi !





_ Oh ! Il me manque une réponse, toi et Edward, vous…Couch…





_ Jess ! Non, nous sommes amis.





_ Ouais, bien sur, la dernière fois vous sortiez ensemble. Et là tu vas me faire croire qu'il n'y a plus rien !





_ Exactement ! Disons qu'on s'apprécie énormément en tant qu'amis et qu'on ne veut pas tout gâcher. Affirmai-je.





_ Ouais, ouais, c'est ça.





J'haussai les épaules et soufflai d'exaspération. Jane me regarda avec compassion. Je tentai de me concentrer sur les cours, mais c'était franchement difficile. Je n'arrêtai pas de penser à Edward, il me manquait. J'humais donc discrètement l'écharpe qu'il m'avait donnée. Je savais que Jess ne croyait pas du tout ma version de l'histoire et comme prise de tête cette fille était la reine, avec Laurène bien sur. Je sortis de mon introspection et revins à l'italien. Le cours s'acheva enfin et Jane me rejoignit.





_ Aro pourrait la prendre pour faire les interrogatoires





_ Mouais t'as pas tord. C'est une plaie. Alors le lycée ?





_ Pour les ragots c'est comme à Voltera ! Mais les regards des mecs me gênent. Ca m'énerve.





_ Tu pourrais en tirer avantage.





_ Quoi ?





_ Jane, je sais que Dém' te plait.





_ Non, mais…Je…Et puis de toute façon, il s'en fout.





_ Mais, non il est juste obsédé par son job.





_ On peut en parler plus tard ?





Je me retournai et vis que Dém et les autres étaient au fond du couloir. Mike et Tyler s'approchèrent de nous, l'œil conquérant. Cette journée allait être décidément très longue.





_ Bonjour les filles. Chantonna Tyler.





_ Salut !





Mike avait posé sa main sur mon casier au dessus de ma tête. Je sentis une bonne dose de calme me parcourir. Décidément les humains avaient vraiment la mémoire courte. Tyler fit de même avec Jane.





_ Tu ne nous présentes pas. Susurra Tyler.





_ Jane, voici Tyler et Mike.





_ Alors les filles, quelqu'un vous emmène au bal du nouvel an ?





Oh non pitié, ça ne va pas recommencer. Mais c'est pas possible.





_ C'est quoi cette manie de faire des bals à tout bout de champs ! Rallai-je.





_ Bella, tu pourrais y aller avec moi, vu que Cullen t'a plaquée. Proposa Mike.





_ Ecoute, je ne crois pas. Je n'ai pas vraiment le cœur à faire la fête. Vas-y avec Jess. Crachai-je.





_ C'est fini avec elle.





C'est bien ma veine. Pensai-je.





_ Et toi Jane, je t'emmène. Demanda Tyler.





_ Euh…J'en sais rien…Je…





Démétri arriva, d'un pas décidé et nous embarqua toutes les deux par le bras. Je me retournai et fit un signe de la main en direction des deux andouilles qui restaient bouche bée. Je remerciai Dém et m'éclipsai, vers mon cours suivant. J'avais l'impression d'être dans un état proche de la dépression tellement Edward me manquait. Il n'était même pas midi. Je me demandais comment j'allais pouvoir supporter le reste de l'après midi. Les cours avaient vraiment été d'une longueur interminable et ce n'était que la pause du déjeuner. Je me demandais combien de temps je tiendrai face à cette vaste fumisterie. Quand enfin je le vis, dans la cafétéria.





POV D'EDWARD





Quelle torture d'être loin d'elle ! La journée avait franchement mal démarré. Voir Newton discuter avec elle me rendait dingue. Il avait osé lui demander d'aller au bal avec lui. Je savais que nous avions décidé de mentir sur notre relation. En faisant croire à tout le monde que nous étions juste amis. Mais l'entendre dire que nous n'étions pas ensemble. Ca c'était dur, mais beaucoup moins que d'entendre Mike insinuait que je l'avais plaquée. Mais quel con ce mec ! Bien sur je réussis à la voir à travers les autres, je voulais la prendre dans mes bras, l'embrasser. Je l'aurai même ramené à Florence si j'avais pu. Jess et Laurène pensaient à ce qu'elles pourraient faire avec Démétri et moi dans une chambre et franchement ça me dégoutait. Mais ce que comptait faire Mike avec ma Bella me donnait des envies de meurtres et de tortures. Il pensait qu'à ça, il l'imaginait nue, ou en culotte, sur son lit en train de lui dire des obscénités. Je sentis un coup de coude violent venir de sous la table, Jazz.





Edward calme-toi, j'ai l'impression que tu vas bouffer quelqu'un ! Pensa-t-il.





Pour toute réponse, je grognai. Quand enfin elle apparut telle Venus sortant des eaux. J'eus un soupir de soulagement en la voyant. Merde, je savais que ça serait dur mais à ce point là franchement pas. Elle s'installa face à moi, en me faisant le plus beau des sourires. Je lui rendis, accompagné d'un clin d'œil. Elle se mordit la lèvre inférieure, ce qui réveilla mes hormones de mâle en rut.





Ah ! Non Edward, je préfère encore la colère. Médita Jazz.





_ Alors Bella ta matinée ? Demanda Emmett.





_ Infernale. Je crois que je vais me mettre au sang humain. Maugréa-t-elle doucement.





_ Bah, vous pourriez vous y mettre à deux. Rigola-t-il en nous regardant.





_ Bon, que penses les autres de notre retour ? Me questionna Jazz.





_ Ils ont pleins de théories sur notre départ déjà.





_ Je sens qu'on va bien se marrer, aller balance frérot. M'encouragea Emmett.





_ On a décidé de se marier en cachette, donc on s'est enfuie tous les deux, et vous êtes partis à notre recherche.





_ Mouais, classique. Peut mieux faire. Commenta Emmett.





_ Tu es tombée enceinte, et nous sommes allés te faire avorter.





_ Pas très original, non plus. Intervint Alice.





_ Le père de Bella fait parti de la mafia et tu t'ais faite enlever. Pendant que le FBI, nous cachait.





_ Ah l'Italie et ses clichés. Ralla Dém'.





_ Je t'ai tuée, on a enterré ton corps, puis nous nous sommes enfuies pour échapper à la police.





_ J'aime bien celle là ! Expliqua Emmett.





_ Et bien au moins ils sont rassurés. Et pour notre retour ? S'enquit Bella.





_ Une partie des lycéens pense que j'ai du promettre l'allégeance à ton père mafieux, avant de revenir avec toi et c'est pour cela que ton « frère » est là.





_ On n'est pas très loin de la vérité. Pouffa ma belle.





_ Beaucoup pense que nous sommes ensemble, mais que nous gardons notre relation cachée, à cause de nos parents. D'autres sont ravis de pouvoir te mettre le grappin dessus.Grognai-je.





_ Et sur toi ! Affirma Bella.





_ Ce qu'ils trouvent curieux c'est la ressemblance de Démétri avec nous. Alors que c'est ton frère.





Voilà, je gardai pour moi les théories, sur un enlèvement fait par des Aliens et autres idées super loufoques. Ils ne manquaient pas d'imagination. J'observai ma fiancée, elle semblait perdue dans ses pensées, les yeux dans le vague. Etre si proche l'un de l'autre sans pouvoir se toucher, était vraiment la plus dure des tortures. J'avais beau me dire que c'était l'histoire de quelques heures, ça me semblait être une éternité. Newton matait Bella avec insistance depuis le début du repas, fantasmant sur ses jambes et sa poitrine, je serrai les dents et les poings, pour ne pas aller lui coller une droite. Bella s'en aperçut et m'envoya un sourire compatissant. Les ados nous observait, ils nous trouvaient déjà bizarre à cinq, mais à huit c'était pire. Les vampires autour de la table étaient pris dans une conversation fascinante sur les voitures, sauf Bella. J'avais l'impression de retrouver la Bella du début. Je me demandai ce qui pouvait bien la troubler à ce point là.





_ Bella ! Bella ! youhou ! Y'a quelqu'un ? S'enquit Emmett.





_ Hein…Euh…Oui désolée.





_ Alors qu'en penses-tu ? Demanda Jazz.





_ A propos ?





_ Porches ou Ferrari ?





_ Oh ! Euh ! Volvo ! Pouffa-t-elle en me regardant.





_ Tricheuse ! Ce n'était même pas dans les propositions. Râla Em'.





Nous nous levâmes pour assister au reste de nos cours, j'avais cours de bio avec Bella. Ca me faisait tout drôle d'être enfin proche d'elle. Je murmurai, ne voulant pas que les lycéens m'entendent.





_ Bella qu'est ce qui se passe ?





_ Rien, tout va bien.





Nous, nous assîmes à notre place habituelle, devant le regard soupçonneux des autres élèves. Bella fit un vague tour d'horizon et grogna. Je posai une main délicate sur son avant bras. Mauvaise idée, le courant électrique qui s'en dégagea, me donna une folle envie de l'embrasser, voire plus. Elle l'avait ressenti, je le lus dans ses yeux alors qu'elle se mordait la lèvre furieusement. Je cessai de respirer et fermai les yeux.





_ Je n'aime pas mentir et raconter à tous ces cons que je ne t'aime pas, ou bien que nous sommes séparés. Surtout à Angéla, je veux dire, elle a confiance en moi et moi je…Murmura-t-elle.





_ Bella, ce n'est que temporaire.





_ Tu sais le temporaire chez les vampires, ça peut être long !





_ Disons qu'on trouvera une solution, je te le promets.





Elle plaça sa main sur ma cuisse, mon corps d'ado pré-pubère réagit tout de suite à ce contact. J'étais en manque, d'elle, de sa peau, de ses baisers et de toutes ces marques d'affections que nous échangions. Franchement j'avais l'impression d'être en enfer.





_ Bella. Soufflai-je.





_ Oups ! Désolée, je ne voulais pas, je…





_ C'est rien, prie pour qu'il neige.





_ Pour qu'il neige ?





_ Ouais, ça remplacera la douche froide. Dis-je taquin.





_ Edward ! S'offusqua-t-elle.





_ Ravie de revoir mes deux meilleurs élèves. Nous lança M. Banner.





Ravi, il était vraiment et se fichait pas mal des ragots qui couraient sur notre retour. Le prof avait décidé de nous faire travailler, sur la dissection d'une grenouille, il posa donc un récipient, avec le batracien dedans, Bella me regarda, dégouté. Décidément, elle n'hésitait pas à décapiter un vampire, mais ouvrir une grenouille en deux là ça la dégoutée.





_ Bella, ce n'est qu'une grenouille, et en plus elle est déjà morte.





_ Oui, mais elle n'a rien demandait à personne.





M. Banner, nous avait déposé des scalpels, et des pinces. Au moment où j'allais en prendre un Bella fit de même, et nos mains se touchèrent. Elle frissonna, et m'électrisa, pour la seconde fois. Je déglutis, elle rougissait. Je retirai ma main à contre cœur, elle prit l'instrument et tailla en longueur dans le vif du sujet. L'odeur qui s'en dégagea était infecte pour notre odora si sensible, mais ça n'avait pas duré. Mon amour était au dessus du batracien, continuant sa dissection, elle avait ôté mon écharpe, relevé ses cheveux et les avaient attaché avec un crayon. Nous étions si proches que mon corps se réchauffait. La vue sur sa nuque, me rendait fou, voir sa peau délicate, me donnais une forte envie de l'embrasser à cet endroit. Son odeur m'assaillait, ce qui réveilla, ma virilité. Je m'approchai de l'oreille de Bella et lui murmurai.





_ Il vaut mieux, pour nôtre secret et ta vertu, que je m'en occupe.





_ Oh.





Je lui pris donc le scalpel, et finissais en un temps record, mais humainement possible. M. Banner était plongé dans un bouquin, et les autres élèves sur leurs travaux. Ma virilité c'était enfin calmé. Bella attrapa le scalpel faisant semblant de les planter dans le dos de celui devant nous et me chuchota.





_ J'ai une idée, on a des armes, on se débarrasse de tout ce petit monde.





_ J'commence par Newton. M'emballai-je.





_ Moi, je m'attaque à toute les filles, qui ont des vus sur toi.





_ Et M. Banner ?





_ Bah, j'sais pas on l'assomme, j'l'aime bien. Et après ?





_ Et après, je commencerai, par enlever, ce crayon de tes cheveux.





Elle soupirait, et s'humidifiai les lèvres, la bouche entrouverte pendant que je joignais le geste à la parole discrètement. J'avais envie d'elle, Bella n'était que tendresse et amour. Sauf quand elle se mettait en colère, la c'était plutôt courage fuyons. Son cœur battait à tout rompre.





_ Edward, arrête, j't'en pris. Souffla t-elle.





Bon dieu Edward !! Reprends-toi, avant de lui faire l'amour devant un cadavre de grenouille.





J'essayais de reprendre contenance, mais l'odeur de Bella m'envoutait, je tentai de ne pas y penser, mais c'était extrêmement ardu. Bon dieu que le cours était long. La sonnerie retentit et nous nous séparâmes à contre cœur, pour le dernier cours. Je m'installai donc en espagnol près de Jazz.





_ Et ben mon vieux, rien qu'avec toi, la classe risque de finir en orgie romaine. Plaisanta-t-il.





_ Navré.





_ Mouais, après la théorie en bio, c'est normal de vouloir passer aux travaux pratiques !





_ Tu veux que j'te dise mec, tu fréquentes trop Emmett. Maugréai-je.





Alors je m'enfonçai dans mon mutisme et scannai les esprits pour savoir ce que faisait Bella. Je tombai sur Angela qui discutait avec elle. Mais elle m'envoya une image mentale de la tenue de Bella, qui fit exploser mon taux de testostérone déjà fortement élevé. J'entendis Jazz grogner et décidai d'attendre un moment.





POV DE BELLA





Ce cours de bio avec Edward avait été autant agréable que gênant. Je n'avais déjà qu'une idée : lui sautai dessus depuis qu'il m'avait touchée l'avant bras. Mais après entre nos frôlements, pour cette histoire de grenouille, et son numéro avec mes cheveux, c'était pire. Un brasier avait envahit mon bas ventre. Finalement exterminer les élèves n'était pas une si mauvaise idée, ce mec, enfin mon mec me rendait folle. J'essayai de me raisonner en me disant que j'allais surement passer l'éternité avec lui, mais rien n'y faisait. Sa voix, son odeur, tout me ramenait à la nuit d'avant et je n'avais qu'une seule et unique obsession : recommencer. Comment étais-je devenue une accro du sexe ? Réfléchis. Oh oui Edward !





Enfin du sport, de quoi me changer les idées. Emmett, Dém' et Jane étaient en cours avec moi. Aujourd'hui c'était du soccer, enfin ce que nous nous appelons du football en Italie et ailleurs du reste. Une seule consolation, je faisais partie de l'équipe de Jane. Les filles étaient séparées des garçons, mon lot de consolation : Laurène était contre moi et se retrouvait gardien but, enfin le seul point positif de cette journée de folie douce. Emmett vint me trouver avec Dém'.





_ Parions.





_ Sur quoi ? Demandai-je.





_ La même chose qu'au volley ! En plus simple, cinq points si on met un but et dix si ils rentrent dedans avec la balle. Le jeu s'arrête au coup de sifflet final.





_ Mouais, l'enjeu ?





_ Si je gagne tu n'auras pas le droit de faire l'amour avec Edward pendant deux jours !





_ Eh ! Sadique va ! Si c'est moi tu devras danser le french cancan devant tout le monde à la villa en te déguisant comme les danseuses.





_ Marché conclu !





_ Bella tu es sur que…Demanda Dém'





_ Mais ouais, t'inquiètes va !





Je refusai de perdre ce pari. Premièrement parce que voir Emmett en danseuse de French cancan m'éclatait et deuxièmement deux jours d'abstinences avec Edward m'étaient inimaginable. Je me m'étais donc en attaque avec Jane, pendant que Laurène se recoiffait. Jess jouait dans la même équipe qu'elle, Angie était avec nous. Le match débuta sous les chapeaux de roues. Jane intercepta le ballon, nous nous fîmes des passes jusqu'à la surface de réparation évitant nos adversaires un par un. Je tirai en direction des buts et de Laurène. Je dosai ma force, pour éviter de tuer qui que se soit, Laurène intercepta la balle, mais se retrouva le cul par terre, au fond des cages.





Et dix-points, pensai-je





Je me retournai vers Emmett et lui montrai avec mes mains, mon score. Nous étions à égalité, lui ayant marqué le score par deux fois. Il était hors de question que je plie. Je ne pouvais pas résister à un pari et Emmett le savait, il en profitait. La partie était des plus serrées. Même s'il y avait un léger avantage pour Emmett, mais le plus beau moment pour moi fut quand Newton se retrouva dans les vapes après un coup de pied de Démétri. Mais nous laissions quand même leur chance aux humains. Quand un coup de sifflet retentit, j'entendis les protestations d'Emmett, je l'observai. Il venait de se faire exclure suite à un tacle dangereux.





Il ne me restait que très peu de temps, pour remonter au score. Alors quand enfin j'envoyais Laurène par deux fois brouter la pelouse, il me restait plus qu'une seule action pour faire la différence et le battre. Un corner avait été sifflé, je me dirigeai vers le milieu de la surface de réparation Jane tirait le corner. Elle me l'envoya directement sur la tête. Je tapai avec force. Lauren se la prit dans sa petite tête vide, elle chancela un moment et tomba dans ses buts. Les stries du ballon inscris sur son visage. J'entendis un gros, « et merde » venir du banc, et Démétri me montra sa main, l'air de dire que je méritai une fessée. J'aidai Laurène à se relever, bah oui quand même ! Elle se tenait le nez en disant que je l'avais défiguré. Bon c'était vrai, j'y étais allée un peu fort. Le coach siffla la fin du match et l'accompagna à l'infirmerie avec Jess. Je me changeai, et approchai d'Emmett et de Dém' un sourire victorieux sur mon visage.





_ Mouais, c'est pas juste, j'ai été exclu. Bougonna-t-il.





_ Mauvais joueur, tu avais dit à la fin du match il me semble.





_ D'accord, tu as gagné. Voilà satisfaite !?





_ Oui beaucoup





_ J'ai hâte de voir ton petit numéro j'avoue.





Je partis en m'esclaffant et les autres aussi, je me dépêchai de me doucher et de me rhabiller. Un seul objectif, voir Edward. J'approchai de sa Volvo. Il y était adossé et nous attendait. Il me fit un clin d'œil et je m'y engouffrai. Il y grimpa à son tour et démarra. Je le regardai, surprise. Il me fit son petit sourire en coin si craquant.





_ Rose est allée chercher la voiture, tout à l'heure. Elle voulait emmener Jane et Dém faire deux courses avec les autres.





_ Oh !





_ Mais si cela ne te convient pas, je peux prendre du monde en auto-stop. Rigola-t-il.





_ Comme Newton, par exemple ? Le taquinai-je.





_ Bella. Souffla-t-il.





J'avais l'impression qu'il roulait encore plus vite que d'habitude, il s'éloigna de Forks de plusieurs kilomètres et s'engouffra dans un petit chemin. Puis stoppa sa voiture. Il se retourna face à moi et se jeta avidement sur mes lèvres. Bon dieu que j'aimais ça. Nos langues se mêlèrent l'une à l'autre. Nous nous goûtions avidement. Ce baiser était vital, passionné et plein d'amour. Il faisait courir ses mains le long de mes reins, me faisant frissonner. Mon souffle était erratique. Mon cœur explosait dans ma poitrine. Il mit fin à notre étreinte et me fit sortir de la voiture. Il m'assit sur le capot de sa Volvo. 






_ Tu m'as tellement manqué. Susurrai-je.





_ J'ai trop envie de toi.





Il reprit la direction de mes lèvres, tout mon corps bouillonnait. Mon string s'humidifiait, Edward était entre mes jambes. Ma jupe était complètement relevée, et je sentais son excitation contre mon bas ventre. Je gémis quand je la sentis. Nos langues dansaient ensembles, d'un même rythme. Il aspira ma lèvre inférieure. Ses mains caressaient mon dos, sous mon pull, puis il tira mes cheveux en arrière et embrassa mon cou. Je pétrissais ses fesses remontant mes doigts le long de sa colonne vertébrale. Il grogna de plaisir. Je me focalisai sur ce que je ressentais, les frissons, le bien être, l'excitation.





Il m'ôta mon pull, je remerciai le ciel d'être un demi-vampire et de résister au froid. Puis il défit mon soutien gorge. Il caressama poitrine avec volupté, frôlant du bout des doigts mes pointes durcies. Puis la câlinerie se fit plus ferme, malaxant, pinçant, faisant rouler entre ses doigts mes tétons dressés. J'haletai, il m'allongea sur la carrosserie, et embrassa mes seins avec fougue. Sa langue joua avec mes mamelons, les aspirant, les mordillant.





Je fourrageai ses cheveux, de couleur bronze, Edward posa la main sur mon intimité trempée. Ses mains froides contrastaient avec la chaleur de mon être. Je frémis. Mon corps se souleva. Ses mains flattaient mon sexe, à travers le tissu de mon sous-vêtement. Je geignis, j'en voulais plus, tellement plus. Comme pour répondre à ma supplique intérieure, il me redressa, plongeant sa main dans ma culotte. Je ne pus retenir un gémissement profond, il caressait mes lèvres intimes, trouvant rapidement mon bouton d'amour. Je tentai de me concentrer et lui ôtai sa ceinture. Je le fis glisser le long de ses hanches. J'appuyai ma main sur son érection, à travers son boxer, dans un mouvement de va et vient. Il grogna, appuyant légèrement sur mon clitoris. Je gémis de plus en plus et engouffrai ma main dans son boxer. 





Je passai mon pouce sur son gland. Il retrouva le chemin de mes lèvres, jouant avec ma langue. Je frottai ma main sur sa verge de toute sa longueur. Il inséra un doigt en moi, puis un deuxième, flattant mon bouton de rose de son pouce. Je sentis mes jambes trembler, mon corps se colla encore plus au sien. J'accélérai mon attouchement sur sa turgescence, et il gémit contre ma bouche. Il augmenta la pression sur mon clitoris, en approfondissant ses vas et viens dans mon intimité. Mes muscles se tendaient au maximum. La jouissance allait me frapper très prochainement. Edward connaissait mes réactions par cœur et il savait comment me mener à l'extase.





_C'est ça mon amour, oui, viens pour moi. Regarde-moi.





Je fixai ses yeux noircis par le désir. Mon vagin se resserra autour ses doigts, tandis que je criai son nom. Je sentis le liquide pré-éjaculatoire s'écouler dans mes mains. Je repassai mon pouce sur son prépuce alors qu'il continuait à me caresser doucement, le temps que mon rythme cardiaque et mon souffle puissentse calmer. Puis il m'embrassa à nouveau, me faisant ressentir tout l'amour qu'il éprouvait pour moi. Il ôta mes mains de son sexe et s'accroupit entre mes cuisses en embrassant l'intérieur. Il fit glisser mon string, le long de mes jambes et souffla sur mon intimité. Cette sensation était tout simplement divine. Je me mordis furieusement la lèvre inférieure. 





Il approcha sa bouche de mes lèvres intimes, je m'accrochai à ses cheveux. Il me releva les cuisses et posa ses mains sur mes hanches. Mon corps anticipait. Sa langue sur cette partie de mon anatomie m'électrisait. Il me lécha, suçota mon clitoris, le mordillant. J'observai Edward, pendant tout ce temps, il leva ses yeux vers moi, ce qui m'excita encore plus. Il se délecta de mon nectar avec gourmandise, ma poitrine se soulevait au rythme de ma respiration saccadée. Mes mains appuyaient sur sa tête pour approfondir ce contact. Mes hanches se soulevaient, et déjà je sentis l'orgasme arriver. Il me pénétra de sa langue froide, puis revint sur mon clitoris. Titillant ce dernier du bout de la langue. J'étais prise de violent spasme, criant de plus en plus fort.





_ Oh ! Edward ! Continue !





Il suçota, plus fort et inséra un doigt en moi. Ce qui déclencha un violent orgasme, et m'affala sur le capot de sa voiture. Il se releva et vint m'embrasser, me goûtant à travers lui.





POV D'EDWARD





Bon dieu que j'aimais l'entendre jouir, s'abandonnant totalement pour moi. Elle était ma drogue, mon oxygène. Toute la journée j'avais eu envie d'elle. Elle sauta sur ses jambes et me plaqua violemment contre la Volvo, inversant les rôles. Elle me retira mon pull, et m'allongea parcourant, mon torse de baisers fiévreux, jouant de sa langue sur mes mamelons, sur mes abdominaux, tout en caressant mon sexe dur. Elle aimait me voir bander pour elle, me sentir dressé entre ses mains. Je grognai, j'haletai. Elle m'excitait. Continuant sa descente, vers mon bas ventre. Elle arriva enfin devant l'objet de son désir. Je me redressai, j'aimai voir ma verge dans sa bouche. Bella joua avec mon érection. Sa langue parcourut mes cuisses, elle glissa sa bouche sur mon haine et donna des coups de langue à cet endroit si sensible, me faisant languir. Je n'étais qu'un jouet entre sa bouche. Mon impatience et ma turgescence étaient à leur maximum. Elle faisait tout pour éviter mon érection. Mon sexe froid réclamait sa bouche si chaude. J'étais devenu un gros pervers.





_ Bella…





_ Hum.





_ S'il te plait, je…Oh oui. Soufflai-je





Je n'avais pas eu le loisir de lui demander. Elle fit courir sa langue sur toute la longueur de ma verge, la parsemant de tendres baisers. Je l'observai, au moment où elle me prit dans sa bouche. J'avais failli jouir tout de suite, devant cette vue si érotique. Je grognai, tandis qu'elle m'aspirait au plus profond de sa gorge. Elle flattait mes testicules de ses doigts délicats. Je posai mes mains sur ses cheveux soyeux. Elle suçotait mon gland tout en exerçant des vas et viens sur mon sexe avec sa main. Les vibrations de ses gémissements contre ma verge me rendaient dingue. Elle aspira mon sexe de toute sa longueur dans sa bouche, enroulant sa langue autour de celle-ci. Elle augmenta le rythme et la force de sucions. Je la regardai s'affairer sur ma verge, elle prenait du plaisir. Puis elle leva les yeux vers moi. Ce qui fut ma perte, mon corps se mit à trembler. Ma respiration était saccadée. Je jetai la tête en arrière et me déversai dans sa bouche en criant.





_ BELLA !!





Ma fiancée, nettoya ma verge de sa langue. Le temps que je redescende sur Terre. Elle se redressa, son string à la main. J'encerclai son visage de mes mains, et l'embrassai avec passion, recommençant à caresser ses seins. Elle s'écarta en m'envoyant son string au visage. Je l'attrapai et humai le petit bout de tissu. Mon amour recula, et se mordit la lèvre inférieure. Je pouvais sentir l'odeur de son excitation de nouveau. Elle se mit à courir vers les bois. Elle voulait jouer. Je me relevai, et remontai mon pantalon. Sa jupe se soulevait à mesure qu'elle courait, me dévoilant ses fesses si soyeuses, ses seins virevoltant dans tous les sens. Je redevins dur immédiatement. Cette fille serait ma perte. Je la rattrapai aisément, et la collai contre un arbre.





_ Où comptais-tu aller comme ça ? Dis-je d'une voix rauque et emplie de désirs.





_ Je…voulais…Balbutia-t-elle.





_ Tu voulais…M'exciter ?





_ Je…Non.





_ J'en ai pas finis avec toi ! Je veux te sentir jouir sur mon sexe, plusieurs fois avant ! T'entendre crier ! Tu as compris Isabella ?





_ Hum…Oui Edward. Soupira-t-elle.





Ma voix était, plus dure que je ne le voulais. Elle avait réveillé le monstre assoiffé de sexe en moi. Je ne la quittai pas des yeux. Mes mains descendirent jusqu'à mon pantalon. Je le déboutonnai très rapidement. Elle observa mes mains qui atteignaient mon boxer en se mordant la lèvre inférieure. Elle était surexcitée. Je le sentais. Je posai mes mains sur ses fesses, la soulevai et la pénétrai fortement. Elle cria de plaisir.





_ Edward !





_ Bella tu es si humide pour moi…Si étroite. Dis-je pendant chaque pénétration.





POV DE BELLA





Bon dieu ! Je voulais le faire languir en m'échappant. Mais sa réaction fut meilleure que ce que j'avais imaginé. J'aimais quand il devenait bestial, qu'il prenait l'ascendant. J'aurai pu jouir, rien qu'en entendant ses mots. Je le sentais, si bien au fond de moi. Sa verge s'engouffrait au plus profond de mon corps. Je m'accrochai à son cou, mordant dans sa peau de marbre. Ses coups de reins étaient divins. Il accélérait sentant que j'étais proche de la jouissance. Je gémissais et criais à chaque pénétration.





_ Oh oui ! Edward ! Continue !





_ Oui mon amour, c'est ça, viens pour moi !





Il s'accrochait à mes hanches, et ses vas et viens s'intensifiaient. Mon orgasme fut foudroyant, j'hurlai son nom, mes parois intimes se resserrant sur sa verge. Il ralentit la cadence, permettant à mon corps et mon esprit de redescendre sur Terre. Il me susurra des mots doux en prenant appuie sur le tronc de l'arbre. Il me soutint la taille d'un bras, et donna plus d'intensité à ses coups de reins. A ce rythme là, je n'allais pas tarder à m'évanouir tant le ressenti était fort. Mes mains étaient toujours accrochées à son cou, tandis qu'Edward reprenait ses assauts, aussi vite qu'auparavant. Mon dos s'arqua, mes hanches roulaient. 





Je sentis qu'un raz de marrée de plaisir allait m'envahir. Il ôta sa main du tronc et vint la placer, là où nous étions joins. Il frictionna avec son pouce mon bouton d'amour. Mon cœur tambourina dans ma poitrine, nos respirations étaient saccadées. Il accentua la pression, sur mon clitoris en imprimant des petits cercles tout en me pénétrant avec vigueur. Il happa ma bouche, pour un baiser torride. Nous gémissions tous deux dans la bouche de l'autre. Il commençait lui aussi à trembler.





POV D'EDWARD





Bella dans la jouissance était la plus belle chose qui m'était donné de voir. La frustration de la journée me rendait fou. Je sentis son corps palpiter autour de mon érection. Je voulais qu'elle prenne du plaisir, au vu de ses gémissements, c'était le cas. Je me concentrai, je souhaitais l'entendre encore crier mon nom. Alors, je poussai plus fort en elle, je caressai de mon pouce, son bouton d'amour. Elle s'accrochait à mes épaules, nos bouches toujours scellées l'une à l'autre. Ses muscles étaient tendus, elle était proche, tellement proche. Mon corps aussi réagit, il tremblait. Mais je souhaitai jouir en même temps qu'elle. Je savais ce qu'il fallait pour la faire réagir. Je décrochai de ses lèvres, elle avait les yeux fermés.





_ Oh oui ! Bella ! Ouvre les yeux, je veux te voir quand la jouissance te frappera.





_ Edward ! EDWAAAAARD !





_ BELLA !





Ses parois intimes emprisonnaient ma verge au moment où l'orgasme la frappait. Elle ne m'avait pas quitté des yeux. Je me rependis en elle, en criant son nom au même moment qu'elle. Ma main quitta son clitoris pour s'abattre sur le tronc, tellement mon orgasme était fort. Imprimant ma main dans celui-ci. Je l'embrassai avec amour, tout en nous faisant descendre au sol. Nous étions toujours imbriqués l'un dans l'autre. Mais la tendresse était de retour. Je caressai ses cheveux. J'avais beaucoup de mal à retrouver mes esprits. Sa respiration se calmait et ses palpitations cardiaque par la même occasion. Je ne savais pas combien de temps nous étions restés ainsi. Je ne pouvais décrocher de son regard.





_ Je t'aime Edward.





_ Je t'aime Bella.






Nous nous relevâmes et réajustâmes pour rentrer à la villa. 





_ Heureux que tu ais gagné ce stupide pari.





_ Moi aussi.





_ Pourquoi t'obstines-tu à relever les défis d'Emmett ?





_ Bah, je suis joueuse alors…





_ S'il avait gagné ? Me gronda-t-il.





C'est pas le cas.





_ Mouais, heureusement qu'il s'est fait exclure.





_ Eh ! Quelle confiance ça fait peur.





_ Bella.





_ D'accord, c'est vrai. T'es content ?





_ Du french cancan hein ?





Nous partîmes à rire, pendant un bon moment. Je savais qu'il avait hâte de voir ça tout comme moi. Nous arrivions à la villa, Edward me souleva du sol et m'amena à l'intérieur. Nous étions de vrais gosses. Nous saluions Esmè qui travaillait sur de nouveaux plans.





_ Alors votre journée ?





_ Longue, Très longue. Répondis-je.





_ Dur, très dur. Confirma mon amoureux.





_ Combien de mort ?





_ Chez les humains ou chez les vampires ? Rigolai-je.





_ Zéro. Affirma mon amoureux.





_ Mais une blessée. Intervint Carlisle.





_ Oups, Laurène, désolée, je ne voulais pas. Disons que…





_ Tu t'es laissé emporter. Expliqua le docteur.





_ C'est ça.





_ Bingo ! Carlisle. S'exclama Edward.





_ Edward, bingo pourquoi ? Demanda Esmè.





_ Emmett et Bella ont fait un pari sur le nombre de but qu'ils mettraient chacun.





_ Qui à gagné ? S'intéressa Esmè.





_ Bella, bien sur.





Alors nous leurs racontâmes ce qu'Emmett devait faire ce soir. Ils rigolaient tous deux, pressés de voir ce que ça donnerait. Le reste de la famille ne tarda pas. Carlisle demanda à Jane et à Dém' comment s'était passé leur premier jour de cours. Plutôt bien mise à part le harcèlement de certains garçons à l'encontre de Jane. Les filles étaient quant à elles très intéressées par Dém. Nous décidâmes d'aller chasser avec Edward avant le début de la soirée et le numéro d'Emmett.

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