samedi 3 avril 2010

23 L'attente



BELLA POV

Des heures.

Oui des heures que nous attendions que Matt se réveille, sans la certitude que ça allait arriver. Le voir comme cela me rappelait les derniers instants de ma mère, mon père lui tenant la main, tandis qu'Emmett avait appuyé sa tête contre celle de Renée. Quant à la mienne elle était posée sur le cœur de ma mère. Je l'avais entendu s'éteindre petit à petit au moment où la faucheuse lui avait ravi son cœur. Une grande panique s'empara de moi au moment de ce souvenir. Edward avait du le sentir, car il apposa ses mains sur mes épaules. Les images se bousculaient, se mélangeaient dans mon esprit, la maigreur de ma mère, les cernes violettes sous ses yeux, ses cheveux qui tombaient par paquet, et cette odeur si propre au cancer, l'odeur de la mort. J'aurais voulu que tout s'arrête que ce cauchemar cesse, que cette douleur qui gisait au fond de ma poitrine s'évapore. Mais la réalité était plus horrible encore.

Mon petit garçon. Il était là, face à moi étendu dans ce grand lit blanc, avec toutes ses machines reliées à lui. Le médecin nous avait prévenus que nous devions sortir de la chambre. Les heures de visites étant très strictes en réanimation. Il nous avait fait une fleur en acceptant que l'on reste jusqu'à présent. Mais il fallait laisser le champs libre à l'équipe médicale. C'était un déchirement. Je voulais simplement rester auprès de lui, qu'il sente que j'étais là, que nous étions tous là à l'attendre. Comment le laisser seul ici, dans cette pièce sans amour, sans chaleur, aux murs blancs et si déprimants? Mais Carlisle nous avait convaincus, et de toute manière nous n'avions pas le choix. Mon cœur de mère saignait. Edward me prit par la main. Sans lui j'aurais été complètement perdue. Mais il était là, et bien présent.

_ On devrait sortir un moment. Ca nous ferait du bien. Me proposa Edward.

_ Je sais pas…Dis-je en me retournant vers la chambre de Matt.

_ Il est en soin intensif mon amour, on n'a plus le droit de rentrer. Alors on va boire un café.

C'était pas vraiment une proposition. Je savais qu'il avait raison, et que j'aille boire un café ne changerait absolument rien à la situation. Mais l'éloignement, lui, était terrible pour moi. J'avais l'impression de l'abandonner. Mon frère me tendit la boisson, il me prit par les épaules et m'entraina dehors. Rose et les autres étaient à l'extérieur. La seule personne qui manquait était Charlie. Edward s'alluma une clope sous le regard surpris d'Alice. Le silence était inconfortable, on avait beau être à l'extérieur c'était étouffant. Assommant. Esmè se rapprocha de Rose. Elle posa sa main protectrice sur son épaule et ça me fit mal. Je m'étais raidie immédiatement. Emmett avait posé sa main sur le ventre de Rose, et cette vision me donna la nausée. Je m'éloignai d'eux d'un pas rapide. Pestant contre ma jalousie, et mon égoïsme. J'avais du mal à accepter mes sentiments.

Je n'avais jamais été comme ça. La bile me remontait et mes boyaux se tordaient, je rendais tout le peu que j'avais avalé. Je me maudissais. Comment pouvais-je en vouloir à Rose? Son enfant ne risquait rien lui, il était lové dans le sein de sa mère. Ella avait une totale emprise sur ce petit être, alors que je n'avais pas été capable de protéger mon fils. J'aurais tout donné à ce moment là pour qu'il soit bien au chaud dans mon ventre, et non pas couché dans cette chambre sans âme. J'étais à nouveau malade, me tenant d'une main à l'arbre. Je sentais mes jambes fléchir, et je tombai à genoux, pleurant de tout mon saoul, et frappant de mes poings la neige de toutes mes forces. J'avais besoin d'extérioriser toute cette hargne causée par une telle injustice. J'avais du mal à respirer. J'étouffai. J'avais la sensation que la vie s'acharnait contre nous.

EDWARD POV

Je n'avais pas compris sur l'instant. Bella était partie en courant. J'étais resté sans réaction à ce moment précis où Bella s'était enfuie. Quand je m'en étais rendu compte, j'avais voulu la rejoindre, mais mon père et Jacob m'en avaient empêché. Je devais la laisser seule. Mais c'était tellement difficile de la voir pleurer.

_ Viens Rose, on rentre un peu à la maison. Il faut des affaires propres pour Matt, quand il se réveillera. Proposa ma mère.

C'était une excuse, Rose devait se reposer, le stress mêlé à la fatigue n'étaient vraiment pas bon pour elle et le bébé. Ma mère avait trouvé cette idée.

_ Oui, mais Matt?

_ S'il y a quoi que ce soit de nouveau, Carlisle nous préviendra.

J'écoutai la conversation sans vraiment l'entendre. Mon esprit était tourné vers Bella, qui était malade physiquement désormais. Ma mère, Rose, et Alice avaient pris la direction de la voiture.

_ Je n'peux pas la laisser comme ça. Murmurai-je plus pour moi.

_ Je sais mon fils, vas-y. Je m'avançai vers elle. Edward, m'interpella mon père. Il faudrait qu'elle mange un peu et qu'elle se repose.

J'acquiesçai et continuai mon chemin vers ma belle en larmes et à genoux dans la neige. Je courrai littéralement vers elle. Je m'agenouillai à coté d'elle. Je sortis un mouchoir de ma poche et essuyai son visage. Bella était livide, ses larmes jaillissaient comme jamais, voir la femme que j'aimais dans cet état là, m'achevait.

_ Ca va aller Bella, je suis là…

_ Non! Je me dégoûte…comment je peux penser ça!!! Se lamenta-t-elle.

_ De quoi tu parles? M'enquis-je

_ D'Emmett, Rose et le bébé…je…Ô mon dieu Edward!!!!

_ Du calme mon ange… C'est normal d'éprouver…

_ Quoi Edward? De la jalousie! De ne pas supporter leur bonheur! De ne pas avoir été foutu de protéger mon fils, alors que leur bébé est en sécurité dans le ventre de Rose! Non je suis une mauvaise personne.

_ Tu n'es pas mauvaise Bella, c'est humain. Tu es à bout de force Bella, tes nerfs sont à bout.

_ Alors que toi NON! Ca t'es vraiment égale que…

Je retournai Bella face à moi. La colère fait souvent dire n'importe quoi. C'était la douleur qui s'exprimait à travers elle. Je comprenais tout à fait ce qu'elle pouvait ressentir.

_ Comment peux-tu penser ça! Je sais que tu n'penses pas réellement ce que tu dis!

_ Ô mon dieu! Je sais même plus ce que je dis! Je suis désolée. Pleura-t-elle en s'engouffrant dans mes bras.

_ Je sais mon amour. Mais par pitié, calme toi.

Son petit corps était secoué par les sanglots, la voir comme ça si démunie me brisait le coeur. Je la berçais. Bella était épuisée. Ses larmes commençaient à s'estomper. J'embrassai ses cheveux, la tenant bien gardée contre mon cœur. Je soulevai sa tête, elle s'était endormie éreintée par la fatigue. Je la soulevai dans mes bras. Elle me murmura un « Je t'aime Edward », et retomba immédiatement dans les bras de Morphée. Vaincue par le sommeil. Je revins vers ma famille. Emmett caressa le front de sa sœur.

_ Il faut qu'elle dorme Edward. Expliqua mon père.

_ Oui je retourne à l'intérieur. Elle sera mieux pour dormir.

_ L'idéal serait que tu l'emmènes ailleurs. Il faut qu'elle souffle dans un meilleur environnement.

_ La villa est trop loin papa. Au moment du réveil, elle…

_ Vous pouvez venir à la maison. Proposa Charlie. On est même pas à cinq minutes d'ici.

Je restai interdit face à la proposition de Charlie. Emmett était sans voix. C'était vraiment surprenant de sa part. Avait-il compris qu'en s'éloignant de sa fille, il se coupait de sa propre vie? Je connaissais assez bien Charlie, pour savoir que ça lui coûtait. C'était sa manière de se faire pardonner.

_ Je pense en effet que c'est la meilleure solution. Confirma mon père.

_ Bien. Je te remercie Charlie.

_ Ouais. Ouais Edward. Je vous emmène.

_ Jack tu nous suis avec la voiture d'Edward? Demanda Charlie.

_ Ok.

Charlie ouvrit sa portière arrière. Je m'engouffrai dans la voiture. Bella se pelotonna contre moi encore plus. Je sentis ses larmes silencieuses mouiller mon cou. J'aurais tant voulu lui épargner cette peine. Malgré mon expérience je n'avais jamais connu situation plus rude. Je plongeai mon nez dans ses cheveux. Le silence s'était installé dans la voiture. Je savais que Charlie nous observait dans le rétroviseur. J'espérais que la situation entre nous tous s'arrangerait. C'était vraiment difficile à vivre. La vie était trop courte, pour ce genre de conflit.

Nous étions déjà arrivés. Charlie nous fit descendre de voiture et nous ouvrit la maison.

_ Tu peux la monter dans sa chambre. Il y a une couverture dans son armoire. M'affirma t-il d'un ton monocorde.

_ Ok. Merci.

Je montais donc Bella dans son ancienne chambre. Rien n'avait bougé depuis que j'étais parti. J'allongeai Bella sur le lit. J'ouvris l'armoire, pris une couverture, et couvris Bella avec. Je fis le tour de la chambre. J'avais l'impression que le temps s'était arrêté dans cette pièce. Je retrouvai nos photos de jeunesses accrochées au mur. Je tournai la tête vers la porte, j'avais remarqué que quelqu'un nous observait. C'était Charlie appuyé au chambranle de la porte.

_ Viens boire un café.

C'était ni une proposition, ni une question. C'était un ordre. Je savais que de toute manière je n'échapperais pas à ça. J'en étais persuadé à partir du moment où j'avais accepté de me rendre ici. J'embrassai le front de Bella et le suivis. On se regardait en chien de faïence, attendant que le premier démarre les hostilités. Je refusai de me disputer avec lui de toute façon. J'avais d'autres préoccupations que celle-ci. Puis de toute manière il était bien assez temps de ranger l'artillerie et de passer à l'armistice. Je bus une gorgée, tandis que Charlie faisait de même. Je reposai le mug devant moi sur la table. J'en avais marre d'attendre qu'il se décide, et je voulais surtout rejoindre Bella.

_ Vas-y Charlie qu'on en finisse.

_ Tu es pressé?

_ Oui. Je ne veux pas que Bella se réveille seule.

_ Bien. Es-tu amoureux de Bella? Je veux dire…vraiment?

_ Au moins ça a le mérite d'être clair cette question.

_ Alors si c'est clair. Pourquoi ne réponds-tu pas!! S'agaça-t-il.

_ La réponse est oui, Charlie. J'aime Bella.

_ Tu l'aimes?

Il avait dit ça en fronçant les sourcils. Je ne savais pas si c'était parce qu'il ne le croyait pas, ou bien qu'il était déçu.

_ Tu l'aimes comme…Poursuivit-il.

_ J'ai jamais été amoureux, c'est la première et la dernière fois que ça m'arrive. Je pense que je l'ai toujours aimé, mais je ne m'en rendais pas compte.

_ Et tu comptes faire quoi, après ça? Demanda-t-il.

_ Comment ça?

_ Tu vas l'épouser?

_ Wow Charlie du calme. La dernière fois que je t'ai vu tu m'en as collé une, et là tu veux qu'j'épouse ta fille. J'ai pas tout suivi, non?

_ C'était pour rendre les choses officielles. A moins que tu n'ais peur de t'engager?

_ Pour l'officialité de notre relation on a un fils. On peut faire guère mieux, et quant à la peur de l'engagement, c'est plutôt avec Bella que tu devrais voir. J'ai déjà du mal à ce qu'elle ne fuit pas. Mais si en plus je lui demande ça, c'est bon je crois que j'la retrouve au fin fond de l'Amazonie. Mais c'est vrai qu'on pourrait se demander pourquoi? Ironisai-je.

Il resta un moment pensif, sans rien dire. Son visage était impénétrable.

_ Je suis désolé Edward, j'aimerais pouvoir arranger les choses avec Bella. Mais après cette histoire avec Matt, je me doute qu'elle m'en veut. Mais elle ne m'en voudra jamais autant que moi-même. Je sais que je n'ai rien compris à l'époque. Je me suis comporté comme un égoïste, j'aurais du lui faire confiance. Mais je n'ai vu que le qu'en dira-t-on, sans me préoccuper d'elle. Quant à la dernière fois, j'ai eu l'impression d'être trahi quand j'ai appris que c'était toi.

_ Je peux comprendre ta réaction, même si j'aurais préféré que ça se passe autrement. J'étais venu pour que tu fasses la paix avec elle, j'ai eu un mal fou à la convaincre de venir, et ta réaction m'a vraiment foutu en rogne. Non pas parce que tu m'en as mis une. Après tout je l'ai méritée. Mais parce que tu n'as même pas écouté ce que Bella avait à te dire. Merde Charlie! Ca faisait cinq ans que tu ne l'avais pas vu!!! Rageai-je.

_ Je sais, mais c'est pas à toi p'tit merdeux, qui s'est engagé juste pour une dispute à la con, qui va me faire la morale!! Nan mais!

_ Ok! J'suis surement un p'tit merdeux, c'est vrai. Mais moi j'ai reconnu que je m'étais planté. J'ai reconnu mes torts! Alors que toi à part t'enfoncer…c'est tout ce que…

Le silence s'installa à nouveau. Je ne voulais pas le mettre en colère. Mais il m'énervait. C'était plus fort que moi. Charlie tapa des deux poings sur la table. Je sursautai, j'attendais qu'il m'en mette une, mais rien. Il avait baissé la tête.

_ Je sais que je n'ai jamais été un bon père et encore moins un bon grand père! Je ne voulais pas que Matt paye pour mes erreurs! Je suis désolé, j'aurais du appeler pour son anniversaire. Mais jamais je n'aurais…merde!

Charlie était vraiment mal, il me faisait même de la peine. C'était un homme torturé.

_ Charlie, on fait tous des erreurs, mais c'est pas à moi que tu dois dire tout ça, c'est à Bella.

_ Edward. Je ne sais pas faire ça : parler. Marmonna-t-il.

_ Je sais, ta fille est pareille. Il leva les yeux au ciel. Elle ne sait pas dire les choses clairement. Mais elle a besoin de toi. Avec Emmett tu es son seul lien avec Renée.

Il se dirigea vers la porte, prit son manteau, il me regarda.

_ Il vaut mieux que je sorte. Je pense que Bella n'a pas trop envie de me voir…

_ Charlie! Le hélai-je. Pour Matt, on est tous coupable.

_ Mouais…si vous voulez prendre une douche…et ben…faîtes, et puis y a de quoi manger dans l'frigo!

_ Merci.

Il sortit, sans plus de cérémonie. Charlie ne s'éternisait que rarement. Je crois que c'était la plus grande conversation que nous n'ayons jamais eue. Je me rendais à l'étage, Bella dormait encore en boule sous la couverture. Je m'engouffrai dans la salle de bain. J'ouvris mon portable et composai le numéro de téléphone de mon père. Malheureusement, il ne m'apprit rien de nouveau. Matt était toujours stable, mais encore dans le coma.

J'observai mon visage dans le miroir, une bonne douche me ferait du bien. Quant au rasage, ça pourrait attendre. Je plongeai directement sous la douche. L'eau me faisait du bien, je tentai par tous les moyens de faire le vide dans mon esprit. J'aurais voulu trouver le bouton d'arrêt pour pouvoir souffler un instant. Je posai mes mains à plat sur les carreaux du mur de la douche. Je baissai la tête, et laissai l'eau chaude couler sur mon cou. (N/R :attends, j'arrive te faire oublier ton nom!!! So hot) (N/A : Ouais l'image m'a donné vraiment chaud à moi aussi! XD) Je fermai les yeux appréciant réellement ce moment. Je sortis de la douche, et m'essuyai. Mon portable se mit à vibrer. Je sautai dessus avec rapidité, mais c'était simplement Alice qui m'informait qu'elle avait déposé dans le salon de quoi nous changer. J'enroulai une serviette autour de ma taille.

Je dévalai les escaliers, me saisis des affaires et remontai aussi vite. J'entrai dans la chambre, Bella s'agitait, elle devait cauchemarder. Je m'assis à ses cotés. Je caressai ses cheveux, et embrassai sa tempe. Elle pleurait dans son sommeil. Je lui soufflai que je l'aimais à son oreille. Elle tourna sa tête vers la mienne. Elle me cherchait dans son esprit embrumé. Elle tentait de s'accrocher à moi, mais j'étais torse nu. Alors je me rapprochai encore plus, la serrant le plus fort possible, engouffrant mon nez dans son cou et déposai un chaste baiser. Elle frissonna.

Ses mains se posèrent dans mes cheveux, et elle soupira.

_ J'ai besoin de toi, tellement besoin. Souffla-t-elle.

Sa voix semblait si désespérée. C'était un véritable coup de poignard. Puis elle ouvrit les yeux, je me noyai dans cet océan de chocolat larmoyant.

_ Embrasse-moi. Supplia-t-elle.

Comment résister? J'en étais incapable, et j'en avais besoin moi aussi. Besoin de savoir qu'une seule chose était réelle. Je déposai donc un baiser délicat sur ses lèvres douces et pleines.

_ Encore. Murmura-t-elle.

Nos bouches se retrouvèrent presque instantanément. Je ne savais même pas si Bella était consciente de la situation. Si elle savait où on était. Devais-je m'en formaliser? Egoïstement, non. Notre baiser se fit plus pressant, plus désespéré aussi. Nos langues se trouvèrent d'elles-mêmes, se mélangeant, se goûtant, se dévorant. Bella avait une de ses mains posée sur mon torse, elle caressait mes pectoraux tendrement. Quand mon esprit se rappela du lieu où nous nous trouvions. Je stoppai et repoussai gentiment ma douce.

_ Bella…Sais-tu où on est?

_ Euh…dans ma chambre à Forks, chez mon père.

Elle avait dit ça tout naturellement. Je l'observai surpris.

_ Y'a rien qui t'choque dans ta phrase?

_ Forks?

_ Non. Essaye encore.

_ Ô merde. Dit-elle en se redressant. Je suis…Ô mais c'est pas vrai! Qu'est-ce que je…Edward?? Balbutia-t-elle.

_ Ecoute avant que tu ne t'énerves. Tu me laisses t'expliquer?

Elle se releva et croisa les bras sur sa poitrine.

_ J't'écoute.

_ Bien. Tu t'es sentie mal, ensuite tu t'es écroulée dans mes bras. Mon père a pensé qu'il valait mieux que tu te reposes au calme. Ton père a proposé qu'on vienne ici, vu qu'il n'est qu'à quelques minutes de l'hôpital.

_ Matt!! S'étrangla-t-elle en se relevant.

Je me redressai et caressai sa joue avec deux doigts.

_ Du calme. Il est toujours stable. Mais on n'a toujours pas le droit de le voir avant ce soir.

_ Et mon père?

_ Il nous a laissés seul.

_ Tu as discuté avec lui??

_ Oui.

_ Sans en venir aux mains?

_ Hey!! Tu m'prends pour qui?? J'suis pas un sauvage.

_ Mais nan j'pensais surtout à mon père.

_ Non il a été très cordial.

_ Tu parles de Charlie là?

_ Je sais. On en parlera plus tard. D'accord. Pour l'instant tu te reposes, ensuite tu prends une douche, on mange et on retourne voir Matt. Ok?

_ T'as pris la tienne. Constata-t-elle.

Elle me rallongea sur le lit, et posa sa tête contre mon torse. Elle commença à dessiner des arabesques imaginaires sur mes pectoraux. Je fondais littéralement. Je savais que ce n'était pas du tout le moment de penser à ça. Mais je n'étais que couvert par une simple serviette autour de mes hanches. Je sentais ma virilité lutter contre le coton pour se libérer. J'inspirai à fond et tentai de penser à autre chose. Mais rien n'y faisait. J'espérai que Bella ne s'en rendrait pas compte. Elle tourna sa tête vers moi en arquant un sourcil, puis détourna ses yeux vers mon bassin. Son regard fit plusieurs aller retour entre ma virilité et mon visage.

_ Je suis désolé…je devrais pas…mais je…balbutiai-je en tentant de me lever. C'est pas le moment…Je devrais plutôt enfin…tu vois quoi…bref m'habiller.

_ Hey! Zen Edward. Je ne te reproche rien. Je veux pas que tu t'en ailles, restes avec moi. Serre moi dans tes bras. J'ai besoin de toi s'il te plait. Supplia-t-elle.

Je savais que ça allait être un véritable supplice pour moi. Mais je n'ignorais pas que mon amour avait besoin de moi, et de ma présence. J'étais prêt à tout pour cette femme. Même à endurer une érection du diable. Le parfum de Bella enivrait mes sens. La chaleur de sa peau contre la mienne me transportait. Mon sexe engorgé me faisait vraiment souffrir. Je sentais le sang pulser à l'intérieur. Je me mettais une claque mentale pour être un véritable obsédé.

Bella se redressa sur son coude, elle embrassa ma mâchoire délicatement tout en caressant mon visage. Mes traits étaient tirés. Je ne savais pas que Bella s'y connaissait en torture masculine.

_ Je suis désolée Edward, mais j'en ai vraiment envie.

_ Je comprends.

Putain! Bah voyons tu comprends! Mais moi pas bordel! J'en peux plus! Si ça continue je vais jouir sans qu'elle me touche. Mais putain Cullen, reprends toi! C'est pas le moment!! Ton fils est dans l'coma et toi tu bandes!! Arg!!!

Bella avait glissé sa main jusqu'à ma serviette.

Bordel j'suis foutu! Donnez moi du Bromure par pitié!!!

_ Bella, arrêtes! Haletai-je en stoppant ma main..

Elle déposa une myriade de petits baisers dans mon cou et sur le haut de mon torse. Je tentai de la repousser.

_ Putain Bells STOP!!

_ Edward…s'il te plait…j'ai besoin de toi mon amour…fais moi l'amour

_ Tu veux…faire l'amour? M'étonnai-je.

_ Oui tu croyais quoi? Que je testais ta résistance? S'outra-t-elle. (N/R :ba oui du con!) (N/A : Rolala les mecs!!)

_ Nan, mais c'est juste que vu les circonstances je pensais que…

_ Edward tu penses trop. Moi j'ai plus envie de penser. Sinon je pleure…Alors je veux juste m'oublier un moment dans tes bras. Mais je ne veux te forcer à rien alors.

Sur ce elle se leva et ouvrit la porte. Je sautai du lit et refermai la porte avec la paume de ma main.

Ah bah quand même Cullen! Il était temps! J'commençais à étouffer dans cette serviette.

C'est une grande première, mon sexe me parle! (il faut l'enfermer notre pauvre Edward, on saura surement s'en occuper, hein gd sœur?!^^) (N/A : Ô oui p'tite sœur enfermons le…oups hey! On l'a d'jà fait! Lol)

La dite porte claqua. Bella s'adossa à celle-ci. Je me collai contre elle au maximum. Ma serviette était à deux doigts de se retrouver au sol. Bella gémit au moment de sentir ma verge tendue sur son ventre. Mes mains étaient toujours sur la porte de chaque coté de sa tête.

_ L'expression de mon désir n'est pas assez clair pour toi?

_ Euh…

Je l'embrassai langoureusement. Bella avait raison, nous avions besoin de ce moment à deux. Bella passa ses mains dans mon dos. Elle cajolait mes épaules, ma colonne vertébrale. Puis elle posa ses mains sur mes fesses, me les malaxant à travers le tissu. Je sifflai. Elle délaissa mes lèvres et aspira mon oreille, la mordilla. Tout mon être frissonnait. Je posai mes mains sur ses fesses et la soulevai, elle enroula ses jambes autour de mes hanches. Elle frémit au moment où mon érection frotta contre son antre.

_ Fais moi l'amour Edward…

_ Ô Bella

Bella passa sa main entre nous et défit ma serviette. Libérant ma verge de tout tissu. Je soupirai d'aise. Bella fit onduler son bassin contre mon sexe engorgé.

_ Putain Bella…t'es trop habillée mon ange.

_ Ok.. Répondit-elle espiègle.

Elle sauta délicatement sur le sol. Ses yeux plongés dans les miens. Elle ôta lentement son gros pull. Moi j'étais déjà ailleurs. Elle déboutonna sa chemise, avec provocation. Une fois sa chemise au sol, elle abaissa les bretelles de son soutien-gorge et libéra sa poitrine voluptueuse. Ses pointes étaient dressées vers moi. Elle s'attaquait désormais à son jean, le défaisant bouton par bouton. La vue de son string me fit siffler. Bella était nue devant moi. Je devenais fou. Elle se lova contre moi, nos corps nus se collant l'un à l'autre. Mes mains parcouraient sa peau soyeuse, ma bouche dévorait son cou. Bella s'accrocha à mes cheveux. Une de mes mains s'aventurait dans ses plis intimes, cajolant doucement son bourgeon. Elle se cambrait contre ma main, une des siennes choyait mon membre vigoureux. Je m'abandonnai totalement aux délices de l'amour. Nous n'étions que sensations.

Je soulevai les fesses de Bella. Elle crocheta ses jambes à mes hanches. Je collai son dos contre la porte, et la pénétrai d'un mouvement profond. Nous geignîmes ensemble, tandis que je m'enfonçai dans sa moiteur. Bella griffait mon dos, je mordillai son épaule. Je lâchais des râles de plaisirs, Bella geignait de plus en plus. Mes coups de reins étaient lents, mais profonds touchant le fond de son ventre à chaque intrusion. Toute la tension accumulée ces dernières heures s'était envolée. Elle criait mon nom. Je lui répétai inlassablement que je l'aimais. Dans un dernier coup de rein, Bella s'arqua contre mon corps. Ses parois enserrèrent ma verge avec force, et je vins instantanément en elle dans un cri de jouissance rauque.

Malgré nos respirations saccadées nos lèvres se retrouvèrent inexorablement. Bella était toujours accrochée à moi. Je nous dirigeai vers la salle de bain, et déposai ma douce sous la douche, elle ne voulait pas me lâcher. Donc je la suivis, je lavais Bella avec dévotion. Je la massai pour qu'elle reste détendue le plus longtemps possible. Car ce que je savais, c'est qu'une fois sortie de ce lieu, toutes nos angoisses et nos craintes reviendraient. Après notre douche, je m'employai à sécher Bella toujours avec tendresse et délicatesse.

Nous nous habillâmes, et descendîmes les escaliers, à partir du moment où nous avions mis un pied dans la cuisine le visage de Bella reprit son air torturé. Je décidai de préparer quelque chose à manger. Mon père avait dit qu'il fallait que Bella se nourrisse. J'avais toujours l'impression qu'elle allait s'effondrer. J'étais planté devant les portes de placards. Je voulais faire le déjeuner, mais n'avais aucune idée où se trouvaient les ustensiles. Bella me poussa délicatement.

_ Attends. Laisse-moi faire Edward.

Je la regardai faire complètement ébahi. Elle me sortit la poêle, le saladier, deux assiettes, les couverts…

_ Je croyais que tu n'étais pas revenue depuis…

_ C'est l'exacte vérité, mais je connais assez bien mon père pour savoir qu'il n'aime pas le changement. Il n'a pas changé depuis la mort de mam…

Elle s'arrêta en plein milieu de sa phrase. Elle lâcha l'assiette qu'elle avait dans les mains. Elle explosa en mille morceaux sur le sol. Bella éclata en sanglot. Je me précipitai vers elle, et la tenait fortement dans mes bras. J'embrassai son front.

_ Ca va aller mon ange.

_ Nonnn…ça va pas…je veux pas que…Matt…Ô seigneur non. Je…ne pourrais pas…endurer ça… Pleura-t-elle.

Je posai mes mains de chaque coté de son visage.

_ Bella. Regarde moi. Je te promets que tout va s'arranger. Ok? Alors maintenant tu vas manger un morceau...

_ Non, j'ai pas faim.

_ Bella, il faut que tu manges. Tu ne tiendras pas. Donc tu vas t'asseoir, et tu vas te nourrir un peu et après nous retournerons à l'hôpital.

Elle secoua la tête, et s'affala sur la chaise. Je m'accroupissais face à elle. Je lui soulevai le menton et soudai mon regard au sien.

_ Mon amour. Poursuivis-je. Quand Matt va se réveiller, il aura besoin de sa maman. Il faudra que tu sois en forme et présente, et c'est pas en buvant que du café que tu vas récupérer.

Elle avait fini par accepter. Je lui préparai donc des œufs et du bacon. Je m'installai près d'elle, et grignotai un moment. Le manque d'appétit se faisait sentir, on avait du mal à avaler. Mais pourtant c'était nécessaire. Je fis la vaisselle. Une fois tout en ordre, nous rejoignîmes la voiture pour rejoindre l'hôpital. Il y avait pas mal de monde que l'on connaissait à l'extérieur. Des amis de la famille, et les autres, les badauds, les curieux, des gens qui n'avaient rien d'autre à foutre que de venir se réjouir de notre malheur. Juste histoire de parler pour ne rien dire. Bella eut un frisson de dégoût, du moins c'est-ce que je supposai. Je sortis le premier et ouvris la portière de Bella. Je lui tendis ma main, elle la pris et me la serra fortement. Nous avancions dans la foule. Une femme approcha de nous, je la reconnus tout de suite.

_ Ô mes pauvres chéris, ça doit être tellement dur!

Dixit Madame Malhory, la mère de Laurène. Comme si j'en avais pas assez avec la fille à supporter, fallait que la mère en rajoute une couche et fasse la lèche cul. Je resserrai ma prise sur la main de Bella. Les gens chuchotaient sur notre passage. Comprenez bien, en gros ils venaient d'avoir confirmation que j'étais bien le père de Matthew, et qu'en plus Bella et moi étions ensemble. Disons que ça suffisait à alimenter les ragots pour tout l'hiver. Nous rentrions enfin dans l'hôpital, et arrivions devant sa chambre. Mon père était en discussion avec le Pasteur Weber. Nous nous approchâmes de lui, il me serra la main et enlaça Bella. C'était le père d'Angéla, elle travaillait au club pour payer ses études. C'était vraiment une gentille fille, et ses parents l'étaient tout autant.

_ Edward, Bella. Je suis de tout cœur avec vous.

_ Merci. Répondis-je.

_ J'ai organisé un office cet après-midi pour Matt. Nous prierons pour lui. Toutes nos pensées vous accompagnent.

_ C'est gentil, merci. Souffla Bella.

_ Gardez la foi.

Gardez la foi?

Plus facile à dire qu'à faire. Ca faisait longtemps que je l'avais perdue. Nous attendions que le médecin nous autorise à aller le voir. Je prenais Bella dans mes bras. Elle nicha sa tête sur mon torse. Je lui frottai le dos, tout en la berçant, tandis que nous avions tous deux, les yeux rivés sur la chambre de Matt. Je comprenais mieux Bella, ce besoin d'être ensemble, dans les bras l'un de l'autre. Nous étions soudés face au drame de notre vie, unis envers et contre tous.

BELLA POV

J'avais tellement besoin d'Edward, de ses bras réconfortants, de sa voix grave et réconfortante. Mais aussi de son calme olympien. Il ne manquait plus que Matt. Mon bébé, il était là physiquement, mais son esprit était endormi. Je désirai tant qu'il ouvre les yeux, qu'il m'appelle maman, qu'il râle après moi parce que j'avais toujours peur qu'il se blesse.

Quand enfin le docteur Ross approcha de nous, je me redressai automatiquement, mon corps était tendu au maximum.

_ Docteur Ross. Le salua Edward.

_ Vous tenez le coup? S'enquit-il.

_ On fait ce qu'on peut. Murmura Edward.

_ Bien, Matt est toujours stable. Sa température est remontée, ce qui est une bonne chose. Son cœur a aussi repris un rythme normal. Il a quand même des difficultés pour respirer, mais rien d'inquiétant.

_ Il va se réveiller? On peut aller le voir? Demandai-je plein d'espoir.

_ Bella, pour son réveil il faut attendre. Mais vous pouvez vous rendre à son chevet.

_ Merci. Soufflai-je.

Je n'avais aucune notion du temps, je ne savais plus quel jour on était, quelle heure. Le temps n'avait plus aucune importance. Je voulais simplement me retrouver avec mon fils. J'avançai vers son lit. J'observai Matt, on aurait dit simplement qu'il dormait. Je repoussai quelques mèches de son front et déposai un baiser sur celui-ci.

_ Mon ange, tu me manques. Reviens mon bébé, papa et moi on t'attend.

_ Oui, on a hâte de te serrer dans nos bras. Rajouta Edward.

Edward embrassa son fils. Carlisle arriva dans la chambre. Il tendit un livre pour enfant à Edward. Mon homme regarda son père surpris.

_ Tu devrais lui lire, ça stimulera surement son cerveau.

_ Merci papa.

Carlisle m'embrassa sur le front, puis il sortit.

Edward s'installa sur un des fauteuils. Il ouvrit le livre, c'était « Alice au pays des merveilles ». Je m'allongeai sur le coté, et tenais Matt dans mes bras. Edward débuta sa lecture. Je me laissai bercer par sa voix magnifique et chaude. Je fermai les yeux un instant. Je m'imaginai dans la chambre de Matt à la maison, Edward et moi de chaque coté de lui. Nos mains enlacées sur son ventre. Mon esprit tentait de s'échapper de la dur réalité. Edward continuai sa lecture, tout en me serrant la main. Nous faisions front commun, pour aider Matt à revenir parmi nous. J'entendis la porte de la chambre s'ouvrir. Mes yeux s'ouvrirent. Le docteur Ross se pencha face à Matt. Je me décalai.

_ Non Bella, tu peux rester, ne bouge pas.

Il ouvrit chacune de ses paupières l'une après l'autre, tandis qu'il illuminait ses iris de sa petite lampe. Il se redressa, un grand sourire illumina son visage. J'avais peur de demander pourquoi il souriait. Edward le fit pour moi.

_ Qu'y a-t-il?

_ Une bonne nouvelle, Matt se réveille. Ses pupilles réagissent à la lumière.

_ Vraiment? M'exclamai-je, impatiente.

_ Oui vraiment. Il va se réveiller progressivement, son total retour parmi nous risque de prendre un moment, mais il va se réveiller.

Edward trouva mon regard. Je pouvais lire le soulagement, la joie et l'amour qu'il nous portait. Il referma le livre.

_ Non Edward continue. L'incita le docteur. Je vais prévenir les autres.

Le père de mon fils reprit sa lecture, tandis que j'embrassais Matt doucement.

MATTHEW POV

J'étais bien maintenant. J'étais dans les bras de maman, et j'entendais la voix de mon papa à moi c'était un beau rêve. Avant j'avais fait un cauchemar. Je courrai après le lapin en retard. Je m'étais perdu dans la forêt pour voir papy. J'avais froid, il y'avait de la neige. Je connaissais le chemin pour aller voir papy, mais à cause de la neige j'avais perdu ma route. Je voulais parler à mon papy de papa et maman. Mais il faisait trop froid, j'étais tout mouillé, même avec ma couverture. J'avais trouvé une petite grotte. J'étais rentré à l'intérieur, et je m'étais mis à pleurer. Je pensai à papa et maman, ils devaient être triste de ne pas me voir rentrer avec tonton. Mais je savais que mon papa et ma maman me chercheraient.

Le pauvre tonton devait être en colère et mes parents aussi. Alors j'avais décidé de les attendre là. Je tremblai, et y avait pas de bruit dans la forêt, j'avais peur. Je pensai à maman elle devait être triste, elle me manquait. J'entendais des voix m'appeler, mais quand j'avais essayé de répondre, j'avais perdu ma voix. Je voulais les bras à maman. Je n'arrivai même plus à bouger. Puis au bout d'un moment, et ben j'avais plus froid. Mais j'avais envie de faire dodo, c'était comme dans les dessins animés, quand Tom voulait dormir et que Jerry l'en empêchait. Mes yeux se fermaient tous seuls. J'avais entendu maman crier et pleurer, et même les voix de papy et de papa. J'avais essayé de répondre, puis j'ai senti une main sur ma jambe. C'était papa y disait qu'il arrivait pas à passer, que je devais glisser mais moi j'avais trop envie de dodo. Je sais pas comment mais papa m'avait attrapé. J'étais dans ses bras, et il m'avait passé à maman. J'entendais les grands parler, mais comme s'ils étaient loin. Je voulais leur dire que j'allais bien, et que maman arrête de pleurer, j'aimais pas faire pleurer maman.

Je me souviens pas du reste de mon cauchemar, c'était juste les voix et les pleurs de maman. Même papa avait pleuré dans mon mauvais rêve, et papy Carlisle l'avait consolé. J'avais aussi entendu papy Charlie, mes tontons et mes taties. Mais pour l'instant je croisai le chat qui souriait de toutes ses dents et qui me parlait.

_ C'est par là Matt. Regarde ouvre les yeux. Ton cauchemar est fini, il est temps de te réveiller.

Je continuai mon chemin. Il y avait plusieurs portes.

_ Choisis la bonne. Continua le chat. Ton papa et ta maman ils sont juste derrière. Regarde ouvre la porte.

J'avais la main sur la poignet, mais j'avais peur de me faire gronder.

_ Matthew ouvre là, tout va bien. Ils t'attendent.

J'ouvris la porte, une lumière me fit mal aux yeux. Je clignai des yeux pour m'habituer à la lumière.

_ Il se réveille. Enfin.Murmura mon père qui était en face de moi. Hey. Bonjour mon bonhomme.

_ Mon bébé. S'enjoua ma mère. Tu m'as tellement manqué.

Je voulais parler, mais j'arrivais pas. Et j'avais bobo. Mon père avait du le voir.

_ C'est rien Matthew ils vont te donner quelque chose pour plus avoir mal.

Maman pleurait, tout en embrassant mon visage de mille bisous. J'étais bien dans ses bras. J'avais plus froid, maman m'avait manqué. Mon papa se leva et ouvrit la porte.

_ Ô mon ange si tu savais comme je t'aime. S'exclama maman.

Papa était revenu avec un monsieur en blanc.

_ Heureux de te revoir Matthew. Tu te sens bien?

_ J'ai bobo. Murmurai-je.

_ Je sais. Ça va passer.

Il avait une piqure à la main. Je fermai les yeux attendant qu'il me pique. Mais je n'avais rien senti, c'était comme avec papy. Je savais pas où j'étais, mais papa et maman étaient là alors…

Bah ouais je suis pas sans cœur, j'allais pas tuer mon bébé nan mais!!

Et oui Ed a discuté avec Charlie, il était temps non?

Et le pov de Matt?

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