mercredi 14 avril 2010

35 En attendant Noël (S'éveiller)



POV D'EDWARD

Dernier jour de classe avant la trêve de Noël, le secret a été gardé, au prix d'un effort surhumain. Nous avions tenu le coup. Emmett pétait un plomb, il avait parié que tout le monde serait au courant, rapidement. Quant à Jazz, il pensait gagner aujourd'hui. Dém' et Jane se reparlaient à nouveau. Même si nous désespérions qu'il demande à Jane de l'accompagner au bal. Je savais que Tyler avait fondé tous ses espoirs sur cette journée. J'avais expliqué à Dém' que Jane appréciait beaucoup Tyler, et il avait grogné. Dém était pire que Bella et moi réunis, pour ce qui est de ne pas exprimer ses sentiments. Franchement nous n'en pouvions plus de les voir tous les deux se courir après sans jamais s'avouer ce qu'ils ressentaient. Nous avions décidé d'agir cette nuit avant les cours. Dém' était dans le jardin en train de surveiller, quand Emmett et Jazz l'attrapèrent, chacun par un bras, pour l'éloigner de la villa pour discuter. Il ne protesta pas trop.

_ Bon maintenant parlons peu, parlons bien ! Annonça Emmett.

_ Il y a un problème ? Demanda le garde.

_ Oui, y'en a un bourricot !

_ Emmett du calme ! C'est Jane. Expliqua Jazz.

_ Quoi Jane ?

_ Tu es prêt à la laisser à Tyler ? Proposa Jazz

_ Non ! De quoi vous parlez ?

_ Dém, si tu ne te bouges pas pour lui dire ce que tu ressens, tu vas la perdre. Elle retournera à Voltera, avec les trois rois. Et toi…

_ Toi, tu resteras ici comme un idiot à te morfondre ! Assena Em'

_ Hey !! Qu'est ce que j'y peux ?

_ Bella a raison ! T'es un idiot ! Non mais c'est vrai ! T'es aveugle ! Elle tient à toi ! Tu fais comme si tu ne ressentais rien ! Cria Em'

_ On sait tous les deux que tes sentiments pour elle, sont fort.

_ Jasper, je n'ai pas le droit. Il faut que je me concentre sur ce que j'ai à faire. Sulpicia prépare sa vengeance, et je veux être prêt ! Je dois avoir une vision globale de la situation. Si j'avoue à Jane que j'ai beaucoup de mal à m'imaginer vivre loin d'elle, je me déconcentrerais. Je refuse que Bella en subisse les conséquences.

C'est à ce moment qu'arriva Bella. Elle semblait furibonde. Elle s'avança vers Dém.

_ Dém' tu n'es qu'un lâche ! Je n'ai pas à te servir d'excuse, si tu n'as pas de…

_ Couilles, sœurette !

_ Merci Em, enfin bref ! Pour moi ça ne changera rien, mais vous pourriez peut-être heureux. Franchement ça te ferait pas de mal ! Une dernière chose ! Jane n'est pas Heidi ! Alors d'accord tu t'es planté avec l'autre. Mais Jane est sincère, elle ferait n'importe quoi pour toi. Et ne me sort pas un truc du style « et Alec » ! Parce que questions fausses excuses t'as ton compte ! Sur ce à bonne entendeur !

_ Bah, décidément j'adore cette fille, alors j'rappelle le Pitt Bull, ou t'as compris ?

_ Non Emmett ! Il faut que je parle à Jane.

_ Et ben voilà, c'est pas compliqué !

POV DE DEMETRI

« C'est pas compliqué »

Ca c'était ce qu'il disait. Bon je savais qu'ils avaient raison, je ne pouvais pas continuer comme ça. Il fallait enfin que j'ose lui dire. J'avançai d'un pas décidé vers Jane, qui discutait avec Alice. Alice se leva et s'éclipsa, nous laissant seul. J'attrapai délicatement la main de Jane et l'attirai vers le jardin. Je frissonnai. Je n'avais jamais ressenti quelque chose de semblable. Jane était surprise. Je n'avais jamais posé la main sur elle. Je trouvai que nous étions assez éloignés de la ville. Je m'arrêtai et sondai ses yeux, j'y vis de l'interrogation, de l'appréhension, et du doute. J'inspirai un bon coup, pour me donner du courage. Moi Démétri, chef de la garde Volturi, j'avais peur de parler à une femme. Pas n'importe laquelle d'accord, mais quand même.

_ Jane, euh…

_ Démétri ?

_ En fait, je…je souhaiterai t'emmener…au bal.

_ Pourquoi ?

Comment ça pourquoi ? Ah les femmes, j'en sais rien ! Bien sur que si, tu le sais ! Je tiens à elle ! Eh ben tu lui dis ! Non !

_ Pourquoi ? En fait j'en sais rien.

_ Ok ! Dit-elle en partant.

J'attrapai sa main et ramenai Jane vers moi à quelques centimètres de mon corps. Je déglutis avec grande difficulté.

_ Reste, je suis pas très doué pour ce genre de choses. J'ai beaucoup de mal à parler de mes sentiments…

_ C'est pas un scoop !

_ Jane ! C'est pas drôle…Ce que j'essaye de te dire c'est que je tiens vraiment à toi, comme une amie, déjà et…

_ Laisse tomber, Dém.

Mais je suis uncrétin !!

Je posai mes deux mains sur ses épaules et la rapprochai encore plus de moi. Son odeur me rendait dingue.

_ Je me suis mal exprimé ! Je crois que ce que je ressens me fait peur ! Je ne sais pas comment on fait ce genre de chose.

_ Comment on fait quoi ? Susurra t-elle

_Une…relation…comment…dire…stable…Avec…des…sentiments…et…sans me sentir…coupable…de ne pas être à 100%...Pour Bella. Balbutiai-je.

Jane se mit sur la pointe des pieds, encercla ses mains autour de mon visage et déposa un baiser sur ma bouche. J'étais incapable de bouger, ce qu'elle prit pour un rejet. Elle commença à courir, maisje la rattrapai, et la fis reculer jusqu'à un arbre. Je caressai ses cheveux d'une main et elle détourna les yeux. Je relevai son menton de mon autre main. Au moment où je croisai son regard, j'éprouvai une envie folle de l'embrasser. Alors je posai mes lèvres sur les siennes, elle y répondit avec ferveur. Je passai ma langue sur sa bouche lui en demandant l'accès, ce qu'elle m'accorda. 

Nos langues dansèrent ensemble, se goutant l'une et l'autre, se découvrant. Je n'avais jamais ressenti ça. Nous haletions, Jane s'accrocha à mon cou, nos corps collés l'un à l'autre. C'était le souffle erratique que nous mîmes fin à notre étreinte. Je ne savais pas comment réagir, Jane s'en douta et s'engouffra dans mes bras. Je la serrai contre moi, et embrassai sa tête.

_ Bah, tu vois, en général on commence comme ça. Rigola t-elle.

_ Cette partie là n'est pas la plus difficile.

_ Et la partie difficile ?

_ Aro. Apprendre à accepter mes sentiments, et aussi à les partager avec toi. Enumérai-je

_ Pour Aro, on verra bien. Et pour le reste tout se fera au fur et à mesure. Me rassura t-elle.

_ Tu n'as pas répondu.

_ Pour ?

_ Le bal.

_ Avec joie Dém'.

Nous nous assîmes, j'ouvrai mon bras pour permettre à Jane de poser sa tête sur mon épaule. L'avoir comme ça me rendait euphorique. Bella avait raison, pourquoi gâcher mon temps et mon énergie à combattre mes émotions ?

POV D'ALICE

Je sautai de joie. J'avais vu Démétri et Jane s'embrasser. Mon dieu quel bonheur ! Il était temps. Le plus gros était fait. Dém' avait fini par ouvrir les yeux. Après un travail laborieux sur lui même, certes, mais il avait compris que ça ne servait à rien de lutter contre ses sentiments. Je savais en tous cas qu'ils feraient tout pour que ça fonctionne entre eux. Je me projetai dans l'avenir, et vis la tête de Tyler. Juste au moment où il s'apercevait de la relation qu'entretenaient Jane et Démétri. C'était peut-être ce que l'on appelait les miracles de Noël. Toujours est-il que pour Bella et Edward les choses étaient différentes. Ils souffraient vraiment de leurs éloignements forcés. Les paris avaient tous été perdus, jamais on aurait pu penser qu'ils tiendraient aussi longtemps. 

Edward n'avait tué personne. Mais je le surveillai. Disons que Newton atteignait de plus en plus les limites de mon frère. Il n'arrivait pas à comprendre que Bella ne soit pas intéressée. Toujours est-il qu'aujourd'hui était le dernier jour avant les vacances de Noël. Bella et Edward pourraient recommencer à s'aimer, comme ils le voulaient. Au grand damne de Jazz, d'ailleurs. Mais la journée était loin d'être finie. Ils devaient passer le cours de biologie. Vue ce qu'ils avaient fait dans cette salle, quelques jours avant. Le cours serait difficile à gérer.

Bien sur il y avait ce bal, et je devais m'occuper des tenues de tout le monde, mais ça ne me dérangeait pas. Aro et Marcus devaient venir passer quelques jours, à la villa ave Alec. Aro avait prévu de laisser Alec avec nous et de ramener Jane à Voltera. J'étais sur que si Dém trouvait les bons arguments, Aro accepterait de laisser Jane avec nous. J'essayai de suivre les intentions de Sulpicia, mais les visions étaient floues. Sulpicia devait faire exprès de ne pas prendre de décision.


L'attente me rendait dingue, surtout qu'Edward ne me lâchait pas. On avait réussi à instaurer une trêve avec les Quileutes. Soit disant pour le bien de Forks, mais j'étais persuadé qu'ils ne pouvaient se résoudre à laisser une innocente mourir. Je n'avais jamais de vision d'eux, et c'était très frustrant. En attendant que la guerre éclate, mon frère et Bella avaient le droit d'être heureux, après toutes les épreuves qu'ils avaient du endurer. Pour l'heure, ils s'embrassaient tendrement dans le jardin. Leur amour était aussi pur que le Crystal. Ils étaient nés pour s'aimer. Edward trouvait enfin une raison à son éternité. Bella avait enfin une raison de s'accepter. Ils se rendaient heureux l'un et l'autre. Je savais que mon frère voulait lui demander sa main. Il n'avait pas encore décidé à quel moment. Il avait tellement peur qu'elle refuse. Il avait toutes les raisons de le croire, mais Bella l'aimait à un point, qu'elle finirait par accepter. J'en étais certaine. Comme mes sentiments envers Jazz.

Jazz arriva et m'embrassa. C'était déjà l'heure d'aller au lycée. Je croisai le regard d'Edward et Bella.

_ Encore une journée de frustration supplémentaire, pour eux et pour moi.

_ J'ai de la peine pour eux. En plus Laurène et Mike ont prévu de les rendre dingue.

_ On est tous passé par là. A chaque fois que l'on arrive dans une nouvelle ville. On doit jouer cette comédie. En attendant on surveillera ces deux idiots

_ Oui mais, c'est différent pour eux. C'est un amour naissant. Ils sont tellement fusionnels.

_ Je sais, ça fait presque peur. S'il devait arriver le pire à l'un, l'autre n'y survivrait pas.

_ Oh Jazz.

_ Ne t'inquiètes pas ma Lice, il n'arrivera rien. Jamais, je ne le permettrai. Tu le sais. Tu as vu quelque chose ?

_ Non, rien de précis. Je sais qu'un danger avance vers nous. Mais rien de net. Ca m'énerve. Je peux sentir sa vengeance au dessus de nous ! Comme une épée de Damoclès. Elle ne veut que la destruction de Bella, et la nôtre avec.

_ Aller tout va bien, pour l'instant.

_ Vous venez ! On n'en a assez avec Edward et le moustique qui trainent leurs bouches un peu partout sur l'autre. Si on pouvait arriver à l'heure.

_ Grande classe Em' comme d'hab !

POV DE BELLA

C'était la dernière journée, voilà ce que je me répétais depuis hier. Enfin ! Après vive la liberté d'embrasser Edward, quand je le voudrai. Mais voilà, il restait à surmonter l'heure de biologie. Je savais que je ne pourrai m'abstenir de penser à ce que nous avions fait dans la classe l'autre jour. Juste après les cours. Mais, mon humeur de ce matin était plutôt joviale malgré tout. Démétri s'était enfin décidé à parler à Jane, et vu l'explosion de joie d'Alice, je pensais qu'ils étaient passés à la vitesse supérieure. Quand on sait que ça fait des années que Jane est amoureuse de lui, on peut dire qu'il était temps. A peine arrivée devant le lycée, Angie vint à ma rencontre, pour me dire bonjour. Elle triturait ses doigts nerveusement. Je sentais qu'elle avait quelque chose à me demander. Alors n'y tenant plus.

_ Parle Angie ! Tu me rends dingue !

Elle balaya du regard les alentourset me fit mettre à l'écart des autres.

_ Bella, voilà. En fait c'est à propos d'Edward et toi.

_ Oh…

_ Tu es sure, que vous êtes juste amis ?

_ Pourquoi ?

_ Non, la façon qu'il a de te regarder. Tiens le dernier cours de bio, par exemple.

Merde. Pensai-je.

_ Il y avait une certaine tension, entre vous. Comme si vous vous forciez, à éviter de vous sautez dessus.

Angela était la plus maline et la plus intelligente des filles. Ce qui était passé inaperçu aux yeux des autres, était devenu une évidence pour elle. J'ouvris mon esprit dans l'espoir d'avoir un coup de main d'Edward.

Edward ! On est mal Angela a…

Je sais, elle y pense depuis ce matin. Mais elle en est sûre. Elle pense qu'on se cache, pour avoir la paix.

J'fais quoi ? J'en ai marre de lui mentir.

Dis-lui la vérité. Mais fais-lui comprendre que les autres ne doivent pas le savoir. Je t'aime.

Edward c'est pas le moment, mais moi aussi.

_ Bella ! Hou hou !

_ Désolée Angie, j'étais dans mes pensées. Promets-moi de ne le dire à personne ! Même pas à ton chien, ni à ton poisson rouge !

_ Bella tu me fais peur

_ Moi aussi je me fais peur. Edward et moi n'avons jamais rompu.

_ Alors pourquoi cette comédie ?

_ Parce qu'on a peur de la réaction des autres. Tu comprends, on habite dans la même maison.

_ Alors si ça peut te rassurer, tout le monde est persuadé…Que…

_ Que…

_ Vous n'êtes pas ensemble, mais que vous couchez ensemble !

_ Génial.

_ Vous devriez l'officialiser, avant qu'il y ait un meurtre.

_ Qui ?

_ Edward va tuer Mike.

_ Pourquoi ?

_ Parce qu'il a décidé de mettre le paquet aujourd'hui. Pour t'inviter au bal et pour que tu sortes avec lui.

_ Non seulement c'est un fou, mais en plus il est con.

_ Et…Laurène veut faire pareil avec Edward.

_ Oh put…naise, c'est moi qui vais la tuer !

_ Bella, du calme. Trouvez une solution plutôt

Il fallait qu'on aille en cours, j'avais cours avec Angie et Newton. Il s'approcha alors que j'étais installée à coté d'Angie.

_ Alors comment va l'italienne la plus jolie et la plus sexy que je connaisse ?

J'avais failli lui répondre « et comment va le plus grand con que la Terre n'est jamais portée » Mais j'avais été sympa.

_ Fous moi la paix Newton !

_ Je t'offre cette boite de chocolat. Ils viennent de Suisse.

_ J'aime pas le chocolat, tiens Angie ! Cadeau. Merci

_ C'est pas grave, j'ai prévu plein de choses pour le reste de la journée. Tu craqueras avant la fin de la journée.

_ Ca c'est sur que je vais craquer, mais pas dans le sens où tu crois. Alors laisse tomber ! Je ne suis pas intéressée.

_ A tout à l'heure, beauté.

_ C'est pire que ce que je croyais. Mais au moins t'as gagné des chocolats. Dis-je.

J'étais en train de penser à Edward, et à sa réaction. Il avait laissé tomber, l'histoire des tentatives de baisers. Mais j'avais du négocier sérieux avec lui. J'avoue que le reste de ses surprises m'angoissaient. Parce que je pouvais tenter de canaliser Edward. Mais de me canaliser moi, ça c'était une autre affaire. J'écoutai le cours très attentivement, enfin j'essayai du moins. Mais mon esprit divaguait encore vers lui. Mes sentiments pour lui étaient encore plus forts chaque jour. Je savais que nous devions profiter un maximum, de l'un et l'autre. Ma belle mère reviendrait très bientôt, c'était une certitude. Elle profiterait surement que mon père soit là, pour intervenir. Car il était vrai que j'étais sa bête noire. Mais elle voulait voir tout le mal qu'elle pourrait faire à mon père, au moment de mon anéantissement. Mais j'avais une arme secrète. Elle n'en savait rien. Il était hors de question qu'elle gagne cette guerre. Il était hors de question de rester sur le coté. C'était à moi de la tuer, à personne d'autre. Ma vengeance. Ma vie. Mon histoire. Je gagnerai pour vivre. Pour Edward ! Pour nous !

L'heure passa si vite qu'Angie du me secouer, pour que je quitte la salle. Au moment où je passai dans le couloir pour me rendre au cours suivant, j'aperçus Dém' et Jane se donnant la main. Tyler n'était pas loin. Il semblait ne pas être ravi de la situation. Mon pot de colle arriva, avec un joli sourire et un bouquet de fleurs à la main.

_ Les plus jolis fleurs, pour la plus jolie fille.

_ Désolée, j'suis allergique. Mentis-je en faisant semblant d'éternuer.

Vous avez déjà fait semblant d'éternuer, quand ça vous est jamais arrivé ? Et ben c'était pas facile. Je courus vite à mon cours de math. Newton n'étais pas dans ma classe au moins.

POV D'EDWARD

Cette journée, s'annonçait vraiment mal. Laurène en avait après moi. Mike après Bella. J'avais trouvé des photos très suggestives de Laurène dans mon casier. Mais ce qu'elle manigançait exactement, j'en savais rien. Elle pensait simplement à ce qu'elle me ferait, au moment où je céderai. Cette fille n'était qu'hormones en folies. J'avais sport avec elle en plus. Cette perspective ne m'enchantait pas du tout. Heureusement Jazz était là pour me soutenir. Plus que deux heures et je retrouvai Bella. Il fallait bien se motiver comme on pouvait. Un sport génial le volley. Les deux heures étaient passées quand j'allais prendre ma douche. La question était : pourquoi prendre une douche quand on ne transpire pas ? L'illusion. J'allais sortir, entouré d'une serviette autour de mes hanches, quand je vis Laurène nue, entrer et me plaquer contre la paroi. Elle tenta de m'embrasser. Je la repoussai, et ouvris l'eau froide à fond.

_ Une douche froide ! Ca aide !

Non, mais quelle malade. Elle avait fait franchement fort ! Elle croyait quoi ? Que j'allais me jeter sur elle et la prendre dans la douche. J'entendis ses pensées, elle m'affublait de tous les noms d'oiseaux qu'elle connaissait, pendant qu'elle se rhabillait. Jazz et Emmett qui avaient entendu son cri lorsque l'eau froide était tombée sur elle rigolaient comme des bossus.

_ Arrêtez, c'est pas drôle !

_ Oh, si t'as failli…T'as failli…Te faire violer, par une humaine…

_ Si Bella l'apprend…

_ Laurène va passer un sale quart d'heure ! S'esclaffa Jazz.

_ Elle t'a pas vu nu au moins ? Pouffa Em'

_ Non ! Mais moi oui, malheureusement.

_ T'es bon pour voir un psy pendant les siècles à venir. Renchérit Jazz.

_ Marre de cette situation de merde ! Râlai-je.

Nous sortîmes de là, et allâmes à la cantine. Tout le monde chuchotait, et s'arrêta de parler dès que je passais à proximité. Nous arrivâmes à la table. Rose et Alice soufflaient d'exaspération. Mais ce qui me surprit fut le regard de Bella. Glacial. Elle semblait hors d'elle. Je me demandais si l'histoire de la douche avait déjà circulé. Elle serrait ses poings avec force. J'observai Alice.

Laurène a raconté à tout le monde qu'elle s'était offerte à toi dans la douche. Mais que tu l'avais rejetée, en lui disant que tu étais gayPensa t-elle

Et Bella qu'est ce qu'elle a ?

Ah ton avis Edward ? Elle craque ! Mike est infernal avec elle ! De savoir que Laurène, s'est foutue à poil devant toi, ça l'aide pas ! Cette histoire va mal finir ! Fais quelque chose ! Bon dieu elle a dit que t'avais avoué être homo !

J'm'en fous ! C'est Bella qui compte !

Bella est vraiment folle de rage ! Pensa Jazz

Je me tournai vers Démétri, il était inquiet. Il tentait d'apaiser Bella en lui parlant, mais rien n'y faisait. Elle était stoïque. Ses yeux étaient noirs. Elle n'était que colère. Refusant de me regarder. Puis elle se leva, d'un coup. Elle avait besoin d'air. J'allais pour la suivre quand je sentis le bras de Dém' me retenir. Il me fit non avec la tête. Je ne supportai pas de la voir dans cet état. J'étais en colère contre moi, pour avoir pris cette décision stupide. Mais aussi contre Mike, Laurène…Je passai ma main nerveusement dans mes cheveux. J'avais même envie de me venger de cette pimbêche. Pas pour ce qu'elle avait dit, ça je n'en avais cure. Mais d'avoir fait un peu plus souffrir Bella. 

Alice se figea tandis qu'une vision l'assaillait. Je plongeai corps et âme dedans. On voyait Bella la tête posée contre un arbre. Elle tentait de reprendre contenance, quand elle frappa un grand coup dans l'arbre. Son poing s'incrusta dans le tronc. Nous avançâmes un peu dans le temps, les lycéens étaient dehors après avoir mangé. Quand je reconnus la silhouette qui s'avançait vers elle. C'était Newton ! Il commença à lui parler « j'comprends mieux pourquoi Cullen, t'a larguée » « Mike, barre toi ! C'est un conseil » « Il ne mérite pas que tu l'aimes, il ne pourra te donner ce que moi je peux t'offrir » « LA FERME NEWTON » « Mais Bella, il est pédé ! ». Et là ce que nous vîmes, nous glaça. Bella assena une gifle magistrale, qui le fit tomber violemment. Puis elle le relevait d'une main par le col et le mordit au niveau de sa carotide. 

Les autres élèves semblaient sous le choc, face à cette démonstration vampirique. Je me levai d'un bond, tout en essayant d'être discret, chose qui n'était pas évidente. Surtout quand sept personnes se lèvent en même temps. Nous marchâmes d'un pas humainement rapide, mais trop lentement pour nos jambes de vampires. Nous n'avions que quelques minutes, pour empêcher tout ça. J'aperçus Bella et Mike, observés par les lycéens. La discussion venait de débuter.

_ J'comprends mieux pourquoi Cullen t'a larguée !

_ Mike barre toi ! C'est un conseil !

_ Il ne mérite pas que tu l'aimes, il ne pourra te donner ce que moi je peux t'offrir

_ LA FERME NEWTON

Nous arrivâmes à ce moment très précis. Au moment où il allait débiter sa phrase fatidique.

_ Mais Bella, il est…

_ ELLE T'A DIT DE LA FERMER ! NON ?

_ Ca ne te regarde pas Cullen ! T'as pas un mec à aller…

_ EMMETT !!!!

_ Avec plaisir, petit frère.

Bella n'osait pas me regarder. Je posai ma main sur son menton, pour qu'elle relève la tête. Emmett avait placé sa main sur la bouche de Newton. Ils reculèrent pour nous laisser un semblant d'intimité. Je sentais les yeux des ados braquer sur nous.

_ Bella, je suis désolé. C'était l'idée la plus stupide que j'ai jamais eu. Ca te fait souffrir et moi aussi. Alors on arrête cette comédie, avant que ça n'aille trop loin.

J'entendis les pensées d'Angela.

Mais embrasse la couillon !Elle a besoin que tu la rassures et que tu fermes le clapet à ses deux cloportes

Alors j'écoutai les sages conseils de cette petite humaine. Déposant mes lèvres sur celles de ma douce.

_ Je t'aime Bella. Soufflai-je

_ Je t'aime tellement Edward.

Je pris sa figure en coupe, l'embrassai avec tout l'amour que j'étais capable de lui donner. Elle répondit enfin à cet échange. J'approfondis notre étreinte. Elle passa ses bras autour de mon cou, collant son corps contre le mien. Je crus entendre des gens applaudir, et siffler. Mais nous étions dans notre bulle. Quand un raclement de gorge de la part de Newton parvint jusqu'à nous, je mis un terme à notre fusion, la serrant dans mes bras.

_ Ca te dérange pas que ta sœur sorte avec ce…Cracha Newton.

_ Oh moi ! Tu sais, du moment que c'est pas toi !

Emmett avait du relâcher Newton, parce qu'il détala comme un lapin. Tout le monde repartit en couple, vers le prochain cours. Nous passâmes près de Laurène, qui lançait des éclairs haineux. Rose stoppa et la toisa.

_ Tu te rends compte Laurène, Edward a failli faire son « coming out ». Parce qu'il t'a vu nue. Je crois qu'il a fait une réaction allergique. Et puis entre nous, épile toi le maillot, c'est pas très beau sinon.

Nous éclatâmes de rire devant la tigresse qui me servait de sœur. Angéla nous fit un clin d'œil, avec les deux pouces en l'air. Cette fille était vraiment un amour. Jess répétait, « Oh seigneur » à tout bout de champ. J'ouvris la porte de l'établissement à Bella. Je me sentais euphorique, comme allégé. J'étais heureux ! Nous nous assîmes à nos places. Les joues de Bella prirent cette teinte rosée que j'aimais tant. Je posai ma main sur la sienne.

_ J'ai tout gâché Edward. Chuchota t-elle

_ Mais non. Tout est de ma faute, on aurait du se montrer ensemble, dès le début. J'voulais protéger ta vertu aux yeux du monde.

_ Ma vertu ? C'est encore plus stupide que tes autres raisons !

_ Je sais…

Monsieur Banner, entra dans la salle et nous salua.

_ Bon, je sais qu'un certain événement a troublé votre pause de midi. Mais maintenant place au cours.

Au seigneur ! Il est au courant ?

Bella désolé, mais je crois que tout le lycée le sait !

Déjà ?

Ils étaient tous dans la cour.

Oh merde…

_ Il va falloir appeler la dératisation. Un rat a mangé le rebord de mon bureau !

Les joues de Bella étaient écarlates au souvenir de ce que nous avions fait quelques jours auparavant. Seigneur rien que d'y penser, je me voyais en train de lui faire l'amour sur notre paillasse. Mon corps réagit à cette pensée. Je tentai de revenir au cours. Monsieur Banner, nous expliquait les biens faits du composte et du recyclage. Ma douce semblait complètement subjuguée.

_ Ca a l'air de te passionner ?

Elle me répondit par la pensée.

Moins que tes mains sur moi. Tu sais, nos recherches approfondies sur le corps humain.

Bella…Tu veux ma mort ?

Non, me venger !

De ?

Elle t'a vu nu !

Non j'avais une serviette !

Une serviette. J'aurai aimé être là. Passant mes mains sous celle-ci, pour caresser tes fesses rondes et fermes. Regardant ce petit morceau de tissu se soulever, suite à ton excitation.

Bella, j't'en prie venge toi à la maison, mais pas ici. Les images sont trop fortes pour moi !

Cette fille voulait ma mort, ses pensées intimes me rendaient fou de désir pour elle, la sonnerie retentit. J'accompagnai Bella en sport, en lui donnant la main. Mike semblait effondré. J'arborai un sourire béat. J'embrassai Bella chastement devant tout le monde et rejoignis ma salle d'espagnol. Jasper sautait de joie, il avait gagné son pari. Nous discutâmes avant que la prof n'arrive. Jasper était content que la situation entre Bella et moi soit éclaircie. Car même si je restais jaloux, j'avais le droit d'intervenir. J'avais envie de voir Bella. Mais je savais que si je voyais son petit short, je serai incapable de me contenir. Alors j'attendis la fin avec impatience. Quand elle arriva, je me précipitai vers l'amour de ma vie. Elle était déjà prête, mais quelque chose n'allait pas dans son comportement.

_ Bella, c'est Newton ?

_ Non Emmett !

_ Qu'est ce qu'il t'a fait ?

_ J'ai perdu un pari !

_ Ne me dis pas qu'on ne peut plus…Enfin tu vois ?

_ Non.

_ Ouf.

_ C'est pire !

_ Pire...Pire comment ? M'inquiétai-je

_ Il veut que je danse et que je chante en tenue légère sur une musique de son choix ! Et en plus devant toute la famille.

Et la je fis la seule chose dont j'étais capable. Je ris, sous le regard courroucé de ma douce. Elle me flanqua un coup dans l'estomac, en grondant. Je la pris par les épaules, mais elle me repoussa, alors je ramenai mon bras vers moi un peu plus fort. Elle finit par s'y lover. Nous rentrâmes à la villa. Mais au moment de passer le seuil, un mot d'Alice nous attendait.

La maison est à vous, jusqu'à demain après midi.
Profitez en bien
Alice



Alice, et les autres étaient partis. Mon dieu, j'imaginais déjà lui faire l'amour dans toutes les pièces de la maison. J'attrapai Bella par la taille, et la serrai contre moi. Je frôlai ses cuisses à travers son jean. Elle soupira d'aise. Je remontai les mains sous son top, afin de câliner la douceur de son dos. Elle frissonna. Mes lèvres parcoururent son cou, mais elle ne me laissa pas continuer. Elle me repoussa, se mordant la lèvre. Mon envie se fit plus forte.

_ J'ai un truc à faire. M'annonça t-elle

_ Bella, tu peux pas me laisser comme ça !

_ Oh si je peux !

_ J'fais quoi moi, en attendant ?

_ Joue du piano, ça occupera tes mains. Laisse le couvercle fermé. Si t'es sage, t'auras une surprise. Susurra t-elle.

Je l'observai monter l'escalier, roulant des hanches. Mais elle voulait me tuer ! Je m'installai au piano, tentant tant bien que mal de me concentrer. Mais l'excitation était là. J'écoutai ce qu'elle faisait. Mais rien à faire. Quand enfin elle réapparut, un sourire coquin sur son visage, elle portait un manteau noir, cintré. Là, j'avoue que j'y comprenais rien. Elle s'approcha de moi, la démarche féline. Elle me prit par les épaules, et me fit pivoter dos au piano. Bella posa son pied droit sur le tabouret, entre mes cuisses. Elle portait des bas. Avançant de plus en plus son pied sur mon érection pour la caressa avec. J'eus un feulement de plaisir. 

Elle porta ses mains au niveau des boutons de son manteau. Je déglutis avec beaucoup de difficulté. Déboutonnant le premier avec lenteur et sensualité, sa peau nue apparaissait. Je voulais voir, j'étais pressé de découvrir ce qu'elle me cachait. Au fur et à mesure de son effeuillage, elle se mordait la lèvre, passant sa langue sur celle-ci. Dévoilant une guêpière blanche avec un décolleté pigeonnant qui dessinait ses courbes parfaites. Bon Dieu ! Mes yeux suivaient ses mains avec envie. Je découvris un string assorti. Et ses bas. Merde ! J'aurais pu mourir maintenant. Elle fit glisser le manteau le long de ses épaules. Elle était si sexy, ma verge en était douloureuse. Elle ôta son pied de mon érection. Posa ses mains de chaque coté de ma chemise et me l'arracha. J'aimais quand elle était sauvage. Elle caressa mes épaules, suivant les lignes de mes abdos. Elle se retourna m'offrant une vue imprenable sur ses fesses. Puis s'assit sur moi, frottant sa croupe sur ma verge à travers mon pantalon. Je voulais poser mais mains, toucher son corps. Elle me claqua la main et continua.

_ Putain Bella…

Elle se retira, et malaxa mon sexe érigé pour elle. Puis fit le tour du piano. Elle monta dessus avec grâce, et fit onduler son corps. Le parfum de son excitation me parvenait de plein fouet. Elle caressa son corps avec sa main, descendant jusqu'à son intimité, passant à travers sa culotte. Elle se touchait, son cœur tambourinait dans sa poitrine. J'voulais que se soit mes mains qui la touchent.

_ Enlève ton pantalon et ton boxer ! Et Rassis-toi !

_ Bella…

Je le fis avec une rapidité vampirique. Ma verge se sentait mieux, mais elle souffrait du manque de frottement. Bella s'allongea sur le ventre, prit une de mes mains et l'enroula sur mon pénis. Elle voulait que j'me masturbe. Elle observa mes mains effectuer des vas et viens. Elle était si excitée, de me voir ainsi affairé. Elle se redressa, et s'assit sur le bord du piano, posant ses pieds sur les touches. J'avais une vue incroyable sur son intimité, mon visage face à sa toison. Je m'aperçus alors qu'elle n'avait plus son string...

Elle dénoua son corset, laissant apparaître ses mamelons durcis. Puis cajola elle-même ses lèvres intimes d'une main tandis que l'autre caressait ses seins. Bella inséra deux doigts en elle. Elle lâcha un petit cri. Puis ressortit son majeur et son index de son vagin. Et les porta à ma bouche, je les suçai avidement. N'en pouvant plus, je tenais fermement ses jambes. Et plongeai ma langue dans son centre. Elle voulut me repousser, mais la caresse était trop bonne. Elle s'accrocha à mes cheveux.

_ Oh Edward ! J'en veux plus !

_ Tu es si bandante Bella ! Tu as joué avec moi ! Tu m'as fait languir !

_ Edward j't'en prie !

_ Que veux-tu Isabella ?

_ Putain, Edward prends-moi !

Alors j'attrapai fermement ses jambes et posai les fesses de Bella sur les touches. Je me relevai et la pénétrai d'un coup. Nous criâmes ensemble. D'une main je finis de délacer son corset. Bon Dieu que c'était bon. Elle était tellement humide, ma verge butait au fond d'elle avec force. Des notes sortaient du piano, sous mon impulsion. Elle me fit asseoir sur le tabouret. Et s'empala sur moi avec passion. Je posais mes mains sur ses fesses, et accompagnai la cadence. Elle criait désormais, sans plus aucune retenue. 

J'aimais la voir comme ça, elle se cambrait, me donnant accès à ses mamelons. Je les embrassai avec ferveur, jouant de ma langue sur ses pointes durcies. Son corps était complètement rejeté en arrière, ses cheveux touchant le sol. J'écartai légèrement les cuisses, pour un meilleur appui. Je tenais ses hanches fermement, et accentuai des coups de reins. Je voulais qu'elle comprenne ce qu'elle déclenchait en moi. Je glissai au sol sur les genoux, nos corps toujours emboité l'un dans l'autre. Son dos frottait le carrelage, sous mes assauts. Je sentais que j'allais venir, elle devait jouir.

_ Putain Bella, tu es si sexy ! Si mouillée ! Si serrée ! Jouis pour moi bébé !

_ Oh ouuuii ! Edward ! Continue ! C'est tellement bon ! Ouuuiiii !! EDWWWAARD !!!!

Je sentis ses parois intimes se resserrer sur ma verge. Elle cria mon prénom et l'orgasme la submergea, tandis que son corps s'arquait et que ses jambes tremblaient. Après quelques coups de rein, je me déversai en elle, criant son nom. Ma tête s'effondra sur son ventre, son cœur battait à tout rompre, nos respirations étaient saccadées. Elle fourrageait mes cheveux avec tendresse.

_ Wow ! J'ai cru mourir, même si techniquement c'est déjà fait.

_ J'avoue que mon cœur a faillit lâcher.

_ C'est quand tu veux, ce genre d'idée. T'es vraiment sexy Bella.

_ Mouais, j'ai cru comprendre que je te faisais un peu d'effet

_ Bella, tu es la tentation incarnée

_ Je t'aime

_ Autant que je t'aime.

J'avouai aisément que Bella m'avait surpris. Cette façon qu'elle avait de m'allumer. En général, un regard suffisait à m'exciter. Mais de la voir comme ça. Elle aurait pu faire n'importe quoi, je m'y serais soumis. Ces vingt quatre heures promettaient de grandes choses. Un peu après,j'observais Bella s'affairer au ménage. A vitesse folle. Elle avait mis une petite jupe écossaise. Personnellement, j'aurais souhaité qu'elle garde sa guêpière, mais ce n'était pas pratique. Je la suivis dans la cuisine. Elle se pencha devant moi pour mettre le linge dans la machine. Me dévoilant son string. Mes hormones en folies se déclenchèrent

POV DE BELLA

J'avais adoré allumer Edward sur le piano. Ses yeux onyx de désir me transperçaient d'envie. Alice m'avait achetée cette guêpière, en disant qu'elle me servirait un jour. Je lui avais ri au nez. Mon dieu, j'aimais la fougue d'Edward. Mais bien sûr, unefois que nous ayons fini, il fallait ranger. Edward jouait du piano, j'adorais l'entendre jouer. J'avais presque fini, je me penchai, pour charger la machine, quand je sentis les deux mains d'Edward, se poser sur mes hanches. Ce contact m'électrisait. Je sentis son érection contre mes fesses. Je crois que le meneur de jeu avait changé de coté. 

Il passa son pouce le long de ma colonne vertébral, dégrafant au passage mon soutien gorge. Des frissons me parcoururent l'échine. Il me redressa, et ôta mon top et mon soutien gorge prestement. La fenêtre me renvoyait nos reflets. Edward caressait mes mamelons dressés pour lui. Sa langue s'attarda sur mon cou, mes épaules. Il fit glisser une de ses mains dans mon string, trempé de désir pour lui. Je tentai de passer une de mes mains sur la bosse de son pantalon. Il l'attrapa et la posa sur la machine à laver. Il caressa mes lèvres intimes, trouva mon clitoris. Il appuya dessus avec ses doigts, faisant de petits cercles. J'haletai, mes jambes tremblaient. Il délaissa mon petit paquet de nerf. Je grognai face à ce manque. Il fit glisser mon string le long de mes cuisses, frôlant ma peau de ses doigts froids. Puis embrassa mes fesses, les dévorant de sa langue. Je courbai l'échine face à cette nouvelle sensation. Il se releva, prit un des torchons qui faisait illusion, et me banda les yeux.

_ Ressens. Souffla t-il.

J'étais privée de ma vue. Je sentis sa bouche parcourir ma peau. Il me retourna, pour continuer sa douce manœuvre. J'avais entendu qu'il déboutonnait son jean. Mon humidité s'intensifia. Alors que je croyais qu'il allait me pénétrer, il prit ma main et l'enroula autour de sa verge. Je caressai son membre tendu. Il grogna. Au bout d'un moment il s'éloigna, je m'avançai vers son odeur. Il se trouva derrière moi à vitesse vampirique, je me retournai. Personne. Je refis un tour, et la je sentis qu'il passait ses mains sous mes fesses pour me soulever. Il me pénétra d'un coup sec, mon dos se colla contre ce que je supposais être le frigo. 

Sa bouche s'écrasa contre la mienne. Il y fit courir sa langue pour m'en demander l'accès. Nos langues se livraient une bataille farouche et avide. Ses coups de reins étaient toujours plus puissants. Il me porta, je ne sais où. Je crois que c'était sur le plan de travail. Il m'allongea et leva mes jambes, les posa de chaque coté de sa tête, et intensifia ses pénétrations. Je sentis mon vagin palpiter autour de sa verge. Touchant le fond de mon antre charnel à chaque fois. Je criai, j'entendis la vaisselle, et les casseroles s'écraser sur le sol. Puis il me retourna, me pencha en avant et écarta mes cuisses. J'attendais le moment où il me prendrait. Il caressa mes lèvres intimes et mon clitoris avec sa verge. Me faisant pousser des petits cris, et des mots incompréhensibles

_ Que veux tu Bella ? Dit-il d'une voix rauque

_ Toi. Soufflai-je

_ Comment ?

_ Comme ça

Il me pénétra

_ T'es…Sur…Comme…Ca. Dit-il entre ses coups de reins

_ OHHH ! OUI ! EDWARRD

Je sentis mes muscles vaginaux se contracter de plus en plus, il glissa une de ses mains sur mon clitoris. Mon cœur explosait dans ma poitrine. Son autre main prit ma poitrine, me redressant. Moi qui pensais qu'il ne pouvait pas aller plus fort, je m'étais trompée. Il redoubla d'intensité. J'hurlai son nom avec passion. Il grogna très fortement. Quand enfin nous fûmes frappés par la délivrance, nous criâmes en simultanée le prénom de l'autre. Il embrassa mon dos posant sa tête froide contre ma colonne vertébrale. Puis il me redressa délicatement et m'embrassa tendrement, tout en enlevant mon bandeau.

_ Je savais que la cuisine servirait un jour. Rigola t-il

_ On est bon pour racheter de la vaisselle. J'savais pas que l'illusion cassait.

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