mercredi 14 avril 2010

34 cours de sexe et ados en manque (S'éveiller)



POV DE BELLA

Je me réveillai tôt ce matin là, très tôt. En fait le soleil n'était pas encore levé. Je n'avais besoin qu'entre deux et quatre heures de sommeils. Mais je m'étais couchée de bonne heure la veille, ne supportant plus de voir Jane et Démétri s'ignorer cordialement. Ma nuit avait été mouvementée, rêvant de loup, de Sulpicia et de guerre. Edward était parti chasser avec ses frères et Dém'. Carlisle passait la nuit de garde à l'hôpital. Je retrouvai donc les filles au salon. Alice et Jane étaient en train de parler des robes qu'elles allaient porter pour le bal du nouvel an. Je m'affalai sur le canapé, me prenant la tête entre les mains. Un bal ! Comment les filles pouvaient-elles avoir envie d'y aller, franchement ?! Moi je comptais bien garder mes petites fesses tranquilles à la villa, surtout que je n'avais même pas de cavalier, du moins à présenter en public.

_ Oh non ! Bella il en est hors de question !

_ Hein ? Quoi ?

_ Oh si Bella ! Tu vas aller à ce bal, quitte à ce que l'on te traine par la peau des fesses !

_ Mais comment tu…Alice…Je…NON

_ J'ai eu une vision ! Tu iras avec Edward !

_ Alice ! Officiellement ton frère et moi, on n'est PAS ENSEMBLE !!!

_ Merci, je sais ! Tu ne peux pas y aller avec Dém', il va emmener Jane, donc en grands amis, vous y allez tous les deux, à moins que tu préfère y aller avec Mike ?

_ Mais t'es malade !

_ Pardon Alice, tu pourrais revenir au moment où tu dis que Dém, va m'accompagner !

_ Mais, bien sur qu'il va t'accompagner, et je connais une arme secrète ! Expliqua Alice.

_ La jalousie. Je sais même qui pourrait en rajouter une couche, comme quelqu'un qui lit dans les pensées. Répondis-je.

_ Rhoolala, Bella, méchante fille, va ! Dans le genre super complot, on dirait tout ton père ! Rigola Alice.

_ Bah les chiens font pas des chats, et t'es pas la première à me le dire !

_ Je vous signale au passage que je ne lui parle plus ! Et toi non plus. Expliqua Jane.

_ Avant la fin, il viendra s'excuser je le connais. Affirmai-je.

_ Et toi ? Me taquina Rose

_ Quoi, moi ? Des excuses ? Non, mais c'est une blague Rose ?

_ Tu lui as dit « cretinu » non ?

_ Parce qu'il a agit comme un crétin ! Depuis quand je m'excuse, quand je dis la vérité ! Dis-moi t'aurait fait quoi ?

_ Une baffe !

_ Et ben tu vois finalement, j'ai été sympa ! Em' doit pas se marrer tous les jours ! Rigolai-je.

Nous avions discuté stratégie avant que les garçons ne rentrent. Alice allait s'occuper de sa tenue pour les prochains jours. La tâche la plus dure était pour Jane et moi, nous devions supporter Mike et les autres. Jane devait faire semblant de trouver de l'intérêt à Tyler. Quant à moi, je devais convaincre Edward de souffler à Dém que Tyler était très attiré par Jane. Ce qui était l'exacte vérité et qu'elle n'était finalement pas si rebuter à l'idée de le fréquenter. Nous devions faire prendre la sauce et peut-être que cette andouille finirait par ouvrir les yeux. Le problème quand on est heureux c'est que l'on veut que tout le monde le soit ! Alice embarqua Jane avec Rosalie et je restai seule, attendant le retour des héros victorieux. Mon amoureux arriva, surpris de me voir déjà levée. Il s'assit près de moi et m'embrassa, je posai la tête sur sa poitrine savourant sa présence.

_ Pourrais-tu me dire pourquoi Alice chante l'hymne national Ethiopien ?

_ Tu connais l'hymne national Ethiopien toi ?

_ Bella.

Alors, je décidai d'ouvrir mon esprit pour voir si j'y parvenais. Je commençai par une pensée toute simple, qui, je le savais lui procurerait une réaction.

Edward j'ai envie de toi, fais-moi l'amour.

Il déglutit difficilement et vrilla son regard au mien.

Je suis un véritable obsédé. Voilà que j'imagine que Bella me demande de lui faire l'amour.

Je pouffai et sautai du canapé. Puis je me dirigeai vers l'escalier et courus dans l'escalier, suivie de près par Edward.

Mon amour, tu n'es pas un obsédé, enfin en tant normal. Suis-moi.
Je rêve ou j'entends ce que tu penses et toi aussi, tu m'entends ?
Mais non, tu ne rêves pas ! Tu ne dors pas alors…rêver !

_... 
_ Tu as très bien entendu.

_ Mais comment ? Jusqu'à présent tu…

_ Disons que je m'entraine.

_ Tu as toujours envie que je te fasse l'amour. Susurra t-il.

Bella, pense à l'objectif ! Oh mon dieu, ses yeux, sa bouche, ses mains sur mon corps.

_ Bella arrête de penser à ça, tu m'rends dingue. Quel objectif ?

_ Oups, j'aurai du fermer mon esprit !

_ Non, j'aime bien ce genre de pensées que tu as pour moi. Dit-il d'une voix suave, en s'approchant de mes lèvres.

_ Edward…l'objectif…Soufflai-je

_ Au moins je te fais de l'effet.

_ T'en doutais ?

_ J'sais pas.

Il déposa ses lèvres dans mon cou, mon cerveau capitula. Il joua de sa langue à cet endroit précis.

_ Edward ! J'ai besoin de toi, alors arrête, je t'en prie !

_ J'écoute.

Alors je lui expliquai notre plan, dans les détails et lui demandai son aide, tout en usant de mes charmes. Je l'assis sur le lit et me mis à califourchon sur lui. Je passai mes doigts dans ses cheveux cuivrés, tout en déposant des baisers papillons dans son cou. Il finit par accepter. Je me doutais de la vrai raison pour laquelle il avait cédé, mais il avait dit oui dans un murmure, et après tout c'était tout ce qui m'importait. La suite fut bien meilleure, parce qu'à jouer à ce jeu dangereux, j'avais aussi raffermi mon envie de lui. Même si la veille, je lui avais promis de faire tout ce qu'il voulait, il ne m'avait pas répondu par l'affirmative. C'était comblée et fière de moi que je sautai finalementdu lit. Il fit de même et nous nous préparâmes.

_ Te rends-tu compte que tu viens d'abuser d'un vampire sans défense ?

_ Toi, un vampire sans défense ? Alors là !

_ Quoi ? Tu m'as torturé, allumé et manipulé, pour que j'accepte. Aro déteint sur toi. Me taquina t-il

_ C'est dans les gènes, et puis je crois que l'incendie s'est éteint non ?

_ Bella, tu aurais pu ôter ton bouclier, pendant que nous… Juste, pour faire l'expérience.

Il dit cela en encerclant mon visage de ses mains et en le parsemant de doux baisers. Je fermai les yeux, et m'écartai de lui, je le regardai d'un air faussement choqué.

_ Edward !

_ Bah, quoi ? Au nom de la science !

_ Evidemment, pour la science.

Mais, c'était pratiquement l'heure de partir, alorsnous descendîmesAlice s'approcha de moi, et je sus ce qu'elle voulait. J'ôtai mon bouclier, en me rendant compte que ça devenait de plus en plus facile.

Très beau cours de manipulation. C'est du professionnalisme, à ce niveau. Je suis très fière de toi.

Edward grogna, et je me concentrai sur la réponse que je voulais qu'elle voit.

Faut dire que dans le genre séductrice, j'ai eu une prof excellente !

Nous partîmes à rire, toute les deux comme des folles, alors qu'Edward soufflait d'exaspération. Les garçons nous regardaient d'un air complètement ahuri. Quand notre fou rire prit fin, Démétri s'approcha de moi, et demanda à me parler. Je le suivis donc à l'extérieur, devant la Volvo. Je croisai les bras sur ma poitrine, attendant qu'il me parle.

_ Bella, j'aime pas quand tu es fâchée. C'est vrai que j'ai agi comme un idiot. Je suis désolé.

_ Ce n'est pas auprès de moi que tu dois t'excuser, mais deJane. Alors fais ce que tu as à faire.

_ Je sais.

_ Alors, vas y !

Edward, arriva avec les autres. Démétri attrapa le bras de Jane et s'écarta de nous. Nous montâmes dans les voitures. Edward m'observait avec un léger sourire, tandis que Jane et Dém' se parlèrent, tranquillement. Ce qui était vraiment curieux, c'est que ce n'était pas le style de Démétri de se mettre en colère. Il était plutôt agréable comme homme, en général. C'était pour ça que j'étais persuadée qu'il ressentait quelque chose pour Jane. Ils montèrent chacun dans une des voitures. Démétri, venant avec nous, pour changer. Je le remerciai silencieusement de s'être excusé auprès d'elle. Nous n'avions pas besoin de mot, on se connaissait trop bien pour ça. Quand nous arrivâmes au lycée,Mike s'approcha de la voiture, et Edward maugréa.

_ Ah, non ! Là il va trop loin !

J'observai Edward, surprise quand j'entendis la portière s'ouvrir, Mikeme la tenait pour me laisser sortir. Mon sang ne fit qu'un tour tandis que Dém rigolait comme un bossu en posant une main sur mon épaule. Edward lui lança un regard noir à travers le rétroviseur.

_ Si mademoiselle veut bien se donner la peine.

J'ouvris mon esprit

Laisse tomber Edward, il est suicidaire !
Il a fait exprès de copier sur moi, il pense qu'il arrivera à ses fins, comme ça. Je vais le tuer !

_ La mademoiselle te remercie, mais elle sait encore ouvrir une portière ! Dis-je acide

_ Il parait que les filles adorent ça ! Se justifia-t-il.

_ Ouais, bah je ne suis pas « les filles », au fait Emmett ne t'as pas loupé ! Beau cocard !

_ Entre le volley et le foot, je vais finir par croire que vous le faites exprès. Plaisanta t-il.

J'entendis le rire guttural d'Emmett, les autres pouffaient, et moi je ne pus m'empêcher de m'esclaffer. Edward s'approcha d'Emmett, et lui dit tout bas :

_La prochaine fois, tue-le !

Mon amoureux était vraiment en colère, surtout quand il s'aperçut que Newton regardait mes jambes au moment où je sortais de la Volvo. Em' s'était saisi d'Edward par les épaules et le retint fermement, tandis que Jasper et Démétri tentaient de l'apaiser. Edward se retourna vers Alice, qui levait les yeux au ciel, et lui reprochait ma tenue. Mike me tendit le bras que je refusais prestement. Et quand j'entendis un grognement profond, j'expliquais gentiment à cette glue que je devais discuter avec mon frère. Il ne se démonta pas et me proposa de déjeuner avec lui. Je refusai en prétextant des révisions, du à mon absence. A ce rythme là mon fiancé ne tarderait pas à se remettre à la viande. Je m'avançai vers eux, et Edward m'entraina discrètement, mais surement derrière le lycée à l'abri des regards. Les autres nous couvraient. Il me plaqua sur le mur et m'embrassa avec passion. Mes mains se dirigèrent bien malgré moi dans ses cheveux, tandis que les siennes remontaient le long de mes cuisses, sous ma jupe. Puis je retrouvai mes esprits et le repoussai.

_ Edward ! Non mais t'es dingue !? Pas ici ! Dis-je haletante.

_ Je ne supporte pas ces regards sur ton corps, ni ces fantasmes ! Je t'aime et je suis…

_ Jaloux !

_ Non !

Je fronçai les sourcils, et secouai la tête.

_ Ok, un peu. D'accord extrêmement ! Satisfaite !? Continua t-il.

Je regardai autour de moi, et pris son visage en coupe, déposant un baiser chaste sur ses lèvres.

_ Je t'aime, Edward ! Mike me fatigue, mais on doit faire avec, pour que notre secret puisse 
perdurer. Pour un moment, c'est toi qui l'as dit.

_ Y'a des moments où je dis vraiment des conneries ! Mais il n'y a pas que lui.

_ On s'en fout Edward !

_ Je vais finir par en tuer un ! Tu le sais ça ?

_ Mais non, parce que tu es un gentil vampire ! Le taquinai-je

_ Tu m'prends pour Angel ou quoi ? Rigola t-il

Oh non, toi tu es mille fois plus sexy ! Et en plus tu ne risques pas de te transformer en poussière, au moindre pieu dans le cœur.

_ C'est pas que votre conversation soit complètement inutile, mais allez en cours avant de vous faire attraper ! Nous informa Rosalie

_ La journée n'a pas encore commencé que c'est déjà l'enfer ! Râla mon amoureux.

_ A qui le dis-tu !

Nous nous séparâmes et chacun rejoignit sa classe. Je m'installai au coté d'Angéla, qui me gratifia d'un sourire sincère. J'attendais avec impatience que l'heure d'histoire passe pour pouvoir rejoindre Edward en littérature. Mike me fit quelques œillades, pendant le cours tandis que je pouffais intérieurement après avoir vu le pansement qu'arborait Laurène, sur son nez. Elle n'était pas venue hier et je ne l'avais pas encore aperçu. Enfin, la sonnerie retentit. Je sortis de la classe rapidement et me dirigeai vers mon casier. Jane était en pleine discussion avec Tyler. Quand je le refermai, Mike n'était qu'à quelques millimètres de mon visage. Il avançait, dangereusement ses lèvres vers moi. J'étais prête à lui mettre une gifle magistrale, quand un bouquin fusa du bout du couloir et lui atterrit en plein derrière la tête. Je croisai Emmett qui était très menaçant. Ca venait de lui, je lui fis un hochement de tête, pour le remercier, il me montrait son poing en direction de Mike. Décidément, il était barge.

_ Aie ! Qui a fait ça ? Dit-il.

_ J'en ai pas la moindre idée. Affirmai-je l'innocence même.

_ Juste quand ça devenait intéressant ! Chuchota t-il.

Il recommença sa manœuvre de face, en approchant sa bouche, fermant les yeux. J'hésitai à lui envoyer un coup dans les valseuses, puis me ravisai, et m'accroupissais. Je passai de coté et ses lèvres embrassèrent mon casier. Il ouvrit les yeux et se retourna. Je lui fis un air plein de reproche, et lui susurrai.

_ Mike, la prochaine fois que tu tentes de m'embrasser, sans mon consentement. J'te renverrai des bijoux de famille par la Fedex. C'est clair !

_ Bella, attends, je croyais que comme tu étais seule, puisque cet abruti t'a plaquée…

_ Tu croyais quoi ? Que j'avais changé d'avis en trois semaines !

_ Je te trouve très jolie, et sexy... Dit-il en en m'attrapant par le bras.

Je sentis la colère s'insinuer dans mes veines.

_ LACHE-MOI ET DEGAGE !

_ Mais, Bella…Je…

_ Elle t'a dit te foutre le camp ! T'es sourd ! Assena Démétri.

_ A moins que tu aies besoin d'aide ! Insinua Emmett, en faisant craquer ses phalanges.

_ Non, c'est bon. Dit-il en partant. Mais, si tu crois, que ce fou veut encore de toi, tu rêves ! 
Cullen n'aime personne à part lui-même. C'est un rat ! Cria t-il en courant

Nous eûmes juste le temps de retenir Emmett, et encore il nous traina sur plusieurs mètres dans le couloir.

_ Emmett arrête ! Le sommai-je.

_ Il n'a pas à insulter mon frère ! Je devrais…

_ Emmett, laisse tomber ! Il n'en vaut pas la peine ! Expliqua Dém'

_ On sait tous les trois que ce n'est pas vrai ! Le calmai-je.

_ Il a essayé de t'embrasser, j'vais lui faire ravaler sa gueule d'ange, à cet avorton !!

_ Emmett, justement pour la propre sécurité de « cet avorton », comme tu dis. Pas un mot, ni une seule pensée sur ça. Edward, sur ce coup, risque de faire une rechute au niveau de son régime alimentaire. S'il te plait.

Il acquiesça de mauvaise grâce. Vu la réaction d'Emmett, je craignais surtout celle d'Edward. Fallait dire que Newton avait battu des records depuis ce matin, et il n'était même pas midi. Je respirai un grand coup, remerciai mes chevaliers blancs et me dirigeai vers mon cours. Je trouvai mon Adonis à sa place et m'assis auprès de lui. Il murmura dans un sourire.

_ Alors, tes premières heures de cours ?

_ Longues, trop longues. Et toi ?

_ Tu m'as manqué, j'ai hâte que cette mascarade se termine.

_ Et moi donc !

_ La prof va-nous passer un Film « Roméo + Juliette » de 97 avec Di Caprio et Danes.

_ Super film, j'adore, mais on fait encore dans le drame ! C'est vrai, on n'a pas eu notre dose !

_ Tu es sarcastique mon cœur. Mais il y a eu des bons moments quand même ! Chuchota t-il

_ Heureusement de très bons moments ! Moi qui pensais qu'en revenant la prof serait passée à autre chose !!

_ T'aurais préféré quoi ?

_ Ch'ais pas moi, Marguerite Duras.

_ Marguerite Duras ? Pourquoi ?

_ «L'amant », c'est un livre très visuel et le film…hum. Insinuai-je

_ Bella, tu veux que je me fasse virer pour atteinte aux bonnes mœurs !

_ Dis-moi, les bonnes mœurs ne te gênaient pas ce matin, derrière le bâtiment.

_ Pour « Roméo et Juliette » tu vas pleurer ?

_ Certainement, si je suis assez concentrée.

POV D'EDWARD

J'aimais cette fille à la folie, elle était merveilleuse de sincérité. Elle était obstinée, douce. Mais elle avait un fichu caractère, et quand elle se mettait en colère, elle était si sexy. Le problème étant que je n'étais pas le seul à la trouver à mon goût. Newton était en chasse et il voulait ma Bella. Il avait même été jusqu'à me voler ma façon de faire avec elle, pour arriver à ses fins. Mais la goutte d'eau qui avait fait déborder le vase, était la façon de regarder ses jambes. Il bavait sur elle. Ce n'était pas le seul, mais les autres n'osaient pas l'approcher. Newton ne cessait de répéter que puisque j'avais été assez stupide pour la laisser tomber, il la récupérerait coûte que coûte. J'avais failli lui exploser la tête, mais Emmett et Dém étaient intervenus. 

Alors dans un élan de possessivité accru, j'avais emmené Bella à l'abri des élèves et l'avait embrassée. Mais ce matin, elle avait joué de ma faiblesse d'homme accro à son corps, pour obtenir ce qu'elle voulait. Il fallait que j'emplisse la tête de Dém' avec les pensées salaces des mâles de ce lycée. Je devais même aller jusqu'à lui faire croire que, peut-être Jane se laisserait tenter d'aller au bal avec Tyler. J'étais heureux que Bella arrive enfin à contrôler son bouclier. La façon qu'elle avait eue de me l'annoncer m'avait vraiment émoustillé. Au point que sur l'instant j'ai cru que je délirais. Mais pour les deux heures à venir, nous devions nous concentrer, sur « Roméo+ Juliette », et l'amour de ma vie ne semblait pas être enjouée. Mais quand elle me parla de « l'amant », là, j'avoue que je ne m'y attendais pas. Nous aurions été seuls, je lui aurais sauté dessus sans sommation. Pendant ces deux heures, j'observai plus Bella que le film. 

J'avais posé ma main sur sa cuisse, elle avait recouvert celle-ci de la sienne. Son pull long cachait nos manigances. Elle était émue aux larmes pour la scène de la piscine, quand ils s'embrassent. Elle frissonna quand Roméo tua Tybalt, et lâcha « idiot », ce qui me fit sourire. Puis elle versa une petite larme quand Roméo rejoignit Juliette, pour leur seule et unique nuit d'amour, après la mort de son cousin. Le pire étant quand Roméo apprit « la mort » de Juliette, là c'était moi qui n'étais pas à l'aise. Je m'étais transposé et pensai à ma réaction, s'il devait arriver malheur à Bella. Je ne pourrais plus vivre, j'en étais certain. Bella eut un unique sanglot au moment de la mort des deux amants. J'avais envie de la serrer dans mes bras. Nous aussi avions des obstacles à franchir, et d'autres nous attendaient. Elle ôta sa main et moi la mienne et le deuxième acte de « la Commedia Del Arte »pouvait continuer.

A la cantine, mes frères et sœurs étaient installés avec Dém', tandis que Jane discutait avec Tyler. Mike n'était pas là, à mon grand soulagement. Je me dirigeai, pour prendre un plateau, quand Laurène tomba volontairement sur moi, je la rattrapai par réflexe.

_ Je suis absolument désolée. Dit-elle d'une voix criarde.

_ Mais, bien sur je n'en doute pas. Maugréai-je.

J'entendis un feulement inaudible pour les humains provenir de Bella. Démétri avait posé sa main sur elle, pour l'empêcher de se lever. Les rôles étaient inversés.

Mon dieu, son corps est tellement dur et musclé, je me demande si ce qu'il y a au dessous de la ceinture, l'est aussi. Pensa Laurène

Je l'écartai de moi sans ménagement. Elle se redressa. Quand j'entendis un grognement plus poussé. Elle m'énervait.

_ Merci, déjà que Bella m'a abimé mon nez, quand je pense que je vais surement devoir me le faire refaire.

_ Laurène, tu veux me faire plaisir ?

_ Bien sur !

_ Ignore moi ! Occupe-toi de ton nez ! Dis-je acerbe

_ Edward, je pourrai peut-être m'occuper de toi. Puisqu'elle n'en a pas était capable. Et puis entre Bella et moi, y'a pas photos ! Dit-elle d'une voix suave

_ Là tu as raison, elle est mille fois mieux. Répondis-je venimeux

Je la poussai du chemin, pris à manger, et retournai m'asseoir auprès de ma douce. Non, mais elle se prenait pour qui cette mégère !? Cette fille n'était que superficielle, sans saveur, et d'un égoïsme à toute épreuve. Ma fiancée était tendue comme un arc, ses mains étaient crispées sous la table. Elle dévisageait Laurène avec méchanceté. Jasper tentait tant bien que mal de l'apaiser. Mais ses yeux avaient pris une teinte beaucoup plus foncée que d'habitude. Elle semblait vraiment hors d'elle. Cette situation était vraiment éprouvante pour nous deux, et sincèrement, je commençais à croire qu'elle pouvait dégénérer. C'étais sur que l'un de nous deux finirait par craquer. De son côté,Démétri ne supportait pas de voir Jane en grande discussion avec Tyler. Il cherchait des moyens d'intervenir, sans que ça prête à confusion, mais il n'en trouvait aucune. Personne ne disait mot à notre table, l'ambiance était électrique. Alice chantait l'hymne national Turque dans sa tête. Et je sus qu'elle me cachait quelque chose. Puis ma sœur se leva, et embarqua Jazz avec elle. Se retournant vers moi

_ Très intéressant le cours de bio aujourd'hui, amusez-vous bien !

Je me retournai vers Bella, qui n'était au courant de rien. Tout le monde se leva de la table et se répartit dans leurs cours. Monsieur Banner rentra en classe, un sourire crispé sur le visage. Je me figeai. Bella m'observa, inquiète. Elle ôta son bouclier.

Edward, qu'est ce qui se passe ?
Monsieur Banner, a décidé de nous faire un cours d'éducation sexuel !
C'est une blague !
Non, il a même emmené du matériel.
Là tu me fais peur ! J'ose même pas te demander quel genre !
Genre, protections masculines et verges en plastiques !
Au seigneur ! Mais on est maudit ! C'est pas possible ! Alice aurait pu nous le dire ! Au lieu de nous balancer « amuser vous bien » !
J'm'occuperai d'Alice !

Bella avait raison, mais quelle journée ! C'était la journée internationale du sexe chez les ados, ou quoi ? Je devais déjà faire un effort surhumain, pour ne pas lui faire l'amour au lycée ! Bon dieu, il manquait plus que le prof s'en mêle. Monsieur Banner s'adressa à la classe.

_ Bonjour, voilà aujourd'hui, nous allons parler de sexualité. Rire nerveux de toute la classe. En effet, vous êtes à l'âge où vos hormones sont en folies. Certains ont déjà eu des relations intimes. D'autres en auront surement très prochainement. Donc c'est pour ça que je pense que c'est un cours essentiel. Je ne vous demanderai pas qui est vierge, et qui ne l'est plus. Nous allons aborder, les moyens de contraceptions. Mais n'oubliez pas que le préservatif, qu'il soit masculin ou féminin, oui le préservatif féminin existe, est le seul et unique moyen de se protéger contre les MST. Vous verrez aussi, comment on met un préservatif masculin correctement.

La classe montait en température, les esprits s'échauffaient. Le mien aussi. Bella rougissait, elle pensait surement à la même chose que moi. Mais son avantage c'est qu'elle pouvait fermer les portes quand elle le voulait. Je l'enviai pour ça ! Le prof, commença par expliquer les changements corporelles du à la puberté, ainsi que les hormones. Les réactions physiques du corps, face au désir. La recherche du plaisir étant la principale raison à l'adolescence. Il insista, sur le fait que sans sentiments d'amours, la connexion charnelle, était beaucoup moins forte. Mais qu'il fallait toujours respecter son corps et celui de sa ou son partenaire. Puis il dévia sur les fantasmes et là ce fut comme une gifle. J'observai Bella en soufflant. Elle ouvrit son esprit.

Edward, ça va ?
Génial ! Tout le monde ne pense qu'à ça ! Écoute-les !

Ce qu'elle fit. Elle put constater comme moi que les ados faisaient ça à peu près partout où ils le pouvaient. Quand la pensée de Newton m'assaillit... J'allais le tuer !! Bella se mordit furieusement la lèvre.

Newton a tenté de t'embrasser deux fois ?! Je vais lui arracher la tête !! Pourquoi, tu n'as rien dit !

Peut-être parce que je savais que tu ne le prendrais pas très bien !

Emmett ! Démétri ! Ils auraient du m'en parler ! Ils n'y ont même pas pensé ! Ils s'en foutent !?

C'est moi qui leur ai demandé.

Bella, tu sais ce que pense Newton ?

Oui, je pense à la même chose que lui !

Quoi ? Tu veux qu'il te prenne sur la paillasse, en classe bio !?

Mais non, idiot !

Je compris. Elle nous voyait tous les deux, dans cette salle, nous embrassant avec passion, moi l'allongeant sur la paillasse, et parcourir son corps brulant, de ma bouche gelée. Je rentrai dans son jeu, lui montrant ce que moi je ferai après, enlevant son top et m'enivrant du gout de ses seins. Puis ce fut-elle qui reprit les rênes du fantasme. Elle glissait sa main vers la bosse de mon pantalon, je fermai les yeux. J'avais l'impression que tout était réel. Je pouvais même sentir ses mains sur moi. Puis un éclair de lucidité vint s'abattre sur moi.

Bella !

Edward…

Stop ! On arrête avant de… perdre le contrôle !

Je suis désolée, ce petit jeu était stu…

Non pas moi, c'est un jeu, à faire en tête à tête.

Nous inspirâmes profondément et tentâmes de revenir au cours. Seulement j'étais envahi par les pensées lubriques de mes camarades. Newton ne pensait qu'à Bella, il se voyait la prendre debout contre le tableau. Je grognai légèrement. Bella posa sa main délicate sur ma cuisse, en la pressant. J'assistai par l'esprit aux différentes positions sexuelles, faites par les uns et les autres. Bella remonta ses cheveux avec un crayon, comme la dernière fois. La vue de son cou, me rendit fou de désir pour elle. Quand les pensées de monsieur Banner me frappèrent. Oh merde, Bella avait raison, le destin s'acharnait !

_ Mademoiselle Swan, en tant qu'une des meilleures élèves de ce cours, pourriez vous nous faire une démonstration, s'il vous plait ?

Cette fille est sérieuse, elle s'appliquera, et ne se gaussera pas comme une dinde.

_ Hein ! De quoi ? Vous voulez que je…Paniqua t-elle.

_ Montrez à vos camarades, comment on applique un préservatif.

Edward, aide moi !!

Je pouffai. Bella vira au cramoisi, elle me lança un regard noir et se leva. J'allai payer pour ma moquerie, je le savais. Elle se leva et fit un sourire timide à notre professeur, qui lui tendit une capote. La verge en plastique était devant elle. Elle souffla un bon coup, je pouvais lire en elle.

Tu vois Edward, il suffit d'imaginer que c'est toi, et d'ignorer les autres. Même si cette pauvre chose en plastique n'a rien à voir avec la douceur…La beauté…La taille…de la ti…

C'est bon, c'est bon j'ai compris la leçon, promis je ne me moquerai plus jamais. Mais je t'en pris ne pense plus, je commence à être à l'étroit.

Elle avait pensé ça tout en ouvrant le condom. Puis elle posa celui-ci encore enroulé sur le haut de ce truc, pinçant de ses doigts délicats le réservoir. De son autre main, elle déroula sensuellement la capote le long de la verge. Elle ne rougissait plus, mais arborait son air coquin. Elle me rendait dingue. Je déglutis difficilement, et cessai de respirer. J'aurais pu tuer la classe, pour me retrouver seul avec elle. Mais je n'étais pas le seul dans la classe à avoir un problème de pantalon. En fait quatre-vingt-dix pour cent des mâles étaient dans le même état ! Je ne savais pas comment m'en sortir. Elle pencha le faux phallus, ôta la capote avec délicatesse, fit un nœud et la jeta à la poubelle, et alla se rassoir.

_ Félicitation mademoiselle, c'était très…Comment dire…Instructif.

Même le prof semblait troublé. Il voulait désigner un garçon mais hésitait. Je croisai les doigts pour qu'il évite de me choisir. Pendant que mon désir pour elle se calmait, un peu.

_ Monsieur Cullen, vous êtes un élève sérieux ! Alors à vous !

_ Et merde, murmurai-je très bas.

Seule Bella avait entendu, et elle se moquait. Je l'avais cherché. Je me levai et lui pris le préservatif. Je fis la même chose que Bella, en beaucoup moins gracieux et plus rapide, voulant me débarrasser de ce fardeau. Je lançai un regard noir à Newton, avant de retourner à ma place. Bon dieu ce cours n'allait donc pas se terminer ! Nous écoutâmes attentivement le prof, mais je me demandais bien où Bella avait appris à faire ça. Ses boucles descendaient le long de son visage, son parfum m'enivrait. J'avais besoin d'elle, nos échanges affectifs me manquaient, vraiment. J'avoue que cette journée avait été pire que les autres en matière de frustration. Enfin, la fin du cours retentit. Encore un cours et c'était terminé. Je pourrai la prendre dans mes bras et lui dire combien je l'aimais. Elle me fit un clin d'œil, et s'en alla. Mon cœur mort se serra.

Je rejoignis Jasper en cours. Il sentit tout de suite mon humeur. Et grogna.

_ T'as cas t'en prendre à ta femme. Si je suis dans cet état à cause du cours d'éducation sexuel. Merci

_ Oh…

_ Ouais…Oh…Bella m'a rendu dingue !

_ Et toi tu…

_ D'accord, moi aussi.

_ C'est bien fait !!!

_ Merci de ton soutien !

_ Soutien de quoi ? C'est moi qui souffre à chaque fois que tes envies lubriques s'expriment.

_ Ah parce que quand toi, tu penses à tes nuits avec Alice, ça ne me dérange pas ?

_ Bon d'accord ! Match nul.

Je scannai les esprits et tombai sur Démétri, qui était empêtré avec Jess, dans une discussion, sur la couleur des vernis à ongles. Le pauvre. Emmett, jouait à faire des passes avec Bella. Son short rouge m'électrisa. Jasper se prit la tête dans la main et souffla d'exaspération. Je décidai donc de me focaliser sur autre chose. Finalement, le cours s'acheva. Mais je m'étais aperçu que j'avais oublié un de mes livres en bio. Décidément, j'avais vraiment été perturbé. Je l'expliquai à Jazz pour qu'il l'annonce à Bella. Laurène m'attendait devant la porte, elle était dispensée de sport. Elle tenta de me dire à quel point elle avait apprécié que je la rattrape. Jess lui avait dit ce qui s'était passé en cours de bio, et qu'elle trouvait que c'était dommage de ne pas y avoir assisté. Je partis au moment où elle pensait que je pourrai lui montrer en tête à tête. Cette fille était en chaleur. J'arrivai en salle de bio, et tombai nez à nez avec Bella, assise sur le bureau, avec son crayon dans les cheveux, en train de mâchouiller et de sucer sensuellement les branches d'une paire de lunette.

_ Jazz m'a dit que tu étais là, alors je…

Je fermai la porte derrière moi et m'avançai vers elle. Je posai mes lèvres sur les siennes pour un baiser tendre. Puis j'encrai mon regard au sien.

_ Tu t'es dit, si j'excitai Edward, au point que son pantalon explose ?

_ Je…



_ Bella, tu me fais bander comme un fou. Je vais te prendre ici. Mais, chuttt mon amour pas un bruit. Sinon…

Le besoin se faisait sentir, la voir comme ça dans cette pièce ralluma mon fantasme et mon désir de tout à l'heure. Je ne pouvais pas attendre. Non. Juste elle et moi ici, les élèves partis, nous étions seuls, enfin. J'ôtai ses lunettes de mes deux mains et retirai son crayon de sa bouche. Je caressai son visage du bout du pouce, elle ferma les yeux. Sa peau d'une douceur exquise frissonna sous ma câlinerie. Je descendis mon pouce jusqu'à son cou, puis dessinai le contour de sa bouche, elle y déposa un baiser. Je pris son visage en coupe, Bella m'attrapa par le col de ma chemise, me plaça entre ses cuisses et m'embrassa. Nos bouches se mouvaient d'un même rythme. Et j'approfondis le baiser. 

J'avais désespérément besoin de la toucher. Je passai ma langue sur le contour de ses lèvres, elle ouvrit la bouche, nos langues dansant ensemble. Bella débordait de sensualité. Elle fourrageait mes cheveux avec passion, puis descendit une de ses mains sur mes fesses. Nos deux corps étaient pressés l'un contre l'autre. Mon érection frottait contre son ventre, sa respiration était erratique. Son cœur s'accélérait à chaque secondes. Je caressai ses cheveux, passant la maindans ses boucles. Elle quitta ma bouche et descendit dans mon cou, déboutonna les premiers boutons de ma chemise, faisant trainer sa langue sur mes épaules, mordant délicatement dans ma peau de marbre. Elle se débarrassa des derniers boutons, et fit glisser le tissu de chaque coté de mes épaules. Elle parcourut mon torse du bout des doigts, ses gestes étaient tendres et d'une sensualité extrême.

Tu es tellement beau. Jamais je ne m'en lasserai. Pensa t-elle.

Oh Bella, c'est toi qui es magnifique

Elle avait descendu les barrières de son esprit. Je lui retirai son pull, effleurant de mes doigts ses cotes, ses hanches. Sa poitrine durcissait encore plus. Je dégrafai son carcan, afin de libérer ses seins. Les malaxant avec envie. Faisant rouler ses tétons durcis entre mon pouce et mon index. Elle haletait. Je l'allongeai sur le bureau, posant chacune de mes mains sur ce dernier. Mes lèvres traçant des sillons sur son corps, jouant de ma langue sur son buste, sur son nombril. J'embrassai la naissance de ses seins, ses mamelons dressés pour moi. J'enroulai ma langue sur ses tétons, aspirant, mordillant, léchant. Son corps s'arquait, elle gémissait. Mes mains descendirent sur ses cuisses, et remontèrent sa jupe. Bella ferma les yeux et mordit sa lèvre inférieure. La voir ici en salle de bio, s'abandonnant, était merveilleux. Mes mains se posèrent sur son string, je frottai le tissu humide. Je grognai de satisfaction, en la sentant si mouillée. Je glissai mes doigts dans sa culotte, cajolant ses lèvres intimes, avec douceur. Puis j'insérai un doigt, puis rapidement un deuxième dans son vagin. Le corps de Bella s'arqua, je plongeai ma bouche sur un de ses mamelons, flattant l'autre de ma main libre. Bella s'accrocha à mes cheveux, tout en gémissant.

Oh mon dieu, c'est si bon Edward ! Médita t-elle

POV DE BELLA

J'avais l'impression, que mon amoureux était partout à la fois sur mon corps. Il m'avait allongée sur ce bureau, lui se trouvant sur la gauche, debout. J'avais relevé mes barrières mentales, pour lui faire part de mon ressenti. Cela faisait un moment déjà que mon esprit imaginait ce qui pourrait se passer ici, si nous étions seuls. Plusieurs sentiments se bousculaient, l'envie, le désir, la peur de se faire prendre et mon excitation n'en était qu'accru. Ses doigts magiques me rendaient folle. Il me pénétrait de ses doigts de plus en plus vite, tout en caressant mon clitoris. Mes jambes s'écartaient et tremblaient. Mon cœur explosait dans ma poitrine. Ma respiration était saccadée. Je sentis un embrasement brutal, au niveau de mon bas ventre, signe que ma jouissance était proche. Edward plaqua sa bouche contre la mienne, pour étouffer mon cri, au moment où mes muscles emprisonnaient ses doigts et que mon bassin se soulevait. J'avais beaucoup de peine à retrouver mes esprits. Nos langues se disputaient une guerre fictive avec ferveur. Je voulais aussi lui faire plaisir, alorsje me relevai doucement. Je descendis du bureau, collai mon amoureux contre celui-ci. Je posai une main sur son érection à travers son jean.

Chacun son tour, monsieur Cullen.

Oh Bella, si tu savais ce que je ressens déjà

Je m'accroupis face à sa braguette, défis sa ceinture, puis m'attaquai aux boutons de son jean. Mes mains tremblaient d'anticipation. Une fois terminé, je glissai lentement le pantalon d'Edward, le long de ses cuisses. Trop lentement apparemment, parce queje l'entendis grogner d'impatience. Enfin, je me trouvai devant son boxer gonflé par l'excitation. Je le frôlai du bout des doigts, et Edward tressaillit. Je posai ma joue contre son membre, et le cajolai avec. Il coupa sa respiration. J'approchai ma bouche de sa turgescence, toujours à travers le tissu, et le mordis gentiment, sur toute sa longueur. Edward eut un râle de plaisir, je passai mes doigts sur la couture de son boxer, frôlant son gland qui dépassait de son sous vêtement, devenu trop étroit. Je déposai un baiser mouillé sur celui-ci, etil ferma les yeux, sous la sensation. Je libérai enfin l'objet de ma convoitise. J'avais envie de jouer un peu avec lui, et je me manifestai par l'esprit.

Veux-tu que je te fasse plaisir, Edward ?

Oh…Oui…Bella

Alors, je léchai le contour de son membre. Me redressant, je pris sa verge et caressai mes seins avec, il grogna. Après avoir parcouru mes mamelons avec son pénis, je me repositionnai et le mis en bouche. J'enroulai ma langue autour, tout en masturbant la partie que je ne pouvais mettre dans celle-ci. J'adorais l'avoir dans ma bouche, la sensation que c'était moi qui menait la danse. Je savais comment l'amener à son plaisir. J'absorbai son sexe avec délectation. Je cajolai ses testicules avec envie. J'accentuai mes coups de langues sur sa verge, et ma succion. Sa respiration était saccadée, ses mains serraient le bureau. Je gémissais rien qu'à le voir dans cet état.

POV D'EDWARD

Bella, sa bouche faisait des choses que jamais, je n'aurais pu imaginer. La chaleur de sa langue sur ma verge me rendait fébrile. Je n'étais plus rien quand elle me faisait subir cette douce torture. Sa façon de l'aspirer goulument, de me lécher, puis de sucer mon gland…J'étais au bord du gouffre, je rejetai ma tête en arrière alors qu'elle me conduisait à ma perte. Quand elle appuya sur mes fesses synchronisant nos mouvements, mon esprit vagabonda.

Bella…Bon dieu…Continue… Oui !

Jouis pour moi Edward. Pensa t-elle.

Ce que je fis dans la seconde, ma semence se déversanten elle. Je sentais le venin affluer dans ma bouche, tellement je serrai les dents pour ne pas crier. J'avais arraché un morceau du bureau dans l'extase. Elle lapa les dernières traces de ma jouissance, puis je la relevai pour l'embrasser avec fougue, me goûtant à travers elle. Je la retournai, et l'assis sur le bureau.

Maintenant, à moi de te goûter.

Edward…

Cette façon de nous exprimer était vraiment pratique et très agréable. Je pliai les genoux et relevai sa jupe, soulevant ses fesses. J'en profitai pour lui enlever son string, délicatement. Je portai son sous-vêtement à mon nez, et en humai son excitation. Elle se mordit la lèvre inférieure.

Je fais des progrès, je ne te l'ai même pas arraché.

Félicitation Edward !

Je plongeai ma tête entre ses cuisses, écartai ses lèvres intimes avec mes doigts et soufflai dessus. Ce qui la fit frémir. J'adorai lui faire ça, je déposai un baiser chaste sur son clitoris, elle gémit. Puis lentement j'approchai ma langue, et en donnai un coup sur son bouton d'amour. Elle se cambra, je l'aspirai, le suçai, je le léchai avec force. J'adorai son goût. J'accélérai mon mouvement de langue, et insérai deux doigts en elle. Bella appuya fortement sur ma tête. Enhardi par sa réaction, j'augmentai le rythme de mes doigts, ainsi que ma succion.

Tu as un goût merveilleux mon amour. Tu aimes ?

Oh oui, Edward, t'arrête pas !

POV DE BELLA

C'était un véritable supplice de ne pas pouvoir s'exprimer autrement que par la pensée. J'aurais voulu crier mon bonheur. Je sentais tout l'amour qu'il pouvait me donner, pendant cette caresse buccale. Ses doigts complétaient parfaitement sa langue, mon cœur allait exploser. Ma respiration et mes gémissements étaient de plus en plus fort, je m'accrochai à Edward pour ne pas sombrer. Sa langue et ses doigts étaient si froids, alors que j'avais l'impression de bouillir intérieurement. J'étais proche de l'orgasme, et il le savait. Il accentua sa prise et m'acheva avec un dernier coup de langue et une dernière pénétration. Ne pouvant me retenir, je lâchai un long gémissement. Il continua un moment, le temps que je repose les pieds sur Terre. 

Il me mordit la lèvre et m'embrassa langoureusement, son goût associé au mien, humidifia encore plus mon vagin. Il me releva le menton et encra son regard noirci de désir au mien. Je sentis sa verge se frotter à l'entrée de mon intimité. Je grognai, et enserrai mes jambes autour de lui. Il me fit son sourire en coin et me pénétra doucement. Ce qui nous fit trembler tous deux. Il s'enfonça en moi le plus profondément possible, buttant au fond et ressortit entièrement, j'en râlai d'impatience.

Edward ! Cesse de me faire languir et prends moi !

Vos désirs sont des ordres, princesse !

Enfin, il accéda à ma requête, et me pénétra d'un coup. Mes mains s'accrochèrent à ses cheveux, tandis que nos langues jouaient ensembles. Ses coups de reins étaient prodigieux, me rapprochant chaque fois de la félicité. Une de mes mains glissa sur ses fesses, voulant imprimer un rythme plus soutenu. Nous gémissions dans la bouche de l'autre, j'exprimai tout mon amour dans ce baiser. Je pétris ses fesses avec force. Incrustant mes ongles dedans. Il grogna.

Edward…Plus vite ! Plus fort !

Tu es si étroite, si humide mon ange, Oh oui ! Je veux que tu jouisses.

Oh mon dieu ! Mes parois intimes se contractaient durement sur sa verge. Je me cambrai, quand il me souleva, pour me pénétrer debout. Il me déposa ensuite sur notre paillasse, pour l'assaut final. Ses coups de reins devenant encore plus profond et virulent. Le bruit n'était plus que des gémissements et des grognements sourds. Quand enfin la délivrance nous frappa tous les deux, nous eûmes un grand râle de plaisir. Mon vagin emprisonnait sa verge, et il se déversa en moi, nous allongeant tous deux sur la paillasse. Nos respirations étaient haletantes. Mes jambes toujours accrochées autour de mon amoureux, mon rythme cardiaque se calma. Il se retira de moi en déposant des baisers papillons sur mon ventre.

POV D'EDWARD

Faire l'amour avec Bella était meilleur à chaque fois. J'avais dit que je voulais lui faire l'amour sur notre table, alors je l'avais emmenée jusque là. J'avais du mal à me remettre de mon orgasme. Bella aussi apparemment.

Seigneur dieu tout puissant ! pensa t-elle

Non, appelle moi Edward. Rigolai-je.

_ Désolée, mais mon fiancé est présomptueux et arrogant ! S'esclaffa t-elle

_ Je crois que je ne verrai plus jamais cette classe comme avant !

_ La journée d'aujourd'hui va nous paraître facile.

_ En tout cas tu peux remettre toutes tes fringues et moi aussi ! Pas de mort, ni de blessé !

_ Sauf le bureau du prof, lui par contre…

Nous rigolâmes de nos âneries. Après un dernier baiser et un « je t'aime », nous nous dépêchâmes de monter dans la Volvo. Le cours de bio serait dorénavant plus difficile avec ce que nous venions d'y faire, Mais ça valait bien un tel sacrifice !

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