jeudi 15 avril 2010

41 Bonne Année ? (S'éveiller)



POV D'EDWARD

Il fallait retourner au lycée. Mais on n'en avait pas vraiment envie. Le lycée était une contrainte pour nous. Le fait de ne pas pouvoir se toucher comme on voulait était un calvaire. Nous éprouvions une grande difficulté à nous séparer physiquement. Mais nous n'avions pas vraiment le choix. Nous faisions contre mauvaise fortune, bon cœur. Le fait que Sulpicia soit morte nous donnait encore plus envie de profiter l'un de l'autre. Je pensais même que l'éternité n'était pas assez longue pour nous deux. Alice était encore pire que d'habitude à supporter. Les préparatifs du mariage lui montaient à la tête. Bella se planquait pour lui échapper. Après l'avoir emmené essayer sa robe de mariée, choisir les fleurs, le gâteau, elle commençait à craquer. Mais bon, impossible de dire non à Alice. Ce qui m'étonnait en revanche, c'est que Bella se laissait faire sans broncher. Ce n'était vraiment pas dans ses habitudes. J'attendais son explosion telle celle du Vésuve. 

Nous évitions aussi soigneusement le sujet de la prophétie, c'était comme si le fait de ne pas aborder le sujet suffisait pour que rien ne se produise. Ca pouvait paraître stupide, mais après tout ce que nous avions vécu, nous aspirions à la paix. Bella avait amplement mérité d'être enfin heureuse.

Je l'observai dormir. Son sommeil exerçait toujours la même fascination sur moi. Jamais je ne pourrai m'en lasser. Ma main s'engouffra dans ses cheveux soyeux. Sa respiration était calme, apaisante. Elle bougea légèrement, ses prunelles me fixèrent. Je lui fis un sourire, et me jetai sur ses lèvres avec envie. Nous plongeâmes tous deux dans l'empire des sens. Puis après une petite chasse, et une bonne douche, nous retournâmes à la villa. Alice discutait déco avec Rose et Esmè. Jasper et Emmett jouaient aux échecs. Tandis que Dém' et Jane faisaient une partie de billard sur la Wii. Je m'installai sur le canapé et Bella sur mes genoux. Nous regardâmes Emmett et Jasper en pleine partie. Moi je n'avais plus le droit de jouer. Personne ne voulait tenter une partie contre moi. Bella avait calé sa tête contre mon torse, quand Alice vint interrompre notre câlin pour une histoire de fleurs.

_ Bella, regarde ces Roses, elles sont magnifiques. Quand penses-tu ?

_ Rhooo Alice, fais comme tu veux.

_ Bella, ne sois pas si je m'en foutiste.

_ Mais, c'est pas ça. Pourquoi tu ne demandes pas à Edward !?

_ Parce que c'est un mec !

_ Ouais…Railla Bella

_ Hey ! Je m'insurge ! Les roses que j'ai choisi te convenaient très bien la dernière fois. Enfin il me semble. Dis-je fièrement.

_ Vous pourriez arrêter de penser au sexe ! Ne serait-ce que cinq petites minutes. Grogna ma sœur

Ok ! Celles là sont très jolies. Satisfaite ?

_ Mouais.

C'était déjà le moment de partir pour le lycée. Je n'arrivais pas à quitter Bella des yeux. Sa jupe courte et son chemisier, donnant une vue plongeante sur sa poitrine parfaite me donnerait surement des envies de meurtre, aujourd'hui. Les humains vivaient dangereusement, autour de Bella. Mais ils l'ignoraient. Tout le monde savait pour nous, mais on ne pouvait pas non plus faire l'amour, comme on voulait, et où on voulait. Encore une journée frustrante, en perspective.
Le voyage fut court, j'ouvris la portière à ma future femme. Elle accepta ma main tendue. Je la collai contre mon torse, lui donnant un baiser fiévreux. Elle me regarda surprise. J'arborai mon plus beau sourire. Ainsi qu'une attitude hautaine. Elle fronça les sourcils, et se retourna. Elle vit Mike et les autres la mater. Elle secoua la tête de droite à gauche.

_ Gamin !

_ Non ! M'insurgeai-je

_ Bien sur que si !

_ Non, c'est une piqure de rappel. Pour qu'ils n'oublient pas avec qui tu es !

_ C'est bien ce que je dis !

Je me mis à rire, l'encerclant de mes bras autour de ses épaules. Elle cala sa tête et nous avançâmes. Unis. Emmett nous fit un clin d'œil. Bella souffla. Mon frère savait ce que je ressentais. Je lui avais pardonné, grâce à Bella. Elle avait raison, ça ne servait à rien que je lui en veuille. Bella savait très bien obtenir ce qu'elle voulait. J'en étais un parfait exemple. Je l'accompagnai jusqu'à son cours d'italien. Après un dernier baiser devant la porte, je la laissai entrer. Les élèves nous regardaient, surpris. Ils avaient beau savoir. Ils n'arrivaient toujours pas à le croire. Je trouvai la situation hilarante. Emmett avait pensé àme tricoter un pull et coller la photo de Bella. Avec, une inscription : C'est ma nana ! Il ne manquait pas d'imagination en tout cas. (N/R : J'adoooooooooore Emmett !!)

Le cours était d'un ennui mortel. Je me baladais d'esprits en esprits pour voir Bella. Je n'arrivai pas à me détacher d'elle. Plus le temps passait, moins j'y arrivais. Elle s'en douta.

Alors mon chéri, encore en train de jouer les voyeurs ?

Je m'offusque mon amour, je vérifie que tout va bien. J'm'ennuie de toi.

Moi aussi ! L'italien m'endort !

C'est ta langue maternelle ! Emmett rêve de l'apprendre !

Ouais surtout la partie insulte.

C'est Emmett ! J'te laisse le prof veut une réponse ! Je t'aime !

Moi aussi.

(N/R : Roooo j'adooooooooore(ok, c'est le mot du chapitre !))

POV DE BELLA

Dieu que c'était long. Je n'avais qu'une envie : le retrouver. J'avais besoin de lui, de son odeur, de sa voix. Plus ça allait, et plus j'avais besoin de lui physiquement. Pourtant j'étais comblée. Mais ces derniers temps…J'avais besoin d'encore plus. Je me giflai intérieurement. Je tentai de revenir au cours. Angela était à coté de moi. Elle n'avait absolument rien dit pour le mariage, et je lui en étais reconnaissante. Je voulais que personne ne soit au courant au lycée. Alice ne me lâchait plus avec notre union. J'adorai Alice. Mais j'aurai largement souhaité un petit mariage. Mais elle voyait tout en grand. Je savais que ça lui faisait plaisir, je prenais sur moi. Je ne voulais pas lui faire de peine.

Enfin la sonnerie retentit. Il me restait moins de deux heures avant de le voir. Je m'enfonçai dans mon cours. Je divaguai, mon esprit retrouvait Edward. Il avait ce pouvoir sur moi d'éclipser tout le reste. Ces jours-ci, ce besoin de lui était si intense, si fort. C'était vital, pourtant il me comblait. Mais mon désir pour lui n'était jamais rassasié. Pourquoi ? Je ne saurai l'expliquer. C'était comme si tout son corps m'appelait. Ce type était un appel au sexe. Mes sens étaient exacerbés.

Bella bon dieu ! C'est pas le moment de penser à ça ! Le cours Bella ! Pas Edward !! Non Bella le cours !!!!

Merde ! Je venais de me faire griller par Jasper ! Qui allait être mon futur beau-frère. Le fait qu'il soit empathe n'était pas facile pour lui. Mais pour nous c'était franchement la galère. Surtout dans ce genre de position. Oh oui ! Position !

Nom de Dieu Bella ! Calme-toi ! Où tu vas avoir le droit à une orgie ! Concentre-toi sur l'histoire 
en général ! Pas la tienne !

Oups ! Pensai-je

J'inspirai un bon coup, afin de me remettre les idées en place. Je me concentrai sur le cours d'histoire. J'avoue que le général Custer me donnait une envie folle de le découper en rondelles. Je balayai la classe du regard, quand je croisai celui de Laurène. Je me retins de me lever pour lui demander si elle voulait ma photo, cette morue. Elle couchait avec Mike, mais malgré ça, elle pensait à Edward dans des positions subjectives. Y'avait que moi qui avais le droit d'imaginer Edward me faisant ce genres de choses. Je réprimai un grognement. Je détournai la tête, juste pour éviter de lui sauter à la gorge. Je me focalisai sur la fenêtre, regardant la neige tomber. Angéla semblait captivée par le cours. Mais son esprit avait envie d'exhumer le corps de Custer pour l'y renvoyer avec la petite Vérole. Je pouffai intérieurement. Angela n'était pas ce que l'on pourrait qualifiée de violente. Mais je voyais son esprit jubiler. La deuxième heure passa beaucoup plus vite. Nous devions travailler à deux, sur différentes batailles opposant les natifs américains à l'armée.

Après le cours, j'en pouvais plus. Je voulais voir Edward. Je me précipitai vers les vestiaires. J'écoutai les esprits. Tout le monde était sorti sauf lui, qui bizarrement prenait son temps. (N/R : Moi je dis, ya anguille sous roche !!hihi) La patience n'était pas mon fort. J'entrai et me dirigeai vers lui. Oh seigneur dieu tout puissant !!



Mes hormones devinrent complètement folles. Il était là face à moi. Les cheveux encore mouillés, des gouttelettes tombant sur ses épaules et son torse parfait. Une petite serviette autour de la taille. Je me mordis la lèvre inférieure. Il était tellement sexy. Il arborait son petit sourire en coin. Je m'approchai d'une démarche féline. Je vrillai mon regard au sien, je dessinai du bout des doigts son torse parfait. Puis je ne pus m'empêcher de lui tourner autour, ma main s'attardant sur ses fesses. Il grogna et me plaqua contre l'intérieur d'une des douches. J'étais excitée, rien qu'à l'idée que nous fassions l'amour ici. Les lycéens, juste à coté.

Je sentis sa virilité dressée sous sa serviette. Mon intimité était trempée de désir. Je ne pouvais pas lâcher son corps du regard.

_ Ce que tu vois te plait ?

_ Tu peux pas savoir à quel point.

J'empoignai sa verge à travers le tissu. Il grogna de plaisir. Plaçant ses mains de chaque coté de ma tête. Il se délecta de mon cou, faisant courir sa langue. Je frissonnai, mes mains passèrent sous la serviette, caressant ses fesses. Il détachait soigneusement les boutons de mon chemisier. Puis me le retira. Je n'avais pas de soutien gorge. Il siffla d'appréciation. Embrassant mes mamelons durcis. Suçant, léchant mes pointes dressées. Il passa ses mains sous ma jupe, la détachant. Je fis glisser sa serviette, dévoilant son sexe imposant.

Il ouvrit l'eau d'une main, j'eus un cri de surprise. Il s'esclaffa, puis m'embrassa avec fougue, il descendait le long de mon corps, parsemant ma peau de mille baisers mouillés. Il fit rouler mon shorty et l'envoya valser. Il m'écarta les cuisses, posant l'une de mes jambes sur son épaule. Il embrassa ma féminité. Je sentais mon corps tressaillir, il donna un coup de langue sur toute la longueur de ma fente humide. S'abreuvant de mon jus. Puis il remonta jusqu'à mon clitoris. Le mordillant, l'aspirant. Mon corps s'arquait sous sa douce torture. Je gémissais fortement, il inséra deux doigts en moi. Tandis que je lâchais un grognement de satisfaction. Je sentais mon vagin s'embraser. Je m'accrochai à ses cheveux. L'eau coulait le long de nos corps. Quand un orgasme puissant me terrassa, je retenais un cri, en me mordant la lèvre. Je tremblais.

Edward remonta le long de moi, et m'embrassa tendrement. Je pris son gel douche et entrepris de le laver. Je dessinais les lignes de ses abdos, de son torse. M'attardant sur ses fesses musclées et fermes. Je me positionnai à genoux, caressant ses cuisses, ses mollets. Mais j'évitais soigneusement son sexe. Je jouais, mais je ne pus me retenir longtemps. Je décidai de le savonner, jouant de sa longueur entre mes doigts. Il grogna de bien-être. L'eau rinçait la mousse au fur et à mesure. J'observais sa hampe avec une envie incontrôlable de le goûter. Je passai ma langue sur mes lèvres, je savais qu'Edward ne résistait pas à cette vision. Il siffla. Je parsemai son pénis de doux baisers. Puis le léchai sur toute sa longueur.

_ Bella. Siffla t-il

Je le regardai à travers mes cils, au moment où je le prenais en bouche. J'enroulai ma langue autour de son membre et commençai à le sucer avec avidité. Il posa ses mains sur ma tête, en suivant le rythme. J'aimai la saveur de son sexe, la texture. Je me tenais d'une main à ses cuisses. L'autre allant flatter ses bourses. Il rejeta sa tête en arrière. J'augmentai mes sucions, le prenant plus profondément dans ma bouche. Il grognait je savais qu'il allait venir et l'idée, qu'il jouisse dans ma bouche m'excitait davantage.

_ Bella…Je…hum…dieu…Ouiiii !

J'avalais tout jusqu'à la dernière goute savourant, son gout merveilleux. Il me releva par les épaules, m'embrassant.

EDWARD POV

Bella était merveilleuse. Elle savait exactement quoi faire pour me rendre fou. Je caressai sa peau du bout des doigts. Elle frémissait. Je savais qu'on manquait de temps. Mais j'étais excité juste à l'idée que nous puissions nous faire surprendre. Elle se serrait contre mes épaules, je la plaquai gentiment contre les parois de la douche, aventurant mes lèvres contre son cou. Mon corps se réchauffait grâce à l'eau. Les gouttes d'eaux perlées sur le corps de ma belle. Je caressai sa peau délicate du bout des doigts, son corps frémissait. Nos bassins étaient collés l'un à l'autre. Mon sexe réagit aussitôt, me faisant redevenir dur. Bella souriait d'appréciation. Nos parties intimes se frictionnaient. Bella posa ses mains sur mes épaules. Descendant le long de mes reins.
Je partis à vitesse vampirique, chercher de quoi nous protéger. Je revins moins d'un quart de seconde après. Elle me prit le préservatif des mains. Elle l'ouvrit et le déroula sensuellement sur toute ma grandeur. Une fois qu'elle eut fini. Je la repositionnai, dos au carrelage. Mes mains prirent ses fesses en coupe. Je la soulevai, elle enroula ses jambes autour de mes hanches. Elle glissa une de ses mains entre nos corps, et guida ma verge à son entrée. Je poussais d'un coup, et la pénétrai de toute ma longueur. Nous eûmes un râle de plaisir simultané. Son antre était si chaud, si serré. Je démarrai mes vas et viens, d'abord lentement. Ressentant chaque centimètre de son vagin. Son cœur tambourinait dans sa poitrine. Elle tremblait sous mes assauts. Son corps s'arqua, rejetant sa tête en arrière, me donnant un autre angle de pénétration.

_ Edward….Souffla t-elle

_ Oui mon ange? Dis-je d'une voix rauque

_ Plus…plus fort. Hummm ! Oh oui !!

_ Comme ça.

_ Oh oui !! Humm ! Edward !

_ Chut, ma belle

Je plaquai mes lèvres sur les siennes, de façon à étouffer ses gémissements. J'avais augmenté la cadence de mes coups de reins. Nous rapprochant de plus en plus de notre paroxysme. Bella avait enfoui son nez dans le creux de mon épaule. Je sentais ses parois intimes se resserrer de plus en plus sur ma verge. Ses mains étaient accrochées à mes cheveux. J'étais tellement bien en elle. Mes assauts s'amplifiaient, s'enfonçant profondément en elle. Buttant au fond de son antre charnel. Son vagin resserra ses parois violemment contre ma verge, Bella atteignait l'orgasme, tandis qu'elle enfonçait ses dents dans ma chair. Me faisant jouir moi aussi. Nous étions tous les deux haletant.

_ Je t'aime, Bella.

_ Je t'aime, Edward.

Elle m'embrassa avec une infinie tendresse. Je m'ôtai d'elle. Elle avait du mal à tenir sur ses jambes. Je rigolais. Je la séchai avec amour. Elle fit de même avec moi. Puis après un dernier baiser, nous nous réajustâmes. On avait décidé de passer par l'extérieur, nos cheveux étant toujours humides.



Nous décidâmes de passer par l'extérieur avec la neige. Le fait que notre tête soit trempée passerait inaperçu. Nous rentrâmes donc, tous les deux, main dans la main, dans la cafet. Les élèves nous dévisageaient, à croire qu'ils ne s'en remettraient jamais. Mais quand Edward embrassa ma tempe, je ne quittai pas des yeux Laurène. En gros, ça voulait dire : 'T'approches pas, je mords !' Edward pouffa, il prit un plateau, s'installa et me fit asseoir sur ses genoux.

_ J'espère que vous nous avez laissé de l'eau chaude ! Rigola Emmett

J'étais écarlate. Pas moyen de garder un secret dans cette famille

_ De toute façon, tu t'en fiches, tu ne sens pas la différence ! Répondit Edward

Je fusillai Alice du regard. L'info ne pouvait venir que d'elle.

_ J'ai rien dit ! S'offusqua t-elle.

_ Disons que tu sens le gel douche d'Edward, un petit peu trop. Pour un simple câlin ! Bande d'obsédés ! Vous êtes pire que Rose et moi ! Se moqua Emmett

Et voilà ! Comment se taper la honte en dix secondes !

Alice se figea un quart de seconde. Je sentis mon amoureux se raidir. Je me retournai face à lui. Mais une agitation peu commune régnait dans cette pièce. D'un seul coup. Les lycéens se passaient une info. Les regards convergeaient tous vers nous.

_ Ils savent ! Annonça Edward

_ Quoi ? Paniquai-je

Edward regarda Alice, complètement désappointé. Il observa Jasper, et tous les autres. J'avais l'impression d'être la dernière au courant. Ca m'énervait sérieusement.

_ Quoi !? Edward, Réponds !

_ Qu'on va se marier ?

_ Hein ! Mais c'est pas…Comment ? Demandai-je en tentant de me lever

_ Deux lycéens vous ont vu, rentrer à la boutique de robe de mariée. Ils ont entendu que c'était pour toi. Expliqua Edward

_ Edward ! T'as vu Bella en robe de mariée ! Mais c'est la catastrophe !

_ Alice ! Tout le monde sait que l'on va se marier ! Et la seule chose qui t'inquiète c'est qu'il ait vu ma robe !!! Dis-je incrédule

_ Non je ne l'ai pas vu ! Je vous ai dit qu'ils ont entendu que c'était toi qui te mariais. Ils ont commencé à en parler et désormais, tout le monde le sait.

Je me cachai dans le cou d'Edward. C'était à se demander comment ils ignoraient notre nature. Autant passer une annonce dans le journal du lycée.

Edward fait quelque chose. Le suppliai-je par la pensée

C'est pas grave mon amour.

Edward officiellement tu n'as que dix-sept ans et moi aussi ? Qu'est-ce qu'ils vont penser ?

Il pense que tu es enceinte et que c'est pour ça qu'on se marrie.

Oh seigneur !

_ Bella, on s'en fout de ce qui pense. On connaît tous les deux les raisons. C'est parce que l'on s'aime.

_ Je déteste les humains ! J'vais revoir mon mode d'alimentation, si ça continue ! Grognai-je

Edward déposa un baiser sur mon front. Seul lui pouvait m'apaiser. Selon la rumeur, j'étais enceinte. C'était pour cela qu'Edward m'épousait. Idiots. Les ados étaient vraiment friands de ce genre de ragots. Moi je n'avais qu'une envie, faire un massacre. Non mais franchement. Ca ne les regardait pas. D'ailleurs en y pensant, ça ne concernait personne d'autre qu'Edward et moi. J'en avais marre. Jasper sentit mon agacement, ainsi qu'Edward. Je me levai, Edward me retint par la main et me suivit. J'avais un grand besoin d'air frais. J'étais oppressée par tout le monde, comme si j'étouffais. Je n'avais qu'une envie : m'enfuir. J'aurai tout donné pour être seule avec Edward. Peu importait l'endroit, du moment que c'était avec lui. Nous nous enfonçâmes dans la forêt qui s'était tut (RN/ : tiens, la forêt ça parle ???). La neige endormait tout sur son passage, sauf la bêtise humaine. Celle-là était bien réveillée. Edward se cala contre un arbre, un peu à l'abri des flocons, et me prit dans ses bras. J'avais besoin de le savoir en permanence auprès de moi. Il était mon éternité. Je n'avais pas envie de parler. J'avais juste besoin de ses bras et de sa présence rassurante, et aimante. Puis il me releva le menton de ses doigts fins.

_ Ca va mieux ? S'enquit-il

_ Mouais, ça ira mieux quand on aura quitté le lycée pour de bon ! Raillai-je.

_ Bella, tu leurs accordes trop d'importance.

_ Non ! J'en ai marre de jouer la comédie humaine. (N/R :en tant que littéraire, je kiffe cette allusion !!) On n'a pas à se justifier devant eux. On n'a pas à supporter leurs hypothèses. Qu'ils s'occupent de leurs fesses !

_ Ecoute mon ange, tout va s'arranger. J'te le promets.

Il m'attira contre lui, passant son bras par-dessus mes épaules et m'emmena en cours de bio. Les élèves nous dévisageaient, tandis que je grognais. Edward resserra son emprise sur moi. Il m'invita à entrer la première. La classe se tut, nous nous installâmes. Le prof entra. Il était chargé de plusieurs cartons. Edward leva les yeux au ciel, et souffla. Je commençai à paniquer. Edward posa sa main sur mon genou. Le prof prit la parole.

_ Bonjour à tous ! Bonne année ! J'espère que vos vacances se sont bien passées. Voilà, la dernière fois nous avons vu les risques d'une relation sexuelle non protégée. Bien aujourd'hui nous allons nous occuper des conséquences. Dans ces caisses ce trouve ceci. (N/R : Putain, mais tu les accumules dans ce chapitre !! Mon pauvre Edward !!!)

Il nous montrait des poupées. Alors là j'commençais à paniquer. Des poupées. Il continua.

_ Vous serez par deux, un garçon, une fille. Bien entendu les binômes mixtes le resteront. Vous devrez vous en occupez, le matin avant le lycée, ainsi que le soir et la nuit bien sur. Un jour sur deux, chacun votre tour. Jusqu'à la semaine prochaine. Pour le week-end, idem. Voici vos bébés.

Il nous expliqua que ces trucs qu'ils appelaient bébés avaient un mini disque dur. Ce qui permettait de lire les données. J'avais jamais joué à la poupée, franchement, j'en avais jamais éprouvé l'envie. Grandir trop vite n'avait pas que des avantages. Edward et moi étions dubitatifs. Les autres rigolaient nerveusement. Cette journée était un cauchemar. J'entendais les pensées des élèves, il pensait tous que ce serait un entrainement pour Edward et moi. Quand le cours s'acheva. Edward m'accompagna jusqu'au cours de sport.

_ Appelle moi, si tu as besoin que je te frotte le dos, après le cours. Susurra t-il

_ Edward. Le rabrouai-je, en lui donnant un coup dans le ventre.

_ En attendant, j'm'occupe de ce…truc !

_ Trouve lui un prénom. Raillai-je

Il partit d'un rire cristallin. Je maugréai, et me dirigeai vers les vestiaires. Laurène me toisa. Je soufflai d'exaspération, me changeai en vitesse, et rejoignis les autres dans le gymnase. Emmett m'attendait, il affichait un sourire satisfait. Aujourd'hui, c'était course de fond. D'un ennui mortel. Nous courûmes côte à côte. Au moins pour se vider la tête, y'avait pas mieux. Nous étions enfin de retour, après une bonne douche. Non s'en penser à Edward. Je me dirigeai vers la sortie. Newton m'alpaga.

_ Alors future Madame Cullen, il parait ?

_ En quoi, ça te regarde ? Crachai-je

_ C'est rare qu'on se marrie à notre âge ! J'veux dire sans aucune raison.

_ Mais il y en a une, pauvre andouille ! Ca s'appelle l'amour. Mais dis-moi, t'as pas Laurène à j'ter dans les poubelles, toi ?

_ Très drôle Bella, mais à la différence de ton mec c'est que moi j'me serre de capote ! C'est pas le tout de savoir les mettre ! Mais les utiliser c'est mieux ! J'te montrerai si tu veux ?(N/R : cogne le, cogne le !!)

J'allais pour lui coller la baigne de sa vie, quand il se retrouva scotché contre le mur. Edward le maintenait par le cou. Je posai une main sur l'épaule de mon futur mari, afin de le calmer. Il se retourna vers moi, le regard plein de fureur. Quand Démétri intervint avec Emmett.

_ Fais encore une seule allusion de ce genre, et ce sera la dernière. Grogna Edward

_ T'approches plus ma sœur. Surenchérit Démétri.

_ J'croyais t'avoir prévenu. Tu deviens sourd. Les capotes c'est pas fait pour être utilisé en solo. Lui expliqua Emmett

Newton était terrorisé. Edward le jeta par terre. J'attrapai le bras d'Edward et l'entrainai à l'extérieur. Sa tête était toujours tournée vers le gymnase. Je pris son visage en coupe, et le retournai face à moi.

_ Tu sais, certains ados ont des tendances suicidaires. Rigolai-je

_ Bella, ce n'est pas drôle. Cette prophétie me hante. Alors l'entendre supposer des choses pareilles, ça me rend dingue. Il t'a proposé de coucher avec lui ! J'aurais du…

_ Rien du tout, mon amour. J'allais lui mettre une gifle, quand t'es arrivé. Je sais me défendre.

_ Je suis ton mec ! Non ?

_ Euh…Oui…et alors.

_ N'importe quel ado lui aurait cassé les dents pour la proposition qu'il t'a faite !

_ Edward. Tu joues à l'ado, c'est différent. Tu as plus de cent ans. Ne te mets pas à leurs niveaux. Alors souhaitons qu'il ait compris. (N/R : bah souhaitons que non, comme ça on verra Edward lui foutre la raclée de sa vie à ce gros lourd de Newton ! non mais vraiment ! moi je voulais bien voir Newton s'envoler, et Edward, en grand vainqueur grec…( spuffygirl doit absolument se calmer !!))

Il acquiesça, et nous nous dirigeâmes vers la voiture. Il m'ouvrit la portière et me fit entrer. Je savais qu'Edward ne plaisantait pas. Son envie de meurtre s'accroissait avec le temps. Je pouvais le comprendre. J'pourrais même l'aider, s'il fallait. Mais ce n'était pas vraiment une super idée. Edward ne décolérait pas. Ses mains enserraient le volant. Il avait beaucoup d'inquiétudes. Nous rentrâmes à la villa. Emmett était déjà en train de raconter ce qu'il s'était passé. Edward s'empressa de filer par la porte fenêtre, pour aller chasser. Je décidai de le laisser évacuer la pression. Je m'affalai sur un des sofas.

_ Il est en rogne ! Affirma Emmett

_ Bien vu Sherlock !

_ T'as été un vilain moustique ?

_ Mais, non. Je crois qu'il ne supporte plus Newton. La prophétie n'aide pas.

_ Pour Newton c'est un euphémisme. Il a hésité avant de le tuer. C'est vrai qu'avec le bébé, ça fait beaucoup. Confirma Alice

_ Quel bébé ? Demanda Rose

_ J'l'avais zappé celui là. Maugréai-je

Je sortis la poupée du sac d'Edward. Je l'observai d'un mauvais œil. Alice m'apporta tout le nécessaire, faux biberon, couches culotes, des fringues, une poussette et un berceau. Je regardai Alice, je désapprouvai. Mais fallait être barge, pour dépenser autant pour une poupée. Je regardai cette chose bizarre, Esmè s'approcha doucement et le prit dans ses bras. Jasper la suivit et appuya sur le bouton « marche ». Cette horreur infâme se mit à hurler. (N/R : hihihihihihihihihihihihi) Je me levais d'un bond du canapé. J'écartai les bras, en signe d'incompréhension. Esmè le berça, Alice sortit un biberon du sac, et me le tendit.

_ Hein ? Quoi ? Je…sais…

_ Laisse moi faire, j'te montre.

Démétri me prit le faux biberon des mains, il prit le poupon dans ses bras. Il demanda à Alice un bavoir. Il l'attacha au bébé. Cala le poupon contre son bras et lui donna le biberon. J'étais sidérée.

_ Bah, quoi ? Tu crois que je t'ai nourrie comment ? En te jetant sur un humain ou dans une fosse aux lions ?

_ Non, mais…C'est juste étonnant.

_ Il faut faire une pause, juste le temps qu'il fasse un rot. Donc tu le redresses. Tu le colles sur ton épaule, et tu tapotes son dos et…

On entendit un rot ignoble sortir de la poupée.

_ Voilà. Et après on reprend.

Voir Démétri faire, me faisait presque peur. Après le repas d' « Astro le petit robot* », Démétri me montra comment le laver, puis le changer. Il me le posa dans les bras. En me disant de lui faire un câlin, avant de le coucher. Je l'ai regardé l'air de dire « est-ce que tu te fous de ma gue**** » Je pris ce baigneur dans mes bras et commençai à le bercer. Je croisai Emmett, qui commençait à vouloir dire quelque chose.

_ Si tu l'ouvres, j'te désosse comme un vulgaire jambon ! Crachai-je

La chose avait fini par s'endormir. Je le couchai dans le berceau qu'avait acheté Alice. Puis j'allais faire un tour, Carlisle se tourna vers moi.

_ Dure journée ?

_ Mouais. Les humains ont de drôles d'idées par moment.

_ Comme des travaux pratiques avec une poupée, ou les ragots des autres élèves.

_ Par exemple. J'ai du mal à le supporter. Mais je crois qu'Edward a eu encore plus de mal. Il est obsédé par cette histoire de prophétie. Ca lui monte à la tête.

_ Il s'inquiète toujours pour toi. Mais ça va s'arranger.

POV D'EDWARD

J'en avais marre. Tout le monde semblait oublier ce qui planait au dessus de nos têtes. Oui, on avait gagné, Sulpicia était morte. Mais cette prophétie c'en n'était trop. Alors entendre Newton insinuer que Bella était enceinte, franchement ça faisait beaucoup. Surtout quand il avait proposé à Bella de coucher avec lui. Comment je pouvais laisser passer ça ? Merde bientôt ce serait ma femme. J'avais été à deux doigts de lui arracher sa sale tête d'humain. Je m'en voulais, j'avais laissé Bella. Je devais relâcher la pression. Je devais mettre de l'ordre dans mon esprit. J'avais bu plus que de raison. Je rentrai enfin. Bella était perdue dans ses pensées. Elle observait le poupon dormir dans le berceau. J'arrivai dans son dos et l'enlaçai. Je posai ma tête sur son épaule.

_ Je suis désolé. Soufflai-je

_ De ?

_ D'être parti comme ça.

_ J'peux comprendre, que tu aies besoin de t'éloigner.

_ C'est pas ça. J'étais à deux doigts de tuer Newton.

_ Mais tu ne l'as pas fait.

_ Bella, n'oublie jamais que j'ai un monstre en moi, qui ne souhaite que ça.

_ Moi aussi. Alors, arrête. Tu as tendance, à me voir comme si j'étais complètement humaine. Mais la vérité Edward, c'est que je ne le suis pas. J'ai failli tuer Tyler et Newton. As-tu oublié ?

_ Non, mais tu avais une raison.

_ Et toi aussi. Je t'aime Edward. Pour ce que tu es. J'ai confiance en toi. Tu es bien plus humain que tu ne le crois.

Je déposai un baiser dans son cou, elle frissonna.

_ Allez faire vos cochonneries ailleurs, y a un bébé qui dort ici. Pouffa Emmett

_ La ferme Emmett. Dîmes de concert

_ Qu'est ce qu'on est censé faire avec cette…poupée ? Demandai-je

Elle ouvrit son esprit et me montra ce que Dém' lui avait expliqué. Elle prit le poupon, délicatement. Tandis que je prenais sa « valise » et le reste. Nous allâmes chez nous au cottage. Nous l'installâmes dans notre chambre, et revînmes au salon. Elle se lova contre moi sur le sofa.

_ Tu n'y as jamais pensé ?

_ A quoi ? Me demanda t-elle

_ A avoir des enfants.

_ Non, mais tu rigoles. Primo je n'ai que huit ans d'âge terrestre. Que dix-sept, dix-huit ans physiquement Secundo, je pensais que je devais mourir avant de te rencontrer. Tercio…Je n'en sais rien. Et toi ?

_ Oh que non ! J'étais persuadé que les vampires ne pouvaient pas avoir d'enfant. J'avoue que ça ne m'a jamais traversé l'esprit.

_ Et…Maintenant ? Demanda t-elle penaude

_ Bella, ça vous mettrait en danger. C'est un trop grand risque.

_ C'est pas ce que je t'ai demandé.

_ Qu'est-ce que tu veux que je te dise ?

_ Simplement, si tu y as pensé, depuis que tu sais que ça pourrait être possible ?

Je ne savais pas comment répondre à la question. Bien sur que j'y avais pensé. Je n'arrivais pas à raisonner une partie de mon esprit. Un enfant, le voulais-je ? Oui dans un certain sens. Mais le danger était réel, pour elle et pour l'enfant. J'avais trop peur de la perdre. Si ça devait arriver…

_ Bella…

_ Réponds, c'est une simple question. Alors ne te défile pas. Dit-elle en se redressant

_ Oui, j'y ai pensé. C'est vrai. Satisfaite ? Mais c'est impossible, donc pas la peine de tergiverser.

_ Depuis que je sais, j'y pense aussi. Je sais que c'est impossible. Mais je n'en sais rien… Souffla t-elle à peine audible

Bella ressentait peut-être la même chose que moi. Elle n'avait que huit ans d'âge terrestre. Mais sa maturité n'avait rien à voir avec son âge d'humain ou même physique.

_ Oui, je sais ce que tu ressens.

Je l'attrapai par les épaules. Elle se lova contre moi, les jambes pliées en chien de fusil, sur le canapé. Nous regardâmes le feu crépité dans la cheminée. Bella s'endormit, ainsi. Je caressai son visage. La poupée se mit à brailler. Je me levai, laissant Bella dormir. Je mis en application, les conseils de Démétri. Je n'avais jamais fait ça, mais l'habileté vampirique était vraiment un plus. Cette histoire de travaux pratiques nous faisait mal. Nous tentions désespérément d'oublier cette prophétie, mais avec ce poupon dans les bras, tout devenait beaucoup plus compliqué. Après un semblant de câlin, je le recouchai. Il se mit en veille. Je rejoignis Bella qui dormait toujours. Je pris une couverture, et un livre. Je me réinstallai, Bella se colla à nouveau sur moi. Je la couvris, et attaquai mon livre.

Ma douce se réveilla, au bout de quelques heures. Elle frotta ses yeux et s'étendit. Elle leva la tête et m'embrassa. Je jetai mon bouquin, et la redressai pour approfondir notre étreinte. Elle enserra ses bras autour de mon cou. Nous voulions plus. Je la rallongeai sur le canapé, pour embrasser chaque centimètre de son corps. En m'attardant sur son cou, et la naissance de sa poitrine. Elle fourrageait mes cheveux, avec force. Ma virilité était complètement éveillée, et prête pour elle. Je commençai à la déshabiller. Au moment où nous allions passer à l'acte. Le jouet se mit à hurler.

_ Bon, bah je crois qu'on peut arrêter là. Maugréa t-elle

_ C'est qu'une poupée. Râlai-je

_ Je sais, mais c'est aussi un devoir alors…Et puis c'est bien connu les enfants naissent pour pourrir la vie sexuelle de leurs parents ! ( N /R : on sent à peine le vécu hihihi(tu peux supprimer cette remarque si tu veux))(N/A : J'assume ma vieille)

Je partis à rire. Bella me suivit. Elle se leva et alla retrouver « Chucky »**. Nous étions tous les deux très frustrés. Mais bon, on devait éviter de se faire remarquer avec une mauvaise note. Au bout d'une demi-heure, elle revint enfin. Elle avait déconnecté l'engin pour le reste de la journée, comme prévu. Nous étions tranquille à nouveau. Je l'embrassai à perdre haleine, nous avions un besoin fou de nous unir. Mais un léger problème persistait. C'était l'heure du lycée.

La semaine et le week-end étaient passés relativement vite. Mais elle avait était des plus frustrantes. En effet dès que nous tentions un rapprochement charnel, « Chucky » nous en empêchait. On avait trouvé des solutions. Mais ce n'était jamais assez. Bella avait un appétit sexuel vraiment débordant ces jours-ci. Non pas que ça me dérangeait, bien au contraire. Mais son besoin de sang aussi était décuplé. Elle semblait plus agressive, plus animale. Même son odeur était plus forte. Son corps devait évoluer, d'après Marcus. Je l'avais appelé pour lui demander conseil. Bien sur, je n'avais pas abordé le sujet de notre vie intime. Mais il m'avait assuré qu'avant chaque vieillissement, le reste se produisait. Nous devions rendre « Chucky » aujourd'hui. Bella s'était bizarrement attachée à ce poupon. Elle lui parlait, lui faisait des câlins. Chose assez curieuse s'il en est.

Nous étions déjà à l'heure de biologie. A l'énoncé de nos noms, nous nous levâmes et rendîmes la poupée. Bella la tendit presqu'à regret. Le prof retira la puce informatique, et fit la lecture de sa carte. Les résultats devaient tomber en fin de cours. Bella et moi étions nerveux bizarrement. Je lui serrai la main, sous la table. Arriva le tour de Newton et Laurène, Le prof leva les yeux au ciel.

_ Vous l'avez fait tomber dix-huit fois !!!?? Oublié de le nourrir quatre fois !! Pensez aux préservatifs !

J'aurais bien voulu rajouter, « ne vous reproduisez pas », mais valait mieux que je m'abstienne. Bella semblait effarée, tandis que les autres rigolaient. Enfin vint l'annonce des résultats, nous finîmes premier avec Angela et son partenaire. La fin du cours retentit. Nous allions pour sortir quand M. Banner nous héla.

_ Puis-je vous voir un instant ?

_ Bien sur. Répondis-je


_ Vous allez bien tous les deux ?
_ Oui.

_ Bien, beaucoup de rumeurs circulent sur votre couple. Mais je ne voudrai pas que ça vous affecte, outre mesure. Vous êtes différents des autres élèves, très mature pour votre âge. Faites ce que vous voulez de votre vie. Sans vous préoccupez de personne. Je sais que vous ferez quelque chose de bien, dans le futur.

_ Euh…Merci. Balbutia Bella

J'avoue que je ne l'avais pas vu venir, ce coup là. Il était sincère. Bella était sous le choc. Elle ne comprenait pas un tel discours. Elle me regardait surprise.

_ C'est sa façon de nous soutenir. Lui expliquai-je

_ Oh…

J'accompagnai Bella, comme à mon habitude en cours de sport. Je déposai un tendre baiser, sur son front, puis rejoignis mon cours d'espagnol.






POV DE BELLA

Je réagissais curieusement ces derniers jours. J'étais une vraie nympho. Je me nourrissais de sang tous les jours. Mais le pire c'est que je m'étais attachée à cette chose qu'Edward avait nommé « chucky ». Je ne me reconnaissais pas. D'après ce que je savais, mon corps évoluait. Si les symptômes persistaient, je devais rester à la maison. Mais je n'étais pas d'accord. Je ne voulais pas me retrouver enfermer, comme à Voltera.
Le discours de monsieur Banner m'avait surprise. Je ne m'y attendais pas. Il nous soutenait, mais pour quelle raison ? On ne lui avait rien demandé. Je me dirigeai vers le vestiaire, on pouvait dire que je trainais des pieds. Je me changeai, puis rejoignis les autres. Emmett rigolait comme un tordu avec Démétri. Quand je vis la raison de leur éclat de rire, je ne pus m'empêcher de les suivre. Laurène avait craqué son short. Dévoilant ses fesses, les strings étaient pratique, mais en cas d'accident de short, complètement inutile. Je ne pouvais plus m'arrêter. Elle partit en courant vers le vestiaire, sous les sifflets des mâles de la classe. Le prof fit son entrée. Les rires se calmèrent de suite.

Il nous divisa en quatre équipes, je me retrouvais face à Emmett, mais avec Démétri. Le match s'annonçait serrer, Emmett ne lâchait rien. Démétri non plus. J'étais plus que passive. J'étais comme ailleurs. Je sentais le venin envahir ma bouche, comme si j'avais soif. Je sentais mes muscles se tendre. Il ne restait que quelques minutes avant la fin du cours, mais je n'allais pas tenir. Je quittai le terrain en plein match. Je courus vers l'extérieur. Je m'arrêtai à la lisière du bois. Mon cœur tambourinait dans ma poitrine, ma respiration était erratique. Je fonçai à travers les arbres et me jetai sur le premier animal venu. J'absorbai son sang avec frénésie. Je rejetai le cadavre, et m'attaquai à un deuxième, puis le noir m'envahit.

POV D'EDWARD

J'étais en plein cours attendant les cinq dernières minutes, quand j'entendis les pensées paniquées d'Emmett, et de Démétri. Bella était partie. Elle semblait être en pleine crise, mais de quoi ? Je m'excusai auprès de ma prof, et partis à la recherche de mon amour. Je n'avais pas parcouru plus de dix kilomètres, elle était là. J'envoyais ce que je voyais à Alice. Je retournai Bella, elle s'était effondrée sur sa proie. Elle était couverte de sang, son visage, et ses vêtements. Je la portai, et courus aussi vite que je pus vers la villa. Alice allait prévenir Carlisle. J'arrivai enfin. Esmè et les filles étaient dans tous leurs états. Bella ouvrit un œil. Je demandai à ma « mère » d'apporter de l'eau et un gant. Je la nettoyai, tandis qu'elle essayait de se relever. Mais je la maintenais, il était hors de question qu'elle se redresse.

_ Mon ange, ne bouge pas.

_ Mais…je…qu'est-ce qui se passe ?

Carlisle arriva enfin. Il se précipita vers Bella. Il me demanda de la porter dans notre ancienne chambre. Elle voulut s'y rendre seule, mais ses jambes lâchèrent. Je la soulevai et l'emmenai. Je l'installai confortablement.

_ Je vais bien, Edward.

_ Non ! Tu ne vas pas bien, Bella. Montre-moi ce qui s'est passé ! M'emportai-je

_ Edw…

_ S'il te plait. La suppliai-je

Elle accepta, et ouvrit son esprit. Je plongeai dans son esprit et dans ses ressentis. Carlisle arriva, je lui expliquai, ce que j'avais vu, dans les moindres détails. Il me demanda de sortir de la chambre et de rejoindre les autres en bas.

POV DE BELLA

J'allais mieux, la crise était passée. Mais j'avais soif. Une soif incontrôlable. Carlisle l'avait compris. Il me tendit une pochette de sang. Je ne fis aucun cas de sa présence, et me jetai dessus comme la pauvreté sur le monde.

_ Ca va mieux ? S'enquit-il

_ Oui, je crois.

_ Bella, je dois te faire une prise de sang, enfin de ton venin.

_ Pourquoi ?

_ Je ne vais pas te mentir, j'ai certain doute. Tu as des sautes d'humeurs, ta soif devient de plus en plus incontrôlable. Ton odeur se rapproche de la nôtre. Tu as vomi. Je pense que…

_ Que quoi Carlisle ? Paniquai-je

( N/R :Tadam !!!)

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