jeudi 18 mars 2010

4 Anniversaire = Enfer

BELLA POV




Besoin de sortir. Besoin de partir. Trop de souvenir. Besoin de réfléchir. Je quittai le club, la première chanson me rappelait trop de souvenir. Edward et moi la chantions très souvent. C'est ce que j'avais éprouvé ce soir là. Je ne voulais pas qu'il parte. Mais il était parti, nous abandonnant Emmett et moi. Une plaie béante se rouvrit. Les souvenirs m'assaillaient comme autant de coups de poignard. « Je m'appelle Bagdad » était une chanson que j'adorais, mais je n'arrêtais pas de penser à Edward en la chantant. Ce qu'avait du vivre mon ami là-bas, devait être horrible. Je ne croyais plus aux contes des milles et une nuit depuis cinq ans. Mais la chanter devant lui, me faisait souffrir. Il était comme transporté ailleurs. J'avais l'impression de lui avoir payé un billet direct dans son enfer personnel. Pourquoi était-ce si dur ? Je culpabilisais à mort. 


Je m'adossai au mur. Mais dans quelle galère, je m'étais foutue encore ? Franchement le destin s'acharnait. J'étais pas prête à affronter les démons du passé. J'avais mis cinq ans à tenter d'oublier cette dernière rencontre. Mais non c'était impossible. J'aurais pu écrire un bouquin « Comment gâcher une amitié en deux leçons. » La raison : j'étais stupide. C'était bien la peine d'avoir mon diplôme, un an avant les autres et d'être aussi conne. Et dieu sait qu'il m'avait manqué lui et son amitié. Combien de fois j'avais voulu lui écrire, pour tout lui raconter. Mais mon manque de courage n'avait d'égale que mon idiotie. Tout le monde avait l'air de bien s'amuser, et moi j'me retrouvais ici à me lamenter sur mon pauvre sort. Peut être quand me saoulant ?




Tu racontes vraiment n'importe quoi, ma pauv'fille. Pensai-je




Edward et moi, on se racontait absolument tout. Mais j'avais l'impression que le mur de Berlin s'était érigé entre nous. C'était de mon fait. Il croyait franchement que ce serait facile de tout oublier comme ça ? J'avais essayé pendant cinq ans sans succès. Je savais qu'il rentrerait, j'avais même hâte qu'il puisse revenir, entier et bien sur en vie. Alors pourquoi était-ce si compliqué de parler avec lui ? On avait tout gâché pour rien. Je savais au fond de moi que ce n'était pas pour rien.

_ Bon dieu ! Quelle prise de tête ! Dis-je pour moi-même.

_ Je sais pas de quoi tu parles, mais ça à vraiment l'air de te la prendre, en effet. Sourit-il

_ Edward ?

_ Non, c'est Winnie l'ourson qui t'apporte une bière !

_ T'as toujours été drôle ! Tu le sais ça !

_ On s'assoie ?

J'acquiesçai, et posai mes fesses sur le banc. Edward s'assit à coté. Il me tendit ma bière, puis trinqua.

_ Au passé, et à l'avenir !

_ A l'avenir !

_ Bella…

_ Quoi ? Demandai-je sur la défensive.

_ Il faut qu'on parle.

_ Oh Edward… Arrête merde, tu viens d'arriver ! Alors on efface tout !

_ Bella, on ne peut pas revenir en arrière ! Ce qui est fait est fait !

_ Mais justement Edward, y' a rien à dire !

_ On doit parler de ce qui s'est passé, cette nuit là !

_ Pour quoi faire ! C'est une nuit sans aucune importance !

_ Vraiment ? On n'aurait pas du ! J'ai fait une connerie, et je regrette d'avoir gâcher notre amitié. J'aurais pas du me barrer comme ça ! J'm'en suis voulu ! Je suis déso…

_ Ne t'excuse pas, parce que militaire ou pas, j'te colle mon poing dans la gueule !

_ Bella.

_ Non ! Cinq ans Edward ! Cinq ans ! J'veux pas en parler ce soir !

_ Mais bon dieu, Mais qu'est ce qui se passe ici ?! Demanda Alice

_ Rien, laisse tomber ! Répondis-je acide.

_ Oh non Bella ! J'vais pas laisser tomber ! Edward laisse nous ! Cria t-elle.

_ Alice, laisse Bella tranquille ! Me défendit Edward

_ Oh toi, tu la fermes ! Tu as déserté nos vies pendant cinq ans ! Va voir Em' ! Dégage !




ALICE POV




J'avais été dur avec Edward. Mais il fallait qu'il nous foute la paix. Je devais parler avec Bella. C'était important. Je devais me tromper. Elle me l'aurait dit. Elle ne m'aurait pas fait ça. Non pas Bella ! Pourtant tout s'emboitait parfaitement. C'était d'une logique implacable.

_ Bella ! Dis-moi que j'me trompe !

_ Si tu veux que ça ! Tu te trompes ! Grogna t-elle.

_ Est-ce que tu as…couché avec mon frère ? Balbutiai-je.

_ Ca ne te regarde pas ! C'est entre Edward et moi ! Répondit-elle en colère.

_ Putain Bella ! Mais merde bien sur que ça me regarde ! Ca nous concerne tous ! Affirmai-je

_ Non Alice ! C'est ma vie !

_ Il n'y a pas que toi en jeu Bella ! Je sais compter, tu sais !

_ Tant mieux, ça peut servir !

_ Mais merde ! C'est pas drôle ! Arrête l'ironie deux secondes, bordel ! Vous vous êtes vus en janvier ?

_ Et alors ?

_ Février…mars…avril…mai…juin…juillet…aout…Enumérai-je

_ Tu vas me sortir tous les mois de l'année, comme ça ? Me coupa t-elle.

_ Jusqu'au mois d'octobre ! Ca fait neuf mois Bella ! Neuf putains de mois !

Je la relevai de son banc par le bras. Il fallait qu'elle me le dise. Je la secouai.

_ Et alors ?

_ OSE ME DIRE QUE MATTHEW N'EST PAS LE FILS D'EDWARD !

J'étais enragée, merde elle m'avait menti. Par omission, mais menti quand même ! Celui que je considérai comme mon neveu, l'était en réalité. L'orage grondait comme une réponse à ma propre colère. Les larmes coulaient le long de ses joues.

_ EDWARD EST SON PERE ! VOILA ! TU TE SENS MIEUX ! Soulagée, parce que moi pas, c'est pire que tout. Il est parti…

_ Bella…

_ OUI, J'AI COUCHE AVEC MON MEILLEUR AMI, OUI JE SUIS UNE TRAINEE ! ET ENCORE OUI, JE SUIS TOMBEE ENCEINTE ! Alors vas-y, défoule toi ! Haïs moi ! Gifle-moi ! Pour les détails va voir ton frère. Moi j'en ai assez ! Hurla t-elle, des sanglots dans la voix.

_ Il le sait ? Soufflai-je

_ Bien sur que non ! Assena t-elle

_ Il faut que tu lui dises, avant qu'il ne fasse le rapprochement. Là il t'en voudra. Expliquai-je

_ Je lui en parlerai, et il me détestera. Soupira t-elle

_ Mais non, peut être sera-t-il surpris…mais maintenant que je le sais. C'est vrai, il a ses yeux et la couleur de ses cheveux. J'ai jamais fait le rapprochement. Parce que pour moi ce n'était même pas envisageable. J'arrive pas à croire que Matt soit le fils d'Edward !

_ Matthew est mon fils !? Demanda Edward incrédule.




EDWARD POV




Ne les voyant pas revenir, j'avais décidé d'aller les chercher. Je ne m'attendais pas à une telle révélation. Alors là, je n'en revenais pas, merde ! Parmi toutes les éventualités qui s'offraient à moi, j'avais jamais envisagé ça ! Bella était froide, d'accord, et distante, mais je pensais que c'était du au fait que nous avions couché ensemble. Pas que Matt était mon fils. Je me souvenais très bien de cette nuit.




Flash back




J'étais en mauvais terme avec Emmett, mais surtout avec Bella. Son discours m'avait blessé. Mais j'avais décidé d'aller les voir, pour que tout s'arrange. Mon départ était prévu pour le lendemain matin. J'avais été informé que je partais pour l'Irak. J'étais terrorisé, à l'idée de ne plus jamais les revoir. J'étais sorti de ma formation avec le grade de lieutenant. Je sonnai donc à l'appartement. Bella m'avait ouvert. Tout d'abord surprise, elle me sauta dans les bras et me fit rentrer. Ma meilleure amie m'expliqua que les autres étaient en weekend à Forks. Mais qu'elle était restée, pour réviser. Bella regardait « Pearl Harbor ». Elle nous sortit à boire. Elle s'en voulait. Elle pensait que c'était sa réaction qui m'avait poussé à m'engager chez les Marines. Je lui avouai que ma décision était prise bien avant. Je m'excusai de lui avoir mal parlé.

Nous avions descendu un bon nombre de verres. Entre deux coups d'yeux à la télé. Bella se mit à pleurer à la mort de Dany. Je l'avais serrée contre moi. Elle répétait « je ne veux pas que tu meures, ne pars pas ». J'avais pris son visage en coupe et essuyé ses larmes avec mes pouces. Elle posa ses deux mains sur mes joues, puis fit glisser une de celle-ci dans mes cheveux. « Tes cheveux sont tellement cours » m'avait-elle soufflé. Ses yeux larmoyants me faisaient si mal, ses mains si rassurantes posées sur moi. S'en fut trop, j'étais pris par une pulsion. Je voulais la voir heureuse. J'avais besoin d'elle. Dans un acte désespéré, j'approchai mes lèvres des siennes. Doucement, prudemment, prêt à recevoir la gifle du siècle. Mais rien, bien au contraire au moment où nos bouches se rencontrèrent, Bella passa ses mains autour de mon cou. J'aurais du m'éloigner, mais je ne pouvais pas. Tout mon être était aimanté par Bella. Je l'embrassai avec ferveur, passant ma langue sur ses lèvres, afin de lui en demander l'accès. Ce qu'elle m'offrit avec la plus grande fougue. Sa langue avait une saveur, inoubliable. Nos langues unies se goutaient l'une à l'autre. Je sentis un courant électrique me parcourir. Bella se releva, et se mit à califourchon sur moi, maintenant toujours notre baiser. Je passai mes mains sous son teeshirt. Sa peau était d'une douceur, que je n'avais ressentie sous mes doigts. Bella frissonna. Ma virilité se réveilla. Bella sourit en la sentant à travers son short. J'avais voulu tout arrêté, mais je n'en avais pas eu le courage. Bella commença à déboutonner mon uniforme, je sentais ses mains trembler. J'abandonnai sa bouche, pour embrasser son cou. Je me retrouvai torse nu. Son bassin frottait contre mon érection. Je lui ôtai son teeshirt ainsi que son soutien gorge, prestement. Je n'avais jamais vu une poitrine aussi belle. J'étais sans voix et sans réaction. Bella prit, une de mes mains et la posa sur son sein gauche. Je sentais son cœur palpiter, à une vitesse folle. J'arrêtai de respirer, et débutai ma caresse. Elle émit un son de bien être. Enhardi par ses gémissements, je cajolais ses deux mamelons. Bella se cambra. Je me levai en la soulevant du canapé. Elle enroula ses jambes autour de moi. J'emportai Bella dans sa chambre. Je savais que je faisais une connerie, mais ma raison s'était envolée. Je me répétai que Bella était vierge. Qu'elle méritait mieux que ça. Mais je voulais lui faire l'amour, tout mon être la réclamait.

Je la déposai doucement sur le lit, embrassant sa peau de pêche avec douceur. Elle avait un goût délicieux. Je frémissais. Je m'agenouillai sur sa couche. Mes mains firent glisser son short et sa culotte. Bella se redressa, défit mon pantalon et mon boxer. Elle eut un hoquet de surprise en voyant ma verge. Elle était plus grosse que la moyenne, enfin d'après les filles, et ce que j'avais pu voir dans les vestiaires, ainsi qu'aux camps. Elle la caressa du bout des doigts, je fermai les yeux devant cette sensation. Elle enroula sa main autour de mon sexe et effectua des vas et viens, je gémissais. Malgré ses mouvements peu sur, Bella m'emportait un peu plus vers le plaisir. Je décidai de la stopper. La rallongeant, je me mis sur le coté allongé près d'elle, posant ma tête sur ma main pour la relever. Je caressai ses seins, son ventre, dessinant des arabesques imaginaires sur sa peau. Ma main parcourait l'intérieur de ses cuisses, puis remontant vers sa féminité. Je cajolai ses lèvres intimes, la faisant geindre. Je trouvais son clitoris, du bout du doigt j'effectuai des petits cercles. Elle était tellement humide, mon érection augmenta encore plus. Tout en cajolant son bouton de rose, j'insérai mon index dans son vagin. Bella émit un râle de plaisir, et son corps s'arqua. Je débutai mes vas et viens, quand son humidité s'intensifia, j'ajoutai mon majeur. La respiration de Bella était erratique. Ma langue goûtait avidement ses mamelons, suçotant et mordillant ses pointes durcies. Bella s'accrochait au drap, ses gémissements étaient de plus en plus forts, j'accélérai jusqu'à ce que je sente ses muscles vaginaux se resserrer sur mes doigts. Un long geignement se fit entendre. Je ralentis le rythme pour qu'elle puisse se calmer. Je savais que j'aurais du dire non et me barrer à ce moment là. J'avais beau imaginer ce que me ferait Emmett, s'il me trouvait avec sa sœur, rien n'y faisait.

Elle se retourna face à moi, empoigna mon membre, et le choya avec tendresse. Elle me supplia de lui faire l'amour. Si un mec est capable de dire non à une supplique pareille, qu'il vienne me voir ! J'écartai ses cuisses et me positionnai délicatement à son entrée, posant mes mains de chaque coté de sa tête. Elle m'attira à elle. Déposant ses lèvres sur les miennes. Je frottais ma verge contre le seuil de son antre charnelle. Je la pénétrai avec douceur, m'enfonçant petit à petit. Je l'avais senti tressaillir au moment de sa défloraison. Je restai en elle sans bouger, pour que son vagin s'habitue à ma présence. Je sentis Bella se détendre, elle fit glisser ses mains sur mes fesses. Puis appuya sur celles-ci. Je débutai mes vas et viens, d'abord d'un rythme lent, mais profond. Bella gémissait, plantant ses ongles dans ma croupe. J'étais si bien en elle, elle était si humide. Je sentais son vagin palpiter sur ma verge. Elle me demanda d'accélérer, ce que je fis. S'accrochant à moi tandis que j'embrassai sa poitrine merveilleuse. Elle geignait de plus en plus fort, je redoublais d'intensité, quand l'orgasme l'atteignit, et que ses parois intimes enserrèrent ma verge. Son corps tremblait. Je me déversais en elle en criant son prénom. Nos corps étaient couverts de sueur, nous haletions, nos rythmes cardiaques, étaient complètement erratiques. Je me retirai d'elle, à contre cœur. M'affalant sur le dos, j'ouvris mon bras. Bella s'y lova. J'embrassai son front, elle s'endormit. Mais pour moi c'était différent, non seulement j'avais fait l'amour à ma meilleure amie, mais en plus je lui avais pris sa virginité. Mais j'avais aimé ça. Je n'avais rien connu de tel. J'avais baisé des filles, mais jamais je n'avais éprouvé un dixième de ce que je ressentais. Puis la culpabilité vint supplanter tout le reste. Je sortis du lit, l'embrassant une dernière fois. Après une douche, je quittai l'appart. Sans lui avoir dit au revoir.




Fin du flash back.




Et me voici, cinq ans après sous cette pluie battante. Apprenant que mon manque de contrôle avait mis Bella dans une situation, compromettante. Je me pinçai l'arête du nez. Pourquoi Bella ne m'avait-elle rien dit ? J'avais le droit de savoir ! En quatre ans, elle aurait pu trouver un moyen. Je lui en voulais maintenant ! Je m'approchais des filles, quand Bella partit en courant sous la pluie. J'étais incapable de faire le moindre pas. Je me laissai tomber sur le banc, la tête entre les mains. Alice prit place à coté de moi, puis m'enlaça. Je pleurai pour la première fois en cinq ans. Je n'avais plus de repères. Je me sentais mal. Une douleur lancinante m'arrachait le cœur. Non seulement j'avais couché avec Bella, et abusé de ses dix sept ans. Mais en plus je lui avais fait un enfant. J'avais bousillé mon amitié avec elle, et surement avec Emmett. Parce que quand il l'apprendrait, dans le meilleur des cas il me tuerait.

_ Il faut qu'on la retrouve Alice ! Sanglotai-je.

_ Chuutt, du calme, Mais pourquoi tu ne m'as rien dit ?

_ Je savais que tu serais déçu.

_ Je ne suis pas déçue, mais tu aurais du m'en parler ! Je suis en colère.

_ Navré Alice.

_ Moi aussi, que tu l'aies appris de cette manière. Elle voulait te le dire.

_ Pourquoi, elle ne la pas fait avant ?

_ La peur, la honte.

_ Qui est au courant ? Pas Emmett je suppose, sinon je serai déjà mort. Assurai-je

_ Personne à part nous trois.

_ Qu'est ce qu'elle t'a raconté sur le père de Matt ?

_ En fait elle n'a jamais rien dit, jusqu'à hier.

_ Pourquoi hier ?

_ Matt est rentré, et s'est précipité dans les bras de son oncle pour pleurer. Emma une des filles qui s'occupe du jardin d'enfants, lui a demandé comment s'appelait son papa. Il a répondu qu'il n'en n'avait pas, elle lui a dit que tout le monde avait un père. Il a demandé à sa mère, elle lui a confirmé. Elle lui a dit que tu ne savais pas pour lui. Il a demandé si un jour il te verrait. Elle a simplement répondu qu'elle espérait. Edward, mais merde comment c'est arrivé ?

_ Comme ça.

Je lui fis donc un petit résumé, en épargnant les détails. Elle me dévisagea un moment. Fallait que je retrouve Bella. Je me levai du banc.

_ Qu'est ce qu'on fait ? Emmett va finir par se poser des questions.

_ Je vais dire à Em' que Bella était très fatiguée et qu'elle est rentrée se coucher.

_ Alice, il va s'inquiéter.

_ Moins que si je lui dis qu'elle s'est barrée. Surtout si je lui donne la vraie raison. Je lui dirais que tu l'as accompagné !

_ Mouais, passe moi tes clefs de voiture !

_ Edward, la ville a changé.

_ Je sais mais je vais faire tous les lieux où elle aimait aller. A moins qu'ils y en aient d'autres ?

_ Elle ne sort plus depuis qu'elle est tombée enceinte.

_ Wow ! J'ai vraiment foutu sa vie en l'air ! Me lamentai-je.

_ Mais non, elle adore Matt. Pour elle ce n'est pas une erreur.




ALICE POV




C'était vraiment la merde, elle avait fuit. C'était la première fois que je la voyais fuir devant quelque chose. Edward était monté chercher des manteaux. Bella n'avait rien d'autre que sa robe. Je rentrai au club et expliquai à Emmett, que Bella ne se sentait pas bien et qu'elle était rentrée. Bien sur il avait voulu monter. Je lui annonçai qu'Edward était avec elle. Je souhaitai que mon mensonge n'en soit un que pour une durée limitée. Jazz m'enserra et me fit asseoir dans l'un des box.

_ Qu'est ce qu'il se passe Alice ? Je veux la vraie raison ! T'es angoissée, je peux le sentir.

_ Bella s'est barrée !

_ Quoi ?

_ Edward et moi, on s'est disputé avec elle.

_ Pourquoi ?

_ Oh Jasper, j'aimerai te le dire, mais je ne peux pas. Alors ne me demande rien.

_ C'est si grave que ça ?

_ Jazz.

_ Bon d'accord j'dis plus rien. De toute façon faut que je retourne travailler

_ Merci.

J'aurais aimé lui dire, mais je ne pouvais pas. Bon dieu plus je pensais à cette histoire et plus la situation me semblait chaotique. Comment Bella et Edward allaient-ils s'en sortir ? Bella devrait affronter tout le monde pour ses non-dits. C'était ma meilleure amie, elle aurait du avoir confiance en moi. Et Matthew, comment prendrait-il les choses ? Comment lui expliquer la situation ? Edward semblait perdu. Pourquoi fallait-il que ce genre de choses leur arrive à eux ? Franchement ! J'observai les autres s'amuser et rigoler quand Jack s'approcha.

_ Où est Bella ? Et me sors pas un truc du style, elle n'était pas bien. Elle est montée se coucher.

_ Mais…

_ Je connais Bella, elle serait jamais montée, sans nous dire au revoir. Alice…

_ Bella…est partie…

_ Où ?

_ J'en sais rien.

_Qu'est ce qu'il s'est passé ?

_ C'est compliqué !

_ Où est Edward ? Demanda t-il venimeux

_ Il essaie de la retrouver !

_ Appelle-le qu'il passe me prendre.

_ Mais Jack…

_ Alice, je la connais.

_ Edward aussi !

_ Il s'est tiré, y a cinq ans en lui laissant un joli cadeau. Alors j'suis pas sur qu'elle ait envie de le voir. Tu crois quoi ? Que je me suis pas aperçu, de la distance qu'elle avait mise entre eux.

_ Elle te l'a dit ?

_ Bien sur que non, mais faudrait être complètement miro, pour pas voir la ressemblance. En plus elle a toujours refusé de dire qui c'était. Si ça avait été quelqu'un qu'on ne connaissait pas, quelle importance qu'on sache son nom ?

Alors je pris mon portable et joignis Edward. Il répondit de suite. Rageant dans un premier temps, puis acceptant à contre cœur. Jack s'excusa auprès de ses amis, ainsi que Leah. Puis sortit.




JACOB POV




Je montai dans la voiture avec lui. L'orage pluvieux tombait sur la ville. L'atmosphère était aussi lourde dans la bagnole qu'à l'extérieur. Nous ne parlions pas. Je savais qu'Edward était allé sur le campus de l'université, mais ça n'avait rien donné, il s'était rendu dans différents parcs proches du club. Mais il avait fait choux blanc. Bella avait changé en cinq ans, ce n'était plus l'adolescente, gaie et insouciante qu'elle était. Je me sentais trahi. Il nous avait trahis, Bella et moi.

_ Peut-être devrions nous essayer l'aéroport ou la gare.

_ Edward, t'es con ou quoi ? Tu crois qu'elle quitterait la ville sans votre fils.

_ Tu sais ?

_ Ouais, j'ai pas eu besoin qu'elle me le dise pour le savoir moi !

_ Tu es si parfait Jack ! Cracha t-il.

_ J'suis peut-être pas parfait. Mais moi j'ai pas mis ma meilleure amie en cloque, juste pour tirer mon coup !

_ Ca ne s'est pas passé comme ça ! Cingla t-il.

_ Tu vas me dire quoi ? Que tu étais amoureux ! Putain laisse moi rire, t'as jamais été capable d'aimer quelqu'un à part toi-même ! Avec le nombre de gonzesses que tu t'es envoyé ! T'as même pas eu le respect de mettre une capote. Dis-je amer.

Il stoppa la voiture d'un coup de frein. Et ouvrit ma portière pour m'en extirper. J'avais envie de lui foutre mon poing dans sa petite gueule si parfaite. Ce que je fis, mais il intercepta mon poing, et me retourna le poignet. Mon visage s'écrasa contre le toit de la voiture. Saleté de Marines !

_ Maintenant ! Tu fermes ta gueule Jack ! Tu ne sais rien du tout ! T'aimerais que l'histoire soit aussi simple ! Mais elle ne l'est pas ! D'accord j'ai fait le con ! Je sais ! On a déconné tous les deux ! J'assumerai les conséquences de mes actes ! Mais tu n'as pas à me juger ! Me menaça t-il

_ T'as raison, j'attendrai juste qu'Emmett le sache ! Parce que quand il apprendra que c'est son meilleur ami qui a engrossé sa sœur…Marines ou pas ! Il te fera la peau. Tu crois quoi que c'était facile pour Bella ? Charlie et elle ne se parlent plus depuis cinq ans ! Elle a bossé comme une dingue pour arriver en quatrième année. Et 'monsieur va prendre ses responsabilités'. Si elle te laisse rentrer dans sa vie à nouveau. Pour Matt c'est différent tu es son père, et jamais elle ne priverait Matt de toi !

Il me lâcha violemment. Nous, nous réinstallâmes, et il démarra en trombe. Un silence de plomb s'abattit sur nous. J'observai Edward, ses mains étaient crispées au volant.

_ On va où ? Demandai-je acerbe.

_ Chez mes parents, Matthew est là bas.

_ Tu crois qu'elle y est ?

_ J'en sais rien ! Gronda t-il

Nous arrivâmes devant une maison immense. Edward sortit du véhicule, et sonna. La lumière était allumée. Ce qui me surprit vu l'heure avancée de la nuit. Il m'expliqua que son père était d'astreinte, d'après Alice. S'il y avait une grosse urgence, il devait se rendre à l'hôpital dans les plus brefs délais. Il travaillait à l'hôpital universitaire de Seattle. Carlisle ouvrit la porte, il n'avait pas l'air très étonné. Puis nous fit entrés. Nous le suivîmes jusqu'à son bureau. Edward resta debout contre le mur. Tandis que je m'asseyais

_ Vous êtes là pour Bella ?

_ Comment tu sais ?? S'étonna Edward.

_ Elle est venue. Elle était trempée. Expliqua Carlisle troublé.

_ Y'a combien de temps ? Demandai-je

_ Une demi heure. Enfin environ.

_ Elle t'a dit quelque chose ? S'enquit Edward.

_ Pas vraiment, elle m'a dit qu'elle voulait voir Matt dormir. Elle n'allait pas bien, et j'ai vu qu'elle avait pleuré. Elle n'a rien dit, mise à part qu'elle était désolée, pour tout. Que tout était de sa faute. Que personne ne lui pardonnerait et surtout pas toi ! Edward, j'ai rien compris. Vous vous êtes disputés ?

_ Non, enfin. Je ne peux rien dire pour le moment. C'est…compliqué. Balbutia Edward.

_ Elle était bouleversée. La dernière fois que je l'ai vu comme ça. C'était après sa dispute avec Charlie. Elle est fragile, malgré ce qu'elle veut nous faire croire. Et Emmett ?

_ On ne lui a rien dit. Alice lui a raconté que Bella ne se sentait pas très bien, et qu'elle était rentrée.

_ En pleine fête d'anniversaire ?

_ Tu le connais, il risque de s'inquiéter et de s'énerver. Donc Alice a préféré cette version.

_ Oui, mais il vaudrait mieux la retrouver, avant qu'il s'aperçoive que vous lui avez menti.

Je me levai et précédai Edward, quand son père lui posa la main sur l'épaule.

_ Il n'y a rien de grave au moins ?

_ Non rien qui ne puisse pas s'arranger.

_ Bien.




EDWARD POV




J'étais coupable, tout était de ma faute. Elle était venue ici, mais était repartie. Rien que de savoir que Matthew se trouvait au même endroit que moi, une envie irrésistible me prenait. J'aurais voulu aller le voir dormir. Observer mon fils. Des sentiments bizarres m'assaillaient. D'abord j'étais heureux d'avoir un fils, terrifié à l'idée qu'il me déteste. J'avais envie de tout apprendre sur lui. Connaître les détails de sa naissance. Apprendre à aimer ce petit être que je ne connaissais pas. Mais j'angoissais. Après tout, il y avait beaucoup de questions. Je devais savoir pourquoi Bella ne m'avait rien dit. On aurait pu trouver une solution. Je savais que je me mentais. Ca aurait été encore plus dur pour moi, si j'avais su. La sachant seule avec Matthew. Mais Jacob avait en grande partie raison. Merde c'était à moi de faire attention. Bordel mais quel con ! La pluie était de plus en plus forte. Je m'inquiétai pour elle. Je commençais à être désespéré. Quand un édifice me rappela un souvenir. C'était quelques temps avant que je ne m'engage. Après une énième dispute avec mon père, j'avais besoin de me recentrer sur moi-même. J'étais avec Laurène que je n'aimais pas, mais qui aimait le sexe autant que moi. Je ne savais plus vraiment où j'en étais. Tout le monde me cherchait. Mais seule Bella m'avait trouvé, j'étais dans l'Église Saint-Sacrement. Elle se trouvait, juste là. Je coupai le moteur et sortis du véhicule. La pluie était froide. Je remontai ma veste et me dirigeai vers l'entrée.

_ Edward, tu crois que c'est vraiment le moment d'aller te confesser ? Demanda Jacob taquin.

_ Jacob ?

_ Quoi ?

_ La ferme. Assenai-je

_ Moi j't'attends là.

Je poussai la porte, j'entendais le prêtre discuter.

_ Vous verrez, tout finira par s'arranger. Vous avez menti pour épargner votre ami. Mon enfant, je vais appeler un taxi. Vous êtes gelée, ou alors laissez-moi joindre votre amie Alice.

_ Non ! J'ai fffait…assez…de mal…comme ça. Dit-elle en frissonnant.

Elle était là, transie de froid. Mais je l'avais retrouvée. Elle se tenait face au Sanctuaire de Notre-Dame du Perpétuel Secours. Dans cette représentation, l'enfant Jésus tenait fermement sa mère. J'avançai prudemment, ne voulant pas l'effrayer. Le prêtre serra sa main sur l'épaule de Bella, qui se retourna. Elle me vit, et commença à se lever pour partir, mais ses jambes lâchèrent. Je me précipitai, et la rattrapai. Son corps avait la froideur du marbre. Au moment où j'avais posé mes mains sur elle, un courant électrique me parcourut.

_ Edward, laisse-moi ! Ragea t-elle.

_ Bella calme toi. Je te ramène.

_ J'parie que tu me détestes. Parce que moi j'me déteste.

_ Je ne te déteste pas. On en parlera plus tard.

Je remis Bella sur ses pieds, soutenu par le prête, ôtai ma veste, et lui mis sur le dos. Je récupérai Bella, et la pris dans mes bras.

_ Merci, mon père.

_ Prenez soin d'Isabella mon fils. Allez en paix.

_ Merci père John. Souffla Bella.

Une fois dehors, je croisai le regard de Jacob, il secouait la tête. Il n'appréciait pas du tout le fait que je l'ai dans les bras. Il me le fit comprendre. Il nous ouvrit la porte arrière. Je fis rentrer Bella délicatement et me mis auprès d'elle. Bella se recroquevilla dans mon manteau, elle tremblait.

_ Démarre Jacob et monte le chauffage à fond.

_ Bien monsieur. Grogna t-il. Comment va-t-elle ?

_ Elle est en début d'hypothermie, mais ça va aller.

_ Comment tu sais ?

_ Disons que ce n'est pas la première fois que j'en vois une.

Jacob fit relativement vite, nous arrivâmes devant le club. Jack m'aida à monter Bella. Je la portai dans la salle de bain. Jack me jeta un regard noir.

_ Quoi ? Demandai-je

_ Oh rien !

_ Accouche Jack !

_Tu crois quoi ? Que tu peux te barrer comme ça pendant cinq et revenir la bouche en cœur. Que tu peux faire comme si de rien n'était. Mais putain ! Bon dieu Edward ! J'étais là moi le jour où elle a fait ce putain de test. Elle était si vulnérable ! C'est pas toi qui l'a consolé le jour où son père et elle se sont déchirés. C'est pas toi, non plus qui l'avait au téléphone en pleurs, parce qu'Emmett l'avait faite chier à propos du père du gamin ! Moi j'ai été là à chaque étape ! Tu crois que tu mérites encore son amitié ? Mais tu rêves mon pote ! Elle te pardonnera surement ! Mais moi jamais ! J'ai été son seul meilleur ami pendant cinq ans. Tu n'a aucun droit sur elle et sa vie ! Alors ça y est Zorro est revenu. Alors tu crois que tu as le droit de jouer le rôle à nouveau du meilleur ami ! Bah tu veux un scoop ?! Non ! Tu as perdu ce droit le jour où tu as couché avec elle.

_ T'as fini ? Tu te sens mieux !? Tu crois que j'ignore tout ça ! C'est mon devoir de m'occuper d'elle !

_ Putain Edward ! T'es plus à l'armée ! Je n'ai jamais été l'ami de Bella par devoir, moi !

_ Moi non plus ! Tu crois que je pensais à qui quand j'étais là-bas ? J'ai besoin de m'occuper d'elle !

_ Si tu cherches l'absolution c'est pas ici que tu la trouveras !

_ Je sais, maintenant va en bas et préviens Alice !

_ Toi garde tes sales mains et ton pénis loin d'elle !

_ Jack, barre-toi, avant que j'te foute mon poing dans la gueule !

Il retourna donner des nouvelles à ma sœur. Bien sur qu'il avait raison, ça me tuait de l'avouer. Mais merde, je voulais m'occuper d'elle. C'était ma meilleure amie. Je fis couler l'eau chaude. Bella ne réagissait plus, on aurait dit une poupée de chiffon. Je lui retirai mon manteau, puis pris une grande inspiration et défis sa robe. Je tentai de regarder tout sauf sa poitrine. Les souvenirs affluaient. Je lui laissai sa…son string, et la plongeai dans le bain. Son corps frissonnait. Je pris le pommeau de douche, et lui passai sur la nuque. Je restai près de la porte, quand Alice arriva en trombe.

_ Mon dieu Bella ! Tu es là ! Merci seigneur ! Mais où étais-tu ? Pourquoi tu prends….

Je plaquai ma main sur la bouche de ma sœur.

_ Début d'hypothermie, mais ravi que tu sois là pour la rhabiller. Et Emmett ?

_ R .A.S. Il ne s'est rendu compte de rien. Mais elle n'a même pas soufflé ses bougies.

_ Demain.

_ Ouais avec Matt.

Je sortis de la salle de bain, j'avais pris un pyjama dans son placard. Sans faire attention, je m'aperçus que c'étais mon maillot de foot. Celui que j'avais échangé avec Emmett. Cette image me fit sourire. Je tendis les affaires à Alice à travers la porte. J'allais dans la cuisine et préparai un chocolat chaud, histoire de bien la réchauffer. Je revenais dans sa chambre et posais sa tasse sur sa table de chevet, quand Alice m'appela pour l'aider à transporter Bella jusqu'à son lit. Nous l'assîmes et je l'aidai à avaler sa boisson. Bella prit sa tête entre les mains, commençant à se balancer d'avant en arrière. J'avais l'impression que tout mon être ressentait sa douleur. Je m'assis près d'elle, et la serrai contre moi. Sentir son corps, m'avait manqué. Elle s'allongea, Alice s'éclipsa. Elle semblait si fragile à ce moment là. Je la bordai, mais elle avait toujours aussi froid. Je décidai donc de la réchauffer. Je pris place à coté de Bella. Je me sentais responsable de la situation. Je ne le faisais pas par pitié, il ne fallait pas confondre. Elle était sur le flanc. Je me positionnai derrière elle, j'ouvris mon bras et fis glisser la tête de Bella à l'intérieur. Elle se mit en position fœtal.

_ Je suis désolée, Edward. J'aurais du t'en parler. Mais j'ai manqué de courage. Souffla t-elle

_ Bella, il faut du courage pour élever un enfant seule à dix huit ans. Affirmai-je.

_ Mouais, ou alors folle à lier !

_ J'crois pas que tu sois folle.

_ Vu ma démonstration de ce soir, j'ai des doutes ! Emmett ! Paniqua t-elle en se redressant.

_ Tout va bien, il pense que t'es malade. Dis-je en la forçant à se rallonger.

_ Ouf ! Tu dois avoir des questions.

_ Oh des centaines, mais ça attendra demain.

_ J'ai été voir Matt, chez tes parents. Ton père a pas du comprendre. M'annonça t-elle nerveusement.

_ Je sais, j'y suis allé.

_ Je suis vraiment désolée, je sais que c'est dur pour toi de les revoir.

_ Non c'était plus facile que je ne le pensais. Pourquoi t'es partie ?

_ J'ai paniqué, j'avais peur de ta réaction, peur que tu me détestes. Peur que tu m'accuses de gâcher ta vie, en t'imposant Matt. J'étais terrorisée à l'idée que les autres l'apprennent. Je le suis encore. Ils ne me le pardonneront jamais. J'ai menti à tout le monde. J'avais honte, c'est moi qui t'ai poussé à…

_ Tu ne m'as poussé à rien du tout. Je t'ai embrassée. J'en avais vraiment envie. J'avais de l'expérience. J'aurai du nous protéger, mais dans le feu de l'action, j'ai oublié. C'est à moi de m'excuser.

_ Pour Matt, je suis incapable de te demander pardon. J'aime mon fils et je ne regrette pas sa venue.

_ Je ne la regrette pas non plus. Je ne peux pas. Je ne le connais pratiquement pas, mais c'est une partie de moi.

_ Edward, on est dans une merde noire !

_ Je sais.

_ Comment on va l'expliquer à Emmett ? A tes parents ? Ils vont me haïr de ne pas leur avoir dit. Si tu savais le nombre de fois où j'ai voulu leur dire. Mais je souhaitais que tu le saches avant.

_ Tu aurais pu m'écrire.

_ Du style « Cher Edward, suite à notre partie de jambes en l'air. Je suis en cloque et tu vas être papa. J'espère que tu t'éclates en Irak. Souhaitant qu'il puisse te voir avant sa majorité. Bien à toi. Bella » J'y ai pensé, pas dans ces termes là.

_ Mouais, je crois que j'aurais fait une connerie pour te rejoindre.

_ Tu es parti, sans un mot. J'ai pas compris. Mais j'te rassure mon réveil n'a pas été drôle du tout. J'avais honte, j'en ai été malade. C'est pas une façon de te parler. J'ai cru que j'avais perdu ton amitié.

_ Et moi je pensais l'avoir gâcher. J'avais trop les boules pour t'appeler. Et comme je n'avais pas de nouvelles. Je me suis dit que tu ne voulais plus entendre parler de moi.

_ T'as eu des nouvelles d'Emmett ?

_ Par Alice, elle passait les messages. Sauf la partie où tu étais maman.

_ Il faut qu'on parle de ce qu'on va dire à Matt. Dit-elle en baillant.

_ Demain. Dors maintenant. Chaque jour suffit sa peine.

Elle se lova contre moi, et s'endormit. Je tentai de me changer les idées. Me concentrant sur la musique qui devait régner en bas, mais rien. J'étais très impressionné par l'insonorisation. Le club avait beau être en dessous, aucun son ne parvenait. Je m'endormis moi aussi.

Aucun commentaire: